Projet Goffio
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Goffio
le mercredi 06 octobre 2010 à 18h29
Je connaissais Polyamour.info depuis le début de l’année dernière, mais je ne m’y suis inscrit que tout récemment, m’investissant sur ce forum et heureux de percevoir qu’il avait bien pris vie, au fil du temps ! Je me suis présenté et raconté en partie ces dernières semaines, heureux encore de partager mon expérience avec les vôtres… Qu’il est agréable de rencontrer des êtres d’une structure affective et amoureuse, non seulement accueillante mais surtout généreuse… Ces qualités à mon sens, ne sont pas celles de la majorité de nos contemporain(e)s, malheureusement et le constat est triste. La peur est le sentiment dominant en Amour dans notre société, ne serait-ce que celle de se faire du mal à soi puis aux autres, par besoin fusionnel et esprit de possessivité.
L’Amour est dévoré, là où il faudrait d’abord savoir l’écouter… Quelle erreur et surtout, quelle horreur !!! C’est le symptôme majeur d’une société à bout de souffle, qui ne parvient plus à ressentir par elle-même… Trop plein d’individualités, passées au crible de l’individualisme… La routine, en quelque sorte ! Mais la crise économique que notre civilisation traverse, au sujet de laquelle on nous bassine avec la reprise en toute subjectivité, ne serait-elle pas en réalité l’échéance ou la déchéance d’une crise extrêmement profonde, en termes de relationnel humain ? N’en serait-on pas rendu à l’aboutissement idéologique d’un état d’esprit malade, coupé du bon sens des réelles valeurs, depuis l’écoulement de la vie ?
Siestacorta nous a mis récemment en exergue le thème de la misère sexuelle et de l’exclusivité. Si cette misère là peut découler de la misère tout court, c’est néanmoins à bien l’observer de près dans toutes ses déclinaisons : la responsable des cloisonnements sociaux, engendrant la misère affective et la famine en Amour… En parallèle de cette disette, notre communauté humaine évolue dans une misère spirituelle, que je dénonce pour ma part comme étant absolument désarmante… Ce parallèle dans la misère sexuelle/spirituelle est plus que troublant, hallucinant en quelque sorte.
Au-delà de sa perception intime par chacun d’entre nous-mêmes, qu’est-ce donc réellement que la spiritualité ?
Voilà bien une question qui m’accrochait depuis plus de 15 ans, pour devoir grandir dans le cheminement de réponse à travers mon parcours de soignant, la paternité, et mes difficultés sentimentales et personnelles, ces toutes dernières années… Il y a un moment dans la compréhension, où j’ai été amené à me demander, quant à moi-même : raison, ou maladie mentale ?
La spiritualité, c’est l’exercice de la vie dans sa plénitude, tel qu’il nous concerne tous. Mais c’est bien d’un exercice, dont il s’agit : celui d’un flux d’énergie, répondant au principe de la causalité, dans sa finalité de perception.
Rosalie, si tu me lis, je sais bien : tu débandes déjà ! Et tu n’es probablement pas la seule…
Je suis pour ma part rendu dans un profond travail de recherche et d’écriture depuis l’année dernière, en parallèle de mon métier et de ma vie familiale. C’est tout le fruit de ma révolte personnelle, au-delà de ce que je vous ai déjà exprimé, auparavant.
D’une part cela concerne mon existence somme toute très banale, mais qui mérite bien son journal de bord… D’autre part cela concerne l’histoire de notre civilisation, depuis notre état d’esprit actuel jusqu’à ma perception de celui de nos origines. C’est là toute une remontée temporelle à travers l’ethnologie, l’anthropologie, l’archéologie, les prémices de la religion et le monothéisme, l’astrophysique et d’autres aspects référentiels et pluriculturels, quant à l’évolution de la science et de notre connaissance. Bien évidemment, je n’ai pas toutes ces compétences et mon but n’est pas du tout d’en mettre plein la vue, en exprimant celui que je ne suis pas !!!
Alors j’élabore mon manuscrit dans un état d’esprit amoureux, avec la volonté de rendre ludique et accessible, le relief hallucinatoire des mises en lumière, depuis mon fil conducteur… C’est donc une histoire d’amour avant tout, impliquant son partage et l’induction de la souffrance. C’est une histoire humaine, effroyable mais heureuse, érotique et sensuelle, à travers ma quête de compréhension des règles inhérentes, au bon fonctionnement de la vie en communauté. C’est une rébellion, face au pouvoir de la manipulation spirituelle !
J’ai déjà reçu parmi vous des signes d’encouragements et d’envie de me lire, de partager mon travail… Ca fait toujours plaisir, parce que c’est une gageure en temps et en énergie, que de persévérer pour le faire aboutir. Pourquoi est-ce que je vous bassine avec tout ça ?
Parce qu’il s’avère que ma conclusion personnelle, est à un besoin de subversion de la société actuelle par un état d’esprit polyamoureux, en notre début de 3ème millénaire. D’où mon investissement récemment sur le forum, dans mon besoin de synthèse ! Le PA est à mon sens un retour aux sources et je tiens à le démontrer, le besoin étant criant dans la manœuvre de notre humanité, qui ne parvient plus à se ressentir et à ressentir par elle-même, j’insiste.
J’ouvre cette discussion pour pouvoir éventuellement débattre quant à mon projet manuscrit, vous soumettre mes interrogations, recueillir vos sensibilités, vos suggestions, vos interrogations bien à vous, vos références bibliographiques, vos envies, vos humeurs…
Si je vous gonfle, surtout dites-le moi, vous me rendrez service !
Au plaisir de savoir partager et d’avancer, ensemble.
;-)
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Romy
le jeudi 07 octobre 2010 à 15h23
Goffio, loin de moi l'idée de vouloir te décourager à écrire...
Et je ne crois pas non plus que ton sujet principal soit la sexualité, ton discours ne tourne pas autour de l'érotisme, mais bien autour de ta spiritualité, ou, je préfère dire, ta morale. Anyways, pour moi, mêler la spiritualité à la sexualité, tu le sais, ça ne me plaît pas beaucoup, parce que je considère que l'érotisme relève en grande partie de l'inconscient. L'érotisme n'est pas toujours beau et soyeux. La spiritualité relève davantage de l'esprit, du raisonnement, que de l'inconscient.
Quant à ton texte, je t'encourage bien sûr à écrire, mais personnellement, j'ai de la difficulté à embarquer dans ton discours. Trop de mots qui veulent tout dire et ne rien dire. Trop, comment dirais-je, cosmique? Et tu négliges aussi la part violente qui se cache dans tout être humain.
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titane
le jeudi 07 octobre 2010 à 15h28
je considère que l'érotisme relève en grande partie de l'inconscient
C'est presque de la spiritualité ça ! La raison s'adresse au conscient, la spiritualité se propose d'être le pont entre la conscience et l'inconscience, non? tu y as déjà un pied !
ou un doigt?
ou la langue ?
bon ben voilà qu'on glisse dans l'érotisme... comme quoi !!
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titane
le jeudi 07 octobre 2010 à 15h34
La spiritualité relève davantage de l'esprit, du raisonnement, que de l'inconscient....
Pas vraiment... les mystiques ne raisonnent pas. Il s'agit d'épprouver une experience bien au delà de la raison.
L'amour, par exemple, s'épprouvetous les jours et ne se raisonne jamais... le plaisir sexuel aussi est une expérience réelle et mystérieuse, malgré sa mécanique qu'on croit avec orgueil maîtriser... mouais mouais...
le bonheur, est aussi un ressenti profond qui ne se raisonne pas...
La spiritualité propose de faire un pont entre ces "ressentis" et des "comportements"...
Je crois que ta vision de l'érotisme comme subversion est une sorte de spiritualité, avec son "éthique" et son "esthétique"... y a qu'à voir avec quelle énergie tu la défends !
Même attachée sur une croix au vu de tous tu clamerais ta foi en cette subversion érotique !... avec une certaine extase peut-être... une extase mystique ?
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titane
le jeudi 07 octobre 2010 à 15h36
Enfin...
Et tu négliges aussi la part violente qui se cache dans tout être humain. ...
il y a toujours de la violence dans les spiritualités et religions... du sang et des larmes... la souffrance y est sublimée... et devient "plaisir"... tiens tiens...
bon j'arrête !
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Romy
le jeudi 07 octobre 2010 à 15h45
Dans le dictionnaire, la spiritualité est définie comme ce qui relève de l'esprit, de l'intelligence, de la morale...et aussi de la religion.
Les spiritualités, comme les religions, sont généralement expliquées, elles cherchent à donner un sens à l'être.
Enfin, je devrais creuser le sujet, mais une chose est certaine, c'est que la page wikipedia relative à la spiritualité ne cadre pas avec ma vision de l'érotisme.
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titane
le jeudi 07 octobre 2010 à 15h48
esprit.... pas raison... forcément...
la science ne peut traiter de la spiritualité et de la religion... l'esprit englobe l'inconscient; le ressenti, l'expérience et ne se limite pas à la raison...
Invente ta spiritualité erotique et subversive !! Ecris tes pages !!
Ou préfèrerais-tu les écrire sur une peau...?
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Romy
le jeudi 07 octobre 2010 à 16h33
Tu as raison Titane...
Au fonds, tout ce malentendu vient du fait que le mot spiritualité est un mot galvaudé (comme le mot "subversif" d'ailleurs), qui, à mon sens, est aujourd'hui un mot associé à des philosophies zen et paisibles.
Mais à chacun sa spiritualité, qui finalement, est une affaire très intime.
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titane
le jeudi 07 octobre 2010 à 16h45
Mais à chacun sa spiritualité, qui finalement, est une affaire très intime
OUI !! :-)
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titane
le jeudi 07 octobre 2010 à 16h46
mais il y a pas mal de choses en commun dans les spiritualités intimes... une expérience de l'amour, du bonheur, de l'autre et de soi...
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Romy
le jeudi 07 octobre 2010 à 16h54
Juste pour le plaisir titane, tape "sexualité et spiritualité" dans google. Tu verras pourquoi je me méfie lorsqu'on associe les deux mots.
La pornographie est-elle spirituelle? L'obscenité est-elle spirituelle?
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
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titane
le jeudi 07 octobre 2010 à 16h57
oui, beaucoup on oublié sexualité dans spiritualité... tu es là pour corriger cette ENORME erreur... le trantrisme et autre variante hindousite ou kamasutra... ne l'ont pas oublié...
et je ne l'oublie pas quand je suis heureux dans celles que j'aime...
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titane
le jeudi 07 octobre 2010 à 16h58
Spiritualité: bonheur au delà du plaisir d'être en l'autre...
non?
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aime_mi_trente
le vendredi 08 octobre 2010 à 11h59
Pour ma part, quand on me demande mon avis sur un projet d'écriture, je commence toujours par rappeler ce fait, absolument pas étayé mathématiquement, mais ô combien parlant :
"A Paris (*), il y a plus de gens qui sont en train d'écrire un livre que de gens qui lisent des livres."
Ensuite, une fois qu'on sait ça, on fait ce qu'on veut.
(*) et dans toutes les capitales de l'"Ancien Monde", de Tokyo à Reykjavik.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
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titane
le vendredi 08 octobre 2010 à 12h55
je n'écris rien... juste des notes... mais je devrais m'y mettre... je voulais me lancer dans des nouvelles érotiques d'abord...
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Goffio
le vendredi 08 octobre 2010 à 13h24
Les définitions du dictionnaire concernant « spiritualité » restent toujours floues, réductrices, ou carrément idéologiques. Celles citées par Rosalie s’en référant à l’intelligence, la morale, ou la religion : ne font que la définir par rapport à un système de valeurs culturelles, ou de dogmes… La belle affaire. Quant à dire : « à chacun sa spiritualité, qui finalement, est une affaire très intime »… Ca arrange tout le monde, l’affaire est classée !
Qu’il est difficile de s’abstraire de notre conditionnement éducatif, pour percevoir la véritable science, dans la spiritualité…
Prenez en considération, dans l’observation :
Spiritualité = degré de conscience = forme d’énergie de vie
La spiritualité apparait alors comme étant science ou loi du fonctionnement de la vie, impliquant autant la biologie palpable, que l’énergie vitale abstraite mais néanmoins réelle. Bien évidemment, pour notre référentiel cartésien, j’ai déjà franchi la frontière du subjectif et mes propos sont donc hors sujet… Mais ils ne sont pas faux, pour autant : ils restent simplement sujet à la caution de l’observation et donc du degré de conscience, pour validation ou non.
Je ne suis pas Géotrouvetout : ce dont je traite là est validé, à un certain niveau « élitiste » d’initiation, dirais-je pudiquement.
Alors, je réitère : la spiritualité, c’est l’exercice de la vie dans sa plénitude, tel qu’il nous concerne tous. Mais c’est bien d’un exercice, dont il s’agit : celui d’un flux d’énergie, répondant au principe de la causalité, dans sa finalité de perception.
La pesanteur existe, pourtant sa perception est abstraite. Mais on la comprend bien en trébuchant, ou en se cassant la gueule ! La causalité répond au même principe basique : toute cause engendre un effet, rien n’arrivant au hasard de l’existence sinon des événements dont la véritable compréhension relève d’un degré de conscience, accessible ou non.
Nous sommes les héritiers d’une culture occidentale judéo-chrétienne dominante, telle qu’elle a façonné notre monde globalisé d’aujourd’hui, dans son modèle socioéconomique de la monogamie et de la compétition, face aux autres cultures. Pourquoi un tel succès féroce, jusqu’alors ?
Parce qu’au cours des tous derniers millénaires, nos ancêtres ont confisqué la notion véritable de spiritualité pour la reconstruire par culture, dans une logique de confiscation du pouvoir : l’impérialisme. Et la monogamie institutionnelle en est un des piliers fondamentaux, avec la culpabilisation culturelle du plaisir ou notion de péché originel. C’est la recette pour bâtir un empire dans la stabilité de convergence du flux des dividendes vers les dirigeants ou l’autorité, en construisant des personnalités induites à l’inhibition personnelle et préférant alors une identification culturelle aux chefs… Voilà en gros comment est né notre état d’esprit de la servitude : sur la base d’une sexualité reconstruite, par propriété et fidélité du conjoint, limitée à la procréation dans l’idéal et coupable, dans tout autre cas de figure… Voilà notre morale sociale d’héritage et pour ainsi dire, notre architecture spirituelle ou idéologie, inculquée à notre inconscient collectif d’éducation. Voilà comment on a inventé Dieu = Christ = un homme au cœur extraordinaire mais surtout sans aucune vie sexuelle, tout comme sa mère = notre modèle d’éducation au Surhomme = c’est pas de bol pour la femme, qui se doit d’être une Sainte parce que sinon c’est une putain… Et il faudrait encore s’étonner, qu’on ait autant de mal avec Bonheur et Amour de nos jours ?
En termes d’énergie ou fonctionnement spirituel, comme tout dans l’univers : rien ne se perd, tout se transforme ! Alors notre état d’esprit de servitude, est là pour fabriquer des humains avec effet d’inhibition personnelle par impérialisme et donc reconstruction actuellement, au profit de la collectivité : la société de surconsommation. Notre liberté sexuelle reste sous la caution de l’impérialisme religieux dans sa morale, et n’est donc qu’apparente, dans la promotion perpétuelle d’un idéal surhumain… La sexualité ne saurait donc être vécue simplement pour le plaisir, la quête des autres et le savoir-partager émotionnel ?
Non surtout pas, comme le fait valoir Françoise sur son blog : elle reste largement surestimée ! Parce qu’autrement, j’ajouterais pour ma part : le risque c’est de voir naître des bâtards un peu partout et alors les intérêts économiques, et l’ordre social seront menacés de faillite, par l’esprit ou besoin du partage !
Donc la vie sexuelle reste privative par devoir et la société parfaitement puritaine, quant aux mœurs… Mais les valeurs de l’érotisme sont accaparées de manière subliminale par la publicité, afin de reconditionner nos besoins et envies légitimes, au sein du commerce. Néanmoins, la pornographie est accessible très aisément maintenant par Internet, afin de pouvoir défouler les érections permanentes et aussi éduquer sexuellement sans amour, à l’idéologie de domination de l’homme sur la femme… En termes de fonctionnement spirituel, c’est là toute une architecture de la déperdition en énergie de création, afin de garantir le flux commercial de la société de surconsommation, par la somme des frustrations et reconditionnements induits. C’est là un modèle abstrait mais mathématique, pyramidal dans la visualisation de la population mondiale : une très large base d’exploitation, engendrant la convergence du flux des dividendes vers l’élite de son sommet. C’est notre capitalisme, ou stade ultime d’évolution de l’impérialisme. On peut aller jusqu’au nazisme, en poussant à fond les manettes, l’exploitation par la peur de l’énergie sexuelle des masses, en désignant des boucs-émissaires des problèmes sociaux dont l’insécurité…
Tiens, ça ne rappellerait pas quelqu’un, ou quelque chose ???
Voilà comment est tenu le pouvoir, de notre civilisation : spirituellement tel un empire de la déperdition d’énergie sexuelle/vitale/émotionnelle, au détriment de la spontanéité relationnelle et amoureuse, mais au profit mathématique des intérêts chiffrés pour l’élite au pouvoir. Voilà le pourquoi du comment, quant au parallélisme entre misère spirituelle et sexuelle. Une société d’une bonne spiritualité, j’entends par là de l’équité, est obtenue par une vie sexuelle bien assise et dont le besoin est reconnu socialement, sans cache-misère de puritanisme. Alors que notre société fait de la spiritualité une affaire privatisée par l’élite, une ascèse par l’abstinence sexuelle et les interdits, laissant le plus grand nombre dans une misère spirituelle absolument désarmante…
La logique est abstraite, mais parfaitement réelle et fonctionnelle, dans la substitution des intérêts par le refoulement du besoin : de sexualité et d’amour. Voilà comment en toute logique de fonctionnement spirituel : notre Terre est celle de l’injustice permanente, justifiée par morale prétendue divine à l’origine !
Voilà pourquoi on nous prend pour des cons, dans le maintien régulier d’un système politique inerte, qui vit de son entretien calculé : par la guerre entretenue au sein-même de l’humain.
A part ça, tout va bien…
Comme l’a fait valoir le second intervenant après la boutade de Titane, son « tu me gonfles » est explicite : je suis là, très politique dans les propos, oh putain oui c’est gonflant, je suis d’accord… La réaction était prévisible, parce qu’en traitant un sujet qui n’intéresse qu’une forme d’élite dans la réalité, on obtient des avis directs et très tranchés. Comme trop de mots Rosalie, qui veulent tout et ne rien dire : question de pédagogie, en effet…
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.