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Discussion : Polyamour et monogamie, est-il possible d'envisager quelquechose de différent ?

bonheur
le lundi 04 novembre 2019 à 15h48
@Ash : je préfère intervenir en message privé. Rien à craindre de moi :-) . Mon chéri de vie est mono et moi polyaffective. Notre expérience peut éventuellement aidé.
Surveillez la boite mail associé à votre profil.
Discussion : Polyamoureux et surdoués?!

bonheur
le jeudi 31 octobre 2019 à 12h25
Je me permet ici une anecdote qui remonte à hier.
Mon chéri reçoit un collègue. Ils ont en commun une passion. Ce collègue, aussi avec un autre, on se voyait parfois, il y a quelques années. Les deux autres hommes, plus jeunes que nous, étaient tous les deux sur le point de se marier. Nous avions été invité au mariage du premier (en date) car en fait on se voyait quand même souvent. J'avais donc parler avec franchise, indiqué ma vision de la non-monogamie et surtout celle du mariage. Ceci pour ne pas que l'on m'en veuille de décliner l'invitation et surtout expliquer. La future mariée avait assez mal pris mon refus. Du coup, j'avais fait l'impasse sur une éventuelle amitié alors qu'elle était naissante. Mon chéri y est allé sans moi et je pensais que c'était réglé. Ensuite, j'ai accompagné mon chéri a une invitation professionnelle (inauguration). Elles étaient là également. Contente de les voir, je vais les saluer. Et j'entend (ah oui, j'ai aussi une ouïe hors norme, désolée) "planque ton mari, y a Gxxxxx qui arrive". Du coup, je savais désormais le fond de leurs pensées. J'ai laissé courir et j'en ai parlé ensuite avec mon chéri. Nous avons convenu que je délaisserai désormais ces personnes.
C'était il y a quelques années. Récemment, j'ai appris que le collègue en question avait divorcé, celui dont la femme avait tenu ces propos. Sans que je demande hier, lors de sa visite (seul), il m'indique que son ex-femme était "allé voir ailleurs" et que c'était à l'origine de leur divorce.
Je vous laisse penser ce que vous désirez de cette histoire.
Discussion : Polyamoureux et surdoués?!

bonheur
le jeudi 31 octobre 2019 à 11h58
(+) c'est tout à fait cela !
Et si j'ajoute que je mesure 1m495 (donc même pas 1m50), je flatte encore plus mon égo, ou je met en évidence des difficultés de vie.
J'avais bien aimé une expérience scientifique, qui consistait à mettre des adultes en situation d'être un enfant. Une pièce avec un mobilier spécifique, à la taille hors norme, pour mettre les visiteurs dans l'environnement des enfants. J'avais trouvé cela très intéressant.
On vit avec sa nature, mais on vit encore mieux quand on découvre ses particularités et quand on peut les expliquer, les exprimer. Le relationnel est important pour un profil comme le mien, alors oui, décrire qui je suis et me faire accepter telle que je suis est essentiel. C'est juste "vitale" ! Et je ne vois pas ce que le narcissisme vient faire là-dedans. C'est des personnes qui se sentent malmenées par qui je suis, qui m'attribue un égo démesuré, pas ceux qui désirent me découvrir. Bon après, ici on ne fait que lire : c'est différent en face à face, car il y a d'autres langages qui s'expriment.
Etre HP n'est pas une étiquette, mais une réalité.
Discussion : Polyamoureux et surdoués?!

bonheur
le jeudi 31 octobre 2019 à 10h54
Je me demande si ce que tu mets en avant n'est pas le tien, de problème, @ourscalin. Tu confond la personnalité (qui fait de l'individu qui il est) et l'égo.
Je t'explique que par exemple une personne hypersensible aura tendance à être attirée par les métiers du commerce, puisqu'en lien avec autrui… ce qui convient à ce profil en apparence. Après, pour ne pas que ça tourne autour de ma petite personne, voici un lien :
https://www.blog-emploi.com/hypersensibilite-entre...
Où est l'égo là-dedans ? Je me suis retrouvée perso en arrêt maladie à cause de lumières (rivière de guirlandes clignotantes au moment des fêtes) mises sous mon nez en permanence et impossible d'y échapper durant de nombreuses heures de travail et ceci quotidiennement. J'ai été plusieurs jours à vivre chez moi dans le noir, ne pas pouvoir regarder un écran et avoir des "lucioles" devant les yeux, y compris dans le noir. Euh ? Il est où l'égo là-dedans ?
Ce n'est pas parce que l'on dit être hyper que l'on parle de son égo. Je suis hyper et ça n'a pas QUE des avantages. Dans ce cas, une personne qui se dirait normale placerait son égo en avant. Dans les deux cas c'est à mon sens stupide et surtout c'est tout mélangé.
Les autres sont de passage ? Ben quand on est dans un milieu pro, les autres ne sont pas de passage justement. Quand une personne entre dans la sphère privée, elle n'y sera pas de passage. Le type à qui je souris dans la rue, oui.
Chercher à s'affirmer par rapport à autrui ? Ben non. C'est déjà assez compliqué de se découvrir, s'accepter et s'assumer sans faire de comparaison. La comparaison ne peut que servir d'outil éventuel de compréhension, et encore. Par exemple, j'ai des collègues qui sont heureuses de travailler en musique, alors que moi ça m'épuise (fatigue supplémentaire).
Après, je conçois que mes interventions te dérangent (pourquoi ?). Mais ne renversent pas mes propos, ne les détournent pas, stp. Moi aussi, les personnes de passage je m'en fous. Par contre, j'ai un soucis profond de l'injustice. C'est l'une de mes caractéristiques. Alors quand en plus elle est dirigée contre moi, je ne peux laisser courir.
Tu perçois du narcissique là où il n'y en a pas. Et puis, comme les intervenants ici ne composent pas des personnes intégrées à ta vie, tu devrais t'en moquer !
Discussion : Polyamoureux et surdoués?!

bonheur
le mercredi 30 octobre 2019 à 19h16
Je me permets cette réponse à @ourscalin, qui est faite à chaud, sur l'instant.
Je répond sur mon cas personnel. J'ai été considérée comme à part depuis petite. Pas comme meilleure, mais comme inadaptée et mauvaise. Pas mauvaise dans le sens méchante mais mauvaise dans le sens socialement anormale. Aujourd'hui, les personnes hors normes peuvent dire qu'elles sont normales… enfin se qualifier dans leurs différences et avant tout rétablir le fait qu'elles peuvent vivre et s'adapter.
Si pour toi, accueillir autrui tel qu'iel est te parait courant, tant mieux. Moi je peux témoigner que grandir, et même une fois adulte, avec un environnement que te montre du doigt, quoi que tu fasses, quoi que tu dises, quelque soit ta légitime (puisque naturelle) réaction, n'est pas aisé. On ne peut se trouver dans de telles conditions.
C'est comme être handicapé sans que ça se voit. Une personne en fauteuil roulant se verra prioritaire lors d'un passage en caisse. Une personne qui souffre (dos ou autres) mais que ça ne se voit pas, devra justifié en sortant sa carte de personne handicapée.
Bon ok, le QI, le QE, ne semble pas à devoir indiquer à première vue… sauf que si. Notre caractéristique impacte tous les aspects de notre vie. Un exemple tout simple : je suis depuis un peu plus de dix ans dans la grande distribution. Et bien, je clame aujourd'hui haut et fort "toute personne hyper ou ultrasensible, ne vous orientez pas dans ce secteur, vous y serez malheureuse ". Après, c'est bien comme alerte. Le tout étant de savoir qui est hyper ou ultrasensible. Je me suis faite piégée et aspire à ce que mon expérience serve.
Comme pour ma polyaffectivité, certainement également liée à tout cet hyper qui est en moi (émotivité, sensibilité, etc). Si j'avais pu mettre cela en évidence toute jeune, je ne me serai jamais mariée et j'aurai pu jouer carte sur table dès le départ cette facette de moi qui impacte énormément mon quotidien aujourd'hui.
Après, je ne vois où est le narcissisme là-dedans. Les hypers voir les ultras ont des caractéristiques naturelles aujourd'hui identifiables et surtout ils désirent (enfin moi) que être audible, reconnu, pour que justement on les acceptent tels qu'ils sont. Ce n'est pas du narcissisme. Et souvent ils préfèrent le terme différents que hyper. Moi toute ma vie, on m'a qualifié de trop et je l'ai mal vécu. Pourquoi, parce que ça ramenait à la norme.
Se placer en société, qu'est-ce que c'est ? Avoir sa JUSTE place ? Si hyper est une étiquette, alors la plus assimilable des étiquettes, serait "normale". Tu sais, comme on DOIT être. Une personne hyper ne peut être normale, même avec une aliénation programmée.
Tu sais, je m'étais inscrite il y a peu sur un site en lien avec les personnalités atypique. J'avais fait une recherche par critère MBTI. Sur l'ensemble des membres, nous étions (dans un univers atypique donc) que trois à avoir ce profil. Est-ce que je me suis sentie supérieure pour autant ? Euh ben non, en fait ça m'effraie. Cela implique que même dans un univers différent, je suis peu commune. Et bien tu vois, étiquette, je m'en fous. Mais dans la transition professionnelle, j'ai conscience que non seulement je devrai faire le job d'apprendre à devenir une bonne professionnelle, mais aussi, que je ne pourrai pas travailler n'importe où, n'importe comment… Hors de question que je me réengage dans un secteur non propice à mes particularités et aussi non propice à mes valeurs. Je pars confiante, mais je doute que le chemin sera aisé. Sauf que je saurai désormais exprimer d'une façon la plus juste possible.
Un chiffre permet une "mesure" et donc de se situer. Qu'elles sont mes possibilités ? Qu'elles sont mes opportunités ? Suis-je capable de… (limites) ?
Aussi, ce n'est aucunement je crois une excuse pour dire "vous ne pouvez pas me comprendre", mais au contraire pour dire "vous pouvez désormais me comprendre !"
Discussion : Jalousie alors que c'est moi qui ai ouvert mon couple - je suis déroutée

bonheur
le mercredi 30 octobre 2019 à 12h46
Heu ! désolée, mais c'est une option comme une autre. Ca reste parfois l'ultime option. Il n'y a rien de mal à cela. Toutes les possibilités sont dans la nature. Après, on fait sienne ou non, aucune obligation.
Discussion : Polyamoureux et surdoués?!

bonheur
le mercredi 30 octobre 2019 à 10h58
Coucou Jak,
Heureuse de te lire :-D .
Je découvre depuis peu le livre : "la puissance de la spontanéité - retrouver son authenticité pour mieux vivre" de Sylvaine Messica avec les illustrations de Philippe-Elie Kassabi (vous pouvez les découvrir sur LinkedIn par exemple).
Dans ce livre, au début, l'auteure met à disposition un petit quizz qui permet en 11 questions de savoir qu'elles sont nos degrés d'intelligences dominantes.
Euh moi, ce serait presque effrayant :
6 réponses liées à l'intervention de mon intelligence dite relationnelle
5 réponses liées à l'intervention de mon intelligence dite émotionnelle
0 réponse liée à l'intervention de mon intelligence dite rationnelle.
Il est probable que je rencontre cette auteure dans les semaines à venir. Je découvre aussi le métier de "bienveilleur" découvert dans l'ouvrage "le management bienveillant - comment protéger du stress et augmenter la motivation" du dr P. Rodet et de Y. Desjacques.
J'avais déjà parlé ici des livres de Daniel Goleman et d'Isabelle Filliozat.
Nous sommes dans un monde où LES intelligences vont finir par être reconnues et développées. Nous avons tous une intelligence (ou deux) dominantes. Il n'y a pas de bon ou de mauvais. Nous sommes tous différents. Exprimer sa différence c'est avant tout en avoir pleinement conscience (accepter et admettre que l'on est ainsi). Nous avons tous à nous améliorer mais certainement pas en allant dans le sens de nous changer. Se découvrir. Il existe aujourd'hui des outils.
A petite échelle et gratuit, celui-ci :
https://www.16personalities.com/fr/test-de-personn...
A considérer comme un début, et non comme une finalité. Après, il faut être pleinement sincère et spontané pour retirer de ce test toute sa substance. Et surtout, rien n'est bon, rien n'est mauvais.
Quel lien avec le polyamour : s'aimer soi pour mieux aimer les autres. S'exprimer et découvrir. Quand on est allé à la découverte de soi, on légitimise autrui tel qu'il est. Cela n'élimine pas les incompatibilités, mais les rend audibles.
Discussion : Jalousie alors que c'est moi qui ai ouvert mon couple - je suis déroutée

bonheur
le mercredi 30 octobre 2019 à 10h41
L'arroseur arrosé. C'est toujours possible. Après, on peut carrément couper l'arrivée d'eau, afin d'éviter tout danger.
Discussion : Petite auto - analyse et envie d'en parler

bonheur
le lundi 28 octobre 2019 à 16h14
Bonjour Barbedouce et bienvenue !
Ton post ouvre de nombreux sujets de discussions, en effet. Je suppose que pour un nouveau venu, le vocabulaire peut être un frein. Il y a un lexique.
J'ai eu une période, au cours de mon évolution, où je ne trouvais aucun mot et une autre période où les mots me dérangeaient (sans étiquette). Sauf que finalement, j'en reviens toujours aux mots, à cause des maux justement. Je suppose que tu évolueras à ton tour.
Le fait est que dans ta ligne du temps, tu as laissé derrière toi ce qui ne te convenait pas. Tu n'as donc pas eu à faire de transitions (si j'ai bien compris, je ne suis pas certaine). Tu es avec toi-même et sans obligation préalable. Alors oui, tu peux développer et vivre beaucoup plus à ta guise.
D'autres personnes découvrent alors qu'elles ont des engagements dont elles ne désirent pas se "débarrasser". Alors, dans cas là, il faut composer.
Cela n'implique pas que l'on se conforme, mais au contraire que l'on se déconformise ensemble. On opère une transition et on réinvente avec nos découvertes. Par exemple, mon mari et moi n'avons plus d'alliances et ce n'est plus mon mari mais mon chéri de vie. Nos enfants sont nos enfants. Notre maison est notre nid. Mais les oiseaux s'envolent pour découvrir le monde, chacun à sa façon...
Discussion : Jalousie incohérente

bonheur
le dimanche 27 octobre 2019 à 21h01
Je n'ai pas le bonheur de F. Simpère, d'avoir des relations secondaires heureuses. En effet, l'amour autre, lorsque j'ai entrepris ma vie commune avec mon chéri, devenu mon mari, a toujours sabordé les tentatives de perdurer les idylles successifs (épisodiques) que j'offrais comme des opportunités. Que ce soit sous la forme d'une amitié proche ou sous la forme d'un amour affectif reconnu et dans les deux cas avec sa possibilité d'être ouvert au reste du monde… il se volatilise à chaque fois. Donc relation non "suivie". Autrement dit de l'intense, y compris avec le temps et nos évolutions, mais pas une constance heureuse. J'ai fini par dire adieu et faire mon deuil.
Je n'ai pas été jalouse de mes métamours. J'ai par contre pu avoir de la négativité pour elles et pour mes amoureux. En effet, à chaque fois l'inconstance s'installait. J'ai peut-être aussi ma part de responsabilités, certainement. Un amour extérieur fait ressortir des facettes de la personne aimée que l'on n'avait pas découvert auparavant. J'ai eu un amoureux (à distance) voyageur, par exemple, qui est devenu casanier et ne se déplaçait plus. Du coup, on communiquait beaucoup, mais son discours ne reflétait plus la réalité que je découvrais en faisant les déplacements. Sans doute évoluait-il et je ne m'en apercevait pas. Quand on est amoureux, il arrive que l'on entende tout, mais que l'on n'écoute pas réellement… on passe à côté de petits riens qui peuvent se révéler pourtant important, une fois le déclic amorcé.
L'amour n'a rien de simple, quel qu'en soit la forme. Alors le polyamour, je te laisse imaginé. Tempête : ça peut définir assez bien. Et oui, à chaque nouvelle personne, tout un travail d'équilibre, d'assurance… est à faire. Pour moi, impossible avec l'effet girouette, je le sais maintenant. Toute constance et projection demande du temps.
Discussion : Jalousie incohérente

bonheur
le dimanche 27 octobre 2019 à 15h55
En complément : une relation dite principale, où il y a des enjeux communs, ne peut s'évanouir du jour au lendemain. Une relation secondaire, elle peut être anéanti en l'espace de rien. Aucun commun sauf l'amour lui-même. Et puis, une vie ensemble traverse des hauts et des bas inévitablement. Une vie séparée traverse… à inventer…
Discussion : Le poly amour est il plus présent chez les femmes ?

bonheur
le samedi 26 octobre 2019 à 18h59
Ca me conforte dans mon choix de résider à la campagne… la faune est moins attentive (on va dire comme ça) :-D
Discussion : Amour et amitié : différences ?

bonheur
le samedi 26 octobre 2019 à 16h18
L'émotionnel peut parfois se lire sur le visage ou dans l'attitude. Par exemple, actuellement, j'annonce mon prochain départ de mon lieu de travail. J'ai mis des affichettes pour annoncer mon pot de départ. Les collègues viennent me voir, et souvent je perçois leur dépit, leur surprise… C'est un invisible tellement spontané et surtout tellement flagrant.
L'émotion amoureuse peut aussi entrainée des effets visibles, perceptibles. Mais bien malin celui qui peut "voir" ce qui se passe à l'intérieur. Autant, on peut percevoir un rougissement, une attitude inhabituelle (illumination, rayonnement, bafouillements, inattention…), autant ce ne peut se résumer à ce que l'on voit.
Tout dépend du degré de sensibilité. Le tien et le mien semblent vraiment développé. Moi également, je croyais que l'émotion était obligatoirement présente chez autrui. Ben faut croire que pas nécessairement.
Concernant la personne dont je parle ci-dessus. Elle est plus au clair avec son invisible que moi. On ne conçoit pas de discordances et comme elle me l'a indiqué : ce n'est pas ça qui va nous séparer. C'est une personne déconstruite et qui est dans le consentement.
J'ai commis l'erreur de donner mon tel récemment à un homme qui a toute l'attitude d'une personne amoureuse (de moi). Quelqu'un qui n'est pas du tout déconstruit. Je rencontre de gros problèmes, alors que finalement la situation est similaire (inversée mais similaire). Il a ce don de mettre en colère. La raison : il n'est pas dans le consentement (plutôt dans l'impératif) et bien que je lui ai clairement dit (et aussi écrit) que de mon côté, ce n'était pas de l'amour, il agit comme si j'avais de l'amour pour lui. Je suppose qu'il ne désire pas mal faire. Mais franchement, je vais laisser tomber !
Aussi, je ne peux parler que pour moi. Quand j'ai une émotion wahoo ! Ben je distingue difficilement le potentiel de retour. D'où l'importance d'exprimer.
Discussion : Gérer ses émotions

bonheur
le samedi 26 octobre 2019 à 16h03
Conflit entre la tête et les tripes. Récurrent. Il faut parfois en passer par là. La vie est impermanence.
Discussion : Révélation(s)

bonheur
le samedi 26 octobre 2019 à 16h01
Malcolm
Je me suis rendu compte, que certaines de mes anciennes relations suivies (avec des couples) étaient des relations polyamoureuses.
Ces relations étaient réellement des relations, libertines, mais je les vivais uniquement lorsque j'étais célibataire.
Le polyamour n'est pas du libertinage. J'ai des difficultés à comprendre également. Je me demande si tu ne te fourvoie pas sur le sens du mot polyamour.
Quant à sapio, seul toi peut le dire. Ce serait bien de définir également.
Quand des personnes débattent mais utilisent des mots dont chacun-e perçoivent des sens différents, ça s'embrouille rapidement. Merci donc de préciser les mots : libertinage, polyamour et sapiosexuel
En tout cas, tu es en pleine découvertes !
Discussion : Polyamour non-accepté... impasse

bonheur
le jeudi 24 octobre 2019 à 13h09
Paul...
Ma compagne serait prête à revenir avec moi si je lui promettait l'exclusivité. Elle me manque, je l'aime, et pourtant je n'arrive pas à lui promettre ça, j'aurais l'impression de mentir...
J'ai l'impression d'avoir trop d'élans amoureux et qu'on me le reproche... J'ai du mal à me résoudre à me "durcir" ou à m'interdire des élans que je sens si positifs...
Comme je pourrai être amené à évoquer du "similaire", à savoir du presque identique. Je ne pourrai plus jamais promettre l'exclusivité affective sans me trahir et oui, je serai obligée de me DURCIR. Je deviendrai rigide, isolée, dans une forme de noirceur permanente. Pour moi, aujourd'hui redevenir exclusive m'obligerai à cela. A devenir aigrie, froide, seule (puisqu'incomprise), introverti alors que je suis avenante naturellement. J'aurai limite peur des autres, peur de ressentir à nouveau, peur de moi en quelque sorte. Peur d'être dans le "qui je suis". Je m'éteindrai, me fanerai.
Aujourd'hui, je ne cherche pas. Je ne veux rien. Juste si j'aime, et bien j'aime. Est-ce honteux d'aimer ? D'avoir ce ressenti ? Sincèrement, le jour où je ne peux plus me permettre cela, alors je pars. On dit qu'il vaut être seul que mal accompagné. Dans mon cas, je préfère ne pas faire subir celle que je deviendrai : une huître inouvrable à jamais. Je me prendrai un petit chez moi, travaillerai à distance et surtout avec le moins de contact humain possible. Un face à face de moi à moi et que pour moi.
Ainsi, le polyamour est à mes yeux une grande possibilité d'amour, de présence, d'humain et d'altruisme sous une belle forme qui me convient. M'enlever cela m'oblige à m'anéantir (pas mourir extérieurement, mais intérieurement).
Discussion : [Livre] Du mensonge à l'authenticité, de Marie Lise Labonté, 2014

bonheur
le jeudi 24 octobre 2019 à 12h23
Est-ce que quelqu'un connait ce livre ?
https://www.amazon.fr/mensonge-lauthenticité-Mari...
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Amour et amitié : différences ?

bonheur
le jeudi 24 octobre 2019 à 11h58
Il y a les gestes, visibles de l'extérieur et il y a l'émotionnel, invisible. Pour moi, c'est dans l'invisible que se situe la "différence". J'ai peu de rapprochements féminin, alors que je suis une femme. Je n'ai que deux amies femme de longue date maintenant. Pour l'une je suis bien sans câlin et pour l'autre, les câlins se sont invités spontanément. Suis-je amoureuse d'elle, ben il faut croire que certainement car l'invisible devient de plus en plus présent. Elle compte d'une façon particulière pour moi. C'est la première fois de ma vie qu'une femme me touche à ce point. Après, c'est peut-être que de l'amitié ? J'en suis là de ma réflexion.
Je suis assez free hug, alors l'accolade ne me dérange pas du tout. Avec quiconque. Mon côté bisounours sans doute
Discussion : Polyamour non-accepté... impasse

bonheur
le jeudi 24 octobre 2019 à 11h18
Moi je comprend Paul Lee Amour. Il ne dit pas qu'il veut imposer. Il aime et il aime. Il aspire aux valeurs caractéristiques des personnes polyamoureuses. Cette philosophie particulière car en dehors du "classique" si justement rappelé.
J'ai été durant 20 ans en situation d'une non révélation de moi-même et, en un instant T, tout était chamboulé. Et puis une longue avancée commune avec mon mari. Nous avons depuis réinventé notre couple et il est devenu mon chéri de vie. Et je suppose que c'est ce à quoi Paul Lee Amour aspire.
Perso, je trouve qu'il est poly de nature. Si la question est : pour garder une vie conjugale heureuse avec la mère de mes enfants, je dois me résoudre à taire ce qui est naturel chez moi (et découvert sur le tard) ? Ma réponse, qui n'engage que moi, serait NON.
Je sais que le fait de se découvrir poly ainsi, tardivement, alors qu'une vie "classique" de couple est installée n'implique pas que l'on doive imposé, mais se réjouir. Si une personne n'est pas heureuse du bonheur de sa-son compagne-on de vie, alors rien ne sera possible. Ca demande du temps, comme toute transition. Le polyamour ne s'oppose à rien. Il s'impose à la personne qui devient de nouveau amoureux. Il n'enlève à personne.
L'acceptation est un point de discordance. C'est évident. Quand ce n'est pas possible, ben ce n'est pas possible. Le constat est amer et personne n'est à blâmer. Par contre, maintenant que tous les ingrédients sont sur la table, une acceptation s'impose : celle de la solution et de l'avenir. Dans tous les cas, le deuil sera au rendez-vous. Quel qu'il soit
Discussion : Remise en question : suis-je vraiment poly ?

bonheur
le jeudi 24 octobre 2019 à 10h25
@Merlyn : nous sommes un tout. Tu es dans une phase de "pleine conscience", enfin tu te cherches encore, mais tu vas aboutir à cela. Les réponses aux questions ce n'est pas une obligation. Siesta et Electronlibre sont dans le vrai.
Ta TDAH a été un gros perturbateur inexpliqué. Aujourd'hui tu sais. Cela fait une inconnu de moins dans l'équation. Ne cherche pas à résoudre, mais à vivre.
Que tu sois poly ou non, ces dernières années t'auront permis des découvertes de toi, des autres, et d'avancer finalement en toute franchise. Si tu as quitté le mensonge, c'est qu'il ne te convenait pas. Il y a des personnes qui prennent plaisir à mentir, qui en font un "art de vivre". Tu n'es pas de ces personnes-là.
Es-tu poly ? Le mensonge ne te convient, alors oui. Le tout étant de savoir si ta façon d'aimer, si ce que "amour" veut dire pour toi peut se décliner naturellement au pluriel. Moi, c'est mon hyperémotivité, hypersensibilité… qui font de moi une personne poly. Evidemment que qui l'on est entraine notre philosophie de vie. Il ne faut pas l'inverse, sinon on dénature.
Après, je confirme, le polyamour n'est pas une "solution". C'est juste présent quand les ingrédients l'impose, avec l'environnement initial opportun. Et c'est là que l'on se sent poly : on créé un environnement propice. Que l'on est ou non plusieurs relations, ou aucune… on ne s'engagera dans une nouvelle relation amoureuse qu'avec la présence d'esprit d'exprimer la non exclusivité volontaire (sexuelle/affective).