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Siestacorta

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Discussion : Compersion, et vous ?

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Siestacorta

le lundi 15 juillet 2013 à 15h31



Bah, je ferais pareil, donc au final on est d'accord. Par contre, Siestacorta refuserait d'aller au ciné avec lui, même s'il a envie d'aller voir le film avec quelqu'un !

Oui, en principe.
Après, comme malgré tout ça m'est arrivé, et peut sans doute m'arriver encore, c'est que le réel est quand même toujours plus riche que les idées qu'on a dessus.
Quel bien je fais, quel mal je peux faire, si je posais tout le temps la question in vivo, il m'arriverait pas grand chose, et c'est pas le but non plus.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Compersion, et vous ?

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Siestacorta

le lundi 15 juillet 2013 à 15h23

gcd68

Pour en revenir à l'histoire initiale, je pensais naïvement que cet homme aspirerait à savourer intérieurement le gâteau (que je suis pour lui et qu'il dévorait des yeux) et qu'une fois l'effet passion estompé, il assumerait parfaitement une relation d'ordre amicale avec moi. Malheureusement, pour lui la cerise a eu plus d'intérêt que le gâteau...

Ce genre de gâteau qu'on peut savourer à l'infini, qui fait jamais grossir, il a pas une recette très très subjective ? Il serait pas un peu cérébral, pour un gâteau ?

Un vrai gâteau qu'on savoure avec ses sens on s'en ressert vite avant qu'il n'y en ait plus ou qu'on ait plus faim, le savourer avec les yeux mais pas avec la langue, ça ne fait que laisser le gâteau pour un autre qui sera plus gourmand (hédoniste (#fnord)).

Ce que je veux dire, c'est que pour espérer que les gens aient une attitude "contemplative" sur l'amour, faut vérifier qu'ils ressemblent psychologiquement à la personne qui est capable d'avoir ce "gâteau intérieur" (cérébral (#fnord)).

Pour quelqu'un qui ne ressent pas ce genre de chose, qu'il soit mis dans le rôle du gourmand ou dans celui du gâteau, le gâteau appelle en permanence l'appétit.
Et je trouve pas ça bon de dévorer (ou balader) un gros repas devant quelqu'un qui a faim (c'est un des ressorts du sentiment de pudeur).

Par contre, c'est vrai ce que soulignent Lulutine et MetaZet, c'est que mon approche lie passion et sentiment amoureux.
Pour être précis sur mon idée, oui, la passion peut s'éteindre, le sentiment amoureux perdurer, et la relation ressembler grossomodo à de l'amitié.

Mais je connais (et peux apprécier) trop la confusion des sentiments pour ne pas me sentir affecté par les ingrédients des rapports affectifs.
Quand Metaz précise


Ce n'est pas parce qu'un homme t'a dit ne pas partager les sentiments amoureux que tu pourrais avoir pour lui que ça veut dire qu'il ne peut pas avoir envie que tu l'embrasses dans le cou.

il suppose une confiance dans l'innocuité / l'innocence des affects et de leurs manifestations que je n'ai pas.
La satisfaction de l'embrasseur amoureux et celle de l'embrassé sensuel n'ont pas les mêmes limites ni les même horizons : c'est pas juste le terrain partagé qui compte, c'est pas seulement deux ensembles qui ont un espace affectif commun : le soucis de l'ampleur de cet espace peut
se poser rapidement.

Les sentiments qui se manifestent là ne sont pas des cadres, se sont des contenus changeants. Selon la personne ou la situation, un baiser, un ciné, un soir qui traine ne suscitent pas les mêmes effets. Un geste construit le suivant : cette embrassade d'amour unilatéral, pourquoi se reproduirait-elle, pour l'ami ? Il n'a pas besoin qu'elle ait lieu de nouveau, son amitié n'en dépend pas. Pour un amoureux unilatéral, elle a eu lieu une fois, pourquoi pas encore ? Il désire que ça puisse se reproduire, que sa perception se manifeste.

Les deux territoires auront des intérêts pouvant s'opposer sur la durée, et, à un moment, l'ami non-amoureux aura plus d'intérêt à mettre fin au rapport (comme l'a fait gcd68) quand cette perte représentera quelque chose de plus lourd pour l'amoureux.

Et puis, la passion... Ben l'amour y est perméable. Les moments affectifs qui passent plus vite que les heures, l'avenir qu'on peut ou pas avoir, l'imperfection de la communication, la vie qui parfois nous amène a avoir plus besoin d'amour qu'avant, le coeur qui continue à battre plus vite quand, justement, on est plus en situation, la cervelle qui nous fait un cinéma de minuit alors que c'est l'heure de dormir...
La passion, c'est pas un truc qu'on décide pour soi, ça fait partie de la définition. On peut décider qu'elle nous bouffera pas, on peut pas décider qu'elle existe pas.
On peut encore moins décider ça quand on est dépassionné, amical, face à un amoureux : on a encore moins la possibilité (et sans doute pas vraiment la légitimité) de poser des limites quand on a offert des ouvertures : "oui, tu peux m'embrasser en ami". Sa passion nous a pour objet, comment on pourrait lui faire entendre "oui mais pas ceci" quand "oui" a tant de valeur pour lui ?

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Siestacorta

le dimanche 14 juillet 2013 à 19h51

MetaZet
L'état amoureux, à mon sens, n'est qu'un sentiment particulier qui accompagne et motive tout un ensemble de comportements dont aucun, je dis bien aucun, n'est nécessairement amoureux par essence.

Ben quand on t'a affirmé qu'on t'aimait, on a eu une attitude.

Une affirmation performative, enfin, presque.
C'est pas comme "nous sommes amis" ni "nous sommes ensemble", c'est "je ressens un sentiment que je veux te faire connaître".
Si tu veux dire ça, ça a un sens, ça me dit quelque chose sur toi et ta perception de notre situation.
Le quelque chose est peu ou mal défini, mais il est nommé, conscient, assumé, exprimé, et il change en partie la nature de ce qui est vécu.

Mettons :
- j'aime bien qu'on passe du temps ensemble. Je t'aime.
- moi aussi ! / pas moi !

N'est pas :
- j'aime bien qu'on passe du temps ensemble.
- moi aussi ! / pas moi !

Le bien être exprimé de l'amitié et le bien être exprimé du sentiment amoureux n'appellent pas un ressenti similaire, quand on les valide ou quand on les refuse.

Non, ça veut pas dire que tu dois cesser d'être ami avec les gens que tu aimes. On a tous des sentiments mêlés ! Je crois avoir écrit ya pas longtemps qu'on pouvait éprouver compersion et jalousie dans la même minute, donc, bon, amour et amitié, ya pas de raison que ça n'existe pas comme mélange.
C'est juste que c'est un mélange significatif quoi, c'est pas comme être ami le jour ou ami la nuit.

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Discussion : Compersion, et vous ?

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Siestacorta

le dimanche 14 juillet 2013 à 16h36

Je pense que l'attitude amicale d'un amoureux c'est trop de risque pour moi de me trouver dans une situation de "dissonance cognitive" : je suis informé qu'il est amoureux, mais ensuite, nous ne faisons rien dans ce sens.
Comme j'ai pas envie de réduire la dissonance en décidant finalement que, si, en fait, on peut avoir une relation amoureuse, je préfère attendre le moment où l'autre ne sera plus amoureux du tout, ou ne pas le voir. Et c'est mieux que ce soit pas moi seul qui décide de l'issue, on est deux dans un échange.

L'attitude peut être amicale, et dissonante par rapport à ce que je sais, ou se colorer d'émotions amoureuses (a priori, pas des trucs que l'amoureux décide d'éprouver), et le malaise du "j'en fais quoi" se présentera encore plus clairement.

Bref, l'attitude amicale qui tente de pas être gênante, c'est bien, ça montre certaines capacités de respect, c'est sûr... Mais dire "je suis amoureux, je le reste, et on va continuer à se voir et je vais rester amoureux", c'est aussi une attitude de quelqu'un qui s'impose, sans violence, mais de façon d'autant plus durable.
Répondre "je ne veux pas de l'attitude amicale de quelqu'un qui est en réalité amoureux" me met dans une situation paradoxale... Parce qu'on se dit "tout va bien se passer, l'autre n'est pas dangereux, ya des bons trucs à prendre", ou "c'est pas mon problème" (ce qui est faux) on laisse faire, mais on se met dans une situation de dire oui à quelqu'un à qui on dit non par ailleurs.
Quelqu'un qui me propose son amitié virginale alors que son ressenti englobe d'autres attentes il... "impose un potentiel" (si c'est pas clair, demandez-moi d'expliciter quand j'aurai rencontré Yodha), il impose aussi des lectures de situations (moi, j'étais avec une amie en w-e, elle a passé son w-e et partagé le dessert de quelqu'un dont elle est amoureux).

nan, vraiment, c'est pas que l'attitude qui peut me mettre mal à l'aise, c'est ma sensibilité aux échanges. Pour la respecter, faut pas que le rapport vive dans deux interprétations trop différentes.

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Discussion : Compersion, et vous ?

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Siestacorta

le dimanche 14 juillet 2013 à 15h04

N'empêche que le monsieur a été très lourd avec gcd68. Je serai pas aussi sur mes gardes qu'elle, mais je comprend bien qu'une stratégie lourde appelle une réponse brute.
Pas pour punir, mais surtout parce que si on est pas à l'aise avec quelqu'un qui fonce amour au vent alors qu'on est pas intéressé, et qu'on est sensible aux émotions de ceux qui nous approchent, on a pas à rester dans le coin.

Les émotions et les attentes d'un amoureux, même s'il est plein de respect et de réserve, quand c'est pas réciproque, j'ai pas envie d'avoir à y penser. Même si j'ai marqué la ligne "non, pas de relation amoureuse", les émotions de la personne continuent à me concerner. Et laisser l'autre "vivre son amour unilatéral" pour moi, lui dire "ben sois amoureux si tu veux ça change rien", c'est pas vrai que ça change rien.
Je suis sensible à la façon qu'on a de me regarder, et une façon amoureuse, on l'ignore pas par cohérence avec ce qu'on a affirmé ("non, je ne ressens rien, toi oui, ok") : on va vivre avec, être en situation. C'est pas que des trucs sur l'honnêteté, le truc affirmé et assumé, c'est de l'émotionnel, un truc qui varie, qui réagit différemment dans plein de contextes.

Ce sera pas pareil, ya des tas de moments où ça changera mes ressentis, mes réactions, parce que même si je suis pas amoureux, je peux être sensible à la personne... et que les échanges seront remplis d'émotions auxquelles j'aurai dit : oh ben je vous regarde exister, pas de problème.

Je suis pas une "chose aimée", je ne suis pas passif face à ce qu'on ressent pour moi.

Donc, bien sûr, l'autre aime, j'y peux rien. Mais la façon dont on décrit l'état des rapports entre nous ne pourra pas être un "continue ça change rien de mon point de vue".

Pour raccrocher à la compersion, ça aussi, c'est une question de sensibilité à l'autre.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Besoin de conseils

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Siestacorta

le vendredi 05 juillet 2013 à 01h01

Nounette 81

Je ne sais pas s'il est poly, ...

Bonjour...
J'ai peut-être lu de travers, mais pour l'instant, je ne comprend pas pourquoi le retour de personnes polyamoureuses te semble utile, dans ta situation ?

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Discussion : Insurmontable jalousie

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Siestacorta

le vendredi 05 juillet 2013 à 00h51

polynovice
Je supporte très mal ce coté suspicieux, d'une part parce qu'il me dépeint d'une manière déplaisante et qui ne me correspond pas, et, d'autre part, parce que je trouve ça plus que gonflé de sa part... Ce sujet ne vient pas arranger nos affaires.

Bonjour.

Juste pour dire que la façon dont il te soupçonne, semble mal tolérer l'idée que toi aussi puisses avoir une autre vie et sa manière de communiquer avec toi, c'est une continuité.
Des facettes d'un même égoïsme : ça ne s'ajoute pas, dans le sens où c'est probablement le même problème au départ.

Je dis pas que tout le monde doit être poly pour ne pas être égoïste, mais prendre des libertés pour soi sans accorder les mêmes à l'autre, même en restant dans un cadre de relation traditionnelle, ça ne fonctionne pas...

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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Siestacorta

le mercredi 03 juillet 2013 à 10h48

aviatha
moins fou sans doute que ce que je finirais par faire si je n'avais pas pris cette décision. Et sans doute moins irréparable...

Bon, mais quand même, même en plaçant les relations amoureuses comme des éléments nécessaires et centraux dans nos vies, poser une relation spécifique comme une condition vitale, c'est pas encore ça, point de vue équilibre.

Je lis à travers tes posts que tu continues un travail, que tu connais la valeur d'une prise en charge psy, mais je veux dire, n'oublie pas le biais qui pousse à réfléchir ainsi en termes vitaux est probablement antérieur à la relation avec ton homme.
Tu évoques plus ou moins directement le suicide ; cette logique, tu l'as construite avant le vécu auquel tu l'appliques.

Et, pour ce que j'en pense sans aucune expertise, ça déforme l'interprétation des ressentis amoureux. Tu parlais d'une relation "parfaite", à l'origine, de la brisure constatée... Mais le besoin de totalité que suppose l'idée de suicide peut aussi avoir conditionné ton besoin de voir la relation comme ça. C'est la perfection du crystal, c'est plus pur et plus dur que tout, mais c'est fragile parce que c'est dur.

Bref : si tu t'adoucis à l'intérieur, si tu arrives à plus te ressembler à celle qui se manifeste dans souplesse de tes tendresses de vie de théâtreuse, tu risqueras moins de casse, et tu seras peut-être moins en danger.

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Discussion : Le dire ou pas ?

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Siestacorta

le mardi 02 juillet 2013 à 10h26

Sinon, un rappel en passant, quand on est en couple et qu'on ment, on est pas "le membre poly avec un mono", hein.
On a des aspirations poly et on est dans l'adultère.
Ce n'est pas un jugement moral ! C'est juste que poly, ce n'est pas désirer plusieurs, c'est désirer plusieurs et le dire si ça se fait.

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Discussion : Le dire ou pas ?

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Siestacorta

le mardi 02 juillet 2013 à 10h21

"Comment le dire", c'est pas vraiment une question, si ?
Toi, t'informer sur le polyamour et essayer de bien te comprendre avant de parler, pour pouvoir te sentir juste dans tes paroles, ça oui ; mais pour ce qui est de choisir son moment et sa tactique, je pense que c'est pas une recherche fertile.

Sinon, je ne rejette pas l'adultère en soi. Ca arrive, et c'est même compréhensible dans une société qui met une pression mono.
Et puis, disons que pour moi, il y a des adultères "institutionnalisés" qui sont des hommages du vice à la vertu, des polyamours qui s'assument pas. Quand le cocu n'est pas stupide, il arrive que le mensonge soit juste une hypocrisie de la part de tous.

Mais la plupart des adultères sont des stratégies d'échec, faites pour amener des changements, ruptures, conflits... Et qui y arrivent dans de mauvaises conditions.

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Discussion : Compersion, et vous ?

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Siestacorta

le lundi 01 juillet 2013 à 21h53

Histoire de mettre un peu de joyeux bordel, j'ajouterai que la compersion et la jalousie peuvent arriver en même temps.

Je suis content que tu vives un truc que tu aimes ET je suis jaloux parce que c'est avec un tiers, dans des conditions que je ne peux pas contrôler. Empathie et insécurité.
Les deux ressentis ne s'annulent ni ne se concurrencent, et l'un comme l'autre sont très compréhensibles.

Ils sont vécus plus ou moins fortement selon les personnes, mais au fur et à mesure, on peut finir par savoir auquel on devrait se fier pour construire la suite.

Mon insécurité, je peux m'en occuper moi, je peux soit me sentir bien seul, affronter mes peurs sans que l'autre n'intervienne.
Pour l'empathie, évidemment, faut être plus d'un... C'est peut-être un signe de sa valeur comme boussole amoureuse.

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Discussion : Paris: Pique-nique poly mardi 2 juillet

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Siestacorta

le samedi 29 juin 2013 à 08h56

Selon le temps, je serai soit à la fontaine, soit sous la halle qui est derrière.

Si j'étais certain que coffeepint se pointe, je te donnerais un autre point de repère, mais c'est pas gagné, donc pour le moment tu peux essayer de te repérer à ma bobine :
https://www.facebook.com/pdelune?ref=tn_tnmn

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Discussion : Je débute...voici mon histoire et une question

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Siestacorta

le vendredi 28 juin 2013 à 14h10

Sappho
Bonjour,

Merci à toutes et à tous pour vos réponses : ) et en effet ma question principale était : comment gérer ou alors où se placer quand l'autre rompt avec son autre partenaire... ?

J'ai vraiment lu en diagonale ton premier post, désolé, je manquais de concentration.
Mais j'espère que déjà, décrire ta situation, avant même qu'on y réponde, t'auras aidée ? Que le retour normatif de Len était finalement facile à contredire en partie parce que l'écriture même de ton récit légitimait déjà ton besoin d'une position personnelle?

SInon, pour (ne pas) répondre à ta question, c'est que comme il ne s'agit pas de "ta" relation, ni d'évènements qui ont lieu dans ton foyer, ta prise de position se décide qu'en second, en fonction de ce qui arrive à ton amante. Tu ne peux que répondre, pas beaucoup prendre d'initiative...
Elle t'en parle peu, et tu dis que ce n'est pas encore une relation que tu as avec elle.

Comme tu sembles assez sensible aux évènements, la question porte sur tes ressentis.
Pourquoi ressentir des choses sur des évènements où je ne suis pas impliquée ?
Qu'est-ce que tu crains qu'il arrive, pour chercher d'avance la position à prendre ?

Si tu es arrivée à choisir le polyamour, tu as sans doute acquis assez d'autonomie pour gérer des situations complexes, ou le fait que les relations ne puissent pas avoir lieu parce que l'engagement exclusif pouvait t'enfermer.
Mais tu peux encore arriver aux plaisirs de l'indépendance, où les mésaventures qui ne te concernent pas ne sont pas censée de toucher affectivement.
Ou, au maximum, n'engendrer que de la bienveillance envers ton amante, comme celle qu'a montrée l'amant de Trillian quelques posts plus hauts. Je suis là, je te trouve très bien, tu vas t'en tirer. Le reste, ça dépend pas de toi, et tant mieux.

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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Siestacorta

le vendredi 28 juin 2013 à 01h59

aviatha

Bizarrement, cela me conforte dans ma décision de rester et de faire face. Je sais que la blessure est définitive désormais. Partir ne servirait à rien, je ne peux pas la fuir, je l'emporte avec moi partout où je vais, dans tout ce que je fais. Alors quitte à passer ma vie avec, je choisis une vie avec lui.Bien sûr que j'ai mal. Mais je n'ai plus peur.

Tout ce qu'on peut répondre, c'est "prend soin de toi", et même si c'est une banalité, c'est un excellent conseil, pas si facile à appliquer.

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Discussion : Comment améliorer l'accueil des nouveaux venu-es sur le forum ?

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Siestacorta

le mardi 25 juin 2013 à 11h02

BenjaminL
En rajoutant un message d'avertissement du type : "Non ! Le polyamour ne sauvera pas votre vie de couple, ni ne transformera vos adulteres ou ceux de votre conjoints en une relation epanouissante et honnete. Passez votre chemin. Allez voir ailleurs, ou revenez avant de commencer votre relation suivante."

Avec une case a cocher pour signifier qu'on a bien lu avant de pouvoir acceder au forum.

(+)

Je le pense avec 51 % d'humour.
Hm. 50,1%.

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Discussion : Hédonisme et amours plurielles ?

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Siestacorta

le dimanche 23 juin 2013 à 21h34

(et sinon, je radote, mais Onfray a le mérite d'avoir déterré Georges Palante, qui pour le coup écrit avec finesse)

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Discussion : Hédonisme et amours plurielles ?

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Siestacorta

le dimanche 23 juin 2013 à 21h28

demeter
Et puis quoi de plus égoïste que de ne pas vouloir être égoïste. Mauvaise éducation sans doute.

Intuitivement je pense être d'accord, mais tu peux clarifier ce passage ?

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Discussion : Hédonisme et amours plurielles ?

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Siestacorta

le samedi 22 juin 2013 à 23h21

L'épicurisme me parle moins, pour ma part.
Il y a un contrôle de soi, comme dans toutes les morales, qui a souvent pour conséquence une idée de comment les autres - ces barbares, ces gargnements ! - devraient faire pour se contrôler.

C'est pour ça que l'hédonisme, la phrase de Chamfort, ou la morale minimaliste de Ruwen Ogien m'intéressent plus: la seule règle qu'on s'impose, c'est de pas emmerder le voisin, tout le reste, c'est entre moi et moi. Sexe, drogue, suicide : mes ognons, si je sais être responsable de mes actes.
Ces possibilités de toucher à des frontières hors du juste milieu bien pesé sont des moyens de vivre la nouveauté. La nouveauté, j'aime bien ça. En évitant nouveauté, plaisirs et douleurs, on reste dans le connu, et on perd des occasions de se connaître.

Je suis poly parce que je ne vois pas l'intérêt d'éviter les rencontres et les accidents, parce que le contrôle me semble illusoire.

Mais je suis d'accord, ce n'est qu'une option du poly, on peut vivre tout ça avec plus de sagesse. Mais bon, entre être sage "intelligent" et sage "obéissant", je trouve la frontière trop poreuse, alors bon, j'hédonise est j'explore en dehors.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Hédonisme et amours plurielles ?

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Siestacorta

le samedi 22 juin 2013 à 19h35

Ben l'hédonisme et la pensée libertaire, c'est très très loin d'être incompatible, quand même.

Onfray m'agace, mais une grosse partie de ses idées est libertaire, et hédoniste.
D'ailleurs je comprend pas comment, en mariant les deux, il arrive à écrire si lourdement, mais ça, c'est autre chose.

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Discussion : Culpabilité, amoureuse depuis trois ans de mes amoureux

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Siestacorta

le vendredi 21 juin 2013 à 20h02

Simone, en socio, tu as les bouquins de serge chaumier, "la déliaison amoureuse",
www.amazon.fr/La-D%C3%A9liaison-amoureuse-romantiq...

et en philo, je te conseille Ruwen Ogien "la panique morale", qui ne traite pas uniquement du couple et de l'amour, mais qui fournit de la contradiction éthique aux culpabilisations.

Et bien sûr, La salope éthique, qui en plus d'être pratique, donne énorément d'outils critiques.

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