Polyamour.info

Anarchamory

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Pompey (France)

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Discussion : Bonjour à tous !

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Anarchamory

le samedi 04 mai 2013 à 01h12

Bonjour Paul et bienvenue ! :)

Paul
Je m'appelle Paul. Je vis en Suisse.

J'ignore si je serais heureux en vivant des relations Polyamoureuses, et n'en ai jamais fait l'expérience, mais je vis de grandes amitiés avec des femmes et cela depuis des années.

Comment se manifestent ces amitiés ? Le polyamour n'étant pas nécessairement sexuel, peut-être es-tu un polyamoureux sans le savoir ?

Paul J'ai trouvé sur ce site un langage et une manière d'aborder la réflexion - d'appréhender les aspects relationnels - qui souvent me manquent dans mes échanges avec mon entourage.
A travers tous vos messages se dessine en arrière plan en premier lieu, l'acceptation entière de sois même ou le désire au moins d'y tendre.
Dépasser une certaine peur à exprimer qu'on est malheureux quand on se soumet
à un code moral généralisé pour tous - déterminant nos devoir et nos conduites.
Sortir de ce cadre nécessite forcément de s'accepter sois même. De se connaître.

J'ai aussi cette impression qu'être polyamoureux va souvent de pair avec une certaine affirmation de soi dans le respect de l'affirmation des autres. Les relations plus classiques sont souvent basées sur la domination et la soumission, éventuellement alternés... ou sur une peur qui implique de se raccrocher à un code moral aussi rassurant que rigide, aussi rigide que rassurant, quand les polyamoureux ont plutôt tendance à définir au cas par cas, en fonction d'eux-mêmes et de leurs partenaires, les conduites qu'ils s'autorisent ou non.

Paul
Pour parler de moi je dirai que mes simple amitiés avec des femmes me suffisent à combler mon amour insatiable du genre féminin.
En revanche quand je suis en couple (traditionnel) c'est la dimension libérée et désintéressée qui me manque.

C'est parce que les gens, en général, ne savent pas aimer comme il faudrait. C'est comme s'ils cherchaient à établir un relationnel qui se démarque de l'amitié, alors que la vraie et saine façon d'aimer, c'est d'aimer d'amitié. Je n'aime pas trop Alberoni d'habitude mais il écrit quand même des choses intéressantes, notamment ceci : "L'amitié est la forme éthique de l'éros". Le problème c'est que notre culture sépare tellement l'amitié et l'amour que l'on se dit que si on aime d'amitié, ce sera forcément sans sexe et sans intensité : à mon avis, c'est complétement faux (et Alberoni fait d'ailleurs aussi l'erreur semble-t-il). Pour le coup, le catholicisme me semble un peu plus dans le vrai lorsqu'il considère que l'amour conjugal doit être une amitié conjugale. Là où le catholicisme se trompe, c'est en considérant que l'amitié conjugale ne peut être qu'unique, en négligeant les formes d'amitié intermédiaires entre l'amitié au sens habituel du terme et l'amitié conjugale, et en condamnant la sexualité purement récréative et sociale.

Paul Sortir de tout ces aspects d'appartenance. Garder l'autre libre comme un animal sauvage qu'on pourrait aborder discrètement à l'orée d'une forêt, sans l'avoir pour sois bien attaché à la maison.
Préserver sa beauté, en fait ce qui au premier jour nous a fait l'aimer.

Comme si dans ce polyamour c'était d'abord l'état d'esprit qui me séduisait.

Si c'est l'état d'esprit qui te séduit dans le polyamour, alors tu as tout compris : le polyamour, àmha, est avant tout un état d'esprit. Il n'est pas rare d'être polyamoureux dans l'âme, mais en couple monogame par défaut ou par choix, voire célibataire.

Paul J'aimerais partager cette ouverture, cette honnêteté, ce détachement et cette liberté avec celle que j'aime.
A deux tous simplement mais polyamoureusement.

J'ai fait l'expérience de vivre deux ans avec une femme monstrueusement jalouse.
Et rien n'ai plus dure à vivre en amour.

Merci !

Je te comprends, je fais actuellement une expérience semblable. Enfin jalouse n'est peut-être pas exactement le terme adéquat : plutôt possessive, exclusive, inflexible, aliénante (elle sait jouer de la pression pour arriver à ses fins...), à mon sens peu empathique (mais exigeant d'être comprise, elle...), ayant besoin de tout contrôler...

Je ne ferai pas cette erreur une prochaine fois.

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Discussion : Stress, Je je m'abstiens

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Anarchamory

le vendredi 03 mai 2013 à 20h32

Je n'ai rien compris à ton message :-/

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Discussion : Réfléxion Monogame ou Polygame

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Anarchamory

le jeudi 02 mai 2013 à 00h53

T'as pas compris Siesta, pour bien ressentir le véritable Amour avec un grand A, il faut arrêter de se moquer, suspendre son jugement, et accueillir humblement la Vérité avec ferveur, abnégation, dans la Foi et la Repentance... Nous devons nous réjouir que Len, cet esprit supérieur qui a tout compris à la vie, daigne dans sa grande bonté s'adresser à nous, vils pervers et misérables pécheurs, pour nous ouvrir les yeux ! ;)

Et moi qui ai toujours cru que c'était dans les partouzes qu'on trouvait l'Amour avec un grand tas ! :D

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Discussion : Réfléxion Monogame ou Polygame

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Anarchamory

le mercredi 01 mai 2013 à 21h37

Len, la monogamie étant le modèle dominant, tu crois qu'on t'a attendu pour y réfléchir, la vivre et savoir que ça ne nous convenait pas, et que ce n'était aucunement du à une immaturité affective, un besoin de plaisir rapide ou que sais-je encore ?... Tu te prends pour le messie qui vient ouvrir les yeux des aveugles que nous sommes ?...

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Discussion : Nous n'existons pas !

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Anarchamory

le mercredi 01 mai 2013 à 21h24

En fait, pour en revenir à la conseillère conjugale, j'ai senti une constipation et un braquage de sa part quand j'ai commencé à aborder le sujet du polyamour, et quand elle me répondait, j'avais la désagréable impression qu'elle était en train de me réciter un catéchisme... Ça sentait le manque de distanciation à plein nez...

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Discussion : Nous n'existons pas !

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Anarchamory

le mardi 30 avril 2013 à 21h09

Je suis allé voir une conseillère conjugale avec ma femme lundi. Depuis j'ai découvert que je m'étais compliqué la vie inutilement jusqu'à lors puisqu'en fait, les polyamoureux n'existent pas ! Ouf ! Tout va bien donc...

Extrait approximatif de conversation :

Moi — En fait, j'ai des aspirations vers le polyamour...
Elle, les yeux écarquillés — Le polyamour ?!!... Qu'entendez-vous par là ?
Moi — Le fait que l'on puisse aimer plusieurs personnes en même temps...
Elle — C'est très banal mais après on n'est pas obligé de passer à l'acte, sauf si vous vous en fichez de faire souffrir votre épouse...
Moi — Non je ne m'en fiche pas, mais ce que je veux dire c'est que du moment que tout le monde est d'accord, je ne vois pas pourquoi ce serait immoral.
Elle — Ça s'appelle des couples libertins, je ne pense pas que ça soit votre cas ?
Moi — Non, les couples libertins c'est plutôt le sexe pour le sexe, je préfère parler de "couple ouvert", parce qu'il y a des sentiments.
Elle, péremptoire — Les couples ouverts, ça n'existe pas, il y en a toujours un qui souffre.
Moi — Eh bien si, ça existe, moi j'en connais où les deux sont parfaitement d'accord.
Elle — Et donc vous voudriez que votre femme vous autorise à être infidèle ?
Moi (sans relever l'erreur sémantique sur la notion d'infidélité) — Oui, j'aimerais bien, sinon c'est moi qui souffre.
Elle — Mais vous savez, il y a extrêmement peu de femmes qui accepteraient cela...
Moi — Oui, mais il y en a.

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Discussion : Psys ouverts au polyamour

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Anarchamory

le mardi 30 avril 2013 à 20h56

Leolu
J'aurais tendance à dire que tu es "chrétienne" avant d'être "catholique", car tu t'es imprégnée du principe premier exposé par la Bible (l'amour quel qu'il soit, n'est pas mauvais), plutôt que d'obéir aux traditions établies par les religieux.

Je ne sais pas si c'est une invention des religieux. Ça me paraît un peu naïf comme vision d'imaginer une pureté biblique qui aurait été pervertie par les institutions religieuses et qu'il s'agirait de retrouver...

Le "et ils ne formeront plus qu'une seule chair", la condamnation de l'adultère et de la concupiscence (dans le Décalogue), ainsi que de l'homosexualité (à plusieurs reprises dans le Pentateuque), "l'adultère dans le cœur" (sermon sur la montagne), tout ça c'est dans la Bible. Certes, Jésus a pardonné à la femme adultère, mais il lui a dit "va et ne pèche plus", ce qui sous-entend que c'était un péché.

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Discussion : Une Amitié particulière

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Anarchamory

le mardi 30 avril 2013 à 14h36

"Polyamory (from Greek πολύ [poly], meaning "many" or "several", and Latin amor, "love")"

(source : https://en.wikipedia.org/wiki/Polyamory )

Affaire classée ;)

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Discussion : Psys ouverts au polyamour

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Anarchamory

le mardi 30 avril 2013 à 13h01

Katia, merci pour ton MP, j'essaye de te répondre dès que possible;

MétaZét qu'a des MP de retard :(

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Discussion : Une Amitié particulière

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Anarchamory

le mardi 30 avril 2013 à 12h56

LittleJohn
Et même s'il ne s'agit QUE de sexe !

C'est mal, le sexe ? Pourquoi toujours "pas que du sexe", "plus que tu sexe" ? Le sexe est une activité dégradante ou une sous activité ? Un sous-lien entre les gens ?

L'amour c'est grand et le sexe c'est petit ?? ?

Désolé de m'énerver (et ce n'est pas le sujet de ce post, en plus) mais cette hiérarchisation me hérisse le poil ! Le polyamour, c'est une question de non-exclusivité, d'honnêteté et de consentement ! Pas (forcément) d'amour !

Eh t'énerve pas mon gars :) Où est-ce que j'ai dit que le sexe était une activité dégradante ? Nulle part.

Simplement, dans polyamour, y'a "poly" et y'a "amour". Donc si le polyamour n'a rien (forcément) à voir avec l'amour, alors tant qu'à faire, autant dire que le polyamour n'a rien (forcément) à voir avec la pluralité... et donc qu'on est tous des polyamoureux (ce qui en fera un concept parfaitement creux).

La pluralité sexuelle sans (forcément) l'amour, ça a déjà un nom : le swinging ou le libertinage. Je dis pas que c'est mal, je dis juste que ce n'est pas la même chose.

Moi je tiens à la distinction, parce que ce qui m'énerve moi ce sont les gens qui pense que le polyamour n'est qu'une façon polie et convenable de parler de libertinage. Non que j'ai quelque chose contre le libertinage, mais que ça m'agace quand on essaye de me faire dire autre chose que ce que je dis.

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Discussion : Ne soyons pas naturels

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Anarchamory

le mardi 30 avril 2013 à 01h08

Pour ma part, je suis opposé au concept de "discrimination positive imposée politiquement". Je crois que la discrimination négative peut et doit être combattue par d'autres moyens : éducation, rapports de forces syndicaux (mais des syndicats libres et autonomes du pouvoir politique), boycott et appel au boycott, entraide entre personnes discriminées, etc.

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Discussion : Une Amitié particulière

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Anarchamory

le mardi 30 avril 2013 à 01h01

S'il y a consentement et information de tous les intéressés (pas seulement toi et ta femme, mais aussi vos "amis particuliers"), et si ce n'est pas que pour le sexe (si c'est une "amitié particulière" comme tu dis, ça semble ne pas être que du sexe, donc), alors il me semble que l'on peut subsumer la chose sous la rubrique "polyamour" :)

Cordialement

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Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

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Anarchamory

le dimanche 28 avril 2013 à 07h52

Je ne sais pas si l'expression est adéquate. Est-ce qu'on touche le corps de l'autre dans l'amour platonique ?

alps
On appelle cela l'amour platonique. Il ne me satisfait pas. Donc je le classe dans amitié.

Message modifié par son auteur il y a 6 heures.

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Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

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Anarchamory

le dimanche 28 avril 2013 à 00h45

Je suis avec mon smartphone donc ca va pas être évident d'écrire mais je voulais juste apporter une précision (pour répondre aussi à coquelicot) : une relation amoureuse peut très bien ne pas être sexuelle parce que on n'a pas l'envie, la volonté ou la possibilité qu'elle le soit. Il n'y a que dans le dernier cas, je pense, qu'il y a une frustration du genre "lire le menu et ne rien commander". Cela dit, je pense que la frustration peut être pire s'il n'y a pas du tout de relation amoureuse.

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Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

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Anarchamory

le vendredi 26 avril 2013 à 15h54

Bonjour,

Désolé de faire remonter les "cadavres" ;-) à la surface mais ce sujet m'interpelle beaucoup. Oui, je crois qu'il est parfaitement possible d'avoir une relation amoureuse sans relations sexuelles, et même sans désir/intention/volonté qu'il y en ait. Étant entendu que ne pas avoir de relations sexuelles ne veut pas dire "ne pas avoir de relations sexuées et corporelles". Et c'est ce qui distingue ces relations de relations amicales au sens habituel du terme, même si je serais assez tenté, pour ma part, d'y voir pleinement des relations d'amitié. De l'amitié complète, finalement. Je pense que l'on a un peu trop tendance — à cause de la culture monogame ? — à confondre tout. Certaines personnes ne s'autorisent la tendresse qu'avec leur conjoint et dans une moindre mesure avec leur famille. La tendresse et la sensualité (qui n'est pas la sexualité) avec des amis, surtout s'ils sont du sexe opposé et attirants, ça fait bisquer, ça paraît louche.

D'où, je pense, une difficulté, pour nombre d'entre nous, à faire la distinction entre, d'une part, tendresse et sensualité, d'autre part, érotisme et sexualité. Ce n'est pas d'abord une question de procédure, de "ce qu'on fait", mais d'état d'esprit dans lequel on le fait.

Comme dit sur un autre fil, je dirais que la frontière entre une caresse tendre/sensuelle et une caresse érotique/sexuelle est d'abord dans la tête : est-ce que la caresse a pour but l'excitation sexuelle ou est-ce qu'elle a pour but une mise en confiance, un relâchement, un partage de chaleur humaine, un échange de douceur tactile ?

Après, évidemment, c'est sûr que si on caresse des zones érogènes, ça peut difficilement être dans un but non-sexuel à moins de ne pas comprendre grand chose à la vie ;-)

Par contre, à mon sens, la nudité est totalement neutre de ce point de vue. On peut se blottir contre quelqu'un de nu et être nu toi-même, sans qu'il y ait d'intentions sexuelles. Il en est de même des baisers, y compris des "french kiss". Il est clair que ça peut être très sensuel, très doux, mais ce n'est pas forcément sexuel dans l'intention, même si cela peut provoquer un émoi érotique de manière collatérale.

Je dirais qu'un bon moyen d'apprendre à distinguer les deux, c'est de se masturber jusqu'à l'orgasme. Juste après, ce que l'on a encore envie de faire avec une personne que l'on aime ne pourra être que de l'ordre de la pure tendresse et sensualité (puisque sexuellement on aura été satisfait).

Je croyais pouvoir réussir à tabler sur un compromis avec ma femme autour de l'idée d'un polyamour non-sexuel, mais je me rends compte que c'est une idée extrêmement difficile à faire passer. Peut-être est-elle particulièrement hermétique à la chose, mais néanmoins, je crois que bon nombre de nos contemporains sont de véritables handicapés relationnels, incapable d'exprimer ou de goûter une relation de pure tendresse et sensualité, pour elle-même, comme finalité, sans penser "sexe", surtout si c'est avec une personne du sexe opposé et attirante.

Bien entendu, l'émoi érotique collatéral peut survenir et est parfaitement normal. Je ne crois pas, cependant, qu'il rende impossible l'expression d'une tendresse et sensualité non-sexuelles. Il s'agit juste d'accepter cet émoi, et de ne pas se focaliser dessus. L'excitation sexuelle, si elle demeure légère, est parfaitement maîtrisable (*). Aussi étonnant que cela puisse paraître, je crois que la nudité aide en ce sens. J'ai pu remarquer comme dans des sauna naturistes, en fait, l'excitation sexuelle est souvent au plus bas, alors que les préjugés culturels pourraient nous amener à penser le contraire. Le vêtement cache-sexe alimente le fantasme, sinon l'industrie de la lingerie fine n'aurait aucun succès.

(*) et à mon sens, le fin du fin consiste à pouvoir jouir de cette excitation sexuelle, voire même la rechercher, mais sans la consommer ; bref, de rester le maître à bord, de jouer avec cette tension érotique, de s'amuser à la faire monter et descendre... On est alors dans une zone grise entre l'amour non-sexuel et l'amour sexuel, qui est également tout un continent à explorer.

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Discussion : Expérience "coin câlins"

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Anarchamory

le vendredi 26 avril 2013 à 12h37

J'ai une lointaine cousine qui adorait faire de la moto et qui s'était lancée dans des études de mécanicienne. A part ça, elle était tout à fait féminine selon les standards habituels et hétérosexuelle (d'ailleurs elle s'était mariée).

(je parle d'elle à l'imparfait car je l'ai perdu de vue depuis pas mal d'années maintenant...)

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Discussion : Poly ou Mono ?

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Anarchamory

le vendredi 26 avril 2013 à 11h36

Siestacorta
Les deux. Je peux me coucher à côté et ne pas caresser... c'est plus dur avec quelqu'un que je désire, mais je le fais, si caresser n'est pas indiqué.

En revanche, ma frontière entre caresses tendres et caresses érotiques est trop floue, en partie parce que je suis un boulet pour comprendre les intentions et exprimer les miennes. Donc je peux probablement, si j'ai pu me faire une idée précise de la situation, mais généralement, c'est juste caresse oui ou caresse non.

Je dirais que la frontière est d'abord dans la tête : est-ce que la caresse a pour but l'excitation sexuelle ou est-ce qu'elle a pour but une mise en confiance, un relâchement, un partage de chaleur humaine, un échange de douceur tactile ?
Après, c'est sûr que si tu caresses des zones érogènes, ça peut difficilement être dans un but non-sexuel à moins de ne pas comprendre grand chose à la vie ;-)
Par contre, à mon sens, la nudité est totalement neutre de ce point de vue. Tu peux te blottir contre quelqu'un de nu et être nu toi-même, sans qu'il y ait d'intentions sexuelles. Il en est de même des baisers, y compris des "french kiss". Il est clair que ça peut être très sensuel, très doux, mais ce n'est pas forcément sexuel dans l'intention, même si cela peut provoquer un émoi érotique de manière collatérale.

Je dirais qu'un bon moyen d'apprendre à distinguer les deux, c'est de se masturber jusqu'à l'orgasme. Juste après, ce que tu as encore envie de faire avec une fille ne pourra être que de l'ordre de la pure tendresse et sensualité (puisque sexuellement tu auras été satisfait).

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Discussion : Expérience "coin câlins"

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Anarchamory

le vendredi 26 avril 2013 à 11h17

Oui, en général, les gens tolèrent bien le fait d'avoir une vie sexuelle complétement déjantée (je ne porte pas de jugement moral : être déjanté ça fait du bien de temps en temps), du moment qu'on fasse bonne figure en société, qu'on n'en parle pas, qu'on le cache, y compris à son conjoint.

Qu'on ait ne serait-ce que le dixième de cette vie sexuelle, mais qu'on ait l'outrecuidance de l'assumer publiquement et de l'accompagner de sentiments profonds, et l'on choque tout le monde !

En clair : se livrer à des orgies non-assumées en cachette, c'est bien ; aimer plusieurs personnes publiquement et sans honte, c'est de la perversion.

:(

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Discussion : Cherchez l'erreur ou peut-être pas...

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Anarchamory

le vendredi 26 avril 2013 à 00h10

julesverne
Je vous lis mais ne vous comprends pas... en tout cas l’intérêt n'y est pas
Quel importance de savoir si un concept est prouve valide car il est biologique, physique ou psychologique.

Il existe car il est dans mes tripes, mon cœur ou ma tete et n'a pas besoin de sciences pour le legitimer.

Disons que ce qui est physique ou biologique réclame généralement de la technique pour être modifié et dépend peu de nous, de nos choix ; c'est une donnée de base, un fait, sans valeur morale intrinsèque.

En revanche, ce qui est psychologique ou sociologique comporte généralement une forte composante de choix, de libre-arbitre, de contingence, et peut être révoqué par un choix différent ; là il y a une valeur morale.

Donc, à mon sens, ça a quand même de l'importance de savoir si tel ou tel comportement relève de l'un ou de l'autre.

Exemple : si la monogamie n'est pas essentiellement biologique mais culturelle, alors il semble qu'il soit plus facile d'envisager de pouvoir s'en passer, que ça soit moins une fatalité, une obligation.

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Discussion : Poly ou Mono ?

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Anarchamory

le jeudi 25 avril 2013 à 23h22

Siestacorta
Perso, ne pas caresser une amie avec qui je dors n'est pas un problème.

Tu parles de caresses tendres/sensuelles ou de caresses érotiques/sexuelles ?

Je pense que je me passerais plus facilement des secondes que des premières.

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