Participation aux discussions
Discussion : Les sentiments par les hommes
Siestacorta
le vendredi 05 novembre 2010 à 11h31
Rosalie
Non, ce que je n'aime pas du psy, c'est que sa "fonction" est d'aider à te comprendre et qu'il a cette prétention aussi.
Ca fait quelque jours que je passe sur tes réponses sur le thème, et je ne trouvais pas où creuser. Mais après avoir lu un autre de tes posts - où tu parles de soupe inconsciente dont tu préfères ne pas connaître tous les ingrédients - je crois avoir mis le doigt dessus.
Le côté "je suis le mieux placé pour me comprendre moi-même" a son contraire logique. Pouvoir s'analyser soi-même est une contradiction dans les termes : on est celui qui analyse et l'objet analysé, donc on a tout pouvoir de s'échapper à soi-même, comme de toujours gagner - et toujours perdre - aux échecs si on joue contre soi-même.
Mais ça, la présence de l'autre, ça ne me semble pas le coeur du truc. Après tout, tu aimes débattre, discuter, tu es ouverte aux idées des autres... Un type diplômé et payé pour le faire ne signifie pas qu'il sait qui tu es, mais qu'il sait comment te faire causer, et qu'il a quelques idées à te proposer sur le fonctionnement humain. A part ça, il est comme les autres, faut juste rencontrer quelqu'un avec qui on apprécie de parler.
Je crois qu'il y a un truc à dénouer plus important que ça : tu donnes je crois un valeur presque superstitieuse à l'inconscient. Attend, attend, c'est pas une critique : j'ai mes superstitions intellectuelles aussi, j'en ai même plein. Ca n'empêche pas de penser correctement...
Tu aimes ta spontanéité et ton naturel. Tu te reproches un peu ton impulsivité, mais tu l'assumes finalement assez fièrement, comme manière de faire bouger les choses pour les autres ou pour toi.
Derrière cette spontanéité et derrière la sexualité, tu vois un inconscient à l'oeuvre. Le ça... Un soi inconnu. Et tu penses que les secrets de l'inconscient sont la source de son pouvoir, de l'énergie qu'il te transmet, une matière première du désir.
Donc, c'est là que ça devient de la pensée magique, trop comprendre le désordre, le flou et le sombre, ce serait se dévitaliser, et se banaliser en tendant vers la simplicité. Priver l'inconscient de pouvoir serait te priver de ton "irréductibilité", donc de liberté.
Alors que non.
Le désir reste le désir, même si on a levé le voile d'illusion... D'abord parce qu'on en a levé que la partie qu'on peut lever. On est pas tous voués à devenir des bouddhas tranquilles et immobiles. Si c'était seulement ça, le monde serait devenu un grand monastère, à un moment où l'autre.
On jouit aussi très bien en sachant pourquoi on jouit, et il y a toujours du désirable, puisque qu'on ne jouit jamais de quelque chose (ou de quelqu'un) de façon permanente. Ca nous échappe, ça passe, et de nouveau, on veut en reprendre. Et que ce soit inutile, on s'en fout.
La liberté est là, dans le fait de ne pas être déçu de ne pas pouvoir posséder longtemps. On est pas censé décider d'arrêter de courir après, contrairement à ce que conseille la sagesse. Parce que c'est rigolo, parce que c'est un jeu et que ce qui joue change toujours.
Pour reprendre l'image des échecs, tu peux connaître à fond les règles, la logique, tu seras toujours défié. Et tu aimeras donc toujours jouer, même si tu es le meilleur.
Alors qu'un psy te rende un peu gagnant face à l'inconscient, c'est pas décevant, voilà.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Projet Goffio
Siestacorta
le mercredi 03 novembre 2010 à 09h23
Goffio
Au départ, on vivait nus et poilus ! Puis par la chasse, on s’est vêtus de peaux de bêtes, pour se prémunir contre le froid. On ne s’est jamais habillé dans le besoin d’un cache-sexe… Celui-ci est la conséquence d’une société chargée en règles morales, comme si c’était de toute évidence alors que c’est une prothèse : qui prévaut par la difficulté de notre culture, ayant maintenant le plus grand mal à dégager un référentiel de compréhension de la Nature, dans son expression ou intuition.
Moué. Je me méfie de la possible inspiration manichéenne derrière :
Nature = bien
Civilisation = perversion de l'origine et de la bonne essence du monde.
C'est pas comme ça.... Ou simplement en débattre sur internet serait une manifestation du Mal.
Ce n'est pas parce qu'on peut faire référence à la nature, jouer de notre part animale, qu'on DOIT le faire. Ce n'est pas parce qu'il y a des règles sociales impensées, et de une répression quand elles sont remises en cause que les gens qui respectent les règles ont tort de le faire. Ce serait vouloir remplacer un ordre social par un autre, sous prétexte d'un naturel impensé aussi.
L'intimité est une construction sociale, progressive, pas très vieille aux yeux l'Histoire. Elle est essentiellement bourgeoise, c'est pour une bonne part une conséquence de la notion de propriété privée. Pour ce qui est de la pudeur, ça remonte à plus loin : la fin des société tribales, à peu près.
Je comprend qu'on puisse remettre ces construction en cause, essayer de les adapter à notre liberté... J'éprouve pas la nécessité de les abolir pour autant.
Discussion : Un polyamour réduit au silence
Siestacorta
le mercredi 03 novembre 2010 à 08h36
madeline59
<<<< Siesta, tu n'est pas un modo, parce que je pensais que....
Non... Juste un ancien qui passe régulièrement.
Discussion : Soirée,stage ou voyage en compagnie du massage tao et du tantra rouge
Discussion : Doit-on le dire ? Pièce polyamoureuse de Labiche
Siestacorta
le mardi 02 novembre 2010 à 22h25
Yep.
Alors, ben c'était bien.
Petite salle très intime (on est à 5 m max des acteurs), ce qui donne beaucoup d'effet aux jeu de scène.
La troupe est un peu hétéroclite (c'est du propre...), il faut suspendre assez solidement son incrédulité pour accepter qu'un rôle de barbon est tenu par un (bel) homme du genre Jack Sparrow. Ou qu'un bon gros capitaine d'industrie soit joué par un garçon dont le charisme "frais" rappelle un peu "La tortue" de la Nouvelle Star (c'est pas méchant, hein, j'explique ma première impression).
Mais le burlesque l'emporte, et je chipoterai pas plus : c'était drôle, léger, prenant, et j'adore sentir le comique passer progressivement du badin à l'hystérie. Mention spéciale aux clownerie des acteurs pour les rôles que je viens de citer, d'ailleurs, dont la prestation louche du côté de Tex Avery.
Maintenant, Labiche et les amours plurielles...
Pour moi, la morale de la pièce c'est "ça peut marcher, sur un malentendu".
Au sens strict, c'est plus des moeurs libérales que du polyamour. Il y a des passages au sens ambivalent ("aimons nous à trois"), mais les personnages ne finissent pas dans une situation de transparence.
Il y a des femmes ayant plusieurs amants, des amants que l'existence d'un mari arrange, et des cocus heureux dans l'ignorance. Presque classique, sauf que le texte pousse les personnages à désirer la présence des "troisièmes" : mari, autre amant, ex... Un bon esprit hédoniste.
Ca touche au débat sur la portée de l'honnêteté et de la vérité dans le polyamour.
Faudra que je repasse sur ce thème là... Je crois que Titane en a reparlé il y a quelques jours. Autant je n'exige pas la transparence de mon amante, ni envers moi, ni envers son autre, autant je maintiens que cet horizon d'honnêteté sert la qualité des relations, et aussi la libération des moeurs...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Un polyamour réduit au silence
Discussion : [Vocabulaire] Relation ou pas ?
Siestacorta
le lundi 01 novembre 2010 à 12h12
Je crois qu'aurel demande à partir à de combien de temps, de rencontres et à quel repère avec quelqu'un on considère être dans une relation, au lieu d'être dans la période "avant", où on se drague et où on se connait pas tellement (le "casual dating" évoqué dans le strip)
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Doit-on le dire ? Pièce polyamoureuse de Labiche
Siestacorta
le lundi 01 novembre 2010 à 12h06
Bon, finalement, budgété (merci Billetréduc, même si je trouve leur système de résa un peu complexe), réservé.
J'y sera avec mon amie.
Pour info, il doit rester 5 places dispo sur billetreduc (mainternant que j'en ai pris 2).
Par contre, je le dis à l'intention de Marc que j'ai déjà croisé (enfin je crois, j'ai un naturel confus...) et qui me reconnaîtra probablement de vue, on pourra pas être là longtemps en plus de la pièce, donc si tu me vois juste arriver 30 mn avant et puis filer après le spectacle... C'est normal, c'est une journée pressée qu'on fait pas trop durer pour que la dame puisse aller bosser le lendemain.
Je sais, c'est moins sympa comme ça, dé-sorry...
Discussion : [Vocabulaire] Relation ou pas ?
Siestacorta
le lundi 01 novembre 2010 à 10h59
Sur le dessin, je retombe sur l'expression "significant other". A la fois très précise, bien pratique, et un peu politiquement correcte...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Luc Ferry, en retard d'une révolution
Siestacorta
le lundi 01 novembre 2010 à 03h16
Gin
alors, si je te dis que j'ai plusieurs amants tu vas me répondre expéditivement que donc je suis une salope ? ! ;)
A vrai dire, je pourrais : ça dépend où cet échange aurait lieu.
Si c'était ici, et que je te répondais ainsi, ce serait alors en partant du principe que ça ne peut pas vraiment être dit sérieusement sur un site polyamoureux... D'autant qu'on peut lire d'autres de mes interventions, et que celle-ci serait contradictoire avec elles. Donc que je ne serais pas en train de répondre en mon nom, mais en caricaturant l'opinion contraire à la mienne.
Le coup du "donc tu es de droite" est un cliché, dans les débats politiques avec les gauchisss dans mon genre. Pour dire ça autrement, du point de vue de quelqu'un dont les idées sont très (très) à gauche, n'importe qui est à droite, surtout quelqu'un qui n'accepte pas la classification. C'est une position caricaturale où je me place d'emblée en juste, et tous les autres dans l'erreur.
C'est bien sûr d'un manichéisme assez éloigné de mon rapport au débat.
Maintenant, il y a aussi une part d'autodérision. Je suis effectivement très à gauche, et si j'y mettais pas un peu plus de bonne volonté, j'arriverais très facilement à penser aussi expéditivement que je déconne.
Du coup, que ce soit dit : je ne te met pas en case, ni ne met en doute que tu puisse t'impliquer... Je dis une connerie plus grosse que moi en espérant qu'elle sera lue comme telle.
Il est tard, et je crois que je devrais jamais essayer d'être subtil, ça me réussit pas du tout, je manque trop souvent mon effet.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Luc Ferry, en retard d'une révolution
Siestacorta
le dimanche 31 octobre 2010 à 23h56
Gin : c'était juste pour le plaisir d'une réplique expéditive, et merci de pas l'avoir pris trop personnellement.
A vrai dire, c'est moins l'oriGINalité que l'apolitisme qui me fait toujours un peu réagir comme ça.
Discussion : Luc Ferry, en retard d'une révolution
Siestacorta
le samedi 30 octobre 2010 à 11h52
Donc, tu es de droite :-D
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Les sentiments par les hommes
Siestacorta
le samedi 30 octobre 2010 à 11h50
Drya
Pourquoi tous les PA semblent fourrés chez le psy ?
Espoir : en fait, c'est dans l'autre sens que ça se passe.
On va chez le psy, on assume mieux certaines de ses tendances, on s'autorise à devenir PA. Donc beaucoup de PA passent du temps chez le psy.
Ca ne doit être vrai que pour ceux qui le sont déjà au fond... Mais si ça marchait systématiquement, je serais prêt à payer des gens pour qu'ils y aillent...
...
En fait, même sans ça, je crois que je suis prêt à payer des gens pour qu'ils fassent une thérapie. C'est VOUS les malades, je suis vivant et vous êtes tous morts, HAHAHAHA !
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Confiance vers l'amour multiple
Siestacorta
le vendredi 29 octobre 2010 à 12h49
Y'en a deux qui sont plus des prophètes que des sages, et le statut de Bouddha est limite (la réincarnation n'est pas une métaphore).
Les "sages" nés après l'invention de l'imprimerie sont peut-être plus difficile à reconnaître, et on ne parle peut-être plus de la même sagesse...
Discussion : Les sentiments par les hommes
Siestacorta
le vendredi 29 octobre 2010 à 08h09
Duchesse_Anne
je crois qu'à force de pas vouloir le dire, il a mis beaucoup plus de sens et de portée qu'il n'en a réellement. Il était en overdose de jean-jacques très certainement :-)
Ou il est cohérent, et pour lui dire "je t'aime" est une expression de quelque chose qu'il ne pense pas avoir à "assurer" quand il ne sent pas de danger.
Duchesse_Anne
ça doit pas être une obligation mais c'est pas non plus une demande en mariage de dire je t'aime. C'est léger pour le bonheur ressenti et fort pour l'intensité de l'émotion , et surtout dans l'instant présent, non ?
Oui, mais la demoiselle semblait ne pas comprendre pourquoi quelqu'un ne se sentait pas obligé de lui dire...
Duchesse_Anne
De toute façon, un type dont le boulot est d'écrire des chansons qui proclame que "les mots ne servent à rien", il est pas crédible ;-)
C'est pas un paradoxe ! Quand tu as une certaine expérience des mots (et en particulier des mots d'amours, mis en chanson et tout), tu constates aussi leurs limites : malgré la force que tu y mets, l'effet du discours est rarement à la hauteur, on embellit le monde avec, mais on ne change pas la manière qu'il a de tourner.
Discussion : Les sentiments par les hommes
Siestacorta
le jeudi 28 octobre 2010 à 21h24
Bon, ben pour dire à quel point le "je t'aime" peut manquer totalement de valeur, dans la bouche comme dans l'oreille, je vais répondre à ce refrain par un chanteur vedette :
Jean-Jaaaaaacques !
Il y a des ombres dans " je t'aime "
Pas que de l'amour, pas que ça
Des traces de temps qui traînent
Y a du contrat dans ces mots làTu dis l'amour a son langage
Et moi les mots ne servent à rien
S'il te faut des phrases en otage
Comme un sceau sur un parcheminAlors sache que je
Sache le
Sache que jeIl y a mourir dans " je t'aime "
Il y a je ne vois plus que toi
Mourir au monde, à ses poèmes
Ne plus lire que ses rimes à soiUn malhonnête stratagème
Ces trois mots là n'affirment pas
Il y a une question dans " je t'aime "
Qui demande " et m'aimes-tu, toi ? "Alors sache que je
Sache le
Sache que je
Discussion : Découverte?
Siestacorta
le jeudi 28 octobre 2010 à 10h35
Bon, à la rigueur, on peut configurer le bidule pour qu'il fasse pas un rappel tant qu'il a un message à montrer.
Et on peut aussi éteindre / éloigner le portable la nuit.
En revanche, vouloir empêcher un amant de penser à nous et d'envoyer des textos quand ça lui chante, ce serait bizarre.
T'as pas le droit de penser à moi demain soir, je serai avec l'autre amant...
Gniii.
Discussion : Marre, ras le bol, je ne veux pas choisir !
Siestacorta
le jeudi 28 octobre 2010 à 02h05
rnml
Un besoin est prioritaire sur une envie, le reste n'est qu'intellectualisme
Mmmmmoui, mais hahem....
L'intellectualisme, je sais pas si c'est grave ? C'est quand, la frontière où on réfléchit à soi et aux aspects essentiels de sa vie, et le moment où on intellectualise ?
Je réagis parce qu'on me disait beaucoup, avant, "tu réfléchis trop".
Alors qu'on aurait dû me dire "tu n'agis pas assez". Agir - l'expérience - m'aurait donné matière à réflexion. Mais j'aurai réfléchi autant.
Bref, il n'y a pas trop d'intellect tant qu'il y a du vécu qui va avec. Du particulier, du personnel, de l'exemple.
Besoin ou envie.
On a besoin d'amour, certes. Et certaines personnes prennent avec le temps une place dans nos vie ; on a dès lors besoin d'eux dans le rôle qu'ils jouent pour nous.
Mais je crois pas que l'envie soit nécessairement aussi légère que "envie d'un bonbon". L'envie peut être le désir sans être le besoin.
C'est pourtant des choses très basiques qui nous parlent. Peut-être pas des choses aussi animales que la faim ou la soif mais à l'échelle d'une vie d'humain, une envie c'est pas rien. C'est ce qui fait que ça vaut le coup d'être là plutôt qu'ailleurs, une fois la survie assuré.
Et le monde des désirs, c'est complexe... Je ne crois pas que ce soit de l'intellectualisme de le dire (y m'pique ce mot, oui).
Donc, monamour peut désirer puis ne plus désirer puis redésirer un amant -un ex ou un nouveau - sans que ça manque de profondeur.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Projet Goffio
Siestacorta
le mercredi 27 octobre 2010 à 22h44
Un point de différence entre une liberté publique et privée.
(suis pas sûr-sûr de la rigueur de mon vocabulaire, mais sur le fond des notions, je sais où je vais...)
Pour moi, le polyamour n'est pas encore tout à fait une liberté privée, puisque pour le pratiquer en privé, on devra quand même se fader la contradiction de gens qui ne sont pas directement concernés par notre comportement.
Une liberté publique, c'est quand tout le monde peut le faire dans la rue, et que personne ou presque ne cherche à t'en empêcher.
La liberté d'expression, par exemple, ça relève de ça.
Ben si le polyamour devenait un peu plus une liberté de ce type, je serai pas mécontent.
Pour ce qui est du nudisme... bof. J'ai pas envie d'embêter quelqu'un qui le pratique. Je lui parle pas si c'est dans mon supermarché, ça me fait pas envie, pour le reste c'est sa vie.
Mais aujourd'hui, je ne me balade pas spontanément à poil devant ma gamine (ça peut arriver, ça fait pas de scandale, mais ça n'est pas un truc "quotidien"), donc je n'ai pas envie que d'autres le fassent. Avant qu'elle puisse me donner elle-même un avis calme et argumenté sur le sujet, ce qui attendra bien.
Du coup, non, c'est pas une liberté que je soutiendrai. Par contre, que des lieux privatifs ne puisse pas être consacré à ça, comme à la clope ou au tir au pigeon, ça me choquerait. On doit pouvoir faire presque tout entre gens consentants et informés...
Sinon, le nudisme et le polyamour... j'admet une relation, comme avec tout ce qui contredit la morale sexuelle contemporaine. Et logiquement, parmi les gens qui ont des pratiques sexuelle hors norme, il y a plus de poly que dans une population lambda.
Mais tout ce qui contredit la morale sexuelle contemporaine n'a pas la même valeur, le même intérêt. C'est pas parce que ça représente un pas pour presque tous que c'est un bon pas pour tous, quoi.
Et c'est dommage de faire des "packs" de subversion... Ca relève du tout ou rien. Les changements de société, "c'est jamais tout, c'est jamais rien" ("ce rien qui fait sonner la vie"...). Faut les amener comme on peut. Continuer quand on en obtient un, mais pas gâcher le plaisir parce qu'on les a pas tous.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Le cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas
Siestacorta
le mardi 26 octobre 2010 à 19h32
Oui, à peu près.
Quand on dit "un monde de bisounours", on parle d'un monde caricaturalement doux et gentil, gnangnan, où ya pas de vrais méchants, où tout trouve sa solution "parce que l'amour peut tout".
Un monde tellement simple qu'il en devient invivable.