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Polyamour non-accepté... impasse

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Paul Lee Amour (invité)

le mardi 22 octobre 2019 à 22h36

En couple depuis 15 ans, 2 enfants, je viens de subir une séparation avec ma compagne, qui ne supporte pas mon polyamour... Elle a essayé de faire avec (pendant un an environ, car avant il y a eu 14 ans de monogamie), mais au bout d'un moment, elle n'y arrive plus. L'autre femme que j'aime a besoin de faire une pause également en ce moment...
Du coup, plein de questions...
Ma compagne serait prête à revenir avec moi si je lui promettait l'exclusivité. Elle me manque, je l'aime, et pourtant je n'arrive pas à lui promettre ça, j'aurais l'impression de mentir...
J'ai l'impression d'avoir trop d'élans amoureux et qu'on me le reproche... J'ai du mal à me résoudre à me "durcir" ou à m'interdire des élans que je sens si positifs...
Et c'est peut-être symbolique, mais j'ai l'impression qu'on veut me maîtriser, avoir du pouvoir sur moi, que "j'obéisse", et je ne me sens pas très à l'aise avec ça, bien que ça soit finalement une version monogame extrêmement répandue, et "classique".
J'ai l'impression d'être sincère dans mon polyamour et, comme pour tous les sujets qui concernent un couple ou un groupe, je suis prêt à des compromis... Mais j'ai comme l'impression que ça fait partie de moi, que ça me dépasse...

A la fois, je me retrouve tout seul, triste, et j'aime ma compagne (enfin mon ex, du coup). Je suis aussi en attente de l'autre, mais au bout d'un moment cette tristesse et cette attente me rendent aigris...
Bref, je me sens dans l'impasse !

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Isard (invité)

le mercredi 23 octobre 2019 à 11h26

Probablement que ta femme ressente ces mêmes symptômes d'obligations imposées.

Elle te voudrait exclusif, tu souhaites vivre ton polyamour, une histoire d'opposition difficile.

Dans un premier temps, ne serait-il pas envisageable de faire une pause histoire de relancer le dialogue?

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Paul Lee Amour (invité)

le mercredi 23 octobre 2019 à 13h32

Oui, merci pour ta réponse, ben c'est ce qui se passe plus ou moins depuis trois mois...
Après, sur le fond, je n'ai pas l'impression de lui imposer, ou lui demander, à elle, d'agir comme ceci ou comme cela, mais juste de respecter une part de ma liberté. Je trouve cela différent entre "j'ai besoin de..." et "j'ai besoin que tu..." (agisse ainsi).

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Intermittent (invité)

le mercredi 23 octobre 2019 à 15h54

Si votre relation a débuté sur le principe d'exclusivité, il y a 14 ans, tu lui imposes un changement des termes du contrat. Bien souvent, l’exclusivité n’est pas formellement exprimée.
Elle a testé, ça ne lui convient pas, vous vous êtes séparés.
C’est un enchaînement assez logique .…
Maintenant, elle veut bien redémarrer mais sur des bases clairement exprimées, l’exclusivité. elle ne peut pas être plus claire ...
Tu ne peux pas lui reprocher de ne pas avoir essayé ...

Ce que tu veux lui imposer, c'est d'être autre chose que sa nature profonde sur le plan amoureux.
IL y a des personnes qui sont exclusives, d'autres qui ne le sont pas.
Ça peut évoluer mais j'ai tendance à penser que les femmes savent de façon assez claire ce qu'elle veulent ou pas.
Quand elles sont polyamoureuses, elles l'expriment assez bien, on le voit sur ce forum.

Citation
"Après, sur le fond, je n'ai pas l'impression de lui imposer, ou lui demander, à elle, d'agir comme ceci ou comme cela, mais juste de respecter une part de ma liberté. Je trouve cela différent entre "j'ai besoin de..." et "j'ai besoin que tu..." (agisse ainsi). "

Chacun voit midi à sa porte….
Ce que tu lui dis, c’est : «  j’ai besoin que tu …. acceptes mon polyamour, même au prix de tes convictions ».
On peut le voir comme ça, aussi ….

Citation
"Elle me manque, je l'aime, et pourtant je n'arrive pas à lui promettre ça, j'aurais l'impression de mentir... «  

Tu as ta réponse, choisir, c’est parfois renoncer. Tu veux ta liberté amoureuse, cela aura un prix ….
Il n'y a pas de solution miracle à ce problème.

Citation
"A la fois, je me retrouve tout seul, triste, et j'aime ma compagne (enfin mon ex, du coup). Je suis aussi en attente de l'autre, mais au bout d'un moment cette tristesse et cette attente me rendent aigris..."
Tu as tenté, tu as perdu sur les deux tableaux, tu es seul responsable des conséquences de tes choix.

J'ai un peu l'impression que ça ne s'est pas du tout passé comme tu l'avais prévu ....

Ta deuxième relation n'est peut être pas plus polyamoureuse que la première.

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Electronlibre (invité)

le mercredi 23 octobre 2019 à 16h35

Je rejoins intermittent dans ses conclusions.
Lassitude de l'Union au bout de 14 ans , envie de batifoler, tien le Polyamour, est une bonne définition politiquement correct. Je vais lui faite accepter cela, mais au fond de toi, tu veux la nouveauté sans changer la sécurité.
C'est très hypocrite.
Faut assumer ton choux d'être seul et libre.

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Paul Lee Amour (invité)

le mercredi 23 octobre 2019 à 23h41

Merci pour vos réponses.
Je n'ai pas l'impression d'être hypocrite. Et il ne me semble pas qu'être polyamoureux implique obligatoirement d'être "seul et libre". Justement, pouvoir allier liberté et sécurité me semble être un excellent challenge, et dire qu'il faut absolument choisir entre les deux me semble un peu vite tranché...
Nous avons toujours été "mono", mais j'avais toujours dit qu'un jour je ne m'interdirais pas d'écarts... Par contre, c'est vrai, je ne pensais pas que cette autre femme allait prendre autant d'importance, à devenir finalement plus proche du polyamour que d'un écart.
Je ne pense pas que cette seconde relation s'est arrêtée à cause du polyamour (au contraire, le non-engagement lui fait moins que l'engagement), mais plus pour des raisons personnelles, probablement liées à ses enfants (et au père de ses enfants).
Toujours est-il que j'ai l'impression qu'il y a de l'amour de moi vers les deux, des deux vers moi, mais que c'est plus la société, l'environnement culturel, etc qui nous empêche d'être heureux...
Si nous étions dans une société où le polyamour allait de soi, était mieux accepté, je pense qu'on y arriverait, en fait... Mais certes, nous n'y sommes pas et il faut bien faire avec, allez-vous me répondre...

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Electronlibre (invité)

le jeudi 24 octobre 2019 à 00h08

Je pense que tu cherches à te persuadé et sue le polyamour est du pain béni. Tu t'aimes. Tu t'oses des actes, mais je ne perçois pas de respect sur la façon de penser de ces deux femmes, la tienne et l'autre. Tu parles beaucoup de toi et de ce sue tu veux.

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Paul Lee Amour (invité)

le jeudi 24 octobre 2019 à 00h22

Ben oui, si je viens sur ce site, c'est parce que le polyamour m'intéresse, me parle...
Et, oui, je l'ai d'abord vécu intérieurement avant de savoir que ce terme existait.

Mais au-delà de ça, je me pose une question...
On peut se définir "exclusif", "non-exclusif", "polyamoureux", "polyacceptant", etc
Mais au-delà de l'identité personnelle, comment fait-on ?
Si l'un se dit exclusif et l'autre polyamoureux, mais que ces deux personnes s'aiment... ne peuvent-ils pas inventer une troisième voie, quelque chose qui leur permet de vivre ensemble leur amour ?

Si l'un aime les carottes et l'autre les choux, ne peuvent-ils pas inventer un plat à base de carottes et de choux ?
ou faire des carottes le lundi et des choux le mardi ?
ou manger des carottes et des choux que les moments où ils sont l'un sans l'autre ?
etc

Je pense qu'il est arrivé à tout le monde d'avoir des convictions (sur l'amour, la politique, la religion, la vie...) et de tomber amoureux de quelqu'un qui avait des divergences, et de trouver une voie pour vivre ensemble ?

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Profil

HeavenlyCreature

le jeudi 24 octobre 2019 à 00h33

electron libre je trouve qu'il y a bcp de jugement de valeurs dans ton propos, je préfère de loin la réponse d'intermittent, certes, assez dure, mais plus factuelle.

Paul Lee amour
c'est plus la société, l'environnement culturel, etc qui nous empêche d'être heureux...
Si nous étions dans une société où le polyamour allait de soi, était mieux accepté, je pense qu'on y arriverait, en fait...

Avec des "si", on mettrait Paris en bouteille. Chacune de tes (ex) amoureuses a exprimé sa volonté, à toi maintenant de l'accepter, ou de t'y adapter. Je compatie à ta peine, mais comme il a été dit plus tôt, il faut parfois savoir renoncer (si ce n'est à un idéal, à un amour donné.. Ou l'inverse). Courage en tous cas !

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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Electronlibre (invité)

le jeudi 24 octobre 2019 à 11h00

Il n'y a aucune méchanceté ou jugement dans mes réponses. Je refuse simplement le politiquement correct.
Je suis l'épine dans le pied, ça démange, mais interpeller peut permettre des remises en question, et du je me trompe, je le dis.

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bonheur

le jeudi 24 octobre 2019 à 11h18

Moi je comprend Paul Lee Amour. Il ne dit pas qu'il veut imposer. Il aime et il aime. Il aspire aux valeurs caractéristiques des personnes polyamoureuses. Cette philosophie particulière car en dehors du "classique" si justement rappelé.

J'ai été durant 20 ans en situation d'une non révélation de moi-même et, en un instant T, tout était chamboulé. Et puis une longue avancée commune avec mon mari. Nous avons depuis réinventé notre couple et il est devenu mon chéri de vie. Et je suppose que c'est ce à quoi Paul Lee Amour aspire.

Perso, je trouve qu'il est poly de nature. Si la question est : pour garder une vie conjugale heureuse avec la mère de mes enfants, je dois me résoudre à taire ce qui est naturel chez moi (et découvert sur le tard) ? Ma réponse, qui n'engage que moi, serait NON.

Je sais que le fait de se découvrir poly ainsi, tardivement, alors qu'une vie "classique" de couple est installée n'implique pas que l'on doive imposé, mais se réjouir. Si une personne n'est pas heureuse du bonheur de sa-son compagne-on de vie, alors rien ne sera possible. Ca demande du temps, comme toute transition. Le polyamour ne s'oppose à rien. Il s'impose à la personne qui devient de nouveau amoureux. Il n'enlève à personne.

L'acceptation est un point de discordance. C'est évident. Quand ce n'est pas possible, ben ce n'est pas possible. Le constat est amer et personne n'est à blâmer. Par contre, maintenant que tous les ingrédients sont sur la table, une acceptation s'impose : celle de la solution et de l'avenir. Dans tous les cas, le deuil sera au rendez-vous. Quel qu'il soit

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Intermittent (invité)

le jeudi 24 octobre 2019 à 12h45

" Justement, pouvoir allier liberté et sécurité me semble être un excellent challenge, et dire qu'il faut absolument choisir entre les deux me semble un peu vite tranché...".

On n'est pas dans une compétition, il n'y a pas de challenge à atteindre. Le polyamour, c'est un "sport" d'équipe ....

C'est un challenge pour toi, mais qui concerne également deux autres personnes, me semble-t-il .... qui ne le voient pas forcement comme un challenge avec un but à atteindre.

Si les deux concernées ne sont pas d'accord pour suivre ton évolution, et rien ne les y oblige, ton challenge se résumera à choisir entre le polyamour et ta vie de couple ....

" j'avais toujours dit qu'un jour je ne m'interdirais pas d'écarts... "
Entre des écarts "virtuels" envisagés, et le polyamour, il y a plus que l'épaisseur d'un cheveu.
D'ailleurs, on ne sait pas si ta compagne avait donné son accord de façon formelle ou était passée dessus en se disant, "il sera temps de se poser la question quand ça arrivera".

C'est arrivé, elle a essayé pendant un an, ça ne lui convient pas.
J'ai l'impression que tu as fantasmé une situation qui se révèle plus complexe que prévue ...

"non-engagement lui fait moins que l'engagement), mais plus pour des raisons personnelles, probablement liées à ses enfants (et au père de ses enfants)."

Ben justement, elle a peut être vu cette relation comme une relation non engageante. Si elle met en balance sa famille, ton histoire ne fait peut être pas le poids vis à vis ce que potentiellement, elle risquerait de perdre, si son mari n'accepte pas cette relation.
Parce que de son côté, on ne connait pas le détail de sa situation matrimoniale. Son mari est-il au courant, poly-acceptant etc ....

"mais que c'est plus la société, l'environnement culturel, etc qui nous empêche d'être heureux..."
Si tu étais dans un environnement intégriste et religieux, je comprendrais cette réflexion ....

Dans ton cas, on a quand même affaire à des personnes majeures, qui sont capable de faire des choix en toute connaissance de cause, comme beaucoup le font ici en s'engageant ou non dans le polyamour de façon consensuelle (ou pas ...).

Certes le modèle dominant n'est pas celui qui t'arrange, mais j'ai un peu l'impression de voir quelqu'un qui "trépigne sur place" en se disant, mais comment se fait-il que tout le monde ne pense pas comme moi, alors que c'est si simple ....

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Profil

bonheur

le jeudi 24 octobre 2019 à 13h09

Paul...
Ma compagne serait prête à revenir avec moi si je lui promettait l'exclusivité. Elle me manque, je l'aime, et pourtant je n'arrive pas à lui promettre ça, j'aurais l'impression de mentir...
J'ai l'impression d'avoir trop d'élans amoureux et qu'on me le reproche... J'ai du mal à me résoudre à me "durcir" ou à m'interdire des élans que je sens si positifs...

Comme je pourrai être amené à évoquer du "similaire", à savoir du presque identique. Je ne pourrai plus jamais promettre l'exclusivité affective sans me trahir et oui, je serai obligée de me DURCIR. Je deviendrai rigide, isolée, dans une forme de noirceur permanente. Pour moi, aujourd'hui redevenir exclusive m'obligerai à cela. A devenir aigrie, froide, seule (puisqu'incomprise), introverti alors que je suis avenante naturellement. J'aurai limite peur des autres, peur de ressentir à nouveau, peur de moi en quelque sorte. Peur d'être dans le "qui je suis". Je m'éteindrai, me fanerai.
Aujourd'hui, je ne cherche pas. Je ne veux rien. Juste si j'aime, et bien j'aime. Est-ce honteux d'aimer ? D'avoir ce ressenti ? Sincèrement, le jour où je ne peux plus me permettre cela, alors je pars. On dit qu'il vaut être seul que mal accompagné. Dans mon cas, je préfère ne pas faire subir celle que je deviendrai : une huître inouvrable à jamais. Je me prendrai un petit chez moi, travaillerai à distance et surtout avec le moins de contact humain possible. Un face à face de moi à moi et que pour moi.
Ainsi, le polyamour est à mes yeux une grande possibilité d'amour, de présence, d'humain et d'altruisme sous une belle forme qui me convient. M'enlever cela m'oblige à m'anéantir (pas mourir extérieurement, mais intérieurement).

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(compte clôturé)

le jeudi 24 octobre 2019 à 22h32

La solution est assez facile. Il est polyamoureux et veut garder sa femme, mais sa femme est exclusive et ne veut pas du Polyamour.
Elle n'a rien demandé et cela lui tombe dessus.
Faut choisir, exclusif et tu gardes ta femme ou polyamoureux et elle ne revient pas et tu vis ce que tu es.

Oui choisir c'est renoncer.

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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Profil

Merlyn

le jeudi 24 octobre 2019 à 23h51

La solution n'est pas facile pour lui même si elle est facile dans le sens ou elle est binaire :

- choisir sa compagne et devenir mono et espérer qu'elle change d'avis. Ce qui n'arrivera pas nécéssairement. Moi ma compagne a accepté au bout de 3 ans de relations, mais rien ne dit qu'elle ne changera pas d'avis, c'est très théorique pour elle à ce stade

OU

- renoncer à sa compagne et rester poly, bien sur en acceptant tout ce que la rupture implique (et bon courage par avance)

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Profil

Alinea7

le vendredi 25 octobre 2019 à 00h18

La nuance que je vois c'est qu'en restant ensemble, l'un ou l'une accepte de renoncer pour toujours au cadre de relation qu'il ou elle souhaiterait.

Son choix à elle semble fait : rester en couple est moins important que le cadre relationnel qu'elle veut habiter.
Je comprends la souffrance mais parfois, malgré l'amour, on ne se correspond pas.

J'aime bien penser qu'on peut tout avoir, mais pas toujours en même temps. Ce n'est peut-être pas le moment.
Pour l'instant tu veux cette liberté.
Pour l'instant elle veut cette sécurité.
Ce sera peut-être toujours et peut-être pas. Est-ce que ce n'est pas possible de vous laisser cet espace chacun de votre côté, dans l'affection et le respect ?

Il me semble qu'il y a un deuil à faire de toute façon, celui de la relation idéale et imaginaire que chacun vous voudriez avec l'autre. Et qui n'est pas compatible avec ce que vous voulez vivre chacun actuellement.
Je ne pense pas que ce soit plus facile pour elle que vous vous sépariez même si elle l'impose parce qu'elle ne veut pas envisager la non exclusivité. Il n'y a pas un côté où c'est plus facile.

La seule piste éventuelle, c'est de chercher l'acceptable commun.
www.redpsy.com/infopsy/amourcontact.html
Je vous le souhaite.

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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(compte clôturé)

le vendredi 25 octobre 2019 à 08h26

Citation Alinea7 :
.Pour l'instant tu veux cette liberté. Pour l'instant elle veut cette sécurité. Ce sera peut-être toujours et peut-être pas. Est-ce que ce n'est pas possible de vous laisser cet espace chacun de votre côté, dans l'affection et le respect ? Il me semble qu'il y a un deuil à faire de toute façon, celui de la relation idéale et imaginaire que chacun vous voudriez avec l'autre. Et qui n'est pas compatible avec ce que vous voulez vivre chacun actuellement. Je ne pense pas que ce soit plus facile pour elle que vous vous sépariez même si elle l'impose parce qu'elle ne veut pas envisager la non exclusivité. Il n'y a pas un côté où c'est plus facile. La seule piste éventuelle, c'est de chercher l'acceptable commun.

Effectivement cette solution et optique de pensée est certainement la meilleure et la plus saine. Cela va demander une acceptation et un renoncement modérés pour chacun. Es tu prêt à cela ?

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Intermittent (invité)

le vendredi 25 octobre 2019 à 10h40

"Cela va demander une acceptation et un renoncement modérés pour chacun."

"Acceptation","Renoncement" et "modéré", quand je le lis ou que je le prononce, sont des termes qui ne vont pas bien ensemble ....

D'ailleurs, je ne pense pas avoir vu ces termes accolés dans une phrase, à part ici.

Appelons çà un compromis, mais alors quel compromis ?

A mon avis, le compromis ne peut se faire que sur ses bases à elle (suspension du polyamour pour lui), puisqu'elle a déjà fait un compromis sur ses bases à lui, en acceptant de tester l'ouverture de la relation.

Les relations plurielles, c'est une boite de Pandore. Tu en discutes avant de l'ouvrir, mais en fait, tu ne sais pas vraiment ce qu'il y a dedans, parce que chacun espère y trouver ce qui l'arrange.

La boite de Pandore est ouverte, il sera difficile de la refermer ....

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(compte clôturé)

le vendredi 25 octobre 2019 à 10h51

C'est parfaitement exact.
Le problème du compromis, est qu'il est tellement bancal, qu'il en devient lourd à porter, et il ne représente qu'une passerelle du chemin à parcourir.

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(compte clôturé)

le vendredi 25 octobre 2019 à 10h52

Intermittent, j'aimerai beaucoup discuter avec toi en privé.

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