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Discussion : Donner à son couple la priorité
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

Aina
le mardi 27 novembre 2018 à 10h49
artichaut
…à la fois "quelque chose d'unique et de précieux" ça me fait penser à… la vie
alors quoi ? ce serait la peur de la mort, qui nous pousse à vouloir posséder ?
et si on inversait la tendance ?
intégrer la peur de la mort (ou d'autres peurs associées : rejet, abandon, dévalorisation, misère affective et sexuelle, solitude…), en même temps qu'une réticence à la possession (et au consumérisme) dans nos relations ?
Très intéressant. Oui, je crois qu’effectivement le sexe renvoie à la Vie et à la Mort. Cela touche donc à des peurs fondamentales.
Dans mon cas ce n’est pas la relation sexuelle en elle-même qui m’a retourné les tripes mais le fait qu’elle puisse engendrer la Vie...
Discussion : Projets d'amoureux lorsqu'on est poly ?

Aina
le mardi 27 novembre 2018 à 10h20
Pour nous les « projets » sont en train de se casser la g... car incompatibles entre eux. Elle, projet bébé. Lui et moi pas du tout. Du coup, nécessité de prendre des décisions et c’est pas facile pour eux de dire « on s’aime mais il vaut mieux arrêter pour ouvrir la place à une relation où le projet enfant pourra se réaliser » et pour moi de me sentir un frein à ce projet et du coup à leur amour.
C’est aussi le deuil du projet « vivre à trois » et je ne sais pas trop quoi en penser. Ça me rend triste car il y a bcp d’amour et de respect entre nous trois, mais le projet bébé implique des engagements sur le long terme que ni lui ni moi ne souhaitons prendre dans nos situations actuelles.
Je distingue donc les projets peu impliquants des projets ayant des répercussions sur le long terme. Ces derniers amènent parfois à prendre des décisions MALGRÉ l’amour qui peut nous unir...
Discussion : Aimer un histrionique

Aina
le mardi 27 novembre 2018 à 10h09
Quitter qd ça nous détruit, oui sans doute, mais toutes ces personnalités vivent en nous selon moi.
Et l’évolution est possible. J’en suis sûre. Possible ne veut pas dire jouer la sauveuse/le sauveur à tout prix. Je trouve d’ailleurs que les situations polyamoureuses aident bcp à voir toutes ces sous-personnalités qui agissent à l’interieur de nous.
Perso c’est aujourd’hui l’opportunité pour moi de résoudre mon œdipe non résolu à l’âge où il aurait dû l’être. Casser le conditionnement m’a permis de rendre perméables certaines structures psychiques mises en place dans l’enfance pour me protéger et du coup elles se délitent tranquillement (ou violemment ça dépend) et laissent émerger des parties enfouies de moi-même qui correspondent assez bien à ces descriptions névrotiques de personnes « toxiques »!
Catégoriser pour juger l’autre - ou pire - le condamner, ne m’intéresse pas, mais catégoriser pour comprendre quelles parties de moi j’ai enfermées dans des bunkers psychiques, ça m’aide à accueillir toutes les parties de mon être. Nommer pour pouvoir les appeler par leur nom et les accueillir.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

Aina
le dimanche 25 novembre 2018 à 21h31
Et quid de l’excitation que cela peut également procurer? Parce que si je suis complètement honnête, je ressens des émotions un peu contradictoires : une sorte de bug cérébral lorsqu’on est en présence tous les trois, de la colère quand il rentre de qq jours vers elle (mais bon il y a une raison qd même, encore que j’en suis à me demander si elle n’est pas que la partie immergée de l’iceberg, cette raison...), et de l’excitation une fois tout ça un peu passé...
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

Aina
le dimanche 25 novembre 2018 à 20h27
Je suis polyacceptante, donc je gère ce qu’il se passe à l’intérieur de moi quand mon chéri fait l’amour avec son autre chérie. Je ne peux parler que de ça puisque concernant ma propre liberté sexuelle, il n’y a pas grand chose à dire, pour le moment je n’ai jamais eu envie d’une autre relation pendant que je suis en relation avec un homme. Peut-être que ça viendra un jour, et là... comment ce sera vécu de l’autre côté, c’est un autre poème...
Je peux difficilement parler de ma démarche pour être zen quand je sais qu’ils sont ensemble puisque je croyais pouvoir l’être et que manifestement je ne le suis pas...
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

Aina
le dimanche 25 novembre 2018 à 20h19
Tu trouves que c’est hors-sujet?
Je ne trouve pas...
La liberté sexuelle de celui qui partage notre corps génère de l’émotionnel.
Si qqn a envie de parler d’autre chose, de comment il a géré la liberté sexuelle de ses partenaires autrement que par la gestion de l’émotionnel alors bienvenu :-)
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

Aina
le dimanche 25 novembre 2018 à 15h56
En tout cas, on touche bien du doigt que les conséquences de l’acte sexuel sont/peuvent être fortes, et que même si la « liberté sexuelle des partenaires » est intellectuellement totalement acceptée, une espèce d’instinct de survie peut venir faire s’effondrer le beau château de cartes du mental.
J’ai bien compris la démarche analytique et pragmatique du post de départ, et j’avais pris un autre chemin plutôt « spirituel » ou « métaphysique » pour aboutir aux mêmes conclusions, et pourtant, mon cerveau reptilien me rattrape je crois.
Du coup, je pose la question du conditionnement : on est d’accord ici je crois pour dire que nous avons été globalement conditionnés pour la plupart d’entre nous à un schéma « mono », et pour ma génération plutôt « hétéro ». Je fais depuis qq mois un travail de déconditionnement à tout ça. Et aujourd’hui avec cette remontée des tripes, je me demande dans quelle mesure je ne suis pas simplement en train de me re-conditionner à un autre schéma en parcourant chaque jour ce forum...
J’ai plusieurs fois dans ces dernières années cru que j’avais développé en moi le « détachement » (pas l’insensibilité ou l’indifférence, le détachement où l’émotionnel ne nous envahit plus), pour me rendre compte ensuite que je n’avais que mis mon émotionnel sous scellé, ce qui est loin d’être la même chose....
Qu’en pensez-vous?
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

Aina
le vendredi 23 novembre 2018 à 04h58
Je suis d’accord avec le fait que le sexe « révèle » l’émotion (colère, pour moi), et j’ai bien compris que l’émotion était préexistante (j’ai fait une décompensation psy, c’est donc bien que ça a touché une structure psy mise en place il y a fort longtemps).
Dans mon cas, la réaction est due au fait qu’ils aient fait l’amour sans protection (et qu’elle veut un bébé). Du coup, je me dis qu’il doit y avoir ça aussi derrière: l’acte sexuel peut potentiellement engager la vie... Qu’on y pense ou pas, notre subconscient le sait.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

Aina
le jeudi 22 novembre 2018 à 14h28
Pourquoi le sexe déclenche-t -il l’emotion justement ???? J’étais pourtant bien partie... dans la gestion des émotions. Et ok pour qu’ils aient des relations sexuelles...
Et pourtant...
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

Aina
le jeudi 22 novembre 2018 à 14h00
Gérer l’état émotionnel au retour...
Oui, c’est bien cela...
Mon état émotionnel au retour a été... explosif!
Mais non dirigé sur qui que ce soit...
Je casse mes assiettes toute seule.
Sans haine, sans jalousie, juste dans une immense détresse intérieure.
Une colère.
Qu’enfin je touche du doigt.
Car elle n’a rien à voir directement avec la relation de mes deux oiseaux que j’aime très fort (tous les deux).
C’est une réactivation de qqc de totalement enfoui depuis un très jeune âge...
Un œdipe pas résolu.
Une petite sœur qui naît et m’enlève ma maman hospitalisée toute la grossesse, puis mon papa qui qd elle rentre avec un BÉBÉ se met à partager son temps qui auparavant était TOUT À MOI...
Merci pour la chanson de Julien Clerc, Bonheur, ça m’a fait du bien ce matin.
Mon amoureux vient de verser la goutte d’eau qui fait déborder le verre, et moi qui suis si sage, j’ai laissé exploser toute ma rage...
Et franchement, dans la conscience que cet épisode est en réalité une libération, je sais que je vais traverser...
Discussion : Témoignage d'un mono qui voudrait changer, avec une poly. Relation à distance et manque d'empathie
Discussion : Témoignage d'un mono qui voudrait changer, avec une poly. Relation à distance et manque d'empathie

Aina
le dimanche 18 novembre 2018 à 17h17
J’ai tout lu ! :-)
Si elle ne le fait pas, moi je t’encourage à mettre en place cette démarche d’aide psychologique dont tu parles. Tu en as besoin pour regagner l’estime de toi-meme et arrêter de te laisser malmener comme ça.
La question qui me vient après ton long récit: mais qu’est-ce qu’elle t’apporte ??? Hormis le fait que tu te sentes épisodiquement désiré par une femme qui t’a fait du rentre-dedans pour que tu sois capable de te dire : ah tiens je PEUX plaire????
Elle aura eu ce mérite de bousculer un peu cette mésestime de toi-même, mais ne laisse pas cette relation exempte d’empathie te détruire. Sous prétexte « d’ouverture d’esprit » tu tolères (avec ta tête, mais pas avec tes tripes, ose me dire le contraire !) une relation toxique qui te fait du mal.
Et puis sans doute que tu as l’impression en faisant ça « d’etre mieux que son ex » (non?)
Bref, tu t’aimes pas...........
Et tu trouves exactement la relation qui reflète l’attitude que tu as envers toi-même...
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Chamboulement dans mon couple, mono vers poly ? Besoins d'éclairages

Aina
le samedi 17 novembre 2018 à 00h01
Ah! Beaucoup plus sympa le pseudo! Tu connais la carte de l’amoureux dans le tarot zen d’Osho?
« Il y a encore un peu de chemin tout de même »: et oui, la vie C’EST le chemin, si on s’arrête, on meurt de ne plus voir de nouveaux paysages...
Ne te juge pas, tu risques de passer par tous les stades... (suis moi-même encore dans les montagnes russes : je suis dans l’acceptation / ça me fait ch.... que tu ailles vers elle / tu peux aller la voir pas de pb je suis heureuse pour vous / aaaaaaah, en fait je supporte pas j’ai envie d’etre ds tes bras!)
Enfin voilà, c’est pas un long fleuve tranquille mais bon j’ai plongé dedans alors on y va. Ça m’ouvre les yeux sur plein de choses et finalement m’oblige à davantage me respecter moi-même, curieusement. Je crois que j’apprends à réellement SENTIR ce que MOI je veux pour MOI. Car j’ai tant mis le couvercle sur mes propres envies et ressentis étant petite pour FAIRE PLAISIR AUX AUTRES, que je crois que j’étais déconnectée du baromètre « plaisir ». Je suis en train de reconstruire une interface entre mes deux parties dissociées, très probablement ce que cette femme représente...
Personnellement je l’ai rencontrée très vite pour démystifier mes projections et j’ai bien fait. Je me sens aussi plus respectée dans ma valeur en ayant la possibilité de lui parler. Et puis... ça m’a fait du bien de la « réhumaniser » dans ma tête: ah oui, elle aussi elle a des émotions et des sentiments et se sent seule ou délaissée ou a peur ...etc. J’ai arrêté de me regarder le nombril du coup.
Bon c’est loiiiiiiiiiiin d’etre facile, hein, on est d’accord..... Bon courage à toi! Sois doux avec toi-même et défocalise
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Chamboulement dans mon couple, mono vers poly ? Besoins d'éclairages

Aina
le jeudi 15 novembre 2018 à 16h41
Trouve un pseudo plus sympa les maux ont besoin de voyailes pour s’envoler! :-)
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Chamboulement dans mon couple, mono vers poly ? Besoins d'éclairages

Aina
le jeudi 15 novembre 2018 à 16h38
Bonjour,
Bravo pour ta démarche d’ecrire, déjà, on s’éclaircit Soi-même les idées en essayant de les rendre claires et cohérentes pour les autres :-)
Tu dis toi-même être « cérébral », c’est bien ce que je ressens à la lecture de ton récit. Cette histoire est très probablement LE déclencheur pour ouvrir tes centres du bas (ce que tu dis toi-même) et peut-être enfin « habiter » ton corps.
J’ai moi aussi beaucoup rationalisé au début (il y a trois mois que mon partenaire de vie s’est ouvert à une autre relation avec mon assentiment) et l'émotionnel m’a vite rattrapée! mais j’ai « choisi » (encore du cérébral mais autant qu’il serve à l’évolution !) d’accueillir cet émotionnel (que je ne me connaissais pas). Si vous avez une bonne communication, ce qui semble être le cas, elle peut t’accompagner dans ce choix d’utiliser la situation pour « grandir ». Ça ne veut pas dire que tu ne vas pas la perdre. Sinon avec cette idée en tête le travail est faussé (je fais des choses pour la garder), non : je fais des choses pour grandir moi, pour évoluer moi, et ça ME nourrit, je suis fier de MOI qd j’ai intégré telle ou telle émotion ou que je suis sorti de tel ou tel système de croyance. Car OUI, l’émotion a une durée limitée qd on l’accueille complètement sans la refouler, elle PASSE, se transforme. Je te le garantis.
J’ai confiance en toi, tu vas utiliser ton mental pour ton évolution au lieu de t’en servir de protection.
N’hésite pas si besoin.
Discussion : Aimer un histrionique

Aina
le jeudi 15 novembre 2018 à 15h15
Je vis avec un histrion. Et mon père en est un. Merci pour la description!
As-tu compris les mécanismes mis en place qui ont détruit ta joie de vivre et aspiré ta vitalité ?
Pour ma part, c’est la compréhension très fine de tous ces mécanismes qui font que je peux vivre à ses côtés en profitant de toute la beauté que ces personnalités peuvent offrir sans être vampirisée.
Il faut dire que j’ai été à bonne école depuis l’enfance...
Je ne dis pas que je passe dans son tourbillon sans vaciller mais je sais être spectatrice de ce qui se joue et suis passée maître dans l’art de la contre-manipulation :-)
Je pratique l’aikido de l’esprit :-) (utiliser le coup de « l’adversaire » plutôt que le contrer). C’est comme une danse. Et c’est très beau je trouve. Je ne me sens ni supérieure ni inférieure, et chaque nouvelle pièce de théâtre fait davantage maturer mon corps émotionnel, ce dont je le remercie.
J’apprends à voir en moi tout ce que son comportement me montre comme ds un miroir grossissant, et cherche à le modifier (en moi).
Pour le moment je vois une évolution bénéfique des deux côtés. Si un jour il n’y a plus d’évolution, je partirai. C’est LA grande révolution pour moi : je me sens capable de quitter, de perdre. Dans mes deux précédentes relations (13 ans avec un bipolaire et 7 ans avec je ne sais pas quelle étiquette lui donner mais d’empathie point!), j’étais en telle dépendance affective que l’emprise sur moi était ahurissante. Il m’a fallu aller très loin dans l’effondrement de ma force vitale pour avoir finalement le courage de m’extraire... instinct de survie...
Voilà, je ne sais pas ce qui t’empêche aujourd’hui d’evoluer ds cette relation ou de t’en extraire, mais si tu m’expliques un peu concrètement ce qu’il se passe, je ferai de mon mieux pour t’apporter ce que je peux t’apporter.
Prends régulièrement des temps de centrage où tu n’es pas avec lui. Il est indispensable de trouver ton énergie ailleurs que ds la relation quelle qu’elle soit (amoureuse/conflictuelle, c’est pareil)
Je te souhaite tout le courage et la perspicacité nécessaire pour retrouver ta joie de vivre! Fais briller ta lumière !
Discussion : Une petite clef?

Aina
le vendredi 09 novembre 2018 à 16h49
Il y a ce côté « usure » dont tu parles qui montre que tu/vous n’arrivez pas à sortir d’un fonctionnement qui ne vous convient pas (il est triste de te voir triste, tu n’arrives pas à te réjouir pour lui).
J’ai bcp tourné en rond moi aussi. Chaque fois, ce qui m’a fait sortir du cercle infernal, c’est de changer de plan. Ok, sur ce plan, la situation est bloquée, je suis coincée. Qu’est-ce que je peux faire sur un plan de conscience différent pour trouver la clef de la porte?
Pour moi, ce qui se manifeste devant mes yeux est le reflet de ma situation intérieure. Donc, qd tout est bloqué, que je souffre alors que vraiment, je voudrais évoluer, c’est qu’il y a une blessure non encore conscientisée qui frappe à la porte.
Le livre « Les cinq blessures qui empêchent d’etre Soi-même » deLise Bourbeau est très très utile pour identifier ses blessures et prendre conscience de la manière dont « elles nous agissent »...
Avec toi...
Discussion : Une polymaison, et à propos du film « L'amour flou », pas directement polypouet, mais de la tendresse et des enfants

Aina
le dimanche 04 novembre 2018 à 12h42
Moi aussi j’ai fait un choix il y a dix ans parce que mon cerveau ne savait pas qu’on pouvait faire un non-choix...
J’ai réalisé ça il y a très peu de temps et remercie mon polychéri pour cette prise de conscience... Et pardon à mes enfants, maman était très conditionnée...
Quant aux conditions architecturales permettant d’aménager un confort de vie pour tous, je pense que c’est dans l’air du temps, oui. Les enfants le disent depuis les divorces de la génération précédente : mais enfin maman (c’est mon frère qui parle), pourquoi vous prenez pas deux maisons collées, avec un grand jardin qui relie les deux et on vit TOUS ensemble?
Discussion : Difficultés à être secondaire

Aina
le dimanche 04 novembre 2018 à 10h32
Je suis assez d’accord avec toi : pour moi c’est l’équilibre d’une relation à deux (et avant tout à soi!) qui permet qu’une troisième personne face son apparition, et soit intégrée dans le respect de son être. Je parle de mon cas, je ne suis pas polyamoureuse et j’ai vu qu’il existait bien d’autres configurations.
Rien n’est irrévocable. La vie est impermanence. On ne peut pas la « contenir » dans des règles. C’est mon point de vue en tout cas. Personnellement je n’établis des règles qu’avec moi-même et elles sont modifiables. Elles me donnent un cadre, qui me rassure, et quand je suis suffisamment bien avec moi-même, la règle n’est plus utile. Aux autres, j’exprime ce que je ressens, mais je les laisse libres (nous sommes toujours... libres... en fait... de toute manière!). Ils agissent en connaissance de mes sentiments, mes souffrances ou mes peurs, mais qui suis-je pour leur interdire quoi que ce soit???
D’ailleurs, mon amoureux, je l’aime libre. C’est LUI que j’aime, pas ce qu’il fait ou dit ou pense. Nous sommes parfois en désaccord, il a des comportements parfois que je désapprouve totalement, est-ce que ça touche à l’amour que j’ai pour lui? Non. Je suis capable de le quitter si son comportement, ses choix de vie ou ses idées ne sont plus en adéquation avec ce que j’ai envie de vivre, mais ça ne veut pas dire que je ne l’aimerai plus.
Donc : je l’aime libre, et je n’ai aucune envie qu’il se coupe les ailes pour moi, surtout pas! Sinon je l’aimerai plus son être sera tout abîmé :-)
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.