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Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour
Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 23h36
Sorelle : ma citation est d'abord vouée à montrer qu'il n'y pas une "vraie" acception du polyamour, et des fausses, indépendamment du lieu de la pratique.
Pour ce qui est de dire que la majorité des polyamoureux sont communautaristes... Je ne peux évidemment pas le vérifier.
Mais ce n'est pas parce que la plupart des artistes peintres font de l'art figuratif que ceux qui n'en font pas ne peuvent pas dire qu'ils pratiquent la peinture.
Par contre, j'entends parfaitement qu'il ne se passe pas la même chose dans un amour entre deux personnes et dans un amour de groupe. C'est d'ailleurs une part de l'intérêt de s'intéresser au poly dans polyamour : plusieurs genres d'amour.
Discussion : Besoin de conseils : Quand deux "monogames" se découvrent poly
Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 23h21
Etant moi-même capable de pousser assez loin la procrastination, je dirais : oui...
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour
Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 21h13
Je reprend la def du dico d'oxford copiée sur le blo que j'ai linké
"The fact of having simultaneous close emotional relationships with two or more other individuals, viewed as an alternative to monogamy, esp. in regard to matters of sexual fidelity; the custom or practice of engaging in multiple sexual relationships with the knowledge and consent of all partners concerned."
- l'historique du terme (écrit dans le reste de l'article linké) explique que le mot est né pour remplacer "non-monogamie". C'est à dire que l'ensemble de départ est vaste !
-" simultanément" pris dans la définition de polyamour.info et de wikipedia n'est pas nécessairement étendu, dans les termes, à "collectivement". Déjà, comme on remarque, ce n'est pas le même mot. Ensuite, pourquoi insister sur la mise en cause de la fidélité sexuelle ? Cette insistance n'aurait pas lieu d'être pour définir une sexualité collective, qui engloberait nécessairement cette notion. Ces précisions définissent le polyamour comme alternative à une monogamie/fidélité pratiquée et/ou "trahie". Cela ajoute à "non-monogamie" une dimension amoureuse. Mais cette dimension n'est pas censée être collective, ou exclusivement reproductive, ou laïque et obligatoire... tout cela vient ensuite, selon les personnes concernées.
Discussion : Comment ne plus être jaloux
Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 17h56
Sam... Désolé si je t'ai profondément effarouché. J'espère que ce n'est pas ce qui t'éloigne du forum.
Mes récentes observations, insistantes mais cordiales, n'ont aucunement pour but de t'écarter d'ici, ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant.
Ton témoignage a une certaine intensité, comme beaucoup de tes posts. En attirant ton attention sur une question de forme importante, je souhaite te donner un outil te permettant d'allier cette intensité à de l'efficacité. Sans en enlever aucune sincérité... Ou alors les poêtes ne sont pas sincères :-)
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour
Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 15h19
Pour la presse, ce n'est peut-être pas parce que le polyamour serait comme ça et pas autrement, mais aussi parce qu'il y a un désir de montrer quelque chose de radical, marquant... un peu spectaculaire. L'intention des médias n'est pas forcément mauvaise, mais ils préfèrent toujours montrer quelque chose de synthétique, quitte à simplifier par l'exemple, qu'un objet aux contours flous...
Une source qui m'a l'air bien fiable (je suppose que les exemples donnés par le dico Oxford English ont dû être documentés...)
polyinthemedia.blogspot.com/2007/01/polyamory-ente...
Source plus U.S :
(Lovemore est un média de référence sur le polyamour, "LE" magazine papier qui traite du sujet)
Dans les trois cas, la définition de polyamory est minimaliste, et comprend plusieurs types de pratiques.
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 6 mai 2009
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour
Siestacorta
le dimanche 26 avril 2009 à 15h29
"au vu des interventions sur ce site, j'ai l'impression qu'il y a majoritairement des célibataires ou des couples qui au mieux vivent d'autres relations de couples en série mais sans se fréquenter entre eux"
Le terme en série est impropre : c'est en alternance qui convient le mieux. Dans une série, tu ne repasses pas par l'étape précédent.
"donc rien à voir avec le polyamour tel que vous l'avez connu en Angleterre et qui en est la vraie acception."
La "vraie" acception : plait-il ?
Et pourquoi pas une seule forme de couple, de contrat de couple, ou même d'amour, tant qu'à faire ?
Le type polyamory dont tu parles n'est pas né du néant. Ce qu'on appelle ici polyamour (non exclusivité et transparence) a eu nombre de formes de pratiques avant, après, ailleurs. Le libertinage français à la Diderot, historiquement, ouvrait clairement sur cette possibilité.
Le mot "polyamour" permet de regrouper l'ensemble de ces formes. Un peu comme, quand on dit couple, on est pas obligé de penser "hétéro", même si historiquement le concept est plutôt ancré dans une norme sociale précise, et des contrats de mariages vérifiables.
Je n'ai pas encore cherché, mais c'est à vérifier... je crois que même dans les pays anglo-saxons, même en angleterre même, le "vrai" polyamour dont tu parles n'est qu'une pratique parmi d'autres.
Discussion : Fête du travail [1er mai]
Siestacorta
le dimanche 26 avril 2009 à 15h16
"Sur ce débat si par contre, je suis farouchement contre le terme de "travailleuse du sexe" ou de prolétaire, car il ne s'agit pas ici de vendre sa force de travail contre un salaire mais son corps. "
Ben... va leur dire ça à eux.
Si ils fondent un syndicat comme ça, c'est qu'ils ont une lecture économique et politique de l'usage du corps.
Personnellement, ça me convient, parce que quand on travaille, dans les autres métiers, on le fait aussi avec son corps, on laisse la raison capitaliste disposer de celui-ci pour un usage précis.
Ce qui distingue les travailleurs du sexe des prolétaires, c'est plutôt ce qui qualifie leur production : le plaisir. C'est la difficulté à définir celui-ci en économie qui complique l'intégration de la prostitution au système du commerce.
Discussion : Polyamour et secret
Siestacorta
le dimanche 26 avril 2009 à 15h05
Ca dépend un peu de l'implication du secret... Disons que si tes amants savent que tu as un secret, mais que tu ne veux pas en parler, ça peut sans doute passer.
Sinon, l'explication "par jeu" pourra p-ê valoir après coup... selon la confiance que tu as en ceux à qui tu as caché la chose.
Discussion : Fête du travail [1er mai]
Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 18h16
Patron, aujourd'hui, c'est plus dur à définir. Beaucoup de décisions d'entreprises dépendent du marketing et des actionnaires... Avec les CA, va trouver un vrai patron dans le tas. Ca se fait rare.
Disons que c'est ceux qui profitent le plus du produit du travail des autres...
Prolétaires de l'amour, oui, elles/ils ont même créé un syndicat. Le strass, syndicat des travailleurs sexuels.
Cela dit, avec le libéralisme sexuel décrit par Houellebecq, chacun travaille pour tout le monde tout le temps, en économie amoureuse... Et sans gagner grand chose.
Discussion : Fête du travail [1er mai]
Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 16h42
produire : l'alliance d'une matière première et d'une énergie de travail pour un résultat, je suppose.
travailleur, dans l'acception de la fête du travail, c'est je crois une sorte d'élargissement de "prolétaire" : tu offre ton énergie de travail contre une récompense ou un salaire. Ca permet de ne pas penser qu'aux ouvriers, justement, mais aux paysans, aux cols blancs...
(oui, les parents au foyer aussi, dans le sens où, dans la lecture économiste, leur travail au foyer est échangé contre un bien être domestique).
Discussion : Comment ne plus être jaloux
Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 16h36
Sam : non, tu n'as pas une syntaxe complexe, justement ! Une syntaxe complexe, c'est une construction où la phrase coule, mais où la structure semble effacée, justement quand elle est très forte.
C'est là où j'insiste, c'est un point de forme précis, pas une critique globale.
Si tu travailles sur ce seul point - la répétition d'un terme pour lier les phrases entre elles - tu vas toucher à plusieurs techniques d'écriture de remplacement, et donc plus de finesse de sens.
mettons :
"Pour ce qui est de l'impression de formatage, j'avoue avoir aussi eu cette impression"
=>
Cette impression de formatage, j'avoue l'avoir aussi ressentie.
Rien de perdu dans la complexité du sens, tout de gagné en accessibilité.
Prend un de tes textes longs, fais à l'essai cette tentative de remplacer les répétitions par un effort de syntaxe : je suis sûr que toi même tu vas trouver tes idées plus fortes encore.
Discussion : Fête du travail [1er mai]
Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 16h00
Ouvrier est une réalité encore forte, mais travailleur ça englobe assez bien tout ceux qui donne leur force de production.... (marxisme mal digéré inside... normal, c'est lourd le marxisme, cuisine allemande...)
Moi je préfère le voir comme une fête des travailleurs que comme fête du travail. C'est plus logique comme ça, puisque c'est un jour chômé.
Sinon, le jour de la fête du Travail, on devrait faire 20h dans la journée. Joie et cotillons... :-)
Discussion : Comment ne plus être jaloux
Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 15h47
Titane/clem : je sais pas si vous employez le terme sublimation dans le même sens.
Si je me souviens bien, chez Freud, la sublimation c'est d'utiliser l'énergie de sa libido à faire quelque chose de socialement reconnu, plutôt que de céder à une névrose ou à une perversion. Donc, dès qu'on est pas en train de bizouter à tout va, dès qu'on produit un travail ou un ouvrage, on sublime. Ca peut donner du Mozart ou la progression dans l'échelle de commandement de l'armée. Donc il n'y a pas toujours un travail sur soi, derrière, ce serait juste une gestion de l'énergie. Elle fait partie du fonctionnement de notre esprit...
(le concept est d'ailleurs illustré avec l'ironie nécessaire dans Moi et lui, de Moravia, où un réalisateur très doté par la nature déprime quand c'est son sexe qui prend les commandes et qu'il "désublime").
Discussion : Comment ne plus être jaloux
Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 15h28
Sam : tu peux faire danser les mots, avoir une écriture moins construite que jouée, comme on joue d'un instrument.
Le point sur lequel je voudrais que tu me répondes est très précis. Dans la métaphore, j'ai moins l'impression d'entendre une musique que quelqu'un qui fait ses gammes, ses exercices.
Je ne suis pas le seul apparemment à avoir du mal à te lire. Mais Je me suis pris le chou à essayer de voir sur quoi je bloque dans ton écriture. Je l'ai cerné, dans le but de te donner quelque chose sur quoi réfléchir, travailler, au lieu d'un simple avis d'irrecevabilité.
J'ai envie de savoir ce que tu as à dire, donc j'aimerai VRAIMENT que tu me répondes précisément sur ce point que j'évoque.
Il est probable que tu ne me répondes pas, ou que ta réponse ait un rapport assez lointain avec ma demande : jusqu'ici, même en dehors de cet échange précis, tu as cette tendance à écrire au fil de la plume, et par ailleurs à vivre ton écriture comme un espace mat (: sur lequel il ne peut y avoir de réflexion).
Dans ce cas, je reviendrai rapidement à mon fonctionnement ordinaire, en améliorant : zapper tes interventions quand je suis pas d'humeur à faire un effort trop peu récompensé, rebondir sur les morceaux les plus lisibles (du coup, je répondrai sans doute à côté, puisqu'une part du contenu m'aura échappé), et signaler les passages réellement imbitables.
Discussion : Comment ne plus être jaloux
Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 00h38
Merci, Clem, d'avoir répondu à Sorelle avant moi.
Encore une fois, j'aurai répondu de façon moins constructive.
Sorelle : je ne tombe pas sur Sam tout le temps. D'habitude, j'applique exactement la tolérance que tu me conseilles... je zappe ou j'essaye de capter.
Maintenant, comme Sam intervient souvent (plus que moi... c'est dire...), au bout d'un moment, j'ai fini par identifier quelque chose. Je lui en parle, mais je passerai pas mon temps ici à ça, et à le stigmatiser à toutes les occasions possibles. Sam a des trucs à dire, parfois pas bêtes, mais je rame à le lire, et j'explique pourquoi. Quitte à enfoncer un peu beaucoup le clou... mais sur le fond, non, aucune intention de nier son identité. Je considère mes remarques comme des propositions, des questionnements, rien de plus impératif.
Discussion : Polyamour ? Mais je suis monogame !
Siestacorta
le vendredi 24 avril 2009 à 21h01
"Il faut se dire quand même que l'inverse existe, et qu'il serait tout aussi "manipulateur" : on est poly de nature, on rencontre un mono, il nous dit "si tu trouves quelqu'un d'autre, moi je ne reste pas". L'absence de choix est symétrique à celle de "tu ne quitteras pas l'autre pour moi".
Ce n'est donc pas de la manipulation, mais dans les deux cas, quelque chose sur lequel on ne sait pas faire de concession.
Discussion : Comment ne plus être jaloux
Siestacorta
le vendredi 24 avril 2009 à 19h20
JE précise enfin que tes digressions peuvent être très intéressantes, on leur place dans les post. Je radote à mon tour : ce n'est pas de ça dont je parle, c'est vraiment sur ce tic d'écriture "répétition d'un mot et variation (et emballement logomachique) plutôt que coordination des idées" que j'essaie d'attirer ton attention.
Autrement dit, tu pourrais faire des posts encore plus long, tout aussi digressifs, si ces répétitions-variations n'étaient pas là, je lirai sans râler !
Discussion : Comment ne plus être jaloux
Siestacorta
le vendredi 24 avril 2009 à 19h13
Sam : heu, je précise : pour moi, tu n'es pas incompréhensible. Mais le point de forme que je souligne rend tes posts difficiles, quand, après coup, je trouve leur fond accessible, parfois intéressant.
Mais l'effort de désembrouillage me semble trop grand. Donc des fois je zappe, et quand je lis, je ne me sens pas touché par les idées, parce que j'ai passé trop de temps à les trouver.
En soulignant le point de forme et de grammaire qui me semble le plus "brouilleur de message", j'essaie de te donner un outil de réflexion. Peut-être qu'on te l'a déjà donné tel quel ?
Ce point de forme, c'est que, dans tes phrases, tu répètes un mot pour affiner ou varier à partir de lui.
Ca arrive à tout le monde de faire des digressions. Mais dans ton cas, je crois que si tu guettais les moments où tu te répètes pour faire la liaison entre chacune de tes idées, tu verrais que c'est presque systématique.
Ce jeu de variation/.digression donne l'impression que tu te regardes écrire, fasciné par la naissance du sens dans tes phrase, sans te rappeler qu'il y a quelqu'un qui attend de savoir ce que tu veux exprimer. Je sens bien que ce n'est pas ton cas, mais avec mes parodies et analyses, j'essaie de te montrer un des aspect du "lecteur de sam".
Je ne l'ai pas encore fait, mais si on triait dans un long post les moments où tu fais de la variation-répétition et les moments où tu montre une pensée construite, le message final, celui qui est assez solide pour qu'on s'appuie dessus et qu'on te réponde, n'occuperait qu'1/3 de l'espace.
Donc si tu trouvais les moyens de juguler ces répétitions, la structure de ta pensée serait renforcée. On sentirait mieux ton soucis d'être compris, d'échanger...
Discussion : Polyamour ? Mais je suis monogame !
Siestacorta
le vendredi 24 avril 2009 à 18h42
Je crois que c'est moins un article qui vise à décrire une réalité qu'à faire réfléchir, à préparer à des situations plausibles... qu'on envisage pas en tant que mono puisque ça n'était pas arrivé avant.