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Discussion : La ségrégation sexuelle

jayraymy
le mercredi 18 juin 2014 à 14h36
N'importe quoi. J'aimerais bien lire l'étude dans le texte plutôt qu'un article de vulgarisation, j'imagine même pas les biais. De manière générale, pour des informations sur la pilule, vous pouvez vous référez à l'excellent livre "Amère Pilule".
Discussion : La ségrégation sexuelle

jayraymy
le mardi 17 juin 2014 à 13h35
Je n'ai pas l'impression que Tagore recherche un coupable. Plutôt une reconnaissance de la douloureuse situation des hommes qui est généralement nié, ce qui ne la rend que plus difficile encore.
Notez bien que reconnaître l'oppression subie par les hommes ne diminue en rien la femme, de quelque manière que ce soit.
Il me semblait même que le féminisme c'était la lutte contre toute les oppressions.
Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

jayraymy
le vendredi 06 juin 2014 à 09h11
Siestacorta
Par ailleurs, le machisme est une attitude de domination d'un homme sur une femme, le féminisme c'est pas l'inverse, c'est juste la critique de cette domination, pas le désir de la remplacer par une autre.
Ca c'est la théorie. Dans les faits il y a de nombreux courants de féminisme avec certains tout aussi sexistes que le machisme.
Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

jayraymy
le jeudi 05 juin 2014 à 08h00
Je me suis exprimé maladroitement. C'est vrai qu'il est logique de lutter contre ce qui nous affecte le plus directement. De là à dire que c'est la seule forme de lutte valable, et que pour lutter contre l'expression masculine du sexisme il faut agir contre son expression féminine je trouve que c'est illogique et que ça participe au maintien de ce sexisme.
Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

jayraymy
le mercredi 04 juin 2014 à 11h03
aviatha
Accuser le patriarcat, c'est dire qu'il y a des violences (la fréquence des attouchements envers les femmes dans le métro et leur banalisation) qui naissent d'une certaine idée de l'organisation de la société (l'homme est un dominant sur la femme), mais aussi dire que cette organisation fait du mal à tout le monde (un homme est très rarement cru en cas d'attouchement par une femme, justement à cause des stéréotype véhiculés par le patriarcat : les hommes ont toujours envie, "de quoi tu te plains, tu devrais être content", un homme est fort il peut toujours se défendre, si vraiment il avait voulu que ça n'arrive pas il aurait pu l'empêcher puisque c'est lui le sexe fort et j'en passe et des pires). mais c'est en attaquant par le premier aspect qu'on arrive à soulager le deuxième.
Hé bien je ne suis pas du tout d'accord. La première partie ne me pose pas de problème, non, c'est la dernière phrase : "c'est en attaquant par le premier aspect qu'on arrive à soulager le deuxième".
Ca me fait penser aux retombées positives de la croissance capitaliste, on a vu combien elles étaient inexistantes.
Attaquer le premier aspect ok, bien sur, 100% pour. Mais, si on oublie le second, d'une part l'action contre le premier est moins efficace puisque les deux aspects n'en sont qu'un en réalité, d'autre part on renforce le second en le comptant pour quantité négligeable, en faisant preuve finalement d'une certaine acceptation (ou égoïsme? je ne lutte que contre ce qui m'affecte directement? alors que l'indirect est ce qui fait persister le sexisme dans notre société).
Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

jayraymy
le mardi 03 juin 2014 à 11h30
LuLutine
Et pour terminer : oui, le sexisme c'est aussi des hommes qui se font traiter de "tafiole" et même pas secourir s'ils sont violentés (d'autant plus par une femme), alors qu'une femme (pauvre petite chose fragile) sera secourue !
Il n'en reste pas moins que ce sexisme oppresse le genre féminin, et donne des privilèges au genre masculin.
L'oppression du genre féminin va avec certains privilèges (celui d'être protégée et secourue par ex).
Les privilèges du genre masculin vont avec une certaine oppression (celui d'être souvent présumé coupable, cible de moqueries etc...)
C'est LE sexisme, qui se définit en miroir dans les deux genres.
Discussion : Où sont les lutines ?

jayraymy
le samedi 24 mai 2014 à 08h04
LuLutine
Et j'attends toujours l'homme qui viendra me dire que le rejet c'est pire (ou aussi dur au moins) que d'être violé.
Ce n'est pas comme si on pouvait directement lier de nombreux suicides à ce genre de rejet je suppose...
Discussion : Où sont les lutines ?

jayraymy
le vendredi 23 mai 2014 à 20h18
Aujourd'hui il semble établi dans les médias et les esprits que l'homme est privilégié et la femme souffre du patriarcat.
Mais le patriarcat, en mettant l'homme en avant, le conditionne tout autant, voire plus, que la femme. Il inscrit en lui, dès l'enfance, des comportements destructeurs. On voit dans la littérature consacrée, comme "la fabrique des garçons" de Sylvie Ayral, qu'ils subissent des pressions énormes de la société, ce qui crée en eux des faiblesses psychologiques (notamment au niveau émotionnel). D'autant plus que ses pressions ont tendance à se reproduire via les comportements schématisés de tout un chacun.
La souffrance n'est pas obligatoirement masculine. Mais la sensation de rejet dont je parle est spécifiquement masculine parce que les conditionnements de la société l'ont créé, et la réinscrivent en permanence, spécifiquement chez l'homme.
C'est le pendant du harcèlement des femmes.
De la même manière que les hommes peuvent se faire harceler mais que le harcèlement des femmes liés à l'amour, aux relations et à la sexualité à une autre dimension ; les femmes peuvent se faire rejeter mais le rejet lié à l'amour, aux relations et à la sexualité pour les hommes a une autre dimension.
Discussion : Où sont les lutines ?

jayraymy
le mercredi 21 mai 2014 à 10h33
LuLutine
(compte supprimé)
Et si on se bougeait plutôt le c** pour militer pour la libération des femmes ?
Oui, ça me semble primordial. Et ça passe entre autres par la prise de conscience (notamment sur le fait que oui, les hommes sont privilégiés, et que certaines "douleurs" ne sont pas du même ordre...).
Les hommes sont privilégiés? Économiquement peut être. Mais ils sont autant conditionné que les femmes émotionnellement et spirituellement, bien plus même. Et ils en souffrent, bien que beaucoup n'ont pas conscience de ce conditionnement, et qu'encore moins arrivent à mettre des mots sur le malaise qu'ils ressentent.
La libération des femmes contre les hommes? Ou la libération de l'individu en prenant en compte sa douleur quelle qu'elle soit? Sans la nier ni la hiérarchiser.
LuLutine peut être que ce n'est pas ce que tu veux dire mais en tout cas je ressens ton propos comme un rejet violent (je n'ai pas l'air d'être le seul au vu de la réaction de RIP...). J'en suis probablement responsable en partie (comme la secrétaire qui subit la blague sexiste de son boss est en partie responsable de se sentir humilié, de ne pas être au dessus de ça), mais si je le ressens ainsi peut être est-ce aussi parce que c'est ce que tu fais passer.
Discussion : Où sont les lutines ?

jayraymy
le mardi 20 mai 2014 à 21h53
bodhicitta8
d'aprés moi de toutes façons il n'est pas possible de comparer, de hiérarchiser les douleurs.
J'me suis dit ça, quand les gens me racontaient un moment douloureux de leur vie, et me disent "ho mais à coté de toi c'est rien." bin non, ça m'a fait réaliser que toutes douleurs prend la téte, les tripes, les pensées.
Qu'il n'y en a pas une douleur moins horrible que l'autre ça déchire le coeur le temps qu'on vie cette souffrance.
La façon de sortir de cette souffrance est la méme, on souffre plus quand on arrive à ne plus y penser, ou à y penser différemment.
c'est pourquoi je dis toutes douleurs sont égales le temps qu"elle fait souffrir
Merci de tes paroles bodhicitta8. Je pense la même chose.
Leolu : Si tu as cru comprendre que je disais que les femmes ne peuvent pas savoir ce qu'est l'indifférence et le rejet, ce n'est pas le cas. J'ai dis que, au vu de ce que LuLutine avait écris, je pensais qu'elle ne comprenait pas bien la souffrance dont je parle.
Une dernière chose pour ce soir : je crois que "les gros lourds", ceux qui sollicitent vulgairement et maladroitement, le font ainsi pour dédramatiser le rejet, pour le contrôler. Tous les hommes ne supportent pas l'exigence de la société de devoir aller vers la femme, doublée par ailleurs de l'exigence de réussite. C'est l'impuissance et la peur du rejet et de l'indifférence qui les détruit et les fait se cacher derrière ces comportements destructeurs.
Bien des psychologues ont d'ailleurs expliqué ainsi le comportement des violeurs (non pas que ça l'excuse, mais je me dis que, si leurs sentiments avaient été écouté, peut être n'en seraient-ils pas venus à cette extrémité).
Discussion : Où sont les lutines ?

jayraymy
le mardi 20 mai 2014 à 18h14
LuLutine
Parce que là tu en parles comme si c'était "dur" de la même façon. Avec la même intensité ou douleur !
Oh je ne pense pas que ça soit dur pareil. Selon la personne, le contexte et le moment je pense que c'est plus dur pour certains que pour d'autres... mais pas toujours plus dur pour les femmes.
Cela dit, même si c'était le cas, je ne vois pas en quoi il est pertinent de rabaisser la douleur d'un homme "les femmes souffrent plus que vous, alors taisez vous"? C'est par là, entre autre, que vous niez cette douleur (et non je ne parle pas de frustration, je ne crois pas que tu comprennes vraiment le sentiment dont je parle et de combien peut faire souffrir le rejet et l'indifférence à répétition).
Discussion : Où sont les lutines ?

jayraymy
le mardi 20 mai 2014 à 10h06
bodhicitta8
Je cherhais juste à dédramatiser, en sachant que ce n'est pas une solution au dit probléme, mais d'essayer de positiver de dédramatiser
C'est très bien de chercher le positif. Mais ça peut être violent, si ce dont a besoin l'autre à ce moment c'est qu'on reconnaisse sa douleur.
Discussion : Où sont les lutines ?

jayraymy
le mardi 20 mai 2014 à 10h03
Lagentda : Mes intentions sont simplement d'essayer de faire reconnaître une souffrance que vivent les hommes. Souffrance habituellement ignorée (on les fait même culpabiliser de mal s'y prendre).
La situation ne changera pas du jour au lendemain. Mais j'aimerais qu'on admette que dans ce monde sexiste et asymétrique, s'il est dur d'être une femme, c'est aussi dur d'être un homme (dans certains contextes).
J'ai l'impression pour ma part que les femmes sont souvent trop focalisée sur leurs propres difficultés (plus socialement acceptables et médiatisées) pour faire preuve d'empathie envers les hommes sur les leurs.
Leolu : Bien sur l'homme est "coupable" parfois, peut être même toujours dans une certaine mesure. Mais le problème ne vient jamais entièrement de sa part non plus, et ce n'est pas non plus une raison de refuser de reconnaître sa souffrance.
Par ailleurs, sans me sentir viser mais pour tenter d'expliquer le contexte de ma réflexion, je ne fréquente jamais les lieux de séduction direct... et même confronté à ces réactions "moins épidermiques" je sens de l'anxiété chez beaucoup de femmes. Anxiété qui les retient d'accueillir sans à priori les avances des hommes, mais bien plus encore, qui les retient d'en faire elles même.
- Pour élargir la réflexion, si le problème est plus marquant dans la relation de séduction homme/femme, il ne lui est même pas spécifique. La société d'aujourd'hui encourage l'indifférence, les hommes (hétéro) ont du apprendre à se faire violence pour aller vers les femmes (d'où d'ailleurs, souvent, leur maladresse) mais ne le font pas vers les hommes (relation amicale potentielle). Je retrouve donc, de manière moins franche mais plus large, ce problème de convivialité dans les relations d'amitié homme-homme ! (à voir pour les relations femmes-femmes que je connais moins?).
Discussion : Où sont les lutines ?

jayraymy
le lundi 19 mai 2014 à 21h18
Je ne visais personne en particulier... j'exprimais simplement un besoin. Désolé que vous l'ayez pris pour vous.
Discussion : Où sont les lutines ?

jayraymy
le lundi 19 mai 2014 à 19h23
Lulutine, je ne voulais pas dire que les femmes de ce forum (ou ailleurs) devaient être moins froides avec les hommes qui cherchent à nouer des relations avec elles (bien que ce serait chouette :P et je suis content que tu en sois).
Je voulais dire que j'aimerais qu'elles reconnaissent qu'être un homme qui subit ce genre de chose ça peut être dur (dans un style, certes différent, mais qui rappelle la dureté de subir trop de sollicitations agressives en tant que femme).
Ce que j'aimerais c'est une écoute. De la compréhension et de l'empathie. Plutôt qu'un sous entendu "c'est votre faute vous ne vous y prenez pas comme il faut", me rappelant certains hommes qui disent "elle n'avait qu'à pas s'habiller comme ça si elle ne voulait pas se faire violer".
Discussion : Où sont les lutines ?

jayraymy
le lundi 19 mai 2014 à 18h44
Ca serait chouette que, de même que les hommes reconnaissent (de plus en plus) que trop de sollicitations (surtout maladroites) sont difficiles à vivre pour les femmes, les femmes prennent conscience que trop de froideur et/ou de rejet par défaut sont difficile à vivre pour les hommes.
Poly ou pas.
Discussion : Oui mais moi dans tout ça ?

jayraymy
le dimanche 18 mai 2014 à 19h49
Bon ok il y a l'euphorie de la nouvelle relation tout ça mais il ne faut pas exagérer... tu manques d'amour et il ne veut pas l'entendre. Il te fait subir son mode de vie sans se préoccuper de comment tu le vis.
Le polyamour c'est très bien... quand tout le monde est d'accord, quand il y a du respect entre les personnes. Là ce n'est clairement pas le cas.
Je vois plusieurs attitudes possibles de ta part :
- tu décides que tu ne peux pas vivre avec un polyamoureux et tu le quittes.
- tu décides que tu es ok pour vivre avec un polyamoureux mais s'il respecte certaines règles et qu'il se préoccupe de toi (parce que si c'est vrai que tu n'as pas à lui imposer d'être exclusif, il y a plein de choses qu'il t'impose de manière violente qu'il ne devrait pas), et tu as une grande discussion (plusieurs, beaucoup) avec ton homme pour qu'il le comprenne bien.
- tu décides de le laisser faire comme il veut, de ne plus t'en préoccuper et de chercher ce qu'il ne te donne pas ailleurs.
- pleins d'autres choses auxquels je ne pense pas, c'est juste des pistes.