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Discussion : pique-nique chez Bouquetfleuri

bouquetfleuri
le mardi 26 mars 2013 à 10h43
Oui, j'ai un souvenir ému de l'année dernière pour plusieurs raisons dont certaines sont encore bien vives.
Du coup, j'ai envie d'essayer de retrouver cette magie et de l'augmenter encore, parce qu'il manquait cruellement une et deux personnes.
"Toujours plus" est mon slogan. C'est ainsi que j'appréhende mes relations...parfois c'est difficile, et parfois cela donne de beaux piques-niques et de belles histoires.
Je vous attends avec patience et impatience.
Discussion : Prévention mst/ist

bouquetfleuri
le mardi 26 mars 2013 à 10h30
Je cite une intervention vue sur un fil clos maintenant :
"Donc : Si j'ai 2 amoureux qui ont 2 amoureuses etc ça fait pas un peu beaucoup d'échanges de germes et autres horreur ?
C'est pas pour être méchante ou moqueuse loin de là.. C'est juste que vue l'augmentation de maladies sexuel sur la terre je me dit ok , mais concrètement r c'est pas un peu degeu ? De faire l'amour avec nos amoureux qui eux font l'amour avec leurs amoureux etc ..
Étant encore dans le questionnement , j'ai besoin de savoir comment vous vous faites ?
J'espère ne pas avoir outré ou blessé certaine personne . Merci d'avance pour vos réponses ."
Aucune question n'est exagérée, mais je vois deux points distincts dans ce paragraphe. La préoccupation prophylactique qui est un sujet bien au coeur de la pratique polyamoureuse et un hygiénisme qui repose sur un jugement construit à partir de l'exploration de sa propre sexualité.
Logiquement, si faire l'amour avec un partenaire n'est pas "degueu", faire l'amour avec un autre partenaire n'est pas plus "degueu". Comment le nombre intervient-il dans ce jugement de "degueu" ? L'acte frictionnel porte-t-il en lui-même une qualité qui dépendrait de la fréquence, de la localisation ou de la transitivité ?
Est-ce un simple fantasme sur un mélange (possiblement inexistant d'ailleurs) des fluides ?
Faire l'amour est beau, à chaque fois et différemment beau avec chaque partenaire.
Ce n'est pas non plus la seule finalité d'une relation, et le dialogue sexuel s'imbrique dans chaque compartiment de l'histoire, effectivement ou symboliquement. Ce n'est pas plus étrange de faire l'amour avec différents partenaires que d'éprouver un plaisir différent à manger avec chacun d'eux.
J'ai l'habitude de dire que les polyamoureux sont moins sujets aux risques sanitaires parce qu'ils portent, par choix ou par obligation, une attention accrue à leurs partenaires, et quand la qualité d'une relation importe, importent aussi le soin et l'hygiène pour évacuer du champ de la relation tout ce qui peut lui nuire, dont germes, "horreurs" et sida par exemple.
Pour ma part, je fais un dépistage tous les deux mois, et à chaque événement heureux et nouveau de la vie, je sors (et rentre) dûment chapeauté.
Cela construit aussi la confiance que j'ai dans mes partenaires, confiance qui se marie bien avec toutes les confiances que l'on se fait par ailleurs pour que nos relations avancent vers un horizon bienheureux. (ici, voir l'image de plusieurs personnes dansant en se tenant la main, pas très loin d'un feu de joie, devant un soleil couchant qui s'effiloche en tons jaunes et rouges dans une lumière chaleureuse qui traduit bien leur béatitude, ha ha ha ha !)
Discussion : L'entre d'eux

bouquetfleuri
le lundi 25 mars 2013 à 16h34
Cette jolie façon de traverser le sas pourrait bien donner des idées. C'est souvent plus douloureux que ça. Et tout ce qui donne envie est une richesse que l'on partage aisément,
alors merci MissO,
Discussion : Nos plus beaux témoignages d’Amours de poly-heureux ☺

bouquetfleuri
le lundi 25 mars 2013 à 16h26
Et bien oui, toutes les bonnes nouvelles m'intéressent, coquelicot !
Je crois comme toi que le bonheur existe, que quand on arrive à faire coincider des choses aussi différentes que l'idée du bonheur et les efforts parfois douloureux du quotidien, des projets et une éthique, on ne doit pas être très loin de cette plate forme pleine de ressources nouvelles
Discussion : Besoin de chaleur

bouquetfleuri
le lundi 25 mars 2013 à 16h19
À Cendre,
Il y a un psychanalyste, mort à cette heure-ci, et qu'on ne lit pas assez, Fromm pour le nommer, qui préconise l'auto psychanalyse. C'est lui qui disait cette chose délicieuse : "il n'y a pas de psychanalyse de comptoir, il y a psychanalyse, ou il n'y en a pas, c'est tout"
Il donne quelques conseils dans ses livres pour y arriver plus facilement (de mémoire, dans L'Art d'Être, mais méfiance, j'ai une mémoire défaillante)
Cela ressemble un peu à une démarche artistique aboutie.
Et quand on voit l'état calme plat de mon cerveau, on peut en déduire que c'est efficace, HAHAHA
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Soirée polyphonico-poétique à Montélimar

bouquetfleuri
le lundi 25 mars 2013 à 12h08
Voilà une belle manière de faire partir ce fil, LiliLutine chérie.
Je crois qu'il faut distinguer deux choses, ce que l'on peut retenir, dans ses mots, ses
gestes et ses attitudes, et ce que l'on ne retient pas, par impossibilité de conscience.
Quand des relations s'additionnent, l'intimité s'élargit au gré de la densité amoureuse.
On est un, puis deux, puis trois, puis quatre et plus et chacun des acteurs, centraux ou
pas, chacune des relations, principale ou pas est impactée par toutes les autres.
À mon sens, il n'y a pas de dissolution de l'intimité, simplement les frontières de cette
intimité bougent, elles s'étendent parfois au-delà des zones que l'on pouvait auparavant
trouver dangereuses.
Autrement dit, c'est la définition de l'intimité qui change. Mais la frontière entre soi
et les autres, c'est à dire ceux qui sont en dehors de cette relation amoureuse augmentée
reste bien réelle et protectrice.
L'amour est cet échange d'intimité, cette mise en danger, et quand on additionne les
relations, on additionne les ressentis de ce danger, avec le rejet ou le déni ou le
refoulement que cela peut induire, mais aussi avec l'épanouissement et la sérénité que
représente le fait de le vaincre.
Je trouve ce sujet passionnant <3 <3 <3 <3
Discussion : Ma relation avec son autre amoureuse

bouquetfleuri
le lundi 25 mars 2013 à 10h51
Quel plaisir Katouchka de lire cette délicieuse construction qui s'édifie, forte de toutes vos intelligences et bienveillances mêlées...
Discussion : Quelles qualités pour vivre au mieux les amours plurielles ?

bouquetfleuri
le lundi 25 mars 2013 à 10h12
Moi j'aime assez que l'on puisse se trouver prétentieux et en même temps que l'on s'en défende, j'aime bien que l'on se trouve des qualités et qu'on les minore en même temps, c'est le signe que l'on est capable de se regarder à la fois avec bienveillance et avec un esprit critique plus ou moins acéré.
Tout ceci signifie bien qu'on est à la fois sujet et objet d'un questionnement. Et ce point me semble primordial.
Pour cheminer dans une réflexion qui conduise à une acceptation de ses choix amoureux, quels qu'ils soient, il faut arriver à se déterminer, à s'observer, à s'interroger, donc à dégager quelques éléments qui vont apparaître pour certains des valeurs. Le faire va les transformer pour d'autres en critères, ouvrant ou fermant la porte aux échanges.
Je trouve assez rafraîchissant que d'une manière collective et innocente on examine quelques procédures d'individuation, par nos récits, nos analyses, nos critiques, nous transformant par là en objets alors que nous avons tellement envie d'être des sujets...
...et des sujets amoureux, en plus ! HAHAHA
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Ce qu'il y a de positif pour vous quand l'un-e de vos partenaire rencontre une nouvelle personne

bouquetfleuri
le lundi 25 mars 2013 à 09h08
Pour moi, l'enrichissement principal est bien dans la relativisation comme le souligne aimerplusieurshommes.
Ce n'est pas dans l'organisation plus tranquille de mon temps, ou ma déresponsabilisation, je ne sais pourquoi mais j'associe cela à de l'indifférence qui s'inscrit sournoisement dans la relation (je précise que je parle pour moi et seulement pour moi) que je trouve le supplément de richesse.
Je le trouve bien plus dans la complexité qui s'installe dans notre univers.
On ne juxtapose pas deux ou plusieurs relations, sauf à être dans la consommation, on les imbrique forcément, qu'on le veuille ou non. Le cloisonnement est possible dans des limites matérielles et procédurales, mais le cerveau mélange allègrement toutes les données supplémentaires et produit exponentiellement plaisirs et parfois douleurs.
Pour moi, le bonheur est d'arriver à lever tout ce qui peut effectivement m'ennuyer quand elle noue une nouvelle relation amoureuse, la voir moins, la sentir moins disponible, sentir une forme d'éloignement, sentir une vraie perte d'effervescence au profit de l'autre, en mesurant la complexité nouvelle, en découvrant une nouvelle façon de la regarder, en apprenant comment elle vit avec l'autre sans rien amoindrir de son attachement pour moi.
Ce qui est positif pour moi est de me rendre compte de la concrescence du sentiment amoureux, qui rend mon sentiment unique et éclairé par d'autre sentiments uniques
Discussion : Quelles qualités pour vivre au mieux les amours plurielles ?

bouquetfleuri
le jeudi 21 mars 2013 à 20h03
Ils aiment les gens, tout simplement
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Des questions..

bouquetfleuri
le jeudi 21 mars 2013 à 18h23
Il faut emmener l'autre dans sa vie. Toujours et le plus loin possible.
L'autre, c'est le partenaire, la conjointe, le mari, l'amante, l'autre c'est la partie de soi qui change en même temps que nous, l'autre, c'est très exactement la personne qui construit notre polyamour.
Ce n'est pas parce que l'on rencontre une personne, qu'on en tombe amoureux et qu'on est capable de le dire à sa compagne qu'on devient polyamoureux.
C'est quand on se rend compte que l'existence de sa compagne ou son compagnon, le temps passé avec elle ou lui et avec d'autres auparavant, le bonheur qui s'est dessiné a permis de mesurer qu'on est capable d'aimer encore plus, à la fois elle-même ou lui-même et d'autres.
Quand on évalue que l'on est capable de s'exposer et de se mettre en danger avec d'autres personnes et qu'on ne le doit pas seulement à soi, à ce moment-là on devient polyamoureux.
On devient polyamoureux quand on ne partage plus seulement le temps et l'espace, mais quand on offre un peu de l'amour qu'on a reçu de l'autre.
Il faut toujours emmener l'autre dans le bouleversement de sa vie, le plus loin possible.
Mais alors, on ne devient polyamoureux que quand on est très vieux ?
Il y a un peu de ça, c'est pour cela qu'il faut commencer tôt ! HAHAHA
Discussion : Fiction / conte sur le polyamour ?

bouquetfleuri
le jeudi 21 mars 2013 à 18h06
Ça ne m'intéresse pas trop de déconstruire une norme pour la remplacer par une autre, ni même de faire émerger une norme.
En revanche, ce qui m'intéresse est de permettre le choix, que le mode de relation, quel qu'il soit, demeure l'expression de son libre arbitre et non un chemin balisé par les autres.
Pour ce qui est des valeurs, je ne crois pas que le polyamour en cèle plus. Je ne crois même pas que le polyamour rende plus heureux que le monoamour par nature.
Dans les faits, c'est autre chose, je crois simplement que c'est le choix (obligatoire en ce moment en ce qui concerne le polyamour) et ce que nous faisons de nos choix qui nous rend plus libres peut-être, plus responsables de nos vies, plus engagés, plus investis. La difficulté de ce choix participe de notre individuation.
Pour ma part, si je parle de durabilité, je vais plutôt en faire un attribut du sentiment amoureux, de la perception de cette pulsion de vie que je veux garder vivace et qui peut me conduire à vivre plusieurs relations.
La durée des relations m'importe peu, à ceci près que cette façon d'entrevoir mes relations permet aussi de multiplier les engagements, les investissements, de limiter les souffrances dues aux éloignements
Je ne fais pas de distribution particulière entre le sexe et le sentiment dans la relation, entre le temps passé et la disponibilité, entre l'engagement et la spontanéité, en tout cas pas de manière figée. J'essaie juste d'échapper à l'erreur qui consisterait (pour moi) à vivre le polyamour comme une démultiplication du monoamour, avec tout ce que je fuis, rapport de force, cloisonnement, mensonge, jugement etc.
Discussion : Un couple à trois

bouquetfleuri
le jeudi 21 mars 2013 à 15h59
Ben il va falloir en parler à trois, et à fond !
Et surtout ne pas prendre toute l'histoire en charge comme quelqu'un qui saurait faire en laissant sur le côté les autres protagonistes. Je ne dis pas que tu n'en es pas capable, je dis simplement que si les choses ne sont pas dites ensemble, il restera toujours des non-dits qui vont ressembler à des mensonges ou à des cachotteries, voire en être.
C'est à mon avis la meilleure façon de désamorcer une inimitié qui ne devrait pas voir le jour si tu aimes ces deux garçons.
Ils vont peut-être te surprendre...
Discussion : Polyamoureux mais monogame par choix

bouquetfleuri
le jeudi 21 mars 2013 à 14h42
Arrêtez de souffrir !
Ah, la belle injonction paradoxale... si c'était possible, vous l'auriez fait depuis longtemps, j'imagine !
Est-ce à dire que quand survient un problème de cette sorte on est obligé de souffrir ?
Je ne suis pas loin de le penser tant que l'on considère qu'il y a une opposition irréductible entre polyamour et monoamour et qu'ils ne peuvent coexister sereinement.
Quand on souffre, le polyamour ne doit pas être un sujet de débat, pas plus que le monoamour. Ce qui compte avant toute chose, c'est que ta compagne et toi soyez entièrement rassurés, l'un par l'autre, l'un pour l'autre. Il me semble, pour ce que j'en ai lu, que vous vivez dans un climat de confiance assez développé
C'est donc un problème de riches que vous allez traiter, et vous avancerez ensemble vers plus de polyamour et, ou plus de monoamour.
C'est effectivement une question de temps. Cela peut être très long, mais qu'est-ce qui compte le plus, bien vivre avec la personne que l'on aime ou atteindre une forme de statut marital nouveau en un temps record, quitte à détruire une belle histoire ?
J'ai l'impression que ton objectif est déjà fixé, sans qu'elle ait vraiment voix au chapitre. Voilà ce qui me paraît douloureux.
Je dis qu'un polyamour n'est épanouissant que s'il est construit ensemble, que s'il est investi par tous les partenaires. Je dis aussi que c'est un chemin dont on ne connaît pas forcément le but quand on se met en route.
As-tu demandé à ta compagne ce qu'elle voudrait pour toi comme forme de polyamour, ce qu'elle pense qui te comblerait ?
Vous aurez à inventer votre mode amoureux entre polyamour et monoamour, devenant pour l'un monocompatible et pour l'autre polycompatible...
Comme dit lutine79 : patience, patience (même si la patience ne suffit pas non plus)
Discussion : Utilisation des mp

bouquetfleuri
le mercredi 20 mars 2013 à 16h37
Tu gardes le site ouvert, tu retournes sur ton message, normalement il y a un lien : si vous voulez répondre à ce message cliquez ici.
Tu cliques et normalement tu es branchée sur la fenêtre de texte de la messagerie interne.
désolé, je suis un peu lent...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Besoin de chaleur

bouquetfleuri
le mardi 19 mars 2013 à 18h53
Besoin de chaleur et besoin de doute, en quelques mots tu dessines bien de quoi ton polyamour est fait.
Nous vivons tous différemment nos relations amoureuses, et c'est bien parce que nous en avons conscience que nous pouvons en vivre plusieurs simultanément.
Cela n'a rien à voir avec la performance. Et c'est sans doute parce qu'elles sont vécues différemment qu'elles continuent de grandir.
Il y a quelques mots en particulier qui résonnent fortement en moi.Le soin que l'on porte à l'autre, comment être disponible pour tous ces autres, heureusement c'est mon humanité . Ils résonnent parce que j'ai fait le pari un jour, il y a longtemps, de vivre pour aimer et seulement cela et que depuis peu j'ai la chance insigne de presque pouvoir le faire (dans le presque, il y a que je doive encore travailler pour me nourrir). J'ai expérimenté plusieurs formes de polyamour, déclinées entre l'accumulation et l'abnégation pour arriver maintenant à ce format où une amoureuse peut être toutes les amoureuses à la fois, ou chaque amoureuse est toutes les amoureuses, tout en gardant sa singularité, sans rien obérer de l'avenir, d'autres rencontres lumineuses.
Tous les matins je redécouvre mon exaltation, je revisite ma pulsion de vie, je regarde l'absolu de mon amour et je le passe au crible de mes incapacités.
Le soin que l'on porte à l'autre, la disponibilité que l'on offre n'est pas échangeable. Ce n'est pas là qu'opère la réciprocité. Tous les matins j'écris un petit mot et mon amoureuse me répond, pas par des mots. Elle me répond autrement et j'apprends doucement à décrypter sa manière de me répondre. J'apprends aussi sa façon bien à elle de me dire qu'elle m'aime, à un autre rythme, à son rythme qui fait qu'elle est bien elle.
Mais ma disponibilité me dévore et de temps en temps j'éprouve de la souffrance à ne pas pouvoir l'associer ou m'associer autant que je le voudrais à cet absolu. Je me crois incapable alors que je n'ai jamais vécu de relation aussi riche, aussi dense. Je me sens démuni devant l'idéal
J'ai l'impression que tu es déjà dans cette forme de totalité amoureuse et que tu projettes les attentes de tes partenaires pour souligner à tes yeux, pas aux nôtres, tes efforts et ta fatigue, pour souligner aussi que tu n'es pas comme tu ne voudrais pas qu'on l'exigeât. C'est bien le moins !
Heureusement qu'avec ce que tu découvres, ta façon de le vivre et de l'analyser, tu ressentes au bout de quelques temps une légère fatigue et les larmes à fleur de peau. Il y a dans ton message tout ce que l'on peut essayer d'être ou de trouver pour se garantir que l'on ne va pas dans la mauvaise direction, le doute et la confiance, l'attention à l'engagement, le sentiment de pouvoir faire mieux, une belle lucidité et une envie d'aimer, ton regard critique témoigne de l'intelligence nécessaire dans les relations et la conscience de ton humanité laisse espérer de quelques bonheurs à venir.
Quand je te lis, quand je te vois t'interroger de cette façon, presque te déprécier, je te reconnais dans l'inverse, dans la structure des valeurs que tu convoques pour mieux nous expliquer ton côté paradoxal.
Jusqu'à cette dernière phrase : "je ne suis pas sûre d'avoir trop le choix en fait..." et qui s'applique si bien à la quête amoureuse que tu as déterminée et que tu réalises avec une énergie sans pareille.
Besoin de chaleur et de doute, tu nous offres beaucoup avec tes analyses pertinentes et ton humanité. Il ne manquait que ton coup de déprime pour nous faire comprendre qu'aimer cela demande aussi des efforts. Et tu nous entraînes à en faire encore plus. Merci
Cela dit, quand on a un coup de déprime, c'est bien de ne pas le laisser s'installer.
Discussion : Je l'aime et je l'aime.

bouquetfleuri
le mardi 19 mars 2013 à 16h13
Calisto,
je ne peux que souligner ce que dit Cendre (cela devient une habitude). Le vrai polyamoureux n'existe pas ou plutôt il n'existe que de vrais polyamoureux. Pour limiter l'ampleur des discussions, on convient de dire que le polyamour s'expérimente au su de tous les protagonistes, voilà tout. Toi seul peux nous dire si tu es polyamoureux. Mais au fond, l'intérêt de la chose n'est pas là. Être ou devenir polyamoureux n'est pas une fin en soi, la finalité de ce cheminement, c'est de vivre ainsi, c'est à dire de laisser toute sa place à l'autre, aux autres, ne pas penser à leur place, leur faire confiance.
Je lis dans ton post que tu poses assez bien les termes de ce qui te questionne.
Aussi, n'aurai-je jamais qu'une sorte de conseil : écoute-toi. Et fais ce qui te semble juste et agréable, ce qui prend en compte toutes les peurs et ton indécision, je ne vois pas pourquoi tu n'aurais pas le droit d'être indécis. De la même façon que ta chérie n'est pas un résultat, tu n'es pas l'homme d'une femme, et la sincérité n'exige pas de n'aimer qu'une seule personne. Mais il faut l'être, sincère.
Tu as bien été sincère avec la deuxième personne, pourquoi ne le serais-tu pas avec la première ? Ta chance ou au contraire ton malheur si cela se passe mal, est que tu as rencontré une polyamoureuse qui pourra t'aider à être plus sûr de tes choix, quels qu'ils soient.
Écoutez-vous, personne d'autre que tes chéries et toi n'a la solution. Et vous la trouverez, ensemble (elle ne correspondra peut-être pas à ce que tu imagines, d'ailleurs) comme des polyamoureux, des vrais ou des faux.
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

bouquetfleuri
le lundi 18 mars 2013 à 16h07
À Siestacorta,
c'est la première fois que je vois ces deux éléments clivants réunis dans un post et encadrant une seule difficulté, je n'ai pas pu m'empêcher de le souligner, mais je ne me permets surtout pas de dire qu'il est signifiant dans ce cas précis.
Tu as raison, il faudrait faire un fil spécial.
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

bouquetfleuri
le lundi 18 mars 2013 à 14h21
Mais oui Siestacorta, les lois naturelles, c'est ce qui permet de dire que la sodomie est une perversion, ou que les homosexuels ne sont pas normaux ou que la société fonctionne forcément selon la loi du plus fort... Cela s'oppose effectivement à une construction "purement" intellectuelle (ce n'est pas moi qui le dis, hahaha).
Dans la question de MetaZet, il y a un clivage intéressant qui ne me semble pas du tout secondaire et dans lequel se glissent tous les fantasmes latents sur les poly, c'est celui de la religion opposée à l'agnosticisme. Et c'est difficile d'échapper à l'envie d'amalgamer les postures, mais tout de même cela me parle bien et dit des choses de ceux qui opposent la morale à l'éthique, qui distinguent les choix de la négociation tout en dénonçant (c'est risible) une idéologie etc.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : [Site] OkCupid : qu'en pensez-vous ?

bouquetfleuri
le dimanche 17 mars 2013 à 13h22
On est bien d'accord, je forçais juste le trait pour dire que, quel que soit le tri opéré, la rencontre ne commence qu'en présence de l'autre, physiquement ou symboliquement.