Bon, j'ai livré mon commentaire sur Rue89, c'est le 133ème après l'article ! La discussion est vraiment intéressante, mais là je ne peux pas y passer la journée...
A visualiser l'interview de Luc Ferry, non seulement je n'ai pas envie de lire son livre, mais je comprends aussi pourquoi la gauche de ces 30 dernières années, a toujours tenu une politique de droite, finalement... Qu'à-t-il véritablement apporté lui-même en temps que ministre de l'Education, à part le retour médiatique de son nom de famille, rendu célèbre par Jules ?
Son langage est empreint d'une idéologie parfaitement bourgeoise, séxiste et limite machiste, qui se gargarise du mythe de l'idéal amoureux à 2 : comme s'il était évident et naturel, dans le besoin d'être ! Pour entretenir une telle rhétorique, je suppose que son ouvrage fait l'impasse sur l'ethnologie et l'anthropologie véritables, parce qu'un tel discours ne peut être raisonnablement tenu, qu'en ne regardant pas plus loin que le nombril de notre "haute société"... C'est bien là d'où il vient, et bien là d'où il reste, très visiblement. Son interview ne laisse vraiment rien transparaitre de révolutionnaire, tout au contraire même... Pour ma part, je n'en reviens pas de cette "élite" sociale qui s'y croit encore, balayant du revers tout le potentiel d'un savoir aimer et partager différemment, sans comprendre qu'elle met là en exergue dans les faits : toute sa propre ringardise !!! Non, monsieur le ministre n'y croit pas, mais à part ça il prétend avoir écrit la révolution de l'amour...
Je comprends pour ma part, pourquoi je ne crois véritablement plus du tout, en notre système politique tel qu'il se contente, d'entretenir toujours les mêmes... J'ose dire monsieur le ministre, qu'il faudrait pourtant y croire véritablement à notre époque, pour oser parler de révolution... Et prétendre incarner encore, un état d'esprit d'ouverture sociale.