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Discussion : Propulsé malgré moi dans le polyamour

Siestacorta
le vendredi 22 avril 2022 à 11h55
badin
merci Siestacorta pour ta réponse très juste.
qu'est-ce que tu veux dire par matérialité de l'attachement ?
Que ce serait pas une relation "imaginaire", que vos autres habitudes de relation, sexe à part, suffiraient à faire exister le lien. Quelqu'un peut croire que se déclarer en relation est "performatif", c'est à dire qu'il suffit de le déclarer pour que ce soit vrai. Je parle de matérialité pour dire que peut-être, il y avait des gestes, des temps et des pratiques qui incarnaient et pouvaient paraitre suffisants pour incarner une forme d'amour.
badin
je n'accuse pas le polyamour qui conserve à mes yeux toutes ses vertus, même si je ne sais pas encore si j'ai personnellement les épaules taillées pour ce modèle insécurisant ;)
Ben il faut aussi que les autres partenaires concernés les aient, ces épaules. Je veux dire que si c'était quelqu'un de plus solide et clair avec elle-même qui t'avait proposé ça, ça aurait pu se passer au moins moins mal.
Je n'ai pas compris si la rupture était liée à l'histoire du médium ou à ta propre rencontre hors couple, du coup ?
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Stress post traumatique

Siestacorta
le lundi 11 avril 2022 à 14h15
trioberlue
bonjour SiestaCorta
J'ai pris le temps de lire avec attention, et c'est intéressant. Mais ... il n'y a pas de phase 5 dans laquelle le récepteur à lui meme un truc à dire, en réponse ?
Bien à vous
En fait, ce qu'on fait après, c'est
- soit le récepteur pense qu'il peut réagir en action, parce que dans le fond pour lui comme pour l'émetteur la situation a changé du simple fait de la prise de parole, ils ont réalisé quelque chose et font quelque chose.
- soit on repart pour un tour, où le récepteur a lui aussi quelque chose à émettre.
De fait comme je le disais, ce cadre est utilisé par des conseillers conjugaux. Sur un temps long, en plusieurs séances, j'imagine que c'est un peu chacun son tour.
Une fois le quatre phases passées, le récepteur peut, si c'est ok pour les deux, réagir et répondre "hors-cadre ; il ne dira sans doute pas la même chose que s'il parlait sans être passé par la case d'empathie que le dialogue intentionnel favorise. Il parlera au moins un peu plus en connaissance de cause.
D'un point de vue "équité", je suppose qu'on préfère bénéficier du cadre rigoureux et de la même écoute "accueillante".
Mais je le vois pas comme un simple aller-retour systématiquement, c'est à dire que lorsqu'on devient émetteur après l'autre, si on en estime le besoin, c'est pas forcément pour répondre mais aborder soi-même ce qu'on ressent, donc on va peut-être se retrouver à parler d'un sujet qui n'est pas forcément le même, mais que l'ex-récepteur estime lié à ce qui a été abordé au tour précédent (ne serait-ce que par ses émotions à lui).
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Stress post traumatique

Siestacorta
le vendredi 08 avril 2022 à 18h55
trioberlue
Evidemment, la bonne réponse c'est : parlez à votre mari.
Ma réponse : non, merci. Mon mari ne parle pas si ce n'est pas lui qui le décide. Et je n'aurai comme réponse (28 ans d'expérience) que "je ne sais pas quoi te dire".
Je reviens sur ce passage.
Dans un dialogue, la pesonne qui répond quelque chose comme ça peut avoir deux raisons, pas nécessairement incompatibles
- cela donne de l'ascendant dans un rapport de forces. C'est pas forcément conscient, calculé ou assumé, mais on s'appuie sur une certaine inertie.
- tout le monde n'est pas assez doué pour s'introspecter et dialoguer pour savoir quoi dire.
Et déjà, ce que ça engendre, c'est avant même de penser à résoudre la situation, c'est le manque de reconnaissance. Le côté inéquitable de départ et le déni de dialogue, oui, je comprend que ça engendre de la colère. Et mener, par réponse "miroir", à refuser toi-même de retenter de prendre en charge ce dialogue, puisque le résultat est jusqu'ici décevant.
Je te propose de tenter le cadre du "dialogue intentionnel", issu de la "thérapie Imago".
L'intérêt de ce cadre, avec quelqu'un qui ne "sait pas quoi dire", c'est que dans un premier temps, il sait comment montrer qu'il écoute et intègre ce qu'on lui dit, et dans un second temps, a des repères pour guider sa propre parole s'il en a une a faire valoir en réponse. J'ai déjà utilisé cet outil avec un succès partiel (il était resté un désaccord assez fondamental, mais on a pu sortir d'un certain immobilisme.
Le but de ce protocole est de rétablir une confiance dans l'écoute mutuelle. Ca fait pas tout, mais c'est un gros progrès de pouvoir obtenir ça.
La thérapie Imago est un cadre proposé par un couple d'auteurs conseillers conjugaux. Mais le protocole en question et peu développé en ligne : normalement, il y a un conseiller qui garantit le respect du cadre, qui recentre. Le principe n'est pas complexe, je crois que ça vaut le coup d'essayer sans "guide", quitte à reconnaitre par la suite, si la situation reste enlisée, qu'on va devoir demander une aide extérieure.
Je récupère et complète avec mes propres souvenirs ce que j'ai retrouvé, il me semble que ce qui se dit dans le reste de l'article fait plus de remplissage qu'autre chose,et le reste du site fleure un peu trop le patchouli à mon goût. Mais l'extrait correspond assez à ce que j'ai pratiqué. Les parties en italiques sont de moi, elles explicitent ou reformulent l'article (j'ai utilisé d'autres sources pour vérifier sans retrouver ce que j'ai utilisé moi à l'époque).
Important : pendant tout le temps du protocole, il y a un émetteur et un récepteur. Le récepteur ne répond pas sur le fond avant la fin du protocole (idéalement sa réponse le suit aussi), il ne fait qu'écouter, répéter, résumer, reformuler et se mettre à la place de l'autre. Pendant les phases, le récepteur ne devient jamais émetteur, il le fait la fois suivante (ça peut être juste après, ça peut être quelques jours après, selon le besoin de "digestion" de l'échange et l'état de forme de chacun).
Gaiatrya
On choisit un sujet sur le quel la parole a bloqué, s'est mal passé. On tente de rester autour de ce sujet, cette difficulté précise... Donc c'est pas un mal que l'émetteur ait un peu réfléchi à ce qu'il veut aborder. On se met bien face à face, on se regarde quand on parle.
Pour faciliter la communication, vous devez d’abord aborder les points positifs qui mettent en valeur votre relation avant de parler des sujets négatifs. (...)Phase 1 : l'émetteur s’exprime en toute liberté, de façon directe et claire sur le sujet de son choix, sans être interrompu, pendant que l’autre (le récepteur) écoute. Il doit parler de lui-même, de son monde et de ses sentiments les plus profonds ; il prend tout le temps, il indique clairement quand il pense avoir fini. Avant ça, le récepteur ne dit rien de particulier, ne demande pas de presser, ne pose pas de questions pour orienter le propos, il garantit seulement qu'il continue à ecouter
.
Phase 2 : le récepteur reprend et résume les propos de l’émetteur sans interprétation ( en utilisant plutôt les mêmes termes) (« je t’entends dire… c’est bien ça ? »). Puis, il lui demande s’il veut ajouter autre chose. Ceci permettra au premier de se sentir écouté.
.
Phase 3 : ici, le récepteur expose sa compréhension des propos de l’émetteur. Il reformule, peut cette fois utiliser ses propres terme mais en tentant de garder l'essentiel, mais en restant fidèle à ce qui a déjà été dit : on ajoute rien. L'émetteur a toujours le droit de corriger si la reformulation déforme le propos (mais ça ne se transforme pas en échange dans l'échange : s'il y a à dire ce sera par la suite) Ensuite, il vérifie qu’il n’a plus rien à ajouter. Ce processus sert à soulager celui qui s’exprime et à l’encourager à se confier davantage ; Attention, à ce stade le récepteur ne commente toujours pas ce qu'il a entendu : il intègre.
.
Phase 4 : pour aller au-delà des simples mots, le récepteur doit montrer à l’émetteur qu’il comprend ses sentiments. Il doit donc décrire le ressenti de son partenaire avec des qualificatifs appropriés (« j’imagine que tu te sens… »). En pratique, il tente de se mettre à sa place, par les sentiments.Après, si besoin, ça peut être au tour de l'autre partenaire (ça peut se faire quelques jours plus tard, si le premier temps a déjà été riche). Aussi bien, l'expérience d'écoute bienveillante et rigoureuse peut avoir suffi à pas mal bouger les postures de départ: elle soulage l'émetteur, le récepteur sans doute du grain à moudre, et il y a peut-êtret déjà de quoi se proposer du concret...
Bon, j'ai recomposé, et au moment où j'écris je suis souvent interrompu. Je peux répondre ensuite si c'est pas assez clair !
Ce qui fait que ça marche, c'est que par ce côté très formalisé, il se passe
- que l'émetteur se sait entendu, accueilli sans réserve.
- qu'en répétant le discours de l'autre jusqu'à se l'approprier et voir les choses de son point de vue, le récepteur entend et ressent vraiment sans filtre de défense le ressenti réel de l'emetteur. Il a consenti, au moins à ce moment-là, à changer de point de vue. Et oui, ça peut demander un effort aussi balisé...
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Stress post traumatique

Siestacorta
le jeudi 07 avril 2022 à 12h04
trioberlue
Evidemment, la bonne réponse c'est : parlez à votre mari.
Ma réponse : non, merci. Mon mari ne parle pas si ce n'est pas lui qui le décide. Et je n'aurai comme réponse (28 ans d'expérience) que "je ne sais pas quoi te dire".
Bonjour, Trioberlue.
Je pense que cette incompréhension entre vous est d'un côté, importante par elle-même (elle concerne votre histoire commune et comment vous la définissez) et sur le long terme prend plus de place encore qu'elle doit cristalliser d'autres difficultés de rapports entre vous, sur le dialogue, sur la compréhension de l'autre.
Mon conseil ce serait pas de seulement parler, mais d'aller consulter un conseiller conjugal.
Parce que tu parles d'une souffrance qui risque de vous séparer. C'est ça qui peut lui faire comprendre que non seulement il faut parler, mais parler d'un truc qui pourrait se révéler existentiel pour votre couple.
Le conseiller pourra par ailleurs, quand ton compagnon croit qu'il n'y a rien à dire ou à répondre, lui montrer à quel point le manque de dialogue représente effectivement un risque grave, quelque chose qu'il te fait. Le conseiller n'empêchera pas forcément qu'une séparation arrive, mais aidera sans doute à faire que ce que vous avez encore comme amour mutuel ne soit pas perdu dans votre histoire - ou vos histoires respectives.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Propulsé malgré moi dans le polyamour

Siestacorta
le mardi 05 avril 2022 à 10h39
J'ai le sentiment que ton ex s'est menti avant de te mentir.
De bonne foi, hein, en croyant sans doute que ça pourrait passer de faire la relation sur les bases que vous aviez tenté de re-poser.
Mais elle a voulu croire en la matérialité de votre attachement quand pour toi la remise en cause de la dimension sexuelle de votre relation ne permettait pas de partager pleinement sa croyance.
Vous avez sans doute tous deux voulu inventer quelque chose, mais elle n'a pas entendu quand tu as posé des besoins. Est-ce qu'elle n'a pas entendu parce que c'était pas ce qu'elle voulait entendre, ou parce que tu as pas été plus affirmatif ?
C'est toi qui peux dire, mais je pense que lorsqu'on est la personne qui amène la non-exclusivité, on est aussi censé prendre (et partager) souvent l'initiative des soins de la relation historique.
Et dans ce que tu décris, tu as fait la recherche beaucoup de ton côté. Je me rends pas compte ce qu'elle faisait à côté, mais je suis toujours un peu peiné quand j'ai l'impression que lors de l'ouverture de la relation, on affiche vouloir un cadre polyamoureux, il y a une personne qui se contente d'organiser et vivre sa nouvelle vie, et une autre qui se cogne tout le taf d'apprentissage relationnel. C'est pas perdu si on le veut bien, mais ça crée pas les conditions les plus solides pour la suite.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Mon copain est polyamoureux et entretient une relation avec une autre femme

Siestacorta
le dimanche 03 avril 2022 à 00h47
Lily3490
@siercosta
Je ne pense pas être Poly car j’ai énormément de mal à supporter leur relation et même la mienne. C’est une relation à distance de mon côté et quand je sais qu’il va la voir le week-end ça me brise à chaque fois.
Je te remercie beaucoup en tout cas pour ton avis !
Je te parlais de tes besoins et de tes limites, et visiblement tu ne veux pas de ce cadre. Je crois vraiment que ça ne se présente pas assez bien pour que tu poursuives la relation. Encore une fois, la peine que ça te fait (l'investissement en émotions) ne doit pas être confondue avec une preuve d'amour.
Discussion : Mon copain est polyamoureux et entretient une relation avec une autre femme

Siestacorta
le samedi 02 avril 2022 à 17h37
Le consentement de sa partenaire historique me semble tout sauf enthousiaste...
C'est difficile de comprendre chacun avec si peu, on ne sait pas ce qu'ils se sont dit entre eux, leur histoire avant... mais ça me semble mal parti.
Le fait que ça dure, que tu sois ok pour que ça dure, me fait craindre pour toi ce genre de relations où on interprète les peines qu'on éprouve comme une manifestation de notre sentiment amoureux. Ca renforce nos émotions mais pas le lien réel, qui peut devenir de plus en plus toxique pour nous sur la durée.
Il faut que tu identifies clairement tes besoins et tes limites, que tu les exposes. Et si ce n'est pas respecté, alors tu dois décider de sortir de cette relation, parce que ressentir quelque chose de fort ne garantit en rien qu'on vive quelque chose de bien avec.
Je ne sais pas à quel point le titre de ton fil est significatif, mais tu dis "mon copain est polyamoureux" et tu ne te désignes pas toi comme polyamoureuse. Ce qui nous "fait" poly, c'est aussi (à mon sens perso : surtout) pouvoir entretenir une relation avec quelqu'un qui a une ou plusieurs autres relations. Donc peut-être que toi tu es poly...
C'est pas évident, hein.
C'est parfois narcissiquement plus facile quand on est la.le partenaire qui arrive plus tard : l'autre partenaire n'est pas une "nouvelle" menace pour notre relation naissante, il ou elle a toujours été là.
Donc c'est plus facile de pas être jaloux.se dans cette configuration. Si la personne qu'on aime rencontre encore quelqu'un d'autre et investit aussi cette nouvelle relation, on sera plus à même de savoir si on est aussi facilement non-exclusif.ve.
Je dis tout ça moins parce que je sais quoi que ce soit sur vous tous que pour que tu te poses des questions qui changent la façon dont on se situe dans ce genre d'histoires.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Ma femme est amoureuse d'un autre

Siestacorta
le dimanche 20 mars 2022 à 09h09
Jeromef35
A lire les différentes discussions, je m'aperçois que les personnes qui sont en situation de polyamour subit sont toutes en souffrance et même après des années, continuent de douter et d'avoir peur.
Il y a un biais : les personnes qui ont vécu ça mieux ont moins besoin d'en parler ici. Tu as les témoignages de ceux qui ont besoin d'en parler pour résoudre une difficulté plus forte, pas les témoignages de "j'y suis bien" ou de "je rame un peu mais ça avance".
Discussion : Chez son autre partenaire pendant mon anniversaire

Siestacorta
le vendredi 18 mars 2022 à 11h30
Shkoumoune
Ce n'est pas la première fois depuis ces deux dernières années que je souffre de cette relation. Mais à chaque fois, je me dis que je suis responsable de mes émotions et qu'il faut que je me déconstruise, que c'est difficile mais que je dois apprendre. Que tout va bien.. non ça ne va pas pour moi. Je suis toujours présenté comme un ami, elle me dit sans cesse qu'on est pas "vraiment ensemble", elle dit me voir suffisamment, et à l'inverse elle me dit m'aimer comme une dingue, elle voudrait reconnaître mon fils, dit vouloir se réveiller tous les matins à mes côtés .. j'ai tellement souffert de cette situation. Je pense être prêt à partir le coeur léger.
Tu sembles avoir beaucoup pris sur toi sur ces dernières années.
Tu n'as pas raconté longuement les choses, mais je reste sur l'impression que la communication entre vous est lacunaire. D'autant que tu soulignes ce besoin insatisfait d'avoir été reconnu ("pour une fois").
Je ne veux pas du tout te faire porter la responsabilité, si je pointe quelque chose ici c'est bien sûr sans connaitre le reste, et en supposant que de toutes façons dans une relation, par définition, chacun a sa part (et au pire celle de pas s'être barré quand la souffrance a trop demeuré).
Tu parles de dissonances entre ses façons de te parler et d'agir avec toi, et ce qu'elle dit en public., ça renforce mon impression de mauvaise communication.
Est-il possible que ce bon travail "en interne" de ta part qui ne se serait pas accompagné d'un travail sur la qualité du dialogue entre vous l'ait aveuglée au point de croire à une fausse inconséquence, et vous ait aveuglé vous deux sur ce qui au fond ne pouvait pas bien se passer ?
Si tu décides d'arrêter les frais, c'est compréhensible.
Mais je voulais aussi rappeler que ce qui n'était pas bien dit pourrait encore l'être. Et même si ça ne change rien sur la suite ou la fin de la relation, ça peut changer pour toi beaucoup d'avoir été clair, honnête avec elle et avec toi. Ca aide à cicatriser, et à pas répéter ensuite certains des schémas qui ont pu se jouer.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Ma femme est amoureuse d'un autre

Siestacorta
le mercredi 16 mars 2022 à 10h23
PolyPasLeChoix
J'ai l'impression que vous avez déjà joué cette scène en début d'année suite à ce que tu racontais de votre réveillon avec son amoureux. Ne crains-tu pas que cela se reproduise d'ici 1 mois où 2 et qu'au final au lieu d'avancer, vous ne fassiez que retarder l'échéance.
Il est en effet important que vous mainteniez la discussion sur le sujet ouverte et ne pas faire comme s'il ne s'était rien passé.
Je crois que c'est bien vu : derrière le sentiment d'échec et la tristesse, il y a peut-être une peur d'impuissance sur quelque chose qui peut encore arriver. Donc je crois que dès que vous pouvez (peut-être avec un thérapeute ?), vous devez creuser la question. Bien comprendre vos enjeux de relation, s'ouvrir sans fard sur vos ressentis, pour partir du réel plutôt que d'attentes non-dites.
Discussion : Chez son autre partenaire pendant mon anniversaire

Siestacorta
le mardi 15 mars 2022 à 10h26
Shkoumoune
Oui on communique mais pas forcément de tout, mais là j'ai du mal à encaisser. Je ne comprend pas. N'est ce pas évident qu'on veut que son amoureuse soit là à ce moment là ? Elle était invitée.
C'est plutôt une attente normale, et effectivement, dans ce contexte, le fait de ne pas accepter l'invitation a un sens plus fort encore.
Désolé que tu te sois pris ça dans la tête.
"Evident"... Dans les relations non-exclusives (surtout au début), il y a beaucoup de choses qui paraissent évidentes et qui demandent finalement un surplus d'explicitation. Justement pour donner à chacun les occasions de se sentir reconnu.
Je ne sais pas où vous en êtes, mais dans pas mal de cadres poly, l'autre partenaire est aussi invité.e à ce genre d'évènements. Ce n'est pas toujours possible ou souhaitable, bien sûr ça dépend des gens, mais si on peut le faire, c'est souvent signe qu'il y a plutôt moins de pièges dans la forme actuelle de la relation.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Chez son autre partenaire pendant mon anniversaire

Siestacorta
le lundi 14 mars 2022 à 17h49
Comme ça, hors-contexte, ça semble assez nul.
Mais vous communiquez ?
Discussion : Perdu face à la mise en place d'une relation libre

Siestacorta
le mercredi 09 mars 2022 à 11h40
Kirui
Bonjour bonjour,
Du coup j'apporte quand même des nouvelles. Mais avant ça merci a ceux qui m'ont aider ici, c'était très appréciable.
Donc comme je disais. On en à parler et mis les choses au point. Et depuis tout se passe très bien. C'est même assez fou comme mon esprit est passé d'un État à l'autre.
L'Idaho ou le New-Jersey ?
Bon, d'accord, c'est nul.
Tant mieux que ça aille mieux !
Le bon psychiatre, là, c'est dans quelle ville ? (tu peux me répondre en MP si tu veux pas trop être identifiable)
Discussion : Perdu face à la mise en place d'une relation libre

Siestacorta
le dimanche 06 mars 2022 à 09h28
Merci pour les news.
T'excuse pas d'avoir flippé et d'être venu : ces situations peuvent secouer, et t'avais besoin de poser des mots dessus - parce que ce n'était pas fait.
Meilleure continuation..
Discussion : Perdu face à la mise en place d'une relation libre

Siestacorta
le vendredi 04 mars 2022 à 18h05
Bonjour,
Kirui
J'ai vrillé. Je l'ai vu s'éloigner, et très vite la peur m'as paralyser, des tremblements, du mal à respirer et les larmes au yeux juste après à imaginer le pire. Je pense que lors de son départ j'ai réaliser que ça pouvait dérivé très vite et surtout, en réalité je m'attendais pas à ce que se soit si frequent.
tu mentionnes dans ton post suivant le suivi médical.
Avant de te répondre sur autre chose, je vais passer des tips qui sont plus dans le rapport aux émotions pénibles en général qu'a l'adaptation à une situation poly. Je crois que si à une certaine époque, on me les avait enseigné, j'aurais eu un peu moins recours à la chimie. Aujourd'hui, ça me permet de tenter quelque chose avant de me jeter sur mes pilules. Et même quand les pilules restent nécessaire, ça m'aide beaucoup à redescendre de quelques crans.
Les secousses dans un changement du contrat et de la pratique relationnelle, ça stresse. Et c'est important, je crois, de se donner un supplément de possibilité de se calmer que ce soit le temps de s'habituer, ou pour décider que la situation n'est pas tenable à long terme.
===============
Je te copi-colle ce que j'ai déjà transmis à quelques autres usagers du forum, deux outils que je connais pour commencer à s'apaiser en quelques minutes :
- la cohérence cardiaque, je te conseille les fonctionnalités gratuites de l'appli Kardia. Il s'agit tout bêtement de respirer régulièrement, en suivant des vibrations (et ou des sons et ou des lumières) du téléphone. Tu peux entrer dans la pratique quotidienne, 3 exercices de 5 mn par jour, et/ou utiliser les réglages de "relaxation" pendant une dizaine de minutes. Pousse pas tes inspirations à fond, hein, laisse les se calmer.
Moi, mon réglage relaxation (9mn à 4,25, tu verras sur l'appli) me fait toujours l'effet d'avoir pris un genre de bonne douche mentale, délassante et impactante sur l'humeur.
- l'accueil de l'émotion (illustré en BD). En gros, il s'agit de regarder l'émotion par ses effets physiques sur toi (où tu ressens ce que tu ressens), pour que le système d'alerte arrête de hurler que tu ne fais pas ce qu'il faut. Bon, les 4 cases sur "le point karaté" me parlent pas du tout, mais le reste, j'ai expérimenté, et je m'en sers encore régulièrement avec succès. J'ai l'anxiété facile, pour tout et rien, et prendre ce temps là m'aide vraiment à faire un premier tri entre le mauvais trip et le moment présent sans surcharge.
- la méthode 5-4-3-2-1 : il s'agit de focaliser et réduire le champs de ton attention, que ta cervelle revienne au présent plutôt que de s'imaginer des trucs.
Tu t'installes confortablement. Tu fixes ton regard sur un point, un petit espace devant toi (ça veut pas dire perdre tout de vue, juste pas regarder partout tout le temps).
Tu comptes cinq choses que tu vois.
Puis cinq choses que tu entends (tu peux même compter ta "voix mentale" en train d'énumérer tout ça).
Puis cinq que tu ressens (ta respiration, la température de l'air, la poids du corps...)
Ensuite, tu recommences au début en comptant 4 éléments de chaque. On s'en fout que ce soit les mêmes ou pas.
Puis trois, puis deux, puis un.
Normalement, tu devrais te sentir moins agité !
Le but de tout ça c'est pas de s'empêcher de ressentir tes émotions, hein, c'est pour pas être pris en otage d'émotions qui tournent en boucle sans que ça t'informe plus sur ce que tu veux et peux faire.
==============
Kirui
Il est rentré, est venu me faire un bisous dans le lit, et il regarde un film comme à son habitude avant de dormir.
(...)
Ca s'est fait tres vite entre la discussion et les évènements, mais rien de posé réellement, plus des accord tacite. Ca me semblais tellement logique que j'y avais pas pensé et pourtant par exemple, au final.. je sais meme pas si il se protège !!
J'isole ces deux phrases issues de deux posts.
Pour dire : communiquez. Il se passe quelque chose, faire semblant de l'inverse ne rend pas ça facile.
Pour lui, ce qu'il se passe, c'est normal, il rencontre comme il ferait dans une relation exclusive.
Pour vous deux, c'est inédit. C'est quelque chose qui se passe pas seulement pour lui, ça se passe pour vous.
La confiance mutuelle, c'est quelque chose qu'on peut donner "a priori", et d'une certaine manière, tu le fais en étant ok sur le principe. Mais comme c'est sur un terrain nouveau pour vous, tu ne sais pas, vous ne savez pas ce que telle situation vous fait. Ca se passera peut-être pas trop mal, mais puisque vous êtes en relation, il doit tenir compte de toi quand c'est pas le cas.
(et la capote, c'est parfait pour comprendre que bien sûr ça vous impacte tous les deux, bien sûr que ça se discute, bien sûr que c'est important).
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : [Outil] Escalator relationnel

Siestacorta
le mercredi 02 mars 2022 à 10h13
Oh, je relève, mais dans le fond je trouve que c'est chouette que le concept circule un peu. Comme c'est un concept plus critique que la proposition un peu romantique du polyamour, il entre moins vite dans le Zeitgeist. Donc je suppose que pour aufeminin, c'est du remplissage, mais si l'idée commence à se référencer comme ça ? Whatever works.
Discussion : [Outil] Escalator relationnel

Siestacorta
le mardi 01 mars 2022 à 18h37
A noter une traduction assez directe du concept anglais, qui emploie l'expression "escalator de relation", ce qui a le mérite d'éloigner une petite confusion sonore avec "ascenseur emotionnel".
L'article est assez synthétique, il récupère et commente un peu.
Ironiquement, le magazine met ça dans la catégorie "amour et couple", et carrément "vie de couple" dans l'URL.
Bon, le vieux monde court toujours, on va apprécier les bons effets de sa désorientation 😁
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : [Jeu] Jeux de société

Siestacorta
le mardi 01 mars 2022 à 10h30
artichaut
merci bidibidibidi pour les news
…sinon y'en a-t-il qui connaisse et on testé le "Jeu du Tao" (c'est plus un jeu de développement personnel qu'un "jeu de société" mais ça se présente tout de même un peu comme tel) ?
> La boîte du jeu chez Albin Michel : ici.
> La description du jeu : là.
Merci d'avoir exhumé cette référence, je la cherchais l'autre jour.
Je crois que c'est quelque chose que j'aimerais jouer avec des "copains en recherche", ça.
Je crains un peu un usage sprithuilessentialité, je crois que la première fois que j'étais tombé dessus ça parlait aussi des lectures de Tarot de Jodorowski. Cadre qui m'intéresse un peu mais me fait sentir vulnérable à des discours flous.
Mais l'aspect jeu coopératif pourrait être bénéfique, à défaut de ludique.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Que faire avec ma relation

Siestacorta
le lundi 28 février 2022 à 15h35
xkc
Je suis divisé parce que je ne comprend pas ce que je ressent. Est-ce que c'est juste le manque d'affection qui me fait revenir vers elle? Est-ce que je suis encore traumatisé d'une certaine manière et que j'essaie de retrouver une sensation enfouie?
C'est assez lucide de te poser ces questions.
Déménager me semble une option intéressante, dans l'optique de ne pas rompre en même temps. C'est à dire, ça te laisse la place autant de poursuivre le choix de t'éloigner si tu le dois, comme de garder quelque chose si tu le peux. Et j'aime beaucoup que tu vous ayez réussi à parler et à envisager qu'un lien existe. Je trouve que vous vous ménagez de l'espace, et à ce que tu racontes, vous vous respectez... C'est pas mal. Au pire ce sera une rupture pas trop "sale", une rupture où on ne réduit pas l'autre à la blessure et à la déception, au mieux, vous trouverez ce qui fait encore du lien entre vous.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le vendredi 25 février 2022 à 11h15
artichaut
ah oui, ok
(j'ai plus vu ça comme une papote sur le trouple/couple, d'où mon étonnement)
Oui, je suis parti dans cette direction.
Ce que j'ai pas explicité dans le post, c'est que cette mise en avant du trouple comme "bon plan générationnel", ça cache la forêt et incite un peu à la chasse à la licorne et à l'exclusivité à trois... Discours plus compatible avec la norme sociale que le "et si c'était normal de pas pouvoir mettre une forme très figée aux relations ?"