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Discussion : Ou se cachent les PA ?

lam
le dimanche 29 août 2010 à 14h27
RIP
Plus fondamentalement, je pense que c'est une question de patience, de passage d'une logique de volonté à une logique de disponibilité.Il y a une nette différence entre vouloir une relation et être disponible à une relation ainsi qu'entretenir cette disponibilité.
Dans le premier cas, vouloir une relation comporte le risque d'entretenir une relation pour en avoir une sans grand rapport avec la personne : être avec quelqu'un pour être avec quelqu'un. Dans le deuxième cas, c'est la rencontre d'une personne qui fait la relation, la disponibilité ne fait qu'ouvrir à la rencontre. Je pense que ça vaut autant pour une personne exclusive que non-exclusive, reste que l'exclusivité ou la non-exclusivité font partie des questions inhérente à la disponibilité. A chacun d'être conscient de ses dispositions.
(...)
Le plaisir d'une relation n'est pas une nécessité, le plaisir n'est pas de l'ordre du nécessaire, sinon ce ne serait plus le plaisir.
(+)
Belle démo, je trouve ça super bien dit.
Tout à fait dans l'ambiance d'autres fils du moment (solitude, PA et liberté).
A la question "Pourquoi s'exposer et exposer une personne à être l'objet d'une déception en raison de ce qu'elle est ?" je suis d'accord avec la réponse que tu fais déjà: être avec quelqu'un pour être avec quelqu'un revient à mon avis souvent à chercher une relation pour se fuir soi-même, pour se légitimer dans la recherche de sens de sa propre existence (ille-s m'aime-nt donc je mérite d'exister), pour éviter de se regarder là où c'est pas agréable.
Fuir permet à certains moments de se protéger pour continuer à avancer mais occulter... c'est comme un pansement sur une plaie infectée, ca reviendra toujours et plus j'occulte, plus la claque est violente lorsque le boomerang de la réalité occultée revient.
Donc oui, pour moi, la patience vis à vis de soi est nécessaire pour tendre vers une disponibilité vis à vis des relations...
madeline59
J'ai une estime du moi, qui me bloque dans cette tentative...
Alors où se cachent les PA? Peut-être derrière une démarche d'honnêteté vis à vis d'eux mêmes... C'est sur que c'est pas forcément simple, que ca donne toujours le vertige de sortir de la norme et de se regarder l'intérieur. En même temps, comment acquérir autrement une sérénité, une vraie disponibilité dans les relations?
Voilà, je trouve que ca vaut le coup de bosser avec moi, parce que là je peux avoir confiance que cette relation sera toujours la première et la plus prégnante dans ma vie :-D
Et étonnamment (ou non!), depuis que je cherche à voir et accepter mes mécanismes intérieurs quand j'interagis avec les autres, je trouve que les relations se simplifient que les personnes s'étiquettent PA ou non
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Solitude

lam
le dimanche 29 août 2010 à 13h52
choupette
Encore faut il savoir de quoi on est prisonniers
pour pouvoir s en liberer !
Tout à fait. Et c'est là que l'honnêteté est la plus difficile je crois, dans savoir ce qui bloque à un niveau perso. Bien plus évident pour moi d'être tolérante avec les autres qu'avec moi sur pas mal de choses. En tout cas, à chaque fois que je me rate dans la communication avec myself (généralement en occultant des trucs que je n'ai pas envie de regarder chez moi) ca génère des situations ambigües voir pire avec les autres.
Se connaitre soit, savoir de quoi on a à se libérer à un moment donné et y bosser, je crois que c'est un programme de vie constructif mais qui demandera toujours du courage.
En bref, apprivoiser ma solitude me demande du courage, de la tolérance et de l'amour vis à vis de moi...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Polyamour synonyme de liberté...

lam
le dimanche 29 août 2010 à 13h45
titane
On n'est trahi que par ses espoirs et espérances... Peu par les autres...
Bref !
Quand on tombe amoureux on ne connait rien de l'autre. On y projeté ses espoirs et ses espérances, ses idéaux... Sa propre façon d'aimer...
Au fur et à mesure on découvre l'autre... Mais le connait-on jamais ?
Ne projetons pas sur les autres notre propre manque de confiance...
La confiance ne se mérite pas, sinon elle devient inutile...
Complètement en phase!
Je pense aussi qu'on ne connait jamais l'autre, et pour moi, au fur et à mesure que l'on découvre et rencontre l'autre j'essaie de ne pas perdre de vue que grace à lui/elle c'est en fait moi que je découvre et rencontre!
Et sur la trahison, quand des situations difficiles se présentent, je trouve souvent en cherchant que l'autre ne me trahi pas moi même mais plutot et surtout les attentes et espérances (souvent non dites) que j'avais placée en elle...
Discussion : Polyamour et identité maculine

lam
le samedi 28 août 2010 à 21h58
Un petit docu arte sur le thème (à voir avant mercredi 1/9/10 ):
Machos mais pas trop
En Finlande, la parité est telle que les femmes jouent désormais un rôle majeur dans l'économie, la politique et les administrations. Au point que le modèle masculin est en berne ! Et il n'y a guère plus que les terrains de rugby pour jouer les mâles dominants. Comme dans le club d'Oulu, jusqu'à ce qu'une femme et un homosexuel rejoignent l'équipe... En suivant la vie du club durant une saison, le documentaire propose une réflexion tout en finesse sur l'image des hommes dans la société occidentale actuelle.
Discussion : Polyamour et identité maculine

lam
le samedi 28 août 2010 à 20h34
....
C'est vrai que c'est dur de faire abstraction de la plomberie, mais faut pas que nous prive d'essayer !
Hé, à tous. Y'a pas d'excuses de tuyauterie qui tiennent!
La sexualité des hommes biologiques n'est pas plus difficilement domptable que celle des femmes biologiques. Ca c'est ce qu'on essaie de faire croire à tous et qui est à l'origine de tellement d'incompréhensions intimes. D'ailleurs depuis que l'on s'y penche un peu sur la sexualité féminine, on y distingue de plus en plus de similarités: tissus érectiles, éjaculation, orgasme prostatiques...
A mon avis là où c'est dur de faire abstraction c'est pas de notre appareil reproducteur ni de nos hormones mais plutôt du conditionnement que l'on reçoit depuis la naissance. les différences ne sont pas naturelles (biologiques) mais socialement construites.
On ne nait pas homme, on le devient ;-)
Discussion : Polygamie et Polyamour
Discussion : Polygamie et Polyamour

lam
le samedi 28 août 2010 à 19h01
choupette
Et une femme qui voudrait vivre avec plusieurs hommes,
ca s appelle comment ?
Polyandrie.
= inverse de Polygynie (homme avec plusieurs femmes).
La polygamie est le terme général, qui inclut les deux précédents.
Discussion : Solitude

lam
le samedi 28 août 2010 à 18h58
Eric_49
Toi tu as le droit de dire des trucs pareils parce que tu es une femme *
* femme : personne privilégiée par le féminisme.
Pour moi, le féminisme c'est l'idée que les femmes et hommes biologiques féminisés, et personnes intersexuées, sont des GENS. Le féminisme va justement à l'encontre de l'idée de privilège pour une catégorie d'individu-e-s.
Enfin bon. C'est pas la première fois, ni la dernière que la définition que l'on met derrière les mots cause des quiproquos.
Mais quand même, il y a des jours ou franchement je me demande si ce qu'on appelle 'révolution sexuelle' a bel et bien existé!?!
Discussion : Polyamour et identité maculine

lam
le samedi 28 août 2010 à 18h05
titane
Peut-être aussi... Masculinité et féminité ne sont ils pas des équilibres sociaux sans cesse remis en cause et donc réinventes ?
Je ne comprends pas ce que tu entends par "équilibres sociaux". Je pense à l'inverse que masculinité et féminité sont des archétypes, des constructions sociales, pour simplifier des "pôles" imaginaires dont nous sommes tous un mélange (variable dans le temps) quelque soit notre sexe biologique.
tigreblanc
Maintenant, sur le fond, c'est bizarre, comme ce sujet est un non sujet pour les hommes.
Une breve recherche sur internet avec identité masculine et google nous sort du Francoise Rault, du Elisabeth Badinter et d'autres auteures.
Ben "bizarre" je ne sais pas: il faut reconnaitre que les recherches concernant l'identité masculine et les influences du système patriarcal sur les hommes biologiques sont devenus des sujets d'études suite à l'émergence et aux avancées des études féministes, qui ont notamment introduit la notion de "genre".
Pas d'attaques ni d'agressivité aucune dans ce que je vais dire, mais je trouve logique que cette question se pose a postériori pour les hommes biologiques, sauf bien sur ceux qui sont pour une raison ou une autre "féminisés" péjorativement par les codes sociaux (homos, trans, prostitués...). Je veux dire que malgré eux, les hommes biologiques occupent une position dominante dans le système patriarcal, et la remise en question est plus spontanée pour un dominé que pour un dominant. Attention je précise bien que je crois pas que cette dominance de position soit un cadeau, au contraire!
Discussion : Polyamour synonyme de liberté...

lam
le vendredi 27 août 2010 à 19h03
kerdekel
Dans la vie, ce n'est pas tant que rien n'est simple, mais en tout cas, il y a beaucoup de choses de difficiles. Confondre simple et facile est une erreur que font la plupart des gens, soit. Ok.
+1
Pareil que pour les choses complexes ou compliquées ...
Sinon, sur le polyamour synonyme de liberté: On a déjà pas mal causé de ce qu'est le polyamour, mais alors, la liberté c'est quoi... pour vous?
Je suis assez d'accord pour partir du fait qu'on est "libres" dans une certaine mesure seuleument. Assez d'accord avec H. Laborit "(...) ce que nous appelons liberté, c'est la possibilité de réaliser les actes que nous gratifient, de réaliser notre projet, sans nous heurter au projet de l'autre. Mais l'acte gratifiant n'est pas libre. Pour agir il faut être motivé et nous savons que cette motivation, le plus souvent inconsciente, résulte soit d'une pulsion endogène, soit d'un automatisme acquis et ne cherche que la satisfaction, le maintien de l'équilibre biologique, de la structure organique."
"
Bon c'est un peu centré sur l'espèce mais personnellement ça me va bien, et depuis ma cage mentale d'humaine je trouve que le polyamour - en me poussant à souvent actualiser la réflexion sur mes relations avec les autres - me rend plus libre de chercher à être moi, et diminue ainsi les risques que j'oublie d'essayer d'avoir conscience de ce que je veux vraiment. Ça me pousse à faire du clair et c'est cool.
Discussion : Des inégalités entre les femmes et les hommes dans le PA

lam
le vendredi 13 août 2010 à 15h02
madeline59
Une femme doit aimer pour faire l'amour, chez l'homme c'est plus mécanique, il doit faire l'amour pour aimer (d'où les divergences)
L'homme doit faire l'amour pour aimer! Ouailleailleaille... Ouh, ben si j'étais un homme je pense bien que je digèrerai ca très mal.
Et si on commençait à le dire, que les femmes aussi ont besoin d'éjaculer, que leur sexe comprends aussi des tissus érectiles (d'un volume équivalent à celui d'un pénis) et que "faire l'amour" va pour beaucoup bien au delà de la simple pénétration... ?
Discussion : Des inégalités entre les femmes et les hommes dans le PA

lam
le jeudi 12 août 2010 à 14h24
RIP
Eviter d'alimenter cette construction, ne m'empêche pas de me retrouver en défaut d'une identité masculine.
C'est plutôt comique, bien que déstabilisant.
Ben oui, j'entends ça souvent de la part d'amis qu'il y a peu de repères sur un chemin de déconstruction du genre masculin. Il faut de la matière à critiquer pour construire une identité. Bon y'a quand même des hommes qui bossent là dessus.
Au cas où, un texte de D Welzer-Lang: Déconstruire le masculin, problèmes épistémologiques Il est à l'origine du réseau européen d'hommes profeministes (http://www.europrofem.org) qui n'a, vu de loin, pas l'air très actif mais il reste des liens et autres trucs intéressants (?) sur leur site.
Le mieux serait d'avoir des retours d'hommes là dessus. Boucledoux?
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Des inégalités entre les femmes et les hommes dans le PA

lam
le jeudi 12 août 2010 à 13h46
madeline59
Un article interressant qui nous donne les éléments essentiels du pourquoi les femmes sont aussi différentes que les hommes. (+)
www.psychologies.com/Couple/Crises-Divorce/Infidel...
bonne lecture
Moui... J'ai trouvé que ça explique surtout que finalement les comportements des femmes et des hommes tendent à se rapprocher lorsque les contraintes (matérielles, sociétales,...) se relachent. Je n'y trouve pas d'élément "essentiel" de la différence, si ce n'est qu'on est pas conditionnés pareil.
Discussion : Des inégalités entre les femmes et les hommes dans le PA

lam
le jeudi 12 août 2010 à 12h31
Boucledoux
Tu peux lire Delphy que tu cites par ailleurs, "l'ennemi principal" par exemple ou elle fait une lecture très différente, mais aussi - plus récemment - "Classer dominer - qui sont les autres". Tout ça tourne autour de l'idée qu'il n'y a pas de substrat "biologique" ou "naturel" dans la construction des genres et des sexes, même pas cette histoire de reproduction).
Merci pour les conseils de lecture! Ca tombe bien, on doit me passer "Classer, dominer" d'ici peu. J'ai hâte de confronter mes idées et ressentis vis à vis de la pression de se reproduire à son argumentaire...
Discussion : Des inégalités entre les femmes et les hommes dans le PA

lam
le mercredi 11 août 2010 à 14h32
RIP
A maintes occasion, notamment lors de réunion sur Bruxelles, le fait que l'homme jouait un rôle secondaire paraissait évident pour les quelques hommes avec qui je discutait. Dominait l'impression que nos initiatives avaient moins de poids, comme si le rôle des femmes avait une longueur d'avance.
L'homme joue un rôle secondaire...
Oui: dans le processus d'émancipation féminine. Parce qu'elles occupent la place du "dominé". Dans ce cadre, la non-mixité est nécessaire à mon sens. Comme le dit bien C Delphy: en général dans les groupes dominés-dominants, c’est la vision dominante du préjudice subi par le groupe dominé qui tend à… dominer (La non-mixité : une nécessité politique)
Non: dans une perspective humaine d'émancipation et de reconquête de nos désirs et nos rapports sociaux. Je pense vraiment que créer des rapports humains moins conditionnés, basés sur de l'honnêteté vis à vis des disponibilités ( (+) ) de chacun-e, nécessite que nous y réfléchissions ensemble, que tous et toutes questionnent l'état actuel des choses.
Ce n'est pas parce le système patriarcal met les hommes en position de "dominants" qu'ils ne sont pas aliénés par ce système. Simplement c'est peut-être moins évident/spontané de remettre en cause le fonctionnement qui explique la "normalité" si cette dernière est dans certains aspects à notre avantage.
A quand le mouvement de libération des hommes ?
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Des inégalités entre les femmes et les hommes dans le PA

lam
le mercredi 11 août 2010 à 11h10
Au sujet de l'amour et l'égalité entre hommes et femmes, je ne résiste pas à la tentation de partager un extrait d'une des Lettres à un jeune poète que Rilke écrivait en 1904.
Rainer Maria Rilke
Cette humanité qu’a mûrie la femme dans la douleur et dans l’humiliation verra le jour quand la femme aura fait tomber les chaînes de sa condition sociale. Et les hommes qui ne sentent pas venir ce jour seront surpris et vaincus. Un jour (des signes certains l’attestent déjà dans les pays nordiques), la jeune fille sera ; la femme sera. Et ces mots « jeune fille », « femme », ne signifient plus seulement le contraire du mâle, mais quelque chose de propre, valant en soi-même ; non point un simple complément, mais une forme complète de la vie : la femme dans sa véritable humanité.Un tel progrès transformera la vie amoureuse aujourd’hui si pleine d’erreurs (et cela malgré l’homme, qui d’abord sera devancé). L’amour ne sera plus le commerce d’un homme et d’une femme, mais celui d’une humanité avec une autre. Plus près de l’humain, il sera infiniment délicat et plein d’égards, bon et clair dans toutes les choses qu’il noue ou dénoue. Il sera cet amour que nous préparons, en luttant durement : deux solitudes se protégeant, se complétant, se limitant, et s’inclinant l’une devant l’autre.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Des inégalités entre les femmes et les hommes dans le PA

lam
le mercredi 11 août 2010 à 11h00
Boucledoux
les différences d'approches entre hommes et femmes sont notables et constituent un élément important et intéressant pour comprendre un certain nombre de chose. A condition, à mon avis, de ne pas les interpréter comme des éléments de nature "les hommes sont ceci, les femmes sont cela" mais comme des stratégies face à une société qui est, comme tu le dis inégalitaire, sexiste, machiste et qui impose des rôles différents aux hommes et aux femmes.
Je suis en train d'écrire un projet de recherche autour - entre autres choses - de ces questions.
Je serais très intéressée de lire ce que tu prépares.
Sur l'extrait dont tu fait part, je suis d'accord avec le fait que le polyamour n'a pas la même signification pour les femmes que pour les hommes, vis à vis des genres (sexe social) imposés par le cortège de valeurs patriarcales de notre société. Le conditionnement n'étant pas le même selon le sexe biologique, il est normal que le polyamour génère des réactions/approches de tendance différente.
Pour moi le rapport à la reproduction (contrôle, pas contrôle...) est la différence biologique fondamentale qui conditionne les rapports hétérosexuels. Le reste est majoritairement issu de différences socialement construites.
Le besoin de se reproduire est fort chez chacun-ne, quoi qu'on intellectualise à côté. Historiquement, cela s'est traduit par une domination exercée sur les femmes, pour assurer aux hommes un contrôle de la filiation génétique de leurs descendants.
Et dans mon contexte (femme, 26 ans, pas d'enfants) le polyamour permet aussi de me détacher aussi de la pression "d'appartenance" que j'ai ressentie, souvent sous-jacente, dans plusieurs relations hétéro.
Mais il ne faut pas oublier une des conséquences dans notre société actuelle (à mon sens faussement romantique et faussement égalitaire) que souvent comme le souligne RIP le pouvoir de décision revient à la femme qui 'dispose', 'a le dernier mot', et le devoir de 'séduire' revient à l'homme... Quelle lourdeur!
Le polyamour permet aussi, il faut le dire (!), une alternative égalitaire aux rapports de domination qui s'exercent souvent dans la structure du couple monogame. En tout cas une chance de se poser quelques questions profondes sur nos motivations à être en relation avec les autres. Et pour moi cela permet aussi de jeter des bases de mécanismes de remise en question, d'accepter que tout n'est pas figé et doit pouvoir être questionné au gré des besoins de chacun-ne.
(Attention, je n'ai pas dit que les rapports de domination sont forcément éliminés en optant pour le PA... Simplement que de partir déjà idéologiquement sur un mode de fonctionnement clairement établi et égalitaire, à mon avis ca peut aider chacun-ne à aller vers des comportements plus consciemment construits, plus choisis en fonction de soi et moins le reflet direct d'un conditionnement)
Au niveau du ressenti je comprends RIP et Choupette, j'ai hate que les choses changent! Y'a des jours où je me dis " la soi-disant révolution sexuelle c'était y'a 40 ans..." et d'autres où je me dis que les mentalités avancent.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Polyamour au masculin

lam
le mercredi 04 août 2010 à 11h52
JP
*soupir*
Bref je suis complètement perdu... et j'ai mal.
Je dois être fou.
choupette
j'ai l' impression que les relations a plusieurs ne sont finalement qu une utopie.
Sur le site c 'est facile c 'est des paroles mais devant le fait accompli nombreux se derobent.
Non et non ;-)
JP, je pense que tu es loin d'être fou mais plutôt sincère sur ton attirance vis à vis de deux personnes. Oui, ca donne le vertige de "sortir du lot".
J'espère que tu as pu parler/débriefer avec ton ami 'historique' et votre nouvel amour de manière posée?
Choupette, oui je suis d'accord sur le fait que c'est complexe en pratique. Mais que tu voies ca comme un rêve inaccessible ca reste vrai pour... toi. Cela dépend de l'énergie que tu es prête à déployer pour vivre selon tes besoins profonds.
Et puis « L'utopie est simplement ce qui n'a pas encore été essayé! » (Th. Monod)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Bienvenue
Discussion : Un couple à trois

lam
le lundi 10 mai 2010 à 15h38
Salut Yipiyo,
Je me trouve dans une situation similaire à celle de ton amie, sauf que mon ami n'accepte pas que je sois poly, ou plutôt disons que le dialogue est lent sur ce sujet.
Je sais simplement que dans mon cas, le fait qu'il reconnaisse ce que je suis est primordial.
Lui montrer que tu l'aimes avec sa manière d'aimer plurielle, que tu es prêt à organiser le quotidien en fonction tout en restant fidèle à toi-même, ça pourrait être une idée?