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Rennes (France)

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Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

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artichaut

le vendredi 26 janvier 2018 à 23h48

En gros ça voudrais dire inverser la donne : non pas que le polyamour permette aussi (par charité ?) aux personnes "moches", "grosses", "non-blanches", neuro-atypiques, non-valides, etc d'avoir des relations, mais que à condition d'avoir la volonté de travailler à questionner le capital relationnel, le polyamour puisse être pensé du point de vue de ces personnes là.

Un peu comme Virginie Despentes (Dans King Kong Théorie) qui « écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, les hystériques, les tarées, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf. »

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Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

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artichaut

le vendredi 26 janvier 2018 à 23h36

Ça me semble rejoindre un autre texte (de Brigitte Vasallo) :

…les personnes qui ont le plus de succès, socialement parlant, s’unissent aux personnes qui ont également le plus de succès, beauté sur beauté, glamour sur glamour. L’attraction, le capital érotique, est contextuel. (…) Quand le polyamour ou les autres types de relations à visée non-monogame oublient de questionner la base même des désirs et la base même de la monogamie, avec leurs points et bonus par conquête sur le schéma pyramidal d’accès aux corps que le marché impose comme désirables pour la majorité, mais accessibles à une minorité. (…) Rompre avec la monogamie n’est pas pour celles qui s’en vont avec la première personne disponible, ni pour les personnes normales, ni pour les personnes cools des salons, (…) C’est la rupture des fracassées, des loosers, de celles qui évitent les franges (…) pour toutes celles qui ne savent pas quoi faire de leur corps ni de leurs vies, parce que nous savons ce que cela veut dire être seules et ce que veut vraiment dire avoir été abandonnées (…) C’est uniquement à partir de là, de la blessure, que nous pouvons construire autre chose.

Non ?
Ça vous parle pas du tout ?

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Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

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artichaut

le vendredi 26 janvier 2018 à 23h36

…pour le côté "socio-militant" ou ratissant plus large que le milieu polypoly (cafés, forum & co), c'est sans doute lié au contexte dans lequel évolue l'auteure, mais ça me semble possible de ne pas se focaliser là-dessus

sinon…

bidibidibidi
Si tu as la chance d'avoir mis dans ton lit une personne possédant un capital de séduction très supérieur au tien, demande toi quelle en est la raison. Et le fait que tu entretiennes la relation a peut-être fortement à voir avec la chose.
Si tu trouves qu'une relation est déséquilibrée en terme d'investissement et si ça ne te plaît pas, tu es libre de partir.

Camille_B
Tout ce que je souhaite c'est que l'on ne projette pas cette vision ( et encore moins qu'on l'institutionnalise ) sur ceux qui ne se sentent pas concernés.

J'avoue que je vous trouve un peu rudes
Ça sonne un peu je trouve comme
- tu devrais t'estimer heureuse d'être avec une personne riche, tu va pas en plus demander à ce que la relation soit équitable
ou
- déja moi je galère, je vais pas en plus aller me préoccuper des personnes qui galèrent plus que moi

Bref comme une acceptation fataliste des inégalités de ce monde, et la volonté de ne rien en changer.

Au contraire, j'ai l'impression que ce texte ouvre des perspectives, pour mieux se comprendre et réfléchir ensemble à élaborer des chemins vers plus de solidarité et moins de gueguerres socialo-relationelle, où chacun.e tente à qui mieux mieux de se placer et tirer son épingle du jeu.

Il me semble que ce texte, ne se contente pas comme certains sur ce forum, de se plaindre et taper sur plus faible/opprimé que soi, mais plutôt s'attache à décrire des mécanismes, pointe des privilèges et propose des débuts de solutions. Solutions au reste, pour une bonne part, déja mises en oeuvre dans le milieu polypoly.

Mais alors qu'est-ce qui gratouille pour provoquer un tel rejet ? Est-ce le fait de critiquer les relations non-exclusives ? Ou de vouloir remettre en cause les privilèges du capital séduction ? (N'aurions nous pas alors, nous aussi, quelque chose à perdre dans l'histoire ?)

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Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

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artichaut

le vendredi 26 janvier 2018 à 13h30

Heika
la non exclusivité permet justement de se débarrasser de l’espèce d'impératif de trouver le "meilleur" partenaire (…) c'est pas un problème de non-exclusivité, c'est un problème d'individualisme trop poussé

bien sûr que la problématique des belles gosses et les petits mignons n'est pas strictement réservé au polyamour, et peut-être que le polyamour permet de diminuer cela

mais ce qui m'intéresse dans ce texte, fut-il hargneux et larmoyant, c'est qu'il se place (pour le début du texte) du point de vue de la personne qui ne trouve pas, et que ça permet permet de réfléchir d'une manière différente

Par exemple la réflexion

La relation, en tant que ressource, est épuisable et finie (ne serait-ce que pour des raisons matérielles de temps). On ne peut mathématiquement pas multiplier les relations sans que cela n’affecte l’accès que d’autres personnes auront aux relations.

me semble intéressante à se poser en tant que poly, …non pour le plaisir de culpabiliser, mais pour avoir conscience de ce qui se joue à différent niveaux

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Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

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le vendredi 26 janvier 2018 à 13h08

Caoline
Il y aurait des points à développer, ça peut donner lieu à discussion intéressantes mais de mon point de vue, ce qui est dit sur les belles gosses et petits mignons est faux. Le sujet a été évoqué récemment suite à la présence d'un serial posteur attaquant le polyamour notamment sur ce point.

A mon sens ce n'est pas que ce point soit faux, mais qu'il est détourné par un certain nombre de mecs-cis-hétéro, qui se servent de cet argument pour se plaindre contre un supposé privilège féminin en la matière, alors que ceux-là même refusent généralement de prendre en compte leur propre privilège masculin (sans même parler des autres).

Ce que pointe le texte, serait plutôt des privilèges culturels, de classe, validistes, etc…

Les belles gosses et les petits mignons sont blancs, neurotypiques, valides, correspondent aux normes de beauté du milieu dans lequel elles évoluent, s'expriment avec aisance, sont à l'aise avec leur sexualité et les relations en général, etc (et cela est bien plus décisif que d'être homme ou femme… même si ce n'est pas du tout propos du texte).

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Discussion : L'individualisme et le polyamour — La mauvaise influence

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artichaut

le vendredi 26 janvier 2018 à 12h31

Super !
On a mis à jour un nouveau concept : le « Cow-Boy polyamoureux ».

Le Cow-Boy
- se revendique généralement individualiste
- préfère le polyamour version US et son pragmatisme (ou juste ne connaît que ça)
- pratique souvent une variante de l'anarchie relationnelle ou du solo polyamory
- n'est pas très branché couple, et n'aime pas les contraintes qui vont avec, et est plutôt attiré par le célibat libertin
- considère les personnes comme indépendantes et met l'accent sur le besoin de liberté
- place la liberté (la sienne surtout) à un très haut niveau d'exigence, et peut à ce titre, être considéré comme libéral ou libertarien
- estime posséder un vrai moi, permanent, autour duquel gravitent d’autres sources de volontés
- évite la communication émotionnelle
- se sert de la CNV, ou la détourne, quand ça l'arrange (pour mieux éviter les conflits et la critique au sein des relations)
- considère que les émotions n'appartiennent qu'à la personne qui les ressent et ne se sent pas responsable des émotions de l'autre
- se pense autonome affectivement
- considère qu'on ne doit pas trop s'occuper des affaires de l'autre, que l'on ne doit ni trop exiger, ni se rendre affectivement trop dépendant
- considère la dépendance affective comme une faiblesse ou un dysfonctionnement

Sans doute connait-on quelques pur « Cow-Boy » dans notre entourage ou sur ce site. Mais plus encore, puisque c'est un concept, peut-on tout un.e chacun.e se demander : quelle est la part de Cow-Boy qui est en nous ?

Ça me fait penser aux personnalités psychologiques (types MBTI ou autres). Reste plus qu'à déterminer les autres…

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Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

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artichaut

le vendredi 26 janvier 2018 à 01h46

Je serais curieux de savoir ce que vous pensez de ce texte :
Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente (lien périmé), par Solène Hasse (26/11/2011).

Voici deux extraits (mais je vous suggère plutôt d'aller lire le texte en entier).

_______
Extrait 1 :
«  …finalement on parle assez peu de responsabilité affective. Ce qui, à mon sens, est une preuve de l’aspect libéral de la plupart des réflexions autour du relationnisme. En clair, ce sont les belles gosses et les petits mignons qui s’étalent et qui étendent leur terrain de chasse, en se préservant quand même un stock pour la saison suivante. Ca fait que les autres, les moches, les seulEs, les pas baisables et/ou les exotiséEs, plutôt que de s’extraire du bordel et/ou de s’organiser ensemble, attendent patiemment leur tour pour figurer sur le tableau de chasse des quelques non-exclusiFVEs libéréEs notoires. Au final, la non-exclusivité et ses multiples variantes a pour effet d’agrandir le vivier de quelques unEs parmi les meilleurEs et d’exclure définitivement les autres.

La relation, en tant que ressource, est épuisable et finie (ne serait-ce que pour des raisons matérielles de temps). On ne peut mathématiquement pas multiplier les relations sans que cela n’affecte l’accès que d’autres personnes auront aux relations. Et comme pour le capitalisme, les plus riches s’enrichissent toujours, et les plus pauvres s’appauvrissent toujours… Celleux qui ont du capital social et qui baisent auront encore plus de capital social et de baise, et celleux qui n’en ont pas en auront encore moins. »

_______
Extrait 2 :
« Et la plupart du temps, même principe qu’avec les mecs dans les relations hétérosexuelles, c’est la personne qui a le plus de “liberté” et de reconnaissance sociale extérieure (= dans des relations autres que la relation en question) qui prend le moins en charge la relation. Et c’est la personne qui a le moins de ressources relationnelles/affectives qui se retrouve à prendre en charge la communication, l’attention, l’écoute, puisque c’est pour elle que la relation aura le plus d’importance. Et dans chaque relation, cette inégalité existe, même si elle peut être plus ou moins importante.

Mais c’est trop facile de faire porter la responsabilité de la relation à la personne qui en est la plus dépendante (celle qui a le moins de “capital social”, ou de “possibilités relationnelles”). Genre : “Ah mais moi j’y peux rien si tu es hyper attentionnée et que tu me soutiens, je n’ai rien demandé à personne, alors n’attend pas que je fasse pareil pour toi…”. De fait, certaines personnes vont prendre en charge la gestion de la relation, et touTEs les protagonistes vont bénéficier de cette prise en charge. »

___________
EDIT : voir ici pour lire le texte

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : L'individualisme et le polyamour — La mauvaise influence

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artichaut

le vendredi 26 janvier 2018 à 01h18

Siestacorta
En fait, c'est difficile de pas voir que le reproche de fuir la responsabilité affective pourrait arriver sous la même forme de la part de monogames.

Oui tout à fait. Ce n'est pas propre au milieu Poly.
Ça mériterais donc d'être interrogé plus largement.

(même si ce texte déja cité, que personne n'a commenté, pointe quelques spécificités aux relations non-exclusives /// EDIT: mais tant qu'à faire parlons en sur un autre fil)

Siestacorta
Alors que justement, depuis le temps qu'on se prend la tête ici et ailleurs, c'est pour travailler cette responsabilisation plus que pour la fuir. Alors en plus prêter cette intention égoïste aux gens qui s'expriment le plus... Ca passe pas bien.

C'est pas faux !

Siestacorta
"On s'attaque pas impunément au moi"... Bon, à mon sens dans la sphère post-baba qui jouxte la sphère poly, c'est pas non plus d'une rareté folle, de déconstruire l'ego.

Effectivement…

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Discussion : L'individualisme et le polyamour — La mauvaise influence

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artichaut

le jeudi 25 janvier 2018 à 23h10

bon, après la Charge héroïque du (gaulois déguisé en) cow-boy Siestacorta (sonnez clairon !)
j'ai quand même envie de défendre certaines choses que j'entrevois dans ce qui semble tenir à coeur à FredCKL (même si je ne suis pas convaincu par sa démonstration)

il y a dans les milieux que l'on fréquente des "cow-boys" (mais qui n'ont rien à envier en vérité à certains gaulois) qui par exemple :
- aiment à se penser capables d'autonomie affective et exempt de dépendance du même nom
- refusent de prendre en compte la moindre responsabilité affective
- utilisent un semblant de CNV comme arme, notamment masculiniste (par ex refusent le conflit quand ça risquerais de trop remettre en question leurs certitudes)

et ceux sont souvent les même qui refusent de prendre en compte leurs privilèges structurels (et non pas les personnes victimes d'oppression, comme semble le suggérer FredCKL), en déguisant ça derrière l'autel de l'individualité

Le "tu n'es pas responsable de ses/mes/tes émotions" peut servir à se connaître soi-même, à comprendre ses propres émotions, à considérer les choses avec un certain recul, pour mieux faire preuve d'empathie et de compréhension ensuite.
Mais il peut tout aussi bien servir de prétexte à une non mise en jeu, une non remise en question, une dé-responsabilisation et un renvoi permanent de l'autre à se démerder seul.e avec ses problèmes.

et je me demande si stigmatiser ainsi les cow-boys individualistes-libertariens-ricains n'est pas une fois de plus une manière de repousser ailleurs, ce qui est pourtant bien de chez nous, en tout cas autant de chez nous que d'ailleurs

perso dans les milieux que je fréquente, ceux qui se réclament de « l'amour libre » plutôt que du Polyamour, sont souvent les plus je-m'en-foutiste-de-l'autre ("individualistes" selon la thèse de l'article)

si l'article "déchaîne les passions" c'est qu'il touche à la fois
- à un point godwin du sujet individualiste occidental (on n'attaque pas impunément le "moi")
mais aussi
- a l'éternel refus de, ne-serait-ce que penser, la responsabilité affective (de surcroit à l'aune des oppressions, et non pas contre les oppressions, comme le suggère maladroitement FredCKL)

je ne sais pas s'il était judicieux de mettre les deux dans le même texte, d'utiliser l'un pour démontrer l'autre…

et pour un peu ce serait une tentative de récupération d'un discours poly altruiste tel que Brigitte Vasallo et d'autres tentent de le faire exister

alors, entre les States et la France, pourquoi pas plutôt l'Espagne…

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Discussion : [Rennes] Nouveau Café poly : poly-pop#1 (au bar Le Synthi). Février 2018.

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artichaut

le jeudi 25 janvier 2018 à 19h07

Bonjour Heika,

Chouette, ça donne envie de vous rencontrer. Et tant mieux que les thèmes te parle, ça promet des discussions intéressantes !

Bonne idée, de se présenter déja ici en quelques mots (ça peut donner envie de venir). Alors, moi "artichaut", ça fait un peu plus de 10 ans, que je suis passé de "relations exclusives de fait" à la non-exclusivité puis le polyamour, et j'ai le sentiment d'apprendre encore tous les jours. Et j'ai bien envie de discuter de n'importe lequel des thèmes de notre liste (on pourra pas tout aborder en une fois).

Quant à Nw (avec qui j'organise) je la laisse se présenter elle-même, si elle le souhaite. Juste dire peut-être que nous ne sommes pas un couple.

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Discussion : L'individualisme et le polyamour — La mauvaise influence

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artichaut

le jeudi 25 janvier 2018 à 13h48

Siestacorta
je vais plutôt être plus d'accord avec l'auteur qu'avec d'autres gens.
Mais avoir creusé nos propres cohérences polarise... Tant pis, hein. Je suis individualiste, je respecte facilement la subjectivité et la variété :-P

là encore, je pense, qu'il faut distinguer un "individualisme" en pensée (en théorie, en respect du point de vue de l'autre autant qu'en subjectivité revendiquée) et un "individualisme" en relation (en pratique, en refus de se mettre en jeu ou en question)

autant Bonheur que Siestacorta, j'ai du mal à vous imaginer "individualistes relationnels" (genre : je fais ce que je veux de ma vie, démerdes toi avec tes problèmes, ça ne me regarde pas)

le texte crée une polarité plus ou moins fictive (individualisme libertarien VS altruisme libertaire) pour obliger à se positionner (la conclusion du texte est très claire à ce propos) et promouvoir une position, énoncée minoritaire, encourageant à favoriser l'interdépendance et à se sentir responsable de l'autre

or j'ai l'impression qu'on navigue pas mal entre ces deux pôles : par ex, revendiquer son droit à l'auto-détermination et à la subjectivité des ressentis, sans pour autant fuir l'empathie, la responsabilité et la construction collective (car prenant en compte tout le monde) de la relation polyamoureuse

en ce sens on peut se sentir "individualiste" et avoir une réelle mise en jeu "altruiste" dans les relations

…ça n'enlève nullement qu'il peut y avoir une tendance dans certains milieux, sous couvert de se revendiquer "libre", à vivre le polyamour comme un énième truc néo-libéral dégueu. Pour moi, c'est surtout ça que le texte semble vouloir pointer du doigt.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : L'individualisme et le polyamour — La mauvaise influence

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artichaut

le jeudi 25 janvier 2018 à 11h20

Siestacorta
les valeurs d'individualisme libertaire contre les valeurs anarcho-collectivistes

en l'occurence plutôt :
les valeurs d'individualisme libertarienne
contre les valeurs anarcho-collectivistes (altruiste libertaire)

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Discussion : L'individualisme et le polyamour — La mauvaise influence

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artichaut

le jeudi 25 janvier 2018 à 04h15

un des intérêt de cet article me semble de renouer avec la responsabilité affective et la solidarité affective

j'ai le sentiment qu'à la fois cet article tente de défendre des choses qu'on oublie un peu trop parfois (altruisme relationnel, questionner la dépendance affective, communauté solidaire, revalorisation des couples) et qu'en même temps le chemin pour y arriver (ancrage libertaire, revalorisation de l'amour libre, critique de l'ego occidental, anti-américanisme…) est… facultatif

d'autre personnes le font très bien aussi, par d'autres voies, telle Brigitte Vasallo, dans la plupart de ces articles, et qui à sa façon critique également un "polyamour de droite" (par ex dans ce texte ci)

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : L'individualisme et le polyamour — La mauvaise influence

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artichaut

le jeudi 25 janvier 2018 à 03h55

Bonheur
Alors, si je suis en découverte et que lis ne serait-ce que le titre de cet article, ben je retiens, c'est de la manip, donc ce n'est pas pour moi.

mais enfin Bonheur, les textes de ce site, n'ont pas pour seule vocation, de vulgariser et présenter positivement le polyamour, quitte a en annihiler toute critique, réflexion ou polémique

heureusement, que la pluralité des points de vue peut s'exprimer ici (et cela ne devrait d'ailleurs pas trop te gêner, toi qui tiens tant à ton point de vue personnel) et nous n'avons pas à présenter une image lisse et homogène du polyamour

donc oui en un sens, tu me semble un peu "hors sujet" sur ce coup-là

après ce qui n'aide pas c'est que le texte initial utilise le mot "individualisme" sans le définir

il y a par exemple une différence, que tu comprendras je pense, entre individualité de point de vue ("Personnellement, je ne peux témoigner d'autre chose que ce que je vis.") et individualisme relationnel ("peu m'importe ce que ressentent les autres")

je pense que la dimension volontairement polémique du texte (qui pour le dire vite et à la française, tente de discerner un polyamour "de gauche" et un polyamour "de droite") y est pour quelque chose

il eu pu être bon aussi de définir certains mots :
libéral, libertaire, libertarien, mais aussi libertin

dommage que ni l'article, ni ce fil de discussion, ne donne le lien du blog où les choses ont été un peu clarifiées

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Discussion : Je n'arrive pas à accepter qu'il ait envie de fonder une famille avec une autre

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artichaut

le jeudi 25 janvier 2018 à 00h17

Une question :
- Est-ce que tu as rencontré son amoureuse ? (Puisque dans l'autre fil, tu dis qu'elle est poly, ça devrait être possible…) Si oui, que dit-elle de tout ça ?

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Discussion : [Rennes] Nouveau Café poly : poly-pop#1 (au bar Le Synthi). Février 2018.

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artichaut

le mercredi 24 janvier 2018 à 22h44

Un nouveau café poly à Rennes !

@Nww et moi-même, vous invitons à nous rejoindre le 16 février à 19h.
La rencontre se fera dans un bar du centre ville. Le bar n'est pas encore fixé avec certitudes, si vous avez des suggestions, vous pouvez proposer.

Les personnes qui pensent venir, peuvent d'ors et déjà indiquer les thèmes qui les intéressent… ou en proposer de nouveaux !

Si ce café poly convient au personnes présentes, il n'est pas exclu de le réitérer de manière mensuelle ou bi-mensuelle.

À bientôt, alors !

___________________
EDIT : la suite des cafés "poly-pop" : #0, #2 , #3, #4, #5, #6, #7, etc.
(avec comptes-rendus dans les pages discussions).
.
Et on organise aussi désormais des Soutien Poly à la demande.

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Discussion : Problème de compersion et arrivée de la jalousie :-(

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artichaut

le mercredi 24 janvier 2018 à 21h56

calinou696
Certes, mais il y a quand même un travail à faire sur soi-même.

tout à fait !

mais comme Sylvia disait :

Sylvia
en général avant de dialoguer j’eclairsie mes idées, je dialogue jamais dans l'émotion, je fais d’abord mon monologue avec moi même et après je dialogue.

je me suis dit, que ce n'était pas utile de le préciser…

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Discussion : Problème entre 2 poly et 1 mono

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artichaut

le mercredi 24 janvier 2018 à 21h50

Bienvenue coquelicotdel'espace.

L'analyse de bidibidibidi me semble malheureusement la plus probable.

Cela dit il n'y a pas des MONOS et des POLYS. Heureusement les choses ne sont pas si simples. Les humains sont des êtres changeants. Et l'un ou les deux peuvent encore devenir poly. Si tu tiens beaucoup à cette relation, il est encore possible de tenter des choses…

Au moins, savoir que tu as peu de chance d'y parvenir, peut t'aider à ne pas (ou moins) souffrir. Mais si tu en a le courage, tente l'aventure (en te préservant au maximum), c'est à dire :
- soit intransigeant avec lui
- demande a la rencontrer elle, et soit indulgente avec elle

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Discussion : Problème de compersion et arrivée de la jalousie :-(

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artichaut

le mercredi 24 janvier 2018 à 21h20

Sylvia
Pour mon amoureux je ne pense pas lui en parler car ce sont mes peurs qui s’expriment

La jalousie c'est toujours des peurs qui s’expriment. Dossie Easton & Janet W. Hardy conseillent plutôt d'en parler que de la taire

Je cite (La Salope Éthique, p.167) :
« Lorsque nous faisons part de notre jalousie, nous nous rendons profondément vulnérables. Si notre partenaire réagit en respectant nos sentiments, nous écoute, nous soutient et nous rassure, la confiance qui surgira dépassera ce que nous ressentions avant que le problème ne fasse surface C’est pourquoi nous vous conseillons vraiment de partager vos moments de fragilité. Le lien qui vous unit n’en sortira que renforcé. »

et inversement
« Essayer de vous protéger vous et votre partenaire de la jalousie en la niant est un leurre. Cela ne fera que vous éloigner l’un de l’autre. En tout cas ça ne vous rapprochera jamais. »

Ne pas lui raconter, c'est une manière de la nier, …pour lui.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Des ressentis contradictoires face à ma relation polyamoureuse

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artichaut

le mercredi 24 janvier 2018 à 18h51

Bienvenue helloelo.

Le problème de la relation dont tu parles, me semble, au vu de ce que tu nous dit, uniquement être lié à la distance, et n'avoir pas de rapport avec le fait qu'il pratique l'amour libre (mais je peux me tromper bien sûr).

Du coup les questions pour savoir si tu veux ou non poursuivre cette relation, et si tu veux ou non en avoir d'autres, me semble d'abord à envisager séparément.

Répondre séparément à ces deux questions, pourrait te permettre de savoir ce que tu veux vraiment, ce qui est le plus important pour toi.

Et si avoir cette relation te bloque pour en avoir une autre, peut-être as-tu besoin de faire une pause dans cette relation, pour te permettre d'en commencer une autre (quitte à décider ensuite, si tu veux y renoncer ou y revenir en mode poly). Dans tous les cas, même si tu devra décider seule et pour toi-même, n'hésites pas a lui en parler ! …car ça le concerne aussi, et que son avis peut t'éclairer

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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