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Discussion : [Outil] Le triangle de Karpman

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le mercredi 28 avril 2010 à 00h45

Là où l'usage de la psychologie crée un malaise

Par exemple, lorsqu'une personne dit se sentir mal à l'aise, plutôt que de tendre une oreille vers ce malaise, utiliser la psychologie pour justifier et discréditer tous les arguments avec lesquels elle exprime son malaise. User le savoir pour cela, c'est détourner la connaissance de son but qui est de faciliter la reconnaissance entre personnes plutôt que ...

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Discussion : [Outil] Le triangle de Karpman

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le lundi 26 avril 2010 à 21h21

Par contre, la faiblesse de ce modèle est sa vulnérabilité à l'un des motifs du harcèlement tel qu'il peut apparaître chez les jeunes : "Victime !?! Tu fais, ta victime !" Ici, c'est la victime qui se retrouve blâmée dans le rôle d'agresseur. Même si le fait que ce modèle psychologique permet de rendre compte de ce renversement des rôles, de cette inversion de la culpabilité se pose la question de savoir où est légitimé le rôle de victime d'un point de vue juridique. La notion de victimisation est souvent mal comprise comme étant le fait de "faire sa victime", ce qui s'appelle en fait la "double victimisation" : blâmer la victime.

Par exemple, le documentaire Audrie & Daisy permet de se poser la question de savoir combien de victimes de viols accusées de nuire à la réputations de leurs agresseurs ?

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Discussion : [Outil] Le triangle de Karpman

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le lundi 26 avril 2010 à 21h12

D'un point de vue personnel, ce que le triangle de Karpman m'a permis de comprendre, c'est qu'il est très facile de basculer dans le rôle d'agresseur en se laissant aveugler par le sentiment d'être victime. Le sentiment d'injustice peut conduire à vouloir se faire justice soi-même, mais cela n'a plus rien avoir avec de la justice, c'est de la vengeance.

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Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

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le jeudi 04 février 2010 à 01h40

titane
l'amitié avec désir est délicieuse lorsqu'elle est assumée et reconnue... un désir reconnu mais non assouvi est déjà un plaisir

Je connais ce genre de situation et je confirme.

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Discussion : Le polyamour est-il une forme de libertinage ?

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le mardi 26 janvier 2010 à 13h16

Moi non plus, je n'aime pas le terme "communauté", mais j'arrive à l'accepté et le reconnaître comme "communauté de sens" : une manière de faire sens commun, de communiquer ou encore sens de la communication.

Sinon, c'est normal que tu ne connaissais pas le terme "lutinage" avant Françoise Simpère, c'est sa création littéraire.

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Discussion : Accepter la monogamie ?

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le mardi 26 janvier 2010 à 12h53

L'avantage de cette ouverture, c'est qu'à défaut de pouvoir apprivoiser ta propre liberté concrètement, tu ne t'en trouve pas moins en position d'apprivoiser la liberté que tu laisses à l'autre. A défaut de pouvoir avancer dans un sens, tu avances dans un autre où ce n'est pas si facile que cela de reconnaître et d'accepter la liberté de l'autre même lorsque l'on aspire soi-même à cette liberté.

Laisser l'autre libre, cela relève de sa propre liberté et cette liberté là, rien ne t'empêche de l'apprivoiser. Cela donne une situation déséquilibrée, certes, mais la marche est une succession de déséquilibre. De même, en chimie, un système en équilibre ne produit plus d'énergie. En fait, en termes d'équilibres, tu inverses les positions et cela peut te permettre en étant à sa place de comprendre ce qu'il a mal vécu.

En tous cas, la manière dont tu envisages ton expérience et la réponse que peut apporter le "polyamour" est déjà pas mal équilibré. Le "polyamour" n'est pas une priorité, mais ce qui te semble être la réponse la plus lucide à ton expérience. Et pour ce qui est de ta crainte de revivre cela, je pense que tu as tas réponse ici :

Citation
"Les besoins ne sont pas des obligations mais des indications de directions favorables."

Sens toi libre de t'éprouver comme tu t'éprouves, libre au point de ne pas te sentir obligée de vivre tous les désirs et les amours que tu peut éprouver. C'est cela, aussi, la liberté.

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Discussion : Le polyamour est-il une forme de libertinage ?

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le mardi 26 janvier 2010 à 12h07

Le polyamour est-il une forme de libertinage ?

Au sens authentique du terme, soit libre penseur du XVII° et donc compris comme liberté de penser et vivre ses amours d'une manière propre ou encore toute personnelle, oui. Dans ces manières, oui, il y a bien une forme, parmi les autres formes de libertinages qui correspond au polyamour à condition que toutes les formes de libertinages ne s'impliquent pas nécessairement et mutuellement...

... sans que cela ne les empêchent de s'enrichir mutuellement comme le montre ton témoignage, Deenice. En tous cas, pour ma part.

L'atout que représente ton témoignage, c'est qu'il permet de se rendre compte qu'à l'intérieur même du milieu libertin, l'usage du terme libertinage ne se réduit pas à signifier exclusivement une liberté sexuelle. C'est d'ailleurs cette tendance de la liberté sexuelle à monopoliser l'usage du terme libertinage qui conduit une auteure telle que Françoise SIMPERE à préférer le terme lutinage. Or ton témoignage montre que ce monopole de la sexualité ne fait pas l'unanimité dans le milieu libertin, mais laisse place à un sens plus large de la liberté. C'est précieux, parce que cela laisse la possibilité de retrouver une inscription historique de l'éthique polyamoureuse plus large que les dernières décennies qui ont vu émerger le terme polyamour sans avoir à disputer aux libertins cet héritage historique puisqu'il s'en trouve parmi eux, certains qui, comme toi, acceptent un usage plus large. Dans le même temps, cela n'enlève rien au terme lutinage qui garde tout son caractère ludique et rien n'empêcherait de parler de libertinage lutin.

Enfin, je ne sais pas, mais l'histoire de la liberté dans les moeurs que véhicule l'historicité du terme libertinage, ce n'est pas rien. L'inscription dans l'histoire, c'est une inscription de l'histoire de la société et la société même, soit la possibilité dans une société pluraliste de la reconnaissance d'une place dans cette société. En termes d'histoire, ce qui me semble pouvoir permettre faire le relier le polyamour comme une forme de libertinage, c'est l'histoire de l'amour libre.

Note que, d'un point de vue social, nous en sommes encore bien loin, mais ton témoignage me laisse, pour ma part, espérer que si c'est possible d'un point de vue individuel comme le tien, rien n'empêche que d'individus en individus les usages s'harmonisent, se reconnaissent et s'acceptent mutuellement dans leurs différences et leurs points communs. C'est le but de toute société pluraliste.

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Discussion : Accepter la monogamie ?

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le mardi 26 janvier 2010 à 11h38

Accepter la monogamie ?

Je n'apprécie guère l'usage fait du terme monogamie qui selon moi désigne davantage un mode de vie familial où bien évidement la sexualité à son mot à dire puisque les amants sont également parents du fait du fruit de leurs ébats. Bref, la monogamie m'évoque davantage le schéma familial bi-parental que l'exclusivité amoureuse. Il peut ainsi y avoir des familles bi-parentales, soit monogames, où il n'y a pas d'exclusivité amoureuse. Re-bref, le choix de la monogamie me semble exprimer le souhait de n'avoir de famille qu'avec une seule personne. (Reste à différencier encore la polygamie et les polyfamilles, mais c'est une autre question.) Je reformulerais donc :

Accepter l'exclusivité amoureuse ?

La majeure partie de mon expérience personnelle ce résume au choix suivant : laisser à l'autre la liberté à laquelle j'aspirais, soit la possibilité de vivre mes aspirations afin de donner l'occasion de les comprendre concrètement.

Ma situation est cependant différente de la tienne en ce sens que, d'emblée je n'ai jamais eu d'attentes d'exclusivité. Je n'ai donc qu'occasionnellement connu satisfaction de mes attentes de liberté, ce qui fait que j'ai vécu le plus souvent dans l'insatisfaction en satisfaisant de manières plus ou moins irréprochables des attentes qui n'étaient pas les miennes, mais celles de l'autre. De fait, jusqu'à 28 ans, j'ai accepté le plus souvent de respecter des attentes d'exclusivité qui n'étaient pas les miennes...

... sans frustrations irrémédiables. J'ai décidé de mettre fin à cette attitude de ma part il y a un peu moins de deux ans, non en raison de ce manque de satisfaction, mais du caractère invivable de la question de la liberté au sein d'une relation. Malgré toute la bonne volonté que peuvent mettre deux personnes, le fait est que la société pousse à voir la liberté comme une menace pour l'amour. Se faire accuser de toutes sortes de maux sous prétexte de liberté, c'est ...

Actuellement, je n'en garde pas moins de très bons contacts avec la personne avec qui cela a été le plus invivable. Le fait de reconnaître la légitimité des attentes de l'un et l'autre a permis d'accepter que notre relation n'était pas vivable autrement que dans les termes d'une stricte amitié.
Le fait de m'être senti reconnu dans la légitimité de mes attentes est probablement ce qui m'a permis de ne pas vivre mes insatisfactions comme des frustrations irrémédiables.

Donc, voilà, Drya, rien ne t'empêche de laisser ton compagnon libre même s'il ne le demande pas : tes attentes à son égard t'appartienne et vice-versa - c'est çà, le consentement. Et surtout, n'oublie pas lorsque ta situation ne te satisfait pas que, qu'elle soit ton choix dans le futur, pendant neuf ans, ton compagnon a satisfait tes attentes d'exclusivité même si elles ne sont plus à l'ordre du jour. Ne pas oublier cela devrait te permettre de relativiser - quel que soit ton choix dans le futur - toutes les insatisfactions que tu peux éprouver quant aux changement actuel de tes attentes.

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Discussion : Je vous quitte

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le jeudi 14 janvier 2010 à 20h32

Tout de façon, ici ou ailleurs, chacun y reviendra. La réalité fait toujours défaut aux idéaux que nous nous fixons. Contrariétés, contradictions internes, c'est le lot quotidiens de l'existence. S'accrocher à la possibilité d'une réalité idéale, c'est la meilleur manière de condamner la réalité au nom de ses idéaux.

A la fin du jour, c'est la réalité qui a toujours le dernier mot, le fait de partager cette réalité avec des personnes bien réelles et cela se passe de mots pour être tel. Il n'y a pas d'autre choix possible que de faire avec dès lors que cette réalité est la seule possible. Sur ce qu'est ou devrait être cette réalité, il y a moyen de s'entredéchirer à n'en plus finir avec les mots, mais les mots ne sont pas fait pour çà. Les mots échouent lorsqu'ils en viennent aux grands déchirements, les mots offrent un support relationnel semblable à ce bout de cailloux que nous avons sous les pieds. Ce bout de cailloux, c'est le support spatial de nos relations tandis que ces mots, ce sont le support temporel de nos relations. Sans les mots nous ne pourrions échanger sur la temporalité de nos existences, il n'y aurait qu'un présent muet sans histoire.

Bref, il ne faut pas se leurrer sur le fait qu'il n'y a pas d'histoire sans histoires. Faire histoire, cela fait toujours des histoires.

S@m

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Discussion : Je vous quitte

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le mercredi 13 janvier 2010 à 04h16

Sinon, un an à peine, cela signifie que tout le monde est quelque part nouveau parce que la question est relativement nouvelle bien qu'ancienne, beaucoup plus ancienne qu'il n'y paraît et qu'elle a en fait connu peu de succès et beaucoup d'échecs.

Oui, une ancienne question :
en.wikipedia.org/wiki/Free_love

Et si elle ne se pose pas plus souvent bien qu'ancienne, c'est qu'elle n'est pas facile à poser, qu'elle rencontre plus souvent le succès que l'échec.

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Discussion : Je vous quitte

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le mercredi 13 janvier 2010 à 02h07

kerdekel
Et là dessus, vous avez des nouveaux, qui sont mentalement paumés, qui se cachent, qui vivent extrêmement mal une nature qui quoiqu'on en dise est particulièrement mal vue, qui tombent là-dessus, sur vos chichis de chiffonnières sur des sujets qui n'auraient souffert le débat sur aucun forum qui se respecte. Je tombais sur un truc pareil y'a 4 ans, je crois que je me flinguais.

L'essentiel me semble là : l'accueil.

Je me suis retrouvé impliqué au premier plan dans une situation difficile à modérer pour Bohwaz. Guilain comme Bohwaz sont passé sur Bruxelles, seul Guilain a pris le temps de me rencontrer et je n'en veux pas à Bohwaz. Lorsqu'il s'agit d'aménager un espace d'accueil pour une différence déjà difficile à vivre par le rejet qu'elle suscite le plus souvent, je comprends tout à fait ce qu'il peut y avoir d'abhérant à devoir modérer des conflits interpersonnels.

J'ai quitté le FORUM non parce que la modération du FORUM m'a posé problème, mais parce que je me suis retrouvé impliqué dans une situation trop difficile à modérer et que la seule modération possible de mon côté était de quitté le FORUM. Je l'ai mal vécu, j'ai mal vécu le sentiment de me sentir accusé sans pouvoir me défendre. Comme l'a écrit Kerkedel, les lieux où ne pas se sentir rejeté ne sont pas nombreux et j'ai mal vécu ce rejet.

Bohwaz et Guilain ne pouvait pas y faire grand chose : Bohwaz n'a pas supprimé mon compte comme vous pouvez le constater, pas plus qu'il ne m'a exclu du FORUM. Guilain a essayé de voir ce qu'il pouvait faire de plus, mais à part me donner le sentiment d'être entendu, je ne vois pas ce qu'il aurait pu faire de plus.

Je reste sur un constat amer, le constat que je vis encore moins bien ma différence qu'avant d'être arrivé sur ce FORUM ou celui de polyamour.be. Le "coming out" auprès de mes proches, familles y compris s'est mieux passé que sur ces deux FORUM. C'est un comble, mais je me sens finalement plus à l'aise avec les personnes qui me sont différentes que celles qui partagent cette différence avec moi. Mes besoins intellectuels n'ont pas trouvés satisfaction, mais au contraire beaucoup d'insatisfactions à commencer par le fait de me sentir brimé comme un intello. Il y a un plaisir à penser, mais je n'ai que trop peu souvent ressenti le plaisir de cet échange des pensées à cause des polémiques, des joutes verbales qui me mettaient d'autant plus mal à l'aise par rapport aux nouveaux qu'il m'est arrivé d'alimenter ce genre de phénomènes.

A défaut de me sentir à ma place, d'avoir le sentiment d'aider d'autres à trouver leur place, j'ai quitté ce FORUM. Je n'en blâme ni Bohwaz qui m'a laissé le droit de m'exprimer, ni Guilain de n'avoir rien pu faire d'autre que de me permettre de me sentir écouté à propos des raisons qui ont fait que j'ai choisi de quitter ce FORUM.
Je continue à lire ce FORUM de temps à autre et là, oui, je ne peux qu'abonder dans le sens de l'accueil des personnes qui découvrent les questions en jeu dans ce FORUM et de nourrir ce questionnement de sorte à ce qu'il puisse se vivre le mieux possible. Il y a probablement tout intérêt à orienter la charte dans ce sens de l'accueil, de l'accueil de questions déjà assez difficile que pour s'encombrer d'autres questions.

Je ne dis pas çà pour moi, j'avais déjà traverser la plupart des questions que j'ai rencontré et ma manière de m'exprimer n'aidait pas à les traverser. Pire ma manière a le plus souvent suscité de mauvaises interprétations douloureuses autant pour moi que pour d'autres. Reste que je sais ce que c'est que d'avoir difficile à trouver sa place, ici comme ailleurs, d'échouer et d'échouer à ce que d'autres trouvent leur place et c'est de çà dont je parle.

__________________________________________________________

Metazet, finalement, je m'adresse à toi, mais aussi Bohwaz et Guilain. Ce n'est pas facile d'échouer, c'est même plutôt humiliant d'échouer, de s'emporter et je suis sûr que plus d'une personne est dans ce cas. Je pense que beaucoup de personnes partagent ici un sentiment d'échec, mais il ne faut pas s'arrêter aux échecs, en tous cas surtout pas en cherchant des coupables à ces échecs. Metazet, ce n'est pas parce que ce fil sur l'avortement a été supprimé que ton droit à t'exprimer t'a été supprimé, la preuve, ce fil.

Ce site a à peine un an et des échecs, il y en aura encore, mais il y a aussi des succès. Le site a évolué et un comité de rédaction pour répondre aux attentes de ceux qui le consultent, ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile à mettre en place. Après un an, il y a tout juste matière à comprendre les attentes que peuvent susciter les questions que soulève le sujet.

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Discussion : "Opening up" by Tristan Taormino

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le mercredi 16 décembre 2009 à 20h34

Queer or niger attitude
Wikipedia
Queer est, à la base, un mot anglais signifiant « étrange », « peu commun », souvent utilisé comme insulte envers des individus gays, lesbiennes, transsexuels… Par ironie et provocation, il fut récupéré et revendiqué par des militants et intellectuels gays, transsexuels, bisexuels, adeptes du BDSM, fétichistes, travestis et transgenres à partir des années 1980, selon le même phénomène d'appropriation du stigmate que lors de la création du mot négritude.

"Slut" se dérive de la même manière que "Queer" ou "Niger".

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Discussion : ProjetPhoto

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le dimanche 29 novembre 2009 à 00h29

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Discussion : Polyamour : un ghetto sentimental ?

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le lundi 19 octobre 2009 à 05h23

Ghetto/Promiscuité...

... voilà comment je traduis l'effet ghetto. Note que pour moi, c'est l'amour quel qu'il soit - mono ou poly - qui ressemble à un ghetto tant il manque d'humour, Clown...

... triste.

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Discussion : Polyamour : un ghetto sentimental ?

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le lundi 19 octobre 2009 à 05h19

Je me suis posé les mêmes questions que toi Clown Triste, mais j'en ajouterais une sixième en espérant que d'autres en ajoute une septième :

6) Si j'avais l'énergie, j'opterais pour beaucoup plus d'humour sur la question de l'amour, soit plus d'humanité si tant est que le rire est le propre du genre humain.

Mono ou poly, alors que les situations où les personnes ne s'entendent pas sont les plus fréquentes, ces situations sont complètement abandonnées pour focaliser sur les situations où les personnes s'entendent. Autrement dit, l'attention est focalisée sur l'acte de séduire et l'acte de s'éconduire est délaissé, ce qui fait qu'aller les uns vers les autres a lieu la majeur partie du temps dans une atmosphère sordide comme les lieu délaisser.

Aimer, c'est aussi ne pas aimer et franchement, tant qu'il y a le respect, ne pas être aimé n'est pas si difficile que cela.

Sinon, j'avais essayé d'esquisser une question plus ou moins similaire de la manière suivante sur poly.be J'arrivais à cette conclusion, que si nous avions plus d'art à se mettre des râteaux avec humour, il y aurait de toute façon, le plaisir d'en rire et comme le rire est le propre du genre humain, un peu d'humanité ne ferait pas de tort. Reste qu'un tel rire, la convivialité d'un tel rire relève de l'utopie.

La difficulté ne vient pas de ne pas être aimé, mais du manque de respect avec lequel on te fait sentir que tu n'es pas aimé.

Voilà, c'était ma sixième proposition, mais je ne sais pas comment la formuler de manière plus courte.

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Discussion : Ce soir (ou jamais !) : l'adultère

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le samedi 17 octobre 2009 à 00h12

Je m'insurge : "Je suis un connard !" - du moins j'y aspire.

Wikitionnaire

Connard Masculin

Étymologie

croisement étymologique : visiblement formé (XXe siècle?) de con et suffixe en -ard, mais dérive par déformation du mot plus ancien cornard dans son acception d'injure.

(Vulgaire) Insulte désignant quelqu’un qui se comporte de façon déplaisante ou déplacée par manque d'intelligence, de savoir-vivre ou de scrupules.

Cornard masculin

Étymologie

De corner, « être atteint de cornage » pour un animal. De corne pour l’homme trompé qui porte les cornes.

Celui qui est trompé par sa femme.

Pas sûr, pourtant, que ces déçus poussent haut la complainte du cornard. Comme s’en amusait Chirac, célèbre cocufieur, « les cocus n’osent jamais chanter trop fort leur infortune »… (Nicolas Domenach; « Les cocu(e)s du sarkozisme » in Marianne n°555 du 8 décembre 2007)

Perso, ce qui m'a déçu, c'est que même en suppliant à genoux pour être trompé, ça se drapait dans les discours d'une morale virginale d'où ma complainte de cornard : "Difficile de devenir un honnête connard !"

Bref, si je m'insurge, c'est que "connard", c'est encore leur faire trop d'honneur, même si - je l'admet - c'est peu d'honneur.

__________________________________________________________

Une connaissance

En dehors de son usage en tant qu'insulte, "salope" signifie "qui aime et recherche les plaisirs sensuels et sexuels". (Le Petit Robert)

Il y a dix ans, pour se défendre de sa réputation, cette connaissance avait pris son Petit Robert - une année d'édition plus neutre - et renvoyé à la définition de sa réputation... largement développée dans "The ethical slut". Slut signifie "salope", non ?

Dans les grandes lignes, c'est hors sujet sauf que cela retourne cul et chemise un certain sens populaire, ici, incriminé.

P.-S.: Juste en passant, pour le plaisir de rire.

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Discussion : Ah les fous !

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le dimanche 11 octobre 2009 à 21h56

Réputé pour défigurer, le vitriol consiste au propre comme au figuré en une attaque personnelle en règle. Au sens propre, le visage renvoie à ce qu'il y a de plus personnel dans l'identité d'une personne et la défigurer ne consiste ni plus ni moins qu'à ruiner son identité sociale en lui conférant le visage d'un monstre, idem au sens figuré sauf qu'il ne s'agit plus d'une attaque psychologique que physique. Comme quoi, il s'agit bien d'attaques personnelles en règles.

Bref, je me demande l'utilité du vitriol, soit qui mérite de se faire défigurer au vitriol et je me le demande en m'imaginant la scène, tant au propre qu'au figuré. Je me demande ainsi quelle est la place des attaques personnelles ici.

A part çà, j'ajouterais qu'il n'y a que les pamphlets de novices pour tremper leur plume dans le vitriol. L'art du pamphlet qui a un temps soit peu de respect pour le langage, la valeur interpersonnelle du langage abandonne très vite ce type d'encre. Le vitriol devient alors aussi ludique qu'une caricature qui se sait caricature et n'a pas la prétention de s'attaquer à la réalité, seulement à la représentation de la réalité... pour le plaisir d'en rire, le tout avec modération.

Bref, il y a rire et rire :-Drire de...:-D ou :-Drire avec...:-D et une plume - quelle qu'elle soit, mais d'autant plus si elle est bonne - mérite mieux que de se dissoudre dans le vitriol car les mots valent mieux que du vitriol jeté au visage.

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Discussion : "Les mecs lourds" de Natacha Henry

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le mercredi 30 septembre 2009 à 03h34

...

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Discussion : Clichés sur le polyamour

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le lundi 28 septembre 2009 à 12h29

Non, mais à part la partie centrale, il commence plutôt bien et se termine plutôt bien ce reportage. Très axé polyfamille, certes, puisque Lulutine fait remarquer qu'il n'y a pas d'obligation de lien avec le tiers-aimé. (C'est la première fois que je lis "tiers-aimé", Lulutine. J'utilise pour ma part souvent l'expression "tiers", mais pas "tiers-aimé(e)" que, franchement, je trouve beaucoup plus complète que la mienne.)

Pour les sessions "Loving More", le reportage me fait autant rire que des enfants qui parlent des ébats des adultes, complètement focalisé sur ce qui peut être différent. C'est très naïf comme reportage, avec à certains moments tout le ridicule de la naïveté. Tenez, ils parlent de la jeune communauté poly et les images suivantes, vous n'avez que des images d'une moyenne d'âge de 50 ans. Cela oscille entre fantasme et "Beurk, c'est dégoûtant ce qu'ils font les grands !" ou encore "Ils font des trucs bizarres !" Bref, tout ce qui fait que l'attitude naïve focalise sur les bizarreries pour comprendre ce qui lui est différent. Reste que la bizarrerie des stages pratiques relèvent de tout ce qui est d'ordre du stage pratique en matière érotique - poly ou non - quelque chose de l'ordre de l'érotisme sans le désir érotique, très scolaire. Un peu comme si Mr Mégot dans le petit Spirou donnait des cours pratique d'éducation sexuelle... ou que nous aurions eu des cours pratiques à l'adolescence.

Enfin soit, je reconnais que j'ai des préjugés typiquement européens par rapport à certaines pratiques US de développement personnel, surtout lorsqu'il s'agit de cultiver l'intime en groupe, cela me donne tout de suite l'impression d'une intimité... grégaire.

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Discussion : Mais pourquoi on parle pas de sexe, ici ?

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le jeudi 24 septembre 2009 à 18h47

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