Participation aux discussions
Discussion : Le cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas

Siestacorta
le lundi 25 octobre 2010 à 20h53
titane
Goffio, attention... quelle la raison originelle qui n'a pas besoin de raison à elle-même ?
Dieu : c'est le seul phénomène qui pourrait ne pas avoir de cause pouvant le précéder.
Discussion : Doit-on le dire ? Pièce polyamoureuse de Labiche
Discussion : [Le site] Événéments et autres nouveautés

Siestacorta
le vendredi 22 octobre 2010 à 11h11
Bohwaz :
Voilà, je pensais à une fonctionnalité qui aurait du sens : pouvoir lister les membres par ville...
Je dis ça sans intérêt personnel, je suis à Paris, je sais qu'il y a des PA ici, je les ai rencontré en vrai et tout et tout.
Mais je vois les messages d'intro de nouveaux, et à chaque fois je me dis qu'ils auront pas forcément la chance de se faire un café poly, si il y a pas un moyen de voir tous les inscrits d'un endroit, et de leur envoyer un message à chacun. Même aux inscrits qui passent plus depuis longtemps : t'as envie d'organiser un plan, tu écrits même à de plus anciens de ta ville... Qui repassent peut-être plus beaucoup ici parce que pas assez remotivés par la possibilité de contacts locaux !
Qu'est-ce zen dîtes ?
Discussion : Découverte?

Siestacorta
le mercredi 20 octobre 2010 à 19h04
madeline59
c'est ça l'amour, aimer et se faire mal, depuis des siècles et des siècles l'amour a toujours été un dilemme jusqu'à se faire la guerre...
Si c'est ça l'amour, il y a un malentendu...
Discussion : Doit-on le dire ? Pièce polyamoureuse de Labiche

Siestacorta
le mercredi 20 octobre 2010 à 01h02
Bon, hop, j'ai mis que je vais y aller, ça m'a l'air vraiment un truc dans mes centres d'intérêt !
Même on peut dire que plus dans mon goût : littérature + poly + comédie, on peut difficilement faire plus.
Si, en mettant des zombies et du kung-fu... Mais bon.
On peut pas tout avoir.
Mais j'annonce une réserve, essentiellement une question de sous.
Je suis sur un budget vraiment serré. Des calculs de bout de chandelle. Des calculs sur lesquels je me trompe trop souvent, d'ailleurs.
Donc si je sens pas ma marge d'erreur à ce moment-là, je dirai.
Discussion : Découverte?

Siestacorta
le lundi 18 octobre 2010 à 10h37
Je pourrais m'engager à un truc comme ça, et ne pas le tenir... Dans ce cas, je m'en excuserai si ça créait un incident de ce genre.
Mais si ça monte en graine, que je sens l'autre encore fâché, "bon je te pardonne mais la prochaine fois je te surveille", je crois que je comprendrai pas bien.
Pour la suite, il faudrait que chacun s'adapte... Moi à pas m'engager sur ce genre de point si je n'y accorde pas d'importance, l'autre à savoir que mes engagements (faire un texto ou revenir après) n'ont pas tous la même valeur.
Discussion : Une pièce polyamoureuse de Eugène Labiche

Siestacorta
le lundi 18 octobre 2010 à 00h19
Hm... un peu déçu aussi que ça attire pas plus les foules ! :-(
Bon, malgré tout, on peut créer un évènement quand même à cette date, préciser tout le tintouin avec adresse et coût de la place, poster aussi la proposition sur FB et sur amours.pl
watdayathink ?
Discussion : Comprendre et pouvoir le faire

Siestacorta
le lundi 18 octobre 2010 à 00h12
KIKI
Jolie métaphore:-) , parfois pour se sentir vivant dans une relation, on aime se faire du mal. Mais pas trop quand même! !
Ben pour te sentir vivante, essaye d'inventer quelque chose de mieux que ça. Parce que la souffrance qu'on conserve plusieurs jours, qui nous fait nous engueuler, passer de mauvaises soirées, ça n'est pas de la beauté, pas de la grandeur d'âme ni de l'amour. C'est de l'auto-flagellation.
Souffrir n'est pas une preuve d'amour, mais de sensibilité.
Si ta sensibilité fait que tu souffres d'un amour, alors cet amour n'est pas bon pour toi.
On décide pas d'aimer, mais on décide si oui ou non on a une relation quand on aime. C'est pas à l'autre de faire le choix pour nous.
Dans le genre "faire le tri dans les sentiments et les ressentis", ça me rappelle cette chanson de Brel :
"S'il te faut l'ennui pour te sembler profond
Et le bruit des villes pour saouler tes remords
Et puis des faiblesses pour te paraître bon
Et puis des colères pour te paraître fort
Alors...
Alors, tu n'as rien compris."
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Découverte?

Siestacorta
le dimanche 17 octobre 2010 à 23h56
Ben moi, que je sois dans les bras d'une autre ou en train de faire une nuit de beuverie avec des amis, si j'envoie un texto tant mieux, mais si je l'envoie pas je n'ai pas envie qu'on me le reproche...
Oui, quand je prend mon pied ailleurs, j'oublie parfois complètement quelqu'un qui peut-être pense à moi. Et que cette personne insiste pour me le rappeler ne me prouve pas qu'elle m'aime, mais qu'elle veut que je pense à elle "sur commande". Je marche pas comme ça, en fait personne ne marche vraiment comme ça, c'est juste que c'est valorisé dans l'amour romantique contemporain.
Tant qu'en revenant je montre de l'attention et de la tendresse à l'autre, je ne crois pas avoir grand-chose à me reprocher, et j'ai confiance de pouvoir donner du bonheur en plus
Et par ailleurs, les téléphones portables, c'est comme le reste. Si on s'en sert pour envoyer du positif, du supplémentaire, tant mieux. Mais si c'est pour ressentir du manque ? Autant ne pas s'en servir du tout.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Comprendre et pouvoir le faire

Siestacorta
le samedi 16 octobre 2010 à 12h21
Coucou KIKI.
Bravo d'avoir réfléchi à la question jusqu'à venir parler par ici. Mais je crains que tu te sentes un peu jugée parce qu'on pourra te répondre...
Donc, rappel : quoi qu'on en dise, que je te dise, tu aimes qui tu veux. Et si l'aimer te donne la force de vivre comme ça, pourquoi pas ? Tu es la mieux placée pour savoir si ça te va, du moment que tu y vas l'esprit lucide. C'est un choix qu'on fait pour soi, comme ce avec quoi on se nourrit, les plaisirs qu'on s'offre et les dangers qu'on se sent prêt à affronter.
Maintenant, ce que j'en pense : ton homme
- ment et compte continuer
- ne te donne pas la liberté qu'il pratique.
Ça n'est pas du polyamour de sa part, ni quoi que ce soit d'approchant. Et j'ai peut-être tort mais j'en doute, telle que tu décris la situation, il n'y aura pas de dialogue constructif avec lui, ni un travail épanouissant sur toi-même.
Il y aura le fait d'être la maîtresse, et la décision de l'assumer ou non. Tu peux y trouver ton compte parce que ressentir ton amour est plus important que ressentir celui qu'il te donne, et tu peux aimer être celle qui donne la liberté à l'autre.
A part ça, la marge de manœuvre m'a pas l'air plus grande.
Ca peut se passer autrement, je ne vous connais pas ! Mais tu décris d'un côté les actes d'un homme qui choisit des situations qui lui conviennent (pourquoi pas, jusque là, on fait tous ça - même toi d'une certaine manière), et de l'autre il y a ta souffrance, et les impasses que tu as aperçues.
Alors, fais attention à ne pas confondre ta souffrance, le fait que lui la prolonge en ne rompant pas et des manifestations d'un sentiment amoureux.
C'est seulement de la souffrance au départ, c'est toi qui décides de lui donner le sens de l'amour. Tu peux le faire, ça se tient, plein de monde vit la souffrance ressentie comme le signe du sentiment...
Moi, si je ressentais cette souffrance, je me dirais que c'est pas l'amour que je ressens pour l'autre qui serait en jeu, mais l'impossibilité de l'exprimer.
Pour faire une image, ce serait comme se faire cogner avec un marteau, et
- aimer qu'on me cogne parce que ça fait du bien quand ça s'arrête,
- imaginer que la personne qui me cogne le fait parce qu'elle apprécie que ça me fasse du bien quand ça s'arrête.
Ma réaction est complètement partiale.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Siestacorta
le vendredi 15 octobre 2010 à 12h20
oh, ya pas que dans les courants judeochrétiens qu'on donne un sens à la douleur, quand même.
Tu trouves ça chez les yogis, dans les rituels de sang chamaniques, dans des rituels initiatiques de beaucoup de cultures. Grecs et romains en jouaient beaucoup avant de tomber sur les hébreux...
On voit donc des gens qui se font fouetter par plaisir dans l'antiquité. Les relations de Socrate avec sa mégère sont... troublantes.
Le biais judéochrétien serait peut-être la question de la culpabilité. Mais, en psychanalyse, quand on ne peut pas changer certaines choses en soi, on apprend à en jouir pour ne pas subir démesurément leurs influence.
Moi, en tout cas, je m'amuse bien avec mes pulsions coupables :-)
Discussion : Une pièce polyamoureuse de Eugène Labiche

Siestacorta
le jeudi 14 octobre 2010 à 11h59
C'est tentant, ça, culture poly et tout.
Pour le moment, assez dispo sur les dates.
Discussion : Pride ou fier, de quoi, pourquoi?

Siestacorta
le jeudi 14 octobre 2010 à 10h25
Tiens, je m'étais jamais vraiment penché sur cet aspect-là, dans le fonctionnement "fissionnel" on a pas trop à y penser. Mais c'est vrai, il y a intérêt à être bi pour au moins un des trois d'une tryade...
PhaonSappho
Qui dit polyamour dit souvent homosexualité. Pas systématiquement, évidemment, mais lorsqu'on est plus de deux dans une relation, il y en a toujours au moins deux qui sont du même sexe donc, si les personnes se retrouvent à vivre ensemble, la sexualité s'en trouve bouleversée.
Discussion : Pride ou fier, de quoi, pourquoi?

Siestacorta
le mercredi 13 octobre 2010 à 16h24
Je me demande si le sens littéral de pride est encore exact, dans ce genre de manifestation, pour les gens qui y participent...
Plus que "je suis fier", ça dit "j'ai pas honte, contrairement à ce qu'une partie de la société voudrait".
Pride, ça sonne mieux, hein.
Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

Siestacorta
le mardi 12 octobre 2010 à 19h04
Ben c'est pas le non-être qui pose problème, c'est le "n'être plus". C'est qu'on s'attache à ce qu'on est, hein, exister, on s'y fait finalement, entre les vides d'avant la naissance et d'après la mort.
Titane
mourri serait même revenir dans le même non-être qu'avant la naissance... on ne fait pas un plat de son non-être avabnt la naissance, si ? alors pourquoi on en ferait un plat après la mort ?
Discussion : Luc Ferry, en retard d'une révolution

Siestacorta
le mardi 12 octobre 2010 à 14h28
Bravo !
Je crois que Ferry est malhonnête.
C'est même pas un ravi de la crèche qui vient chanter son bonheur d'être amoureux, aujourd'hui.
C'est quelqu'un qui essaie qui emploi en titre le mot "révolution" pour parler d'une évolution déjà ancienne (le mariage d'amour) et complètement assimilée par l'esprit conservateur de l'époque.
C'est comme appeler "réforme sociale" un attaque au droit du travail.
C'est du double langage.
J'ai pas encore lu son pavé. Mais c'est une bonne occasion de contredire l'idéal amoureux du temps, puisqu'il vient visiblement en faire la promotion... Si quelques uns d'entre nous ont aussi envie de se pencher sur un lecture critique détaillée, on peut faire un petit TP :-) ?
Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Siestacorta
le lundi 11 octobre 2010 à 21h05
Vrai, c'est plus exposé, et sentir la capacité d'écoute d'un journaliste fait toujours plaisir... Mais un raz-de-marée de réponses prosélytes ne serait pas représentatif.
Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Siestacorta
le lundi 11 octobre 2010 à 20h25
hé, les gens... elle demande des témoignage sur nous, pas qu'on lui parle de ce qu'elle vit elle.
Et tu as peur, et c'est du dépit, et qu'est-cey que t'en sais si t'as pas essayé... Vous lui tenez le même discours qu'on nous tient à nous sur la monogamie.
C'est marrant quand on vient nous chercher des noises, mais là c'est pas le cas.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : De l'eau à notre moulin
Discussion : Amours plurielles et différentes

Siestacorta
le samedi 09 octobre 2010 à 19h21
Ben... En même temps, si un mono peut t'apporter cette biodiversité, un poly aussi, hein ! Lui aussi apporte plusieurs choses, mais il t'enlève pas la possibilité d'en chercher encore d'autres.
Drya
Et la biodiversité dans le couple monogame ? selon moi, ça existe aussi : c'est tour à tour un partenaire de lit, de vie, de projets, de construction de soi-même, de loisirs communs ou de découvertes, un confident, un ami, un "chez moi", une envie de fusion et de confrontations de nos différences... C'est tellement riche déjà avec une seule personne !