Polyamour.info

Siestacorta

Siestacorta

Paris (France)

mastodon.parleur.net/@Siestacorta

Participation aux discussions

Discussion : Les sentiments par les hommes

Profil

Siestacorta

le jeudi 28 octobre 2010 à 21h24

Bon, ben pour dire à quel point le "je t'aime" peut manquer totalement de valeur, dans la bouche comme dans l'oreille, je vais répondre à ce refrain par un chanteur vedette :

Jean-Jaaaaaacques !
Il y a des ombres dans " je t'aime "
Pas que de l'amour, pas que ça
Des traces de temps qui traînent
Y a du contrat dans ces mots là

Tu dis l'amour a son langage
Et moi les mots ne servent à rien
S'il te faut des phrases en otage
Comme un sceau sur un parchemin

Alors sache que je
Sache le
Sache que je

Il y a mourir dans " je t'aime "
Il y a je ne vois plus que toi
Mourir au monde, à ses poèmes
Ne plus lire que ses rimes à soi

Un malhonnête stratagème
Ces trois mots là n'affirment pas
Il y a une question dans " je t'aime "
Qui demande " et m'aimes-tu, toi ? "

Alors sache que je
Sache le
Sache que je

Voir dans le contexte

Discussion : Découverte?

Profil

Siestacorta

le jeudi 28 octobre 2010 à 10h35

Bon, à la rigueur, on peut configurer le bidule pour qu'il fasse pas un rappel tant qu'il a un message à montrer.
Et on peut aussi éteindre / éloigner le portable la nuit.

En revanche, vouloir empêcher un amant de penser à nous et d'envoyer des textos quand ça lui chante, ce serait bizarre.
T'as pas le droit de penser à moi demain soir, je serai avec l'autre amant...

Gniii.

Voir dans le contexte

Discussion : Marre, ras le bol, je ne veux pas choisir !

Profil

Siestacorta

le jeudi 28 octobre 2010 à 02h05

rnml
Un besoin est prioritaire sur une envie, le reste n'est qu'intellectualisme

Mmmmmoui, mais hahem....
L'intellectualisme, je sais pas si c'est grave ? C'est quand, la frontière où on réfléchit à soi et aux aspects essentiels de sa vie, et le moment où on intellectualise ?
Je réagis parce qu'on me disait beaucoup, avant, "tu réfléchis trop".
Alors qu'on aurait dû me dire "tu n'agis pas assez". Agir - l'expérience - m'aurait donné matière à réflexion. Mais j'aurai réfléchi autant.
Bref, il n'y a pas trop d'intellect tant qu'il y a du vécu qui va avec. Du particulier, du personnel, de l'exemple.

Besoin ou envie.
On a besoin d'amour, certes. Et certaines personnes prennent avec le temps une place dans nos vie ; on a dès lors besoin d'eux dans le rôle qu'ils jouent pour nous.
Mais je crois pas que l'envie soit nécessairement aussi légère que "envie d'un bonbon". L'envie peut être le désir sans être le besoin.
C'est pourtant des choses très basiques qui nous parlent. Peut-être pas des choses aussi animales que la faim ou la soif mais à l'échelle d'une vie d'humain, une envie c'est pas rien. C'est ce qui fait que ça vaut le coup d'être là plutôt qu'ailleurs, une fois la survie assuré.

Et le monde des désirs, c'est complexe... Je ne crois pas que ce soit de l'intellectualisme de le dire (y m'pique ce mot, oui).
Donc, monamour peut désirer puis ne plus désirer puis redésirer un amant -un ex ou un nouveau - sans que ça manque de profondeur.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Projet Goffio

Profil

Siestacorta

le mercredi 27 octobre 2010 à 22h44

Un point de différence entre une liberté publique et privée.
(suis pas sûr-sûr de la rigueur de mon vocabulaire, mais sur le fond des notions, je sais où je vais...)

Pour moi, le polyamour n'est pas encore tout à fait une liberté privée, puisque pour le pratiquer en privé, on devra quand même se fader la contradiction de gens qui ne sont pas directement concernés par notre comportement.
Une liberté publique, c'est quand tout le monde peut le faire dans la rue, et que personne ou presque ne cherche à t'en empêcher.
La liberté d'expression, par exemple, ça relève de ça.

Ben si le polyamour devenait un peu plus une liberté de ce type, je serai pas mécontent.
Pour ce qui est du nudisme... bof. J'ai pas envie d'embêter quelqu'un qui le pratique. Je lui parle pas si c'est dans mon supermarché, ça me fait pas envie, pour le reste c'est sa vie.
Mais aujourd'hui, je ne me balade pas spontanément à poil devant ma gamine (ça peut arriver, ça fait pas de scandale, mais ça n'est pas un truc "quotidien"), donc je n'ai pas envie que d'autres le fassent. Avant qu'elle puisse me donner elle-même un avis calme et argumenté sur le sujet, ce qui attendra bien.
Du coup, non, c'est pas une liberté que je soutiendrai. Par contre, que des lieux privatifs ne puisse pas être consacré à ça, comme à la clope ou au tir au pigeon, ça me choquerait. On doit pouvoir faire presque tout entre gens consentants et informés...

Sinon, le nudisme et le polyamour... j'admet une relation, comme avec tout ce qui contredit la morale sexuelle contemporaine. Et logiquement, parmi les gens qui ont des pratiques sexuelle hors norme, il y a plus de poly que dans une population lambda.
Mais tout ce qui contredit la morale sexuelle contemporaine n'a pas la même valeur, le même intérêt. C'est pas parce que ça représente un pas pour presque tous que c'est un bon pas pour tous, quoi.

Et c'est dommage de faire des "packs" de subversion... Ca relève du tout ou rien. Les changements de société, "c'est jamais tout, c'est jamais rien" ("ce rien qui fait sonner la vie"...). Faut les amener comme on peut. Continuer quand on en obtient un, mais pas gâcher le plaisir parce qu'on les a pas tous.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Le cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas

Profil

Siestacorta

le mardi 26 octobre 2010 à 19h32

Oui, à peu près.

Quand on dit "un monde de bisounours", on parle d'un monde caricaturalement doux et gentil, gnangnan, où ya pas de vrais méchants, où tout trouve sa solution "parce que l'amour peut tout".
Un monde tellement simple qu'il en devient invivable.

Voir dans le contexte

Discussion : Le cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas

Profil

Siestacorta

le mardi 26 octobre 2010 à 18h01

Rosalie : T'avais déjà demandé...
En amérique, c'est les care-bears, au québec, les câlinours.

titane
Siestacorta : "Tous les lieux se ressemblent si on les regardent de trop haut".

Oh pitain, je vais corriger mon orthographe sur le passage que tu cites, ça jure trop....

titane
Mais la spiritualité n'est pas toujours un regard "vu de haut". Au contraire. Il peut s'agir justement de voir de l'intérieur... exactement comme tu le fais dans ton message.

Je comprend. Et je sais qu'une partie de ce que je fais peut avoir un aspect spirituel. Mais j'évite de passer de l'un à l'autre. Mes capacités d'introspection et d'écoute ne relèvent pas particulièrement de la transcendance. Dans les relations amoureuse, ce dialogue ne dépasse pas, n'a pas à dépasser les personnes concernées.
Ca peut, tant mieux parfois. Mais c'est pas obligé, et c'est pas une voie plus épanouissante qu'une autre.

Si elle me parle du soir où elle pleurait seule, du goût de ma peau, d'un message où j'étais maladroit, d'un projet d'avenir, des fois où elle m'en veut... Je crains finalement que dire "l'amour est, le reste est secondaire", me recentrer sur un essentiel, un présent, une base spirituelle, c'est un risque de regarder la relation à travers un prisme inadapté. Enfin, surtout si je n'ai que celui-là.
J'accepte que ce soit un outil, mais juste un parmi d'autres.

Le chemin vers soi que représente la spiritualité, il peut être très épanouissant, mais c'est pas spécialement un chemin pour les amoureux. Deux amants peuvent s'y retrouver ensemble, et ça peut être une bon destin, mais y aller pour être mieux-aimant ?
Ca fait du bien surtout à ceux qui peuvent y croire... C'est déjà quelque chose, c'est vrai.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Le cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas

Profil

Siestacorta

le lundi 25 octobre 2010 à 22h29

Voué... Mais j'ai du mal à utiliser la métaphysique ou la spiritualité pour parler de mes sentiments.
Le vocabulaire n'est pas le bon, mais là j'ai pas le temps de me fouiller mieux : pour moi, ce penchant spirituel est une variable, même pas forcément forte, et pas une constante ou une loi, dans les sentiments amoureux.

LES sentiments amoureux ne s'unifient pas tous en un amour essentiel, ils ne sont pas tous transcendants, ni même tous acceptables, ils sont contradictoires.
Ils sont parfois libres, spontanés, gratuits (et bio) ; mais parfois pas du tout, et ne tendent pas à le devenir. Même avec des efforts.

Alors, des raisons que la raison ignore ? Oui mais pas parce que la raison n'est pas capable de comprendre l'amour, ni parce qu'il n'y aurait pas de raison à l'amour.

Mais parce que la biodiversité, c'est aussi ce qui est inexploré. Ce qui est dangereux, comme la nature, qui peut nous retomber sur la tronche parce qu'on regardait le ciel sans regarder où on marche.

C'est utile de se repérer avec les étoiles, hein, ça aide. Mais avancer sur le plancher des vaches, la terre parfois boueuse, sèche, pentue, aride, glissante, surbalisée, ça fait aussi partie des voyages amoureux. Tous les lieux se ressemblent si on les regarde de trop haut.
Et je n'ai pas envie de voir partout le même paysage de l'amour.
Je suis plus apte à en traverser plusieurs, et à m'y adapter différemment, qu'à être le même avant et après mes voyages.
(désolé pour la lourdeur métaphorique)
...
(et grammaticale)
...
(désolé).

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Le cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas

Profil

Siestacorta

le lundi 25 octobre 2010 à 20h53

titane

Goffio, attention... quelle la raison originelle qui n'a pas besoin de raison à elle-même ?

Dieu : c'est le seul phénomène qui pourrait ne pas avoir de cause pouvant le précéder.

Voir dans le contexte

Discussion : Doit-on le dire ? Pièce polyamoureuse de Labiche

Profil

Siestacorta

le samedi 23 octobre 2010 à 14h34

10 €; ah oui, ça devient bien plus jouable.

Voir dans le contexte

Discussion : [Le site] Événéments et autres nouveautés

Profil

Siestacorta

le vendredi 22 octobre 2010 à 11h11

Bohwaz :

Voilà, je pensais à une fonctionnalité qui aurait du sens : pouvoir lister les membres par ville...
Je dis ça sans intérêt personnel, je suis à Paris, je sais qu'il y a des PA ici, je les ai rencontré en vrai et tout et tout.

Mais je vois les messages d'intro de nouveaux, et à chaque fois je me dis qu'ils auront pas forcément la chance de se faire un café poly, si il y a pas un moyen de voir tous les inscrits d'un endroit, et de leur envoyer un message à chacun. Même aux inscrits qui passent plus depuis longtemps : t'as envie d'organiser un plan, tu écrits même à de plus anciens de ta ville... Qui repassent peut-être plus beaucoup ici parce que pas assez remotivés par la possibilité de contacts locaux !

Qu'est-ce zen dîtes ?

Voir dans le contexte

Discussion : Découverte?

Profil

Siestacorta

le mercredi 20 octobre 2010 à 19h04

madeline59
c'est ça l'amour, aimer et se faire mal, depuis des siècles et des siècles l'amour a toujours été un dilemme jusqu'à se faire la guerre...

Si c'est ça l'amour, il y a un malentendu...

Voir dans le contexte

Discussion : Doit-on le dire ? Pièce polyamoureuse de Labiche

Profil

Siestacorta

le mercredi 20 octobre 2010 à 01h02

Bon, hop, j'ai mis que je vais y aller, ça m'a l'air vraiment un truc dans mes centres d'intérêt !
Même on peut dire que plus dans mon goût : littérature + poly + comédie, on peut difficilement faire plus.
Si, en mettant des zombies et du kung-fu... Mais bon.
On peut pas tout avoir.

Mais j'annonce une réserve, essentiellement une question de sous.
Je suis sur un budget vraiment serré. Des calculs de bout de chandelle. Des calculs sur lesquels je me trompe trop souvent, d'ailleurs.
Donc si je sens pas ma marge d'erreur à ce moment-là, je dirai.

Voir dans le contexte

Discussion : Découverte?

Profil

Siestacorta

le lundi 18 octobre 2010 à 10h37

Je pourrais m'engager à un truc comme ça, et ne pas le tenir... Dans ce cas, je m'en excuserai si ça créait un incident de ce genre.
Mais si ça monte en graine, que je sens l'autre encore fâché, "bon je te pardonne mais la prochaine fois je te surveille", je crois que je comprendrai pas bien.

Pour la suite, il faudrait que chacun s'adapte... Moi à pas m'engager sur ce genre de point si je n'y accorde pas d'importance, l'autre à savoir que mes engagements (faire un texto ou revenir après) n'ont pas tous la même valeur.

Voir dans le contexte

Discussion : Une pièce polyamoureuse de Eugène Labiche

Profil

Siestacorta

le lundi 18 octobre 2010 à 00h19

Hm... un peu déçu aussi que ça attire pas plus les foules ! :-(

Bon, malgré tout, on peut créer un évènement quand même à cette date, préciser tout le tintouin avec adresse et coût de la place, poster aussi la proposition sur FB et sur amours.pl

watdayathink ?

Voir dans le contexte

Discussion : Comprendre et pouvoir le faire

Profil

Siestacorta

le lundi 18 octobre 2010 à 00h12

KIKI
Jolie métaphore:-) , parfois pour se sentir vivant dans une relation, on aime se faire du mal. Mais pas trop quand même! !

Ben pour te sentir vivante, essaye d'inventer quelque chose de mieux que ça. Parce que la souffrance qu'on conserve plusieurs jours, qui nous fait nous engueuler, passer de mauvaises soirées, ça n'est pas de la beauté, pas de la grandeur d'âme ni de l'amour. C'est de l'auto-flagellation.

Souffrir n'est pas une preuve d'amour, mais de sensibilité.
Si ta sensibilité fait que tu souffres d'un amour, alors cet amour n'est pas bon pour toi.
On décide pas d'aimer, mais on décide si oui ou non on a une relation quand on aime. C'est pas à l'autre de faire le choix pour nous.

Dans le genre "faire le tri dans les sentiments et les ressentis", ça me rappelle cette chanson de Brel :

"S'il te faut l'ennui pour te sembler profond
Et le bruit des villes pour saouler tes remords
Et puis des faiblesses pour te paraître bon
Et puis des colères pour te paraître fort
Alors...

Alors, tu n'as rien compris."

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Découverte?

Profil

Siestacorta

le dimanche 17 octobre 2010 à 23h56

Ben moi, que je sois dans les bras d'une autre ou en train de faire une nuit de beuverie avec des amis, si j'envoie un texto tant mieux, mais si je l'envoie pas je n'ai pas envie qu'on me le reproche...

Oui, quand je prend mon pied ailleurs, j'oublie parfois complètement quelqu'un qui peut-être pense à moi. Et que cette personne insiste pour me le rappeler ne me prouve pas qu'elle m'aime, mais qu'elle veut que je pense à elle "sur commande". Je marche pas comme ça, en fait personne ne marche vraiment comme ça, c'est juste que c'est valorisé dans l'amour romantique contemporain.

Tant qu'en revenant je montre de l'attention et de la tendresse à l'autre, je ne crois pas avoir grand-chose à me reprocher, et j'ai confiance de pouvoir donner du bonheur en plus

Et par ailleurs, les téléphones portables, c'est comme le reste. Si on s'en sert pour envoyer du positif, du supplémentaire, tant mieux. Mais si c'est pour ressentir du manque ? Autant ne pas s'en servir du tout.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Comprendre et pouvoir le faire

Profil

Siestacorta

le samedi 16 octobre 2010 à 12h21

Coucou KIKI.

Bravo d'avoir réfléchi à la question jusqu'à venir parler par ici. Mais je crains que tu te sentes un peu jugée parce qu'on pourra te répondre...

Donc, rappel : quoi qu'on en dise, que je te dise, tu aimes qui tu veux. Et si l'aimer te donne la force de vivre comme ça, pourquoi pas ? Tu es la mieux placée pour savoir si ça te va, du moment que tu y vas l'esprit lucide. C'est un choix qu'on fait pour soi, comme ce avec quoi on se nourrit, les plaisirs qu'on s'offre et les dangers qu'on se sent prêt à affronter.

Maintenant, ce que j'en pense : ton homme
- ment et compte continuer
- ne te donne pas la liberté qu'il pratique.

Ça n'est pas du polyamour de sa part, ni quoi que ce soit d'approchant. Et j'ai peut-être tort mais j'en doute, telle que tu décris la situation, il n'y aura pas de dialogue constructif avec lui, ni un travail épanouissant sur toi-même.
Il y aura le fait d'être la maîtresse, et la décision de l'assumer ou non. Tu peux y trouver ton compte parce que ressentir ton amour est plus important que ressentir celui qu'il te donne, et tu peux aimer être celle qui donne la liberté à l'autre.
A part ça, la marge de manœuvre m'a pas l'air plus grande.

Ca peut se passer autrement, je ne vous connais pas ! Mais tu décris d'un côté les actes d'un homme qui choisit des situations qui lui conviennent (pourquoi pas, jusque là, on fait tous ça - même toi d'une certaine manière), et de l'autre il y a ta souffrance, et les impasses que tu as aperçues.

Alors, fais attention à ne pas confondre ta souffrance, le fait que lui la prolonge en ne rompant pas et des manifestations d'un sentiment amoureux.
C'est seulement de la souffrance au départ, c'est toi qui décides de lui donner le sens de l'amour. Tu peux le faire, ça se tient, plein de monde vit la souffrance ressentie comme le signe du sentiment...

Moi, si je ressentais cette souffrance, je me dirais que c'est pas l'amour que je ressens pour l'autre qui serait en jeu, mais l'impossibilité de l'exprimer.
Pour faire une image, ce serait comme se faire cogner avec un marteau, et
- aimer qu'on me cogne parce que ça fait du bien quand ça s'arrête,
- imaginer que la personne qui me cogne le fait parce qu'elle apprécie que ça me fasse du bien quand ça s'arrête.

Ma réaction est complètement partiale.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Profil

Siestacorta

le vendredi 15 octobre 2010 à 12h20

oh, ya pas que dans les courants judeochrétiens qu'on donne un sens à la douleur, quand même.

Tu trouves ça chez les yogis, dans les rituels de sang chamaniques, dans des rituels initiatiques de beaucoup de cultures. Grecs et romains en jouaient beaucoup avant de tomber sur les hébreux...
On voit donc des gens qui se font fouetter par plaisir dans l'antiquité. Les relations de Socrate avec sa mégère sont... troublantes.

Le biais judéochrétien serait peut-être la question de la culpabilité. Mais, en psychanalyse, quand on ne peut pas changer certaines choses en soi, on apprend à en jouir pour ne pas subir démesurément leurs influence.

Moi, en tout cas, je m'amuse bien avec mes pulsions coupables :-)

Voir dans le contexte

Discussion : Une pièce polyamoureuse de Eugène Labiche

Profil

Siestacorta

le jeudi 14 octobre 2010 à 11h59

C'est tentant, ça, culture poly et tout.
Pour le moment, assez dispo sur les dates.

Voir dans le contexte

Discussion : Pride ou fier, de quoi, pourquoi?

Profil

Siestacorta

le jeudi 14 octobre 2010 à 10h25

Tiens, je m'étais jamais vraiment penché sur cet aspect-là, dans le fonctionnement "fissionnel" on a pas trop à y penser. Mais c'est vrai, il y a intérêt à être bi pour au moins un des trois d'une tryade...

PhaonSappho
Qui dit polyamour dit souvent homosexualité. Pas systématiquement, évidemment, mais lorsqu'on est plus de deux dans une relation, il y en a toujours au moins deux qui sont du même sexe donc, si les personnes se retrouvent à vivre ensemble, la sexualité s'en trouve bouleversée.

Voir dans le contexte

Retour au profil