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Discussion : Besoin de me confier

Mark
le jeudi 11 juillet 2019 à 10h44
Pardon, j'ai lu ton post mais n'ai pas pris le temps le lire ton partage, je le ferais ce weekend.
Partager un chagrin d'amour? tiens, deux:
Mettre fin à une relation parce que je ne pouvais pas répondre à son envie de maternité because écart d'age.
Commencer une belle histoire et se faite ghoster du jour au lendemain au bout de trois mois.
Pour la proportion, joker. tout au plus je dirais que si les polyamoureux ont travaillé sur une ouverture d'esprit du point de vue relationnel et sentimental, ils sont aussi plus exposé (mathématiquement) aux chagrins d'amour. Je ne sais pas si l'hypersensibilité peut être mis en corrélation avec la pluralité des sentiments et relations.
Discussion : Les relations multiples, entre féminismes et polyamours

Mark
le jeudi 11 juillet 2019 à 10h34
Je note tes remarques et j'irai lire ce texte.
L'effet loupe et entre soi d'un forum internet peut effectivement être propice à l'effet Janis et j'essaie de ne pas perdre ça de vue.
Pour ce qui est de la compréhension des mots, (les écrire comme les lire) , c'est tout un art, et souvent sujet à la loi de murphy.
Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

Mark
le jeudi 11 juillet 2019 à 05h21
Deux commentaires dans une discussion m'ont donné envie de lancer celle ci.
/discussion/-cag-/Quel-bazar-dans-ma-tete/page-2/#...
Le cheminement pour ouvrir une relation monogame à la pluralité n'est pas toujours aisé.
Les notions d'égo, d'insécurité, de fidélité et de consentement (merci encore @Lenah de l'avoir souligné) sont autant de points qui nécessitent un dialogue vrai, ouvert et bienveillant.
L'objet n'est pas de critiquer l'adultère ou de porter jugement sur les personnes qui se retrouvent prises dans le maëlstrom du désir et des sentiments. Pour elles, c'est aussi un état de fait auquel elles se trouvent confrontés, souvent sans préavis. Avec tous les doutes et questionnements que cela entraîne.
Certes, entamer la déconstruction ensemble avant la mise en pratique permet d'aborder les discussions plus sereinement.
il m'a suffi de lire les nombreux témoignages pour me rendre compte que dans les faits, c'est souvent la naissance d'une relation qui vient imposer cette discussion.
il n'y a pas de situation de consentement, la relation est là et l'autre s'y retrouve également confronté sans préavis.
La contrainte de l'acceptation vient donc se superposer au travail de déconstruction.
À en lire les témoignages, le schéma semble assez classique: Faire avec les moyens du bord et souvent une totale perte de repères pour essayer de sauvegarder son couple et de le -et se- reconstruire sur d'autres bases.
D'après ce que je lis et ce que j'ai vécu, les tentatives de garder la tête hors de l'eau se traduisent souvent par les "autorisations", progressives. Les exemples sont multiples. Pas de rencontres sur notre temps "à nous", pas de découchage, pas de rapports sexuels, pas les week ends, pas de sms quand nous sommes ensemble.. Chacun y va des ses moyens pour essayer de ne pas perdre pied dans cette phase d'acceptation/déconstruction.
C'est une situation complexe, frustrante et souvent une période de flottement douloureuse pour chacun. Sur papier, l'autre ne nous appartient pas et est libre de son corps et de ses actes. Oui, mais pas tout à fait. D'abord, parce que le changement unilatéral du fondement monogame de la relation est imposé, sans consentement. Ensuite, l'un.e se sent poussé à "tout autoriser" , l'autre contraint.e à ne pas pouvoir vivre pleinement sa relation. Les tensions résultantes ne sont pas difficile à imaginer.
La notion d'autorisation n'est à mes yeux pas une expression de possessivité à prendre au premier degré, ni de contrôle de l'autre, même si en surface, j'admets que ça en a totalement le goût et la couleur. Pour moi, ça traduit plus le besoin vital de garder pied dans un contexte émotionnel difficile et chahuté.
De mon expérience, j'ai retenu que la progressivité à été salutaire pour faire ma déconstruction mais que l'absence d'empathie, de dialogue et d'écoute bienveillante m'ont laissé profondément démuni.
Comment verbaliser tout ça dans les discussions et phase de déconstruction, quels sont vos outils et ressources pour mieux gérer ça?
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Relation libre ou rupture

Mark
le jeudi 11 juillet 2019 à 04h29
J'espère que d'autres viendront apporter leur ressenti et expériences.
Et je m'excuse pour l'absence d'écriture inclusive, l'esprit y est mais le clavier ne suit pas ;-)
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Mark
le jeudi 11 juillet 2019 à 03h02
Merci merci, merci, @intermittent et @Lenah Je crois qu'en vos deux phrases écrites l'une sous l'autre vous avez résumé ce qui est à mon avis un des points importants de la problématique: L'asymétrie dans la phase de déconstruction.
intermittent
J'affirme que l'argument du polyamour est juste un artifice pour faire passer la pilule à quelqu'un qui n'a guère le choix entre accepter ou briser sa famille.
Lenah
Je suis aussi assez étonnée de voir que beaucoup de polyamoureux sur les forums français semblent oublier la notion de consentement. Ce n'est pas le cas dans les groupes de polyamoureux anglophones. Quand on trompe quelqu'un dans un couple monogame, ce n'est pas du polyamour. Ce n'est pas une déconstruction faite à deux.
Je n'irais pas aussi loin que toi dans la généralité de ton affirmation @intermittent, je pense que se retrouver dans telle situation, déclenche parfois le besoin de comprendre, à trouver des solutions, à mettre des mots dessus. Parfois, oui, c'est utilisé comme justification, je te l'accorde à la lecture des témoignages.
@Lenah, je dis régulièrement dans mes interventions que les discussions en amont de l'ouverture facilitent bien plus un dialogue apaisé.
Les mots consentement et déconstruction faite à deux résument tout ce que j'en pense en une seule phrase. ;-)
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Relation libre ou rupture

Mark
le mercredi 10 juillet 2019 à 06h19
Bonjour @J-Papillon
Il n'y a hélas pas de réponse parfaite, chaque personne vivant à la fois une ouverture de couple et la pluralité relationnelle de manière personnelle. -Ce sont, comme tu l'as justement souligné, deux choses différentes.
Certaine.es s'y retrouvent et s'y épanouissent, un temps ou pour toujours, d'autres en ressortent avec des bleus à l'âme. Lycée + 4 ans, donc vous êtes encore loin de la trentaine j'imagine?
Deux théories s'affrontent à mon sens. La première, "il faut bien que jeunesse se fasse" contre celle de la crise de la quarantaine, ou l'on peut ressentir un besoin de renouveau. Je prends un raccourci schématique rapide bien sur.
Je ne sais pas s'il y a un "bon" moment dans la vie pour ressentir et vivre ces besoins de découverte, d'expérimenter. Je pense juste que avoir un peu de vécu, de recul dans la vie et avoir travaillé en amont sur l'autonomie émotionnelle ne nuit pas.
Ton amie parle d'expérimenter, de découvrir d'autres choses. Sexuellement, sentimentalement? en tout cas, c'est une tranche de vie qu'elle a envie d'aborder avant de se "poser" dans une relation longue.
Tu dis ne pas te sentir prêt? Pas prêt à accepter son besoin d'ouverture? Tu indiques également ne pas te sentir disponible pour nouer d'autres relations. Un double non donc?
Je peux te donner mon avis, qui n'est que personnel.
Tu as tous les éléments réunis pour te mettre la tête dans le mur. Ce genre de relations ne se vit bien que quand on en ressent le besoin. PAS pour essayer de préserver son couple ; ce que tu dis être majoritairement le cas. Si tu ne le sens pas, ne t'y mets pas. Une situation mono/poly que tu retrouves souvent décrit dans les témoignages ici serait une approche plus prudente.
En revanche, oui, tu peux essayer de laisser ton amie libre d'expérimenter, en posant ensemble un mode de fonctionnement qui vous conviens. Communiquer beaucoup, souvent et ne pas se retenir d'exprimer ces ressentis.
Sans lui mettre de contraintes, mais en ne t'oubliant pas pour elle. Et savoir dire stop quand ça ne va plus.
Je te suggères de parcourir un peu le blog "les fesses de la cremiere" Tu y trouveras pas mal de pistes de réflexion.
Dans les livres, "aimer plusieurs hommes" et "compersion" sont un peu des références pour éclairer ses pensée.
edit: à lire et discuter à deux serait pas mal à mon avis, pour faire un bout de cheminement ensemble.
Je vous souhaite à chacun de trouver l'épanouissement dans votre vie personnelle, et là, pour le coup, je dis mieux vaut tôt que tard.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Mark
le mardi 09 juillet 2019 à 23h43
@Pat bien sur que ce n'est pas exclu! au contraire, je trouve ça très beau quand chacun a la capacité de passer outre les blessures narcissiques et de reconstruire son couple sur d'autres bases.
L'adultère est parfois le catalyseur de prises de consciences, de questionnements, et d'ouverture d'esprit.
Le psy, n'est pas toujours obligatoire pour "soigner", parfois il peut juste aider a trouver quelques clefs pour avancer, mais tout le monde n'en a pas besoin non plus.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Mark
le mardi 09 juillet 2019 à 23h04
@intermittent
Je trouve ça un peu brut de décoffrage, mais je fais le même constat. A la nuance près que je lis ces situation ici autant du coté des femmes que des hommes. Le coté gérér les enfants n'est d'ailleurs pas exclusif au genre.
Discussion : Comment gérer l’envie de changement

Mark
le mardi 09 juillet 2019 à 17h15
Je pense que si on remplace chantage affectif par peur du changement et besoin de réassurance, tout le monde sera d'accord?
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Mark
le mardi 09 juillet 2019 à 17h03
Tiens, un petit clin d'oeil ludique vers le poly et les jeunes enfants:
https://vimeo.com/showcase/2294465/video/66361337
Pour la suite de ton message, oui, dans un monde idéal on discute en amont des ressentis et besoins de changements. Mais en pratique, ces discussions interviennent généralement parce que ce changement à déjà eu lieu pour l'un des deux..
L'égo, les repères en prennent un coup et il faut du temps pour digérer et être capable de donner une nouvelle orientation à sa vie commune. Il y un avant, et un après. Ensuite, l'équation poly/non poly, ça peut fonctionner de manière très relax tu sais. La question réside dans la capacité à la fois de s'affranchir des codes sociétaux, un petit peu de son égo, et de le vivre harmonieusement à deux, c.a.d. dans le respect et souci du bien être de l'autre.
@Eulalie Je ne t'oublies pas, voilà un lien aussi: ;-)
https://vimeo.com/51159091
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Mark
le mardi 09 juillet 2019 à 16h43
bonheur
@Eulalie : Tu veux vivre un seul amour exclusif ou tu demandes à la personne que tu aimes (une seule puisque tu es exclusive) de l'être également ? C'est différent et j'y vois une nuance.
Personne n'oblige une personne polyacceptante de devenir poly elle-même ! Par contre, vouloir (pour reprendre ton verbe) d'autrui est différent.
Je sais que dans mon couple, je suis aimée pour qui je suis, c'est à dire avec mon émotionnel et ma capacité à aimer d'une manière affective et assumée plusieurs personnes. Je n'exige rien de mon chéri et n'exige rien de moi. Nous nous aimons et ne désirons pas "changer" l'autre, pour se satisfaire soi. D'ailleurs, je serai bien incapable de vivre sans l'omniprésence au moins des souvenirs concrets de mes amours. Mon chéri vit avec moi, donc aussi avec cela. S'il ne le pouvait pas, on se séparerait, car on se rendrait malheureux tous les deux.
Parfois, quand il y a une telle incompatibilité, il faut savoir quitter. Ce n'est pas mal, de se libérer d'une impossibilité de trouver son bonheur. Par contre, il faut accepter cette impossibilité telle qu'elle est et ne pas rejeter la faute sur quelqu'un. Dans une telle situation, et si c'est indispensable de se quitter, il faut le faire en adéquation unanime et assumer l'incompatibilité. Etre d'accord là-dessus permet de le vivre avec justesse et honnêteté, de part et d'autre.
Désolé @bonheur, je ne suis vraiment pas du tout d'accord avec ton raisonnement.
Tu fais la nuance dans ton raisonnement entre vouloir l'exclusivité et être polyacceptant. Tu y omets juste que personne ne peut être contraint à la polyacceptance.
Tu dirais, on ne peut contraindre un personne poly à rester mono, au même titre qu'on ne peut contraindre une personne à être poly et/ou acceptant, je suivrais ton raisonnement. Je trouve la nuance que tu introduis culpabilisante, et je suis en désaccord avec ça.
La personne qui se trouve confrontée au besoin de pluralité de l'autre a déjà assez à faire comme cheminement pour ne pas avoir en plus à se sentir culpabilisé de la situation.
Ton exigeance était implicite, puisque comme tu le dis, devant telle incompatibilité il faut savoir quitter. Donc l'exigeance d'accepter ton état y était. Il se trouve que ton mari, ton couple à pu/su évoluer vers cette nouvelle donne. C'est du bonheur pour vous, mais pas à la portée de tous.
De plus, faire porter la co-responsabilité à l'autre de l'inadéquation, je trouve ça injustement culpabilisant. Dans le couple originel, lorsqu'il c'est fondé sur les bases monogames, c'est la personne qui vient à demander d'en changer les fondements d'en assumer l'incompatibilité.
L'autre à effectivement le choix d'essayer de faire avec ou de le refuser, mais n'en a en aucun cas la responsabilité. Ce n'est pas la première fois qu'il m'arrive de lire ça, et franchement, non. Juste, non.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Mark
le mardi 09 juillet 2019 à 14h04
@Eulalie, je voudrais réagir à ça: "je veux l'exclusivité !!! "
Mais c'est ton droit le plus strict de le vouloir. Si ton parours de réflexion ne te permets pas de changer d'avis, il faudra prendre des décisions apaisées en regardant vers le futur.
Lutine est dispo en location sur vimeo il me semble, j'ajouterai le lien.
(edit, erreur, ce ne sont que les bandes annonces)
Si tu as envie de lecture plus légère et moins technique, connais tu le blog "lesfessesdelacremière"?
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Mark
le mardi 09 juillet 2019 à 12h50
Comment j'ai appris à gérer ça?
Un long cheminement. Beaucoup de lectures, d'échanges ici, de réflexion, des livres.
Version courte: Apprendre à ne plus me sentir dépendant, à l'attendre. Dissocier fidélité sexuelle de fidélité affective. Trouver de quoi m'occuper pendant ses absence. Faire plus de choses avec les enfants, me recentrer un peu sur mes envies, mes loisirs.
edit: Aussi cesser de penser qu'elle était avec "un autre" mais qu'elle prenait du temps "pour elle". Avec le temps est venu un peu d'apaisement, de sérénité. J'en étais arrivé à être content pour elle de la voir rentrer épanouie et de pouvoir entendre sereinement me raconter ce qu'elle avait fait comme sorties/ activités. (Le coté sexe de ses rencontres et relations, je m'en suis simplement désintéressé)
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Mark
le mardi 09 juillet 2019 à 12h00
Je comprends parfaitement tes ressentis. tout le monde n'est pas capable d'assimiler et bien vivre ces changements, travail sur soi ou pas.
En revanche, des notions comme autonomie affective et dépendance affective sont des sujets à creuser pour mieux comprendre les mécanismes qui font vivre de telles montagnes russes émotionnelles.
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Mark
le mardi 09 juillet 2019 à 11h45
bonheur
Nous vivons dans une ère où l'enfermement affectif ne peut plus s'admettre. Il ne faut pas que le polyamour devienne un mode, surtout pas. Par contre, une nouvelle philosophie de vie possible, oui.
Oui, et non ^^ Les changements durables dans les sociétés ont toujours été précédés par des tendances, propices aux questionnements et remises en causes des normes établies. ;-)
edit: en parlant de normes établies, je suis tombé sur une prospective plutôt intéressante hier (Désolé, c'est en anglais)
www.bbc.com/future/story/20190702-are-we-set-for-a...
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Mark
le mardi 09 juillet 2019 à 11h29
Bonjour Pat,
Dans le désordre,
Je pense que les enfants percoivent bien plus qu'ils ne verbalisent. Leur dire que maman va voir un ami, n'a rien de mystérieux. Les détails intimes d'une relations sont ce qu'ils sont: intimes.
Je vais en faire bondir plusieurs, mais c'est mon point de vue: tout peut se dire mais tout n'a pas besoin d'être dit.
en clair, je fais la distinction entre un état d'esprit polyamoureux qui implique des choix de vie dans la durée, je ne le compare pas à avoir un amant/maitresse, relation potentiellement plus éphèmère sur le papier que l'état d'esprit poly.
C'est en revanche un sujet à mettre à plat avec ta compagne en amont, et être sur la même longueur d'onde sur le sujet. avant de s'en ouvrir aux enfants.
Le schéma parental classique? Et bien il change depuis quelques décennies. Plus de divorces, de familles recomposées, d'autre typologies de foyers pluri et mono parentaux. Ne fais pas l'erreur de t'accrocher aux vieux dogmes. D'ailleurs, vous pourriez demander à l'occasion d'un moment opportun aux enfants leur vision des parents séparés, vous verrez qu'il auront plein d'exemples dans leur entourage social et scolaire dont ils pourront vous parler.
Ton affirmation par contre, "qui s'aiment" m'interpelle. Ce n'est pas la typologie du couple qui détermine ça. D'ailleurs, petits, ils disent souvent facilement avoir plusieurs amoureux.ses avant de se faire happer par les schémas sociétaux. Ne sousestime pas leur capacité à intégrer des changements. ;-)
Discussion : Ai-je tout gaché dans mon couple ?

Mark
le samedi 06 juillet 2019 à 14h30
Bonjour @Lily48,
Merci pour ton témoignage, que je trouve intéressant à plusieurs nivaux. En essayant de comprendre ton cheminement à travers tes mots, plusieurs choses m'ont questionnées.
Tu expliques être en couple depuis 6 ans. As tu eue d'autres relations longues auparavant sur lesquelles tu peux prendre référence?
Ne le prends pas comme un reproche, ce n'en est pas un: Ton ami t'a expliqué le principe du polyamour. Est-ce vraiment quelque chose que tu penses correspondre à ta vision de la vie et non pas comme explication de ta situation? Je ne sais pas si j'arrive à verbaliser correctement la nuance que j'y ressens.
Evoquer à postériori une nouvelle relation dans un couple mono revient factuellement à l'imposer: Vous n'avez pas eu le temps de faire ce cheminement vers l'ouverture ensemble et forcément, ça tombe comme une coup de massue pour ton conjoint, avec toutes les remises en question, angoisses et perte de repères que cela peut impliquer.
Qu'il affiche un besoin de réassurance, une dépendance affective ne me surprend pas dans ce contexte.
Que cela te pèse parce que tu es tiraillé avec cette nouvelle situation amoureuse que tu souhaite vivre, je l'entends tout autant. Qu'en dit ton nouvel amoureux d'ailleurs? Comment le vit et se positionne il par rapport à ton couple?
Enfin, tu dis aussi que tu l'aurais sûrement quitté, même si cela te brisait le coeur. J'en comprends que tu parles de ton conjoint? C'est la nouvelle relation amoureuse qui a déclenché ce besoin de rupture, ou as tu identifiée d'autres points indépendamment de ça?
Comme le dit "..." dans son message ci dessus peut être es tu arrivée au terme de ton amour dans ta relation existante et as tu besoin d'un renouveau? Que cette nouvelle relation agit comme catalyseur?
Par ailleurs, tu dis que ton conjoint te montre souvent son amour pour toi. Et toi? Lui montrais/ lui montres tu?
Quoi qu'il en soit, tu entendras souvent de ne pas prendre de décisions importants pendant une période d' ENR.
Les lunette roses ont tendance à déformer la capacité de raisonnement objective.
Enfin, tu demandes comment retrouver la tendresse pour ton conjoint. Je n'ai pas de réponse simple à te proposer.
Ta nouvelle relation est venu chambouler les repères du couple, Il y avait un avant, il y à un ensuite. Ce ne sera plus pareil, vous reconstruirez éventuellement une nouvelle relation, sur de nouvelles bases. Je pense qu'une des clefs est dans la réassurance que tu peux offrir à ton conjoint, sur la durée. En l'état, ça peut demander du temps.
En êtes vous capables, en avez vous encore/toujours envie?
Autant de questions et peut être quelques pistes de réflexion que j'espère t'apporter. Bon courage à vous trois.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : NRE et insécurités.

Mark
le samedi 06 juillet 2019 à 13h06
Bonjour @Naëlla,
Merci pour ton témoignage.
A la lecture et l'analyse que tu fais de la situation, j'ai l'impression que cette nouvelle relation t'a portée au delà de la zone de confort relationnelle que tu as souhaité connaître jusqu'à présent.
Pourrais-je en déduire que ton attachement , tes sentiments, sont plus forts dans cette relation et que donc, le sentiment d'insécurité qui est resté en retrait dans tes autres relations par tes choix d'implication émotionnels, se retrouve maintenant projeté pleinement dans tes ressentis?
Je peux me tromper dans ma compréhension, mais c'est en communiquant que tu trouveras de la réassurance. Tu dis ton partenaire novice dans la pluralité relationnelle, mais il semble en avoir acquis les bases: Transparence et communication honnête avec toi.
Tu me semble avoir une analyse plutôt objective de tes ressentis, les clefs des réponses s'y trouvent. serait-ce utile de te proposer quelques pistes de lecture? Celles de la réflexion, tu les a à mon sens déjà bien identifiées et verbalisés. ;-) Courage!
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Aimer une personne non exclusive

Mark
le samedi 06 juillet 2019 à 09h51
hs/
@bovary3
Je ne vois vraiment pas d'ou vient cette interprétation de l'avis de son psy.
D'une part, un avis ne reflête pas forcément une opinion, d'autre part je ne vois pas pourquoi vous titrez "L'opinion du psy" alors que visiblement vous donnez vôtre opinion et vision des psys.)
Décidément, et plusieurs personnes vous l'ont déjà fait remarquer, vous avez tendance à utiliser le 'les" et "on" avec une certaine légèreté. Donnez vôtre opinion si ça vous chante, mais ne la faite pas passer pour des généralités. Ca ne donnera par ailleurs que plus de lisibilité à vos propos.
Je vous suggère de faire une recherche sur le mot "mansplaining", ça vous donnera une indication sur la manière dont JE perçois vos interventions.
/hs
Discussion : Je suis perdue

Mark
le vendredi 05 juillet 2019 à 00h30
Bonjour et bienvenue ici. Pour donner plus de visibilité à ton post, je te suggère de créer une nouvelle discussion (j'imagine que c'est une erreur de manip de l'avoir posté au milieu d'une autre discussion) et d'y recopier ton texte. L'option se trouve en haut à droite, ensuite sélectionner la catégorie qui te semble appropriée.
Je reviendrais sur ton message demain, il est un peu dense. (essaie d'aérer un peu la mise en page, ça facilite la lecture)