Polyamour.info

bouquetfleuri

bouquetfleuri

lyon (France)

Participation aux discussions

Discussion : Soirée polyphonico-poétique à Montélimar

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 16 mai 2013 à 13h14

blague ou pas, je n'aimais pas ce thème...

Je préfère ton approche sur l'attente ou le pari parce qu'elle convoque des questions essentielles sur ce que l'on fait ensemble, avec ou sans l'autre, avec ou contre l'autre.

Voir dans le contexte

Discussion : Vos impasses de poly ?

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 16 mai 2013 à 12h22

Quel comportement passé vous a fait ramer dans votre vie poly ?

Le principe de franchise comme l’écrit aimerplusieurshommes, combiné à un idéalisme peut-être désuet m’a conduit souvent à des situations qui ressemblaient à des échecs. Heureusement, il n’en est rien. La difficulté, voire la douleur de vivre une distribution particulière des rôles, à accepter des choix parfois incompréhensibles est souvent le signe d’une réussite humaine. J’ai longtemps été un prosélyte du maillage des relations amoureuses, persuadé qu’en étendant le plus possible cette vague amoureuse nous arriverions à changer le monde. Faire profiter et profiter le plus possible de ces rapports amoureux crée de la joie, intense dans sa vie, mais n’entraîne pas forcément tous les acteurs à changer définitivement de mode privilégié de relation. Nombreuses sont celles qui se sont éloignées de moi pour se recentrer sur une relation amoureuse apparemment moins complexe (moins compliquée à leurs yeux). Alors évidemment j’ai ramé afin de comprendre pourquoi ça ne fonctionnait pas aussi bien qu’en théorie

Comment expliquez-vous cette façon de faire ?

Je me sentais un deus ex machina, créateur de bonheur, fabricant de relations amoureuses. « Faites l’amour pas la guerre » est un slogan qui m’a servi de tuteur dans tous les segments de ma vie. Comme j’étais perfectionniste et que j’avais un vieux fantasme de maîtrise, mon humanisme se confondait avec l’amour absolu, ce graal inaccessible qui ne m’apparaissait pourtant pas si lointain. En même temps, Je n’ai jamais sélectionné les femmes que j’approchais pour participer à cette grande farandole, je faisais au contraire très attention quand j’en avais la possibilité de prendre l’exact contrepied des principes sociologiques qui stipulent que les différentes couches sociales ne s’interpénètrent pas ou peu, ou de passer outre l’attrait initial nécessaire au dialogue. Aux deux « capital financier et capital culturel » chers à Bourdieu, j’ai vite ajouté le capital sexuel qui permet un amalgame fort entre des personnes bien différentes. J’ai juste oublié un temps, que « fabriquer une relation » n’est pas « construire une relation ».

A quel moment vous avez vu que continuer vous menait dans une impasse ?

Il y a deux formes d’impasse, celle dans laquelle on s’enferme par son comportement et l’impasse heuristique, celle qui permet à un non-sens (l’amour absolu) de donner du sens à sa vie
Et c’est un vrai bonheur de quitter la première pour s’engouffrer dans la deuxième. L’impasse devient une hypothèse, une espérance folle, quelque chose que l’on peut enfin toucher du doigt.

Vous avez réussi à avancer, depuis ? Si oui comment vous avez fait ?

Au fil de mon histoire, en même temps que j’abandonnais mon fantasme, je m’éloignais de la notion de performance, du rapport de force, je m’extrayais du jugement, j’allais vers de la confiance, de la reconnaissance, de l’abandon, vers l’acceptation de mes incapacités, la joie inattendue de l’imperfection, l’accueil de l’autre.
Comment ? Avec toutes celles qui m’ont emmené, avec de l’écoute et de la lecture, de la pensée et de l’humilité.
Je vous parle d’un temps ancien, je vous parle d’un temps qui dure, je vous parle d’une vie, je vous parle d’un apprentissage, et maintenant je peux vous parler d’une renaissance.
Il était temps, hihihi

Voir dans le contexte

Discussion : Les lundis poly - 13 mai - Paris - Bubble Bar

Profil

bouquetfleuri

le lundi 13 mai 2013 à 22h33

Je pense bien à vous en ce moment, prenez soin de vous, de vos désirs et de vos vies. Et collectivement, ça fonctionne aussi !

Voir dans le contexte

Discussion : Nos plus beaux témoignages d’Amours de poly-heureux ☺

Profil

bouquetfleuri

le vendredi 10 mai 2013 à 15h12

J’ai assez dit et écrit comment l’approche poly amoureuse des relations pouvait embellir ma vie, j’ai assez mis l’accent sur la nécessaire composante amoureuse, c’est-à-dire la coloration sentimentale des plaisirs expérimentés ensemble, quels qu’ils soient. J’ai assez appelé mon attention sur le décalage naturel entre la théorie et la pratique (parce que tout le monde peut saisir l’intérêt du schéma poly amoureux, même les mono amoureux convaincus, le vivre est autre chose).

Mais il y a un plaisir sur lequel je ne me suis pas étendu, c’est celui de la promesse.
Le plaisir n’est pas dans la promesse, il n’y a tout au plus qu’une satisfaction dans la promesse, parce que l’on sait ce que l’on veut, parce que l’on croit que l’on sait ce que l’on vaut, etc.

La promesse est le plaisir à venir. L’universelle promesse que se font les humains est de perpétuer la vie. La promesse est ce pari qu’ils font quand ils se rencontrent, implicitement bien souvent, plus rarement explicitement.
Et ils ne se promettent pas n’importe quoi, ils se promettent, toujours, de tout faire pour être bien, chacun pour eux et si possible ensemble. La promesse est instruite par le passé, offerte par le présent et réalisée dans le futur.

Il y a dix mois, une rencontre a bouleversé ma vie, l’évidence de notre rencontre était une promesse en elle-même.
Au fil des mois cette promesse a émergé au-dessus des différences de compréhension ou d’appréhension des choses, des petits tracas quotidiens, même si certains étaient difficiles à vivre, voire douloureux.
Elle a structuré nos dialogues, elle a donné du sens à nos patiences et nos impatiences, elle a épousé les calendriers et les horloges, elle a remplacé le climat, elle est devenu notre paysage.

Elle est devenue la jouissance permanente de savoir, savoir après avoir cru et espéré, que notre rencontre et notre amour nous rendront heureux.

Il y a dans cette promesse tout le travail que nous avons déjà fait ensemble et séparément, tout le travail que nous devrons faire séparément et ensemble. Il y a toute l’humilité et la bienveillance nécessaires pour accueillir les heureux accidents de la vie.
Cette promesse, c’était d’ajouter sans cesse de l’amour à l’amour, sans avoir peur d’un mythe inaccessible.

Et bien, ça marche ! L’amour n’est pas un mythe à déconstruire… et le bonheur est palpable.

Comment cela, dix mois ce n’est pas long ?
Je suis d’accord avec vous, rendez-vous l’année prochaine !

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Quand et comment dire que l’on est poly ?

Profil

bouquetfleuri

le mardi 07 mai 2013 à 17h26

Il ne faut pas non plus sous estimer la capacité de nos interlocuteurs à ne pas voir ou ne pas entendre ce qui est sous leurs yeux et dans leurs oreilles...

Il m'est arrivé assez souvent sur un site d'appeler l'attention de mes contacts, de leur demander de bien lire et relire mon profil.
Et il n'était pas rare de lire une certaine déception au deuxième ou troisième rappel. Bien souvent, cela ne suffisait pas pour remettre la rencontre en cause et nous permettait même de voir pourquoi et comment on pouvait passer sur des points importants et "dits" cruciaux, mais la cécité était là...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : L'argument du sacrifice...

Profil

bouquetfleuri

le dimanche 05 mai 2013 à 14h26

Atreyu
Pourquoi ce besoin d'argumenter ? Est-ce pour prouver qu'on a raison, et donc les autres ont tort ?

Je ne crois pas Atreyu, certaines personnes fonctionnent sans doute comme cela encore, mais parmi les polyamoureux, tu en trouveras beaucoup qui cherchent la raison avec les autres, pas contre les autres. Une métaphore basique de leur propre recherche dans la vie.
Et comme c'est implicite, ce n'est pas la peine de prendre des gants.

Voir dans le contexte

Discussion : L'argument du sacrifice...

Profil

bouquetfleuri

le samedi 04 mai 2013 à 14h33

Je suis d'accord avec cette idée que l'amour est un sacrifice, on rend sacré son rapport à l'autre.
Mais le mono amoureux n'est pas détenteur de ce sacrifice.

Et sans jouer avec les mots, à mon sens, un poly amoureux augmente le "sacré" de sa vie, qui n'est plus un sacré religieux, mais bien un sacré profane, une quête de l'indicible, une recherche permanente de la différence et du même, parce qu'il peut, il sait ajouter de l'amour à de l'amour.
À condition bien sûr de ne pas confondre poly baiseurs et poly amoureux. C'est en ce sens que ce qui m'intéresse dans ce mot est amour plus que poly.
Et encore, je suis sûr que cela fonctionne également (un peu) avec les poly baiseurs, tant il est vrai qu'en faisant l'amour, on fabrique aussi de l'amour...

Voir dans le contexte

Discussion : Le syndrome de l'arnaque

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 02 mai 2013 à 17h11

Je ne parle que pour moi, mais pour ma part, je le dis clairement et tout de suite.
Si je rencontre quelqu'un par l'intermédiaire d'un site, cette personne me verra en sachant déjà que je suis polyamoureux.
À mes yeux, il y a de l'instrumentalisation dans l'air quand on ne dévoile pas qui on est, ou au mieux du mensonge. Et comme l'objet d'une relation est quand même de se connaître et de se respecter...

J'accepterais l'idée de ne pas dire tout de suite qu'on est polyamoureux si dans le même temps, on arrivait avec un masque sur la figure, ou qu'on parle exclusivement par onomatopées. La rencontre consistant à chercher ce qui est le plus important chez l'autre etc.
Mais pour un élément quasi constitutif de son identité sociale, c'est difficile. De la même façon, je ne vais pas jouer au riche...

Ce qui m'insupporte dans le fait de cacher son statut de polyamoureux, ce n'est pas tant ce que je considère comme une tromperie, ou la mise en place d'un rapport de force, ce qui suffirait déjà à m'horrifier, mais c'est que l'on fait fi du libre arbitre de l'autre et de sa capacité à accepter les différences.
Cela augure mal de l'effort de sincérité.

Et si dans des circonstances particulières, j'accepte une relation monoamoureuse, c'est en polyamoureux que je l'accepte et pas par défaut.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

Profil

bouquetfleuri

le mercredi 01 mai 2013 à 14h33

La contribution de demeter du 26 avril dit bien les choses.

Je ne circonscris pas ma sexualité à mon zizi ni à la foufoune de mon amoureuse. Quand je fais à manger, j'explore tout autant notre sexualité. Quand je me promène avec elle aussi, nos sexualités s'articulent et continuent de fournir la matière de notre rencontre. De temps en temps, notre quête des plaisirs à vivre ensemble nous conduit dans un lit, ou dans un champ, sur une table, que sais-je pour goûter des sensations éternellement délicieuses.
Avec une telle ce seront des caresses et plus encore. Mais on peut très bien imaginer que dans un champ il ne s'agisse que d'admirer les fleurs et sur une table de déguster un risotto ! À quoi pensiez-vous donc ?

Cela dit, nous adorons faire l'amour dans les champs, sur les tables et dans un lit.
Mais ce n'est pas obligatoire, et heureusement.

J'ai dans l'idée que la sexualité de deux amoureux est un équilibre entre leurs histoires personnelles, leurs envies, leurs contraintes et les possibilités qu'ils s'offrent, dans toutes les configurations possibles. Rien de plus et rien de moins.

Voir dans le contexte

Discussion : Joyeux premier mai !

Profil

bouquetfleuri

le mercredi 01 mai 2013 à 10h19

Ouiii, soyons heureux, profitons de notre travail et outside or inside... but love !

Voir dans le contexte

Discussion : Quelle image dessinez-vous de votre polyamour ?

Profil

bouquetfleuri

le mercredi 01 mai 2013 à 10h09

Mon polyamour est un arbre.

Parfois, quand je parle de mon polyamour, j’achoppe sur des représentations ou des idées mal ficelées.
D’ailleurs, je n’aime pas parler de polyamour, je préfère le vivre.
Il me semble que nous serons bienheureux lorsque nous ne distinguerons plus mono et polyamour pour justifier ou légitimer des comportements qui ne sont que le fruit de nos envies et quand nous aurons accepté que dans le polyamour et le monoamour, on retrouve ce qui est naturel et que nous en faisons quelque chose de culturel qui nous grandit, simplement parce que c’est l’expression de notre libre arbitre nourri de nos savoirs et de nos expériences.

Mais en le vivant, je suis confronté au dialogue qui se fonde sur des idées maîtresses et des concepts qui encadrent ma vie.
Pour vivre des relations plurielles harmonieuses, il faut à un moment passer par la hiérarchie amoureuse. Par hiérarchie amoureuse, j’entends une organisation amoureuse, une classification qui ne se réfère pas à des valeurs comparatives mais à des valeurs existentielles.

Alors, de temps en temps, me viennent des images qui changent au gré du temps qui s’installe en moi. Longtemps je me suis laissé bercer par l’océan en mouvement, houleux parfois, rafraîchissant toujours, avec par-dessus tous les bateaux possibles, du paquebot le plus luxueux au voilier le plus rapide et qui pouvaient s’accoster, aller dans des directions différentes et sombrer de temps en temps.
Vagues et tempêtes drossaient les frêles esquifs qui n’étaient pas bien amarrés contre les rochers désolants qui ne bougeaient jamais, des tsunamis dévastaient tout et je me noyais souvent dans cet élément qui semblait me dépasser.

Maintenant, mon image est plus calme, je me suis enraciné à la vie en sachant de plus en plus qui je suis (oh, il y a encore du travail) et je vois mon polyamour comme un arbre.
Le tronc est bien planté et développe quelques branches maîtresses, ses racines sont un délicat assortiment.
Sur chaque branche poussent des branchettes ou de tout petits bourgeons. Les fleurs s’installent partout, les frondaisons sont toujours luxuriantes et le feuillage offre son ombre fraîche aux passants étonnés.

Il n’arrête pas de grandir, dans toutes les directions, mais seules ses racines s’enterrent.
La sève qui nourrit chaque fleur, chaque feuille, chaque branchette, chaque branche vient des racines passe par le tronc et monte en n’oubliant aucune des cellules qui en ont besoin.
De temps en temps, les branches se croisent, certaines se soudent même, comme pour donner de plus jolis fruits.
C’est un arbre magique, il fleurit toute l’année.
On peut le bouturer, on peut prélever des greffons à poser sur un autre arbre ; les feuillages s’emmêlent facilement mais ils fabriquent tous le même oxygène.

Sur son écorce, d’autres amoureux viennent graver des cœurs et s’émerveillent de trouver d’arbre en arbre un si beau spectacle naturel.

En ce moment, il reverdit. Une branche maîtresse, si importante qu’elle se confond avec le tronc, croît à une vitesse folle vers un ciel toujours ensoleillé, c’est une explosion de lumière et de couleurs. Les papillons viennent ajouter quelques fleurs et les oiseaux marient leur musique douce à la mélopée du vent. Le bonheur bourgeonne, il est sûr et apaisé.

Je ne sais de quelle essence il est, est-ce un chêne, un saule pleureur, un charme, un olivier ou un bouleau ou encore un frêne ? Sans doute un savant mélange de tout cela…
Mais je sais qu’il est bien vivant, même si quelques branches ont cédé, nourrissant ses racines de leur humus.

Il n’y a rien à élaguer.

Et vous, quelle image avez-vous de votre polyamour ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Une Amitié particulière

Profil

bouquetfleuri

le mardi 30 avril 2013 à 19h05

Oui melanie, bien sûr, et loin de moi l'idée de rejeter les mots, bien au contraire. Les étudier, les décortiquer nous enseigne souvent pourquoi et comment nos idées s'organisent.

Je n'ai simplement pas envie que l'on s'enferme dans des impasses. Par exemple, si on distingue le sexe de l'amour, on aura beau tout savoir sur le sexe, on ne saura rien de nos tiraillements. Si on distingue le polyamour du monoamour, on ne saura rien des tensions nécessaires du désir etc.

Je dis qu'à analyser de trop près des termes qui représentent de toute façon quelque chose de différent pour chacun, on s'empêche de penser globalement les différences.

Mais évidemment, il faut faire l'effort de cerner chaque terme, et voir ce qu'il véhicule pour chacun de nous.

Voir dans le contexte

Discussion : Une Amitié particulière

Profil

bouquetfleuri

le mardi 30 avril 2013 à 17h15

Je trouve terrifiantes toutes les discussions sémantiques sur le polyamour.

Non qu'elles vaillent la peine d'être menées, mais parce qu'il me semble que sur un forum, quand on parle du mot, on ne parle pas de la chose alors que chacun est dans le même concept : à savoir, comme le dit bien LiliLutine, bâtir une éthique qui permette de conduire sa vie relationnelle, ce que (conduire la vie de son envie) n'autorise pas la morale.

De même si on essaie de séparer le sexe du sentiment, on va avoir du mal ensuite à se rendre compte que notre sexualité, quelles que soient les pratiques, est la totalité de notre histoire.

Or, des différences existent, mais on ne peut pas les inscrire dans des mots communément employés, on les réalise dans des expériences multiples et variées qui sont toutes légitimes.

Parlons plutôt de ces différences, pour être sûr d'échapper au débat sur la morale.

Bon, je suis d'accord, "terrifiantes" est un peu fort. Sujettes à question, alors ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Messages privés importuns ☹

Profil

bouquetfleuri

le lundi 29 avril 2013 à 12h47

Je crois, malheureusement, que tu interprètes trop bien leur démarche...

Ceux qui utilisent ce site pour faire leur marché sont des consommateurs ne percevant pas que la beauté des histoires, des rencontres et des amours n'est pas uniforme et qu'elle demande autre chose qu'un ratissage industriel.
L'amour est un artisanat, écologique de surcroît !

Espérons que ton avertissement serve, au moins aux plus intelligents d'entre eux...

Voir dans le contexte

Discussion : Il y a des amours heureux !

Profil

bouquetfleuri

le vendredi 26 avril 2013 à 23h58

Bexi
il m'apparaît que le « polyamour » n'enlève absolument rien à mon caractère entier et passionné, je peux vivre des amours en donnant tout l'amour qui est en moi, pour la bonne raison que l'amour, que je ressens, au sens large du terme, ne peut se tarir ou s'épuiser … au contraire, plus il se donne, plus il me semble immense, et infini …

J'aime lire et relire cette phrase qui m'explique bien pourquoi je me régale quand je vous rencontre et quand je vous lis.

Voir dans le contexte

Discussion : Café poly + buffet, le Samedi 11 mai 2013, à Lyon

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 18 avril 2013 à 16h05

Ça fait longtemps que je n'ai pas participé à un café poly !
Je viendrai donc m'abreuver de bienveillance, de mûres réflexions et de questions naissantes.
Je me réjouis déjà

Voir dans le contexte

Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 18 avril 2013 à 14h53

Autant je suis pour jeter aux orties les termes de couple, d'exclusivité et autres balivernes qui sont des passerelles pourries entre les modes traditionnels de relation et celui des relations plurielles, autant je m'attache à la lumière du terme "amour".

Quand je cherche à complexifier ma pensée ou ma vie, c'est le seul qui me permette de me dépasser, qui me permette d'être plus qu'un individu, mais deux, trois ou quatre.

Ainsi je peux dessiner un spectre de relations et d'attitudes allant de la simple connaissance ou reconnaissance de l'ami à la vie quotidienne avec mes amoureuses, en passant par tous les possibles que peuvent s'offrir deux êtres.
De la même façon, je peux distinguer la juxtaposition des moments de vie, et l'imbrication des amours. Je pourrais avoir cinq, dix, quinze relations disséminées dans le temps et dans l'espace, mais je ne pourrais pas vivre plus de deux ou trois histoires d'amour, parce qu'elles se nourrissent, parce que le sentiment amoureux n'existe que s'il est abondé par l'autre.
Ce que permet justement la technique des amours plurielles est l' éloignement des contraintes et des obligations validées par les autres, la société, la famille. Ce qu'elle permet aussi, ce qu'elle exige, c'est la construction d'une éthique personnelle.

À ce titre, je suis amoureux en permanence, et j'emmène dans mon quotidien toutes les femmes que j'aime. C'est comme cela que je suis plusieurs.
Mon amoureuse, mes amoureuses sont avec moi quand je précise à une nouvelle rencontre que je suis "polyamoureux". Si je ne le faisais pas, j'aurais l'impression de balayer un moment l'existence de cette amoureuse, qui peut dans le même temps continuer de développer autrement, loin de moi, des amitiés amoureuses, des relations libertines.
C'est une simple question de respect, d'elle, d'elles, de moi. Et si je réfléchis bien, je sais que quand je dis : je suis polyamoureux, mes amoureuses apparaissent dans le paysage mental des personnes à qui j'en parle. Comment pourrais-je dès lors me permettre de m'en détacher ou de le vouloir seulement ?

Mon polyamour s'est véritablement affiné quand j'ai rencontré la femme qui m'a épousé, il y a de cela trente ans, à peu près. Nous n'avons strictement aucun goût en commun. Je dis bien aucun, si ce n'est une certaine exigence intellectuelle par rapport à nos projets professionnels respectifs.

La confiance et le respect ont cimenté notre vie et nous ont ouverts aux autres, tout simplement.
Sur ce point comme sur beaucoup d'autres, je rejoins bien aimerplusieurshommes.

Mais pour moi l'amour est une valeur déterminante dans mon individuation, elle se modèle en fonction de l'intensité, de la réciprocité, du rythme. Là, je ne parle pas de plaisirs seulement, je parle du développement de mon être, de ma spiritualité, de l'espace incroyable qui s'ouvre devant moi quand j'échappe au cadre normatif de la consommation moralisante et de son pendant calqué sur la même structure mais sans culpabilité.

Aimer plusieurs partenaires n'est pas l'inverse de n'aimer qu'une seule personne, c'est un autre monde. Un monde plein d'amour.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Il y a des amours heureux !

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 18 avril 2013 à 14h09

Continuez d'être lumineux !
Continuez d'être en vie, continuez de donner envie.

Merci pour ces mots délicieux à lire et à comprendre

Voir dans le contexte

Discussion : Un parcours

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 18 avril 2013 à 13h56

Tout ceci se lit, s'entend, se comprend, se vit quand on t'approche.

Et "je t'aime, je nous aime, je vous aime <3 " est la merveilleuse antienne des amours plurielles que tu construis.
Merci pour ce témoignage si authentique et si riche, vilain petit canard.

Merci pour l'espoir qu'il recèle au fond de chaque mot

Voir dans le contexte

Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Profil

bouquetfleuri

le mardi 09 avril 2013 à 19h57

Tiens, je me sens un peu en accord avec alps...

Cette vidéo me dérangeait un peu, elle ressemble à une forme de conditionnement. Une sentence, jolie à dire, et à vous d'entrer ce que vous voulez dedans à condition que vous sentiez bien que vous êtes seul en cause.
Si je remplace le "devrait" source de tous les maux par "pourrait", ça ne fonctionne plus.

Je ne serai jamais seul dans une relation. C'est pour cela que je construis toutes mes relations, pour dépendre de l'autre et pour qu'il dépende de moi même et surtout si nous faisons attention de rester libres et autonomes.

Mais c'est à peine ma vérité.

Voir dans le contexte

Retour au profil