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Discussion : Manifesto pour un engagement minimaliste

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bonheur

le dimanche 15 novembre 2015 à 11h08

Je crois bodhicitta8 que l'on a en soi cette volonté de vouloir savoir... ou pas.

Celui qui l'a, désirera qu'autrui soit ainsi avec lui. Celui qui ne l'a pas désirera sans doute l'inverse. Le hic, c'est qu'en fait, c'est autrui qui décide pour nous, en fonction de son critère intérieur, qui est seul pertinent. Donc, nous sommes obligatoirement tributaire des décisions des autres.

Je fais souvent la comparaison avec les malades graves qui veulent savoir et ceux qui auraient préférés ne rien savoir. Egalement, faut-il annoncer à ses proches ? La question est en réalité : qu'est ce que mes proches désirent ? Sauf que l'on n'aborde pas souvent le sujet auparavant, et même dans ce cas, tant que l'on n'est pas en situation réelle, on ne peut pas savoir comment l'on réagira.

Donc, c'est une bonne chose d'aborder la question au préalable, mais que l'on puisse donner une réponse simplement intellectualiser ???? J'ai des doutes sur la pertinence de la réponse ! Entre l'intellect et l'émotionnel... et le courage de dire les choses.

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Discussion : Questionnement

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bonheur

le vendredi 13 novembre 2015 à 22h39

@oO0 : je répond en vitesse et que ponctuellement par manque de temps. J'ai vraiment survolé...

Je dirais plutôt que pour moi la vérité est, en mon fort intérieur, donc avant tout pour moi, la seule option. Je ne peux concevoir sans elle. Je considère également la vérité comme à la fois salvatrice et à la fois libératrice. C'est je pense, le trait essentiel qui a fait de moi celle que je suis... quitte à prendre beaucoup sur moi ensuite pour aider autrui à affronter "ma" vérité.

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Discussion : Petite histoire positive pour les monos qui doutent de leurs efforts...

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bonheur

le vendredi 13 novembre 2015 à 20h24

Yoyoland
Eh bien cela ne change rien du tout. Il est toujours là, me respecte et m'aime et je crois plus encore.

Oui, plus encore... c'est en effet ce qu'il faut pour qu'un couple mono-mono devienne mono-poly. C'est l'amour qui importe, dans comme en dehors du couple. Mais oui, tellement plus au sein du couple initial :-D (+) .

Yoyoland
C'est tout de même une sacré introspection à faire et je n'en pense pas tout le monde capable. Laissons faire le temps....

Oui, ne pas se "transformer" en poly sans cela. Le temps a toujours son importance dans la création d'un nouveau lien, surtout si on désire qu'il soit pérenne.

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Discussion : Questionnement

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bonheur

le mercredi 11 novembre 2015 à 19h16

En ce qui me concerne, amour et cachoteries ne peuvent pas aller de paire. L'amour est affaire avant tout de sentiments (dans mon cas) et il n'y a rien de MAL à aimer... quelque soit la personne. Si je suis déjà amoureuse et que je devient à nouveau amoureuse... et bien j'aime simultanément deux personnes, et je ne vois pas pourquoi je cacherais quoique ce soit à qui que ce soit, même en étant mariée.

Le non-dit est une forme de mensonge, celle que je déteste le plus. Personnellement, je trouve cela très sournois. L'amour n'a pas à être caché, enfin pour moi... parce que l'amour n'a rien de honteux.

La jalousie est un effet... qui a une cause. Souvent, j'ai constaté que les causes étaient liées à la peur de perdre ; à la peur d'être "pas à la hauteur" ; à l'orgueil parfois (sous l'orgueil, il y a souvent d'autres peurs) ; à la peur de faire l'objet de railleries ou de rumeurs... enfin à toutes sortes de peurs.

Vivre avec un-e poly, l'afficher, l'assumer, signifie faire face aux jugements et aux critiques. Il existe énormément d'esprits non-ouverts et très "inquisiteurs". Passer outre, n'est pas aisée, bien que pas impossible. Il existe toutefois, dans le monde "ordinaire" des personnes merveilleuses qui sont ouvertes et qui cherchent à comprendre, sans nécessairement devenir poly. Il y a certainement encore beaucoup à faire, mais tout évolue.

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Discussion : Présentation.

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bonheur

le vendredi 06 novembre 2015 à 14h21

Il y a une autre discussion intéressante sur la "liberté" et sur son "partage", qui pourrait venir compléter ce fil.

Perso, je respecte une norme si elle me parait pertinente (comme ne pas prendre un sens interdit ou m'arrêter au stop, exemples tout con qui me viennent à l'esprit). Par contre, en effet, m'imposer de ne pas aimer (je parle de mon ressenti intérieur), ben là, la norme n'est plus pertinente, car elle fait intrusion justement à ma liberté sentimentale, que personne n'a le droit d'approuver ou désapprouver (pas même la personne concernée, d'ailleurs). Il en irait de même pour mes pensées ou le touché de mon corps (par moi ou par autrui), dans le sens où ce touché impacte directement ce qui se passe à l'intérieur de moi.

Je reprends ce que j'indiquais sur l'autre fil de discussion, ma liberté est avant tout un état intérieur et personnel et il est parfois possible de le partager, bien que ce partage ait ses propres limites.

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Discussion : Partager sa liberté ?

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bonheur

le vendredi 06 novembre 2015 à 13h58

Pour moi, la liberté est déjà un état intérieur, un ressenti personnel. Je peux me sentir libre (et partager, donc être en interaction) avec des personnes ne partageant pas mes convictions. Je dirais même que mon bonheur est en cela : me sentir libre... avec ou sans autrui.
Le "partage" est un plus, et il enjolive, comme une spirale. La liberté "partagée" atteint par contre assez vite ses limites, puisqu'il y a interaction, et qu'autrui ne peut pas ressentir exactement la même liberté.
Oui, la liberté doit être toute simple mais je dirais surtout avant toute chose personnelle.

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Discussion : Présentation.

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bonheur

le mercredi 04 novembre 2015 à 17h54

hesekiel
Après avoir eu plusieurs échecs de polyamours avec des personnes croyant pouvoir l'être mais ne l'étant pas fondamentalement, il est clair pour moi désormais que faire connaissance avec des gens partageant ma vision et ma philosophie de vie ne sera que positif.

Je faisais référence à cette phrase. Ces personnes sont peut être d'ailleurs les mêmes que certaines inscrites sur ce site.

Pour ma part, polyamour et libertinage nécessitent en effet une belle ouverture d'esprit et de renvoyer les normes au placard d'où elles sont sorties. Par contre, je ne vois pas, pour moi, le rapport entre les deux. Je veux dire, on peut être l'un ET l'autre, mais c'est à mes yeux deux notions différentes. Les personnes rencontrées dans le cadre du libertinage n'ont pas vocation, pour ma part, d'entrer sentimentalement dans ma vie. Ce sont des personnes que je respecte, mais en aucun cas des personnes que j'aime d'amour. Je sais que certaines personnes font un mix de tout ça, tu fais peut être partie de celles-ci. Comme tu as initié ce fil de discussion sous l'appellation "présentation"... et que tu n'as rien défini dans ton profil... ma démarche peut permettre aux autres membres de te situer.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Présentation.

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bonheur

le mercredi 04 novembre 2015 à 16h21

bonjour
Perso, Paris, je fuis.
Il se trouve qu'avec la médiatisation, le polyamour est un nouvel "effet de mode". Donc nombreux sont ceux qui s'y essaient et s'y cassent les dents. Car, en effet, tout le monde n'est pas fondamentalement poly. Soit ça apparait comme une évidence au cours de notre vie, soit il vaut mieux s'abstenir.
Par contre, poly, veut tout et rien dire, y compris sur ce site et dans les cafés (ou autres "rencontres") poly. Je t'invite donc à ce propos, à prendre connaissance du premier post de la discussion se nommant "polyamour quantique" afin d'avoir un aperçu global et comprendre qu'il n'y a pas ici une vision et une philosophie unique.
Moi-même (clique sur mon pseudo pour en apprendre un peu plus) n'aspire certainement pas à ta vision et à ta philosophie... ou peut-être que oui... ou plus ou moins...
N'être QUE positif, ben je crois que j'y aspire également, mais que la vie est faite de nuances, et nous sommes tous des apprentis de la vie et ceci jusqu'au bout.
Ton pseudo me fait penser à la bible, évidemment. Un rapport ?

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Discussion : Peur de ce que je suis

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bonheur

le mardi 03 novembre 2015 à 13h14

Il existe tellement de livres sur le développement personnel et l'estime de soi, qu'il n'y a que l'embarras du choix. Après, il faut s'offrir le luxe de faire la démarche d'apprendre à se découvrir et d'apprendre à se connaître. En général, c'est dans ce genre de situation que l'on s'aperçoit que l'on a un énorme déficit dans ce domaine. Relever ses manches et évoluer !

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Discussion : Polyamour et vie professionnelle

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bonheur

le jeudi 29 octobre 2015 à 14h07

Et oui !!! Le monde commun se voit également composé de personnes biens. En fait, il y a de tout, comme dans tout milieu

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Discussion : Après la phase passionnelle : descente en enfers ou montée en maturité ?

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bonheur

le jeudi 29 octobre 2015 à 09h19

Je te réponds en mp Dieu, mais nous avions déjà une très longue conversation à ce sujet, si ma mémoire est bonne.

Le livre en question a été écrit pour tout public, évidemment... Ne pas croire que dans le "monde poly" l'on est mieux ou meilleur...

J'ai fait la transition de mono à poly, seule avec mon mari, sans connaitre l'univers poly, et toi Dieu, tu as pu constaté notre façon de nous aimer (après j'ignore ce que tu en as pensé à l'époque ?), et ma façon d'aimer en dehors de mon couple, également les réactions de mon mari face à cela...

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Discussion : Questionnements

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bonheur

le mercredi 28 octobre 2015 à 18h15

Nicolas0207
C'est une erreur à ne pas faire, on doit penser de facon individuelle et non couple...

Chacun a son vécu, y compris dans un couple ! (+)

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Discussion : Mariage Polyamoureux au Brésil

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bonheur

le mercredi 28 octobre 2015 à 16h57

Il est dommage que le terme de polyaffectif soit utiliser dans un sens où les polyaffectif comme moi ne pourront absolument pas se reconnaitre.

Attention, le mariage au Brésil n'a pas d'équivalent chez nous. Il y avait un eu en effet un précédent (dans Le Monde, si ma mémoire est bonne)

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Discussion : Après la phase passionnelle : descente en enfers ou montée en maturité ?

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bonheur

le mercredi 28 octobre 2015 à 14h55

Je me suis dit que ces extraits pouvaient intéresser certain-e-s. Ils sont tous issus du livre de Susan Baur "Aimer, coup de foudre, passion et grand amour" :

«  On confond souvent amour et bien-être. La romance «  saine », celle qui doit être cultivée comme grand amour, est supposée être une liaison sérieuse entre personnes sensibles et bien intentionnées. De fait, ce type d’amour peut nourrir des unions durables, mais après qu’une grande passion vous a ouvert les yeux. Le travail essentiel de l’amour ne saurait se résumer aux qualificatifs louangeurs. Un amour calme peut instruire, mais il ne transforme pas… »

«  …La passion déclenche le grand amour et c’est ce complet don de soi qui renouvelle complètement notre vision des choses. Cette initiation est incontournable. Seulement, une passion qui ne mène nulle part et n’apprend rien n’a pas rempli son rôle. Quelqu’un qui tombe sans arrêt amoureux semble vivre un feuilleton, tourner en rond et ne rien connaître à l’amour.
La passion ne laisse pas indemne. Elle produit du changement. On agit différemment quand on a rencontré le grand amour. Cela, les couples formés pour des raisons de convenance, ou par souci d’une vie plus sécurisante, ne le comprennent pas. Ils ignorent que l’amour, s’il combine la passion et la durée, induit une rupture avec le passé. …les exigences du grand amour, qui renouvelle la personnalité des amants ainsi que la vision qu’ils ont d’eux-mêmes. Ayant perdu leur innocence, ils s’ouvrent au monde. »

«  Quiconque a vécu le grand amour le décrira comme une forme de don. À l’inverse, ceux qui ne l’ont pas rencontré s’imaginent toujours qu’il s’agit de recevoir… Il (le grand amour) confère un nouveau sens au mot «  donner » : l’abandon de tout calcul, de toute arrière-pensée, alors qu’on ne compromet normalement pas son bien-être pour les autres. L’important n’est ni la perfection du cadeau, ni l’ampleur de l’effort, ni même le sacrifice. C’est d’accepter de renoncer aux «  si » et aux «  mais » pour rejoindre une autre personne dans un grand «  oui ». »

«  Ceux qui ont connu le grand amour croient en leur histoire. Cette certitude les caractérise. Ils savent exactement ce qu’est la passion, ce qu’elle signifie pour eux. Ils savent qui est l’amour de leur vie et que leur histoire est un parfait exemple d’amour unique. Ils éprouvent pour elle une fidélité absolue. Ils déclarent tout cela avec une fierté, une conviction merveilleuses…  Certaines personnes ont pourtant du mal à croire en leur grand amour, en dépit des signes… Croire est un acte affreusement difficile. L’amour passionné emporte, balaye tout. Garder la conviction d’avoir vécu l’amour profond et transformateur est infiniment plus ardu. Passer le restant de ses jours avec son bien-aimé ne dispense pas de définir ce à quoi l’on croit. Le quotidien changera éventuellement la conception de la relation, au risque de la banaliser, voire de la rendre pesante…»

«  Réclamer le grand amour revient à prendre une posture courageuse. C’est un acte de confiance en soi et un acte de foi. Les gens sont fiers de leur certitude lorsqu’ils disent : «  Le grand amour ? Je vois exactement ce dont tu parles ». »

Susan Baur donnent des exemples de personnes qui ont dit «  oui », d’autres qui ont dit «  non », et celles qui ont dit «  plus tard » au grand amour

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Discussion : Annoncer à son mari que l'on est poly

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bonheur

le mercredi 28 octobre 2015 à 14h27

Je me réjouis, Clairette117, que le plus gros de la bourrasque soit passé et que tu es sauvé ce qui avait le plus de valeur à tes yeux.

Ta belle-mère sera importante. D'abord parce que ton mari pourra décharger un peu sur elle (et non tout sur toi) dans une atmosphère de compréhension saine et sereine. Personnellement, quand j'ai expliqué qui j'étais à ma propre mère, le mot "égoïste" m'est revenu en pleine gueule... début d'une importante prise de distance avec mes parents. C'est également important qu'elle n'est pas porté ce type de jugement à ton encontre, obligeant ton mari à devoir prendre le contre-pied... Quand tout le monde évolue dans un sens pouvant être conciliable, c'est ça de gagner et je trouve cet état de fait important.

Lorsque l'on est une relation secondaire, avec une personne qui a une relation principale, il faut s'attendre à devoir composer avec le/la co-amoureux-se. L'importance dans le coeur, et l'importance dans la vie, n'ont rien de commun. En tant que relation secondaire, j'ai quitté plusieurs fois parce que j'étais seulement la bouée de secours au couple primaire ; parce que j'étais le doudou que l'on délaisse au fond du placard et que l'on ressort lorsque l'on a besoin d'attention, d'affection ; parce que le couple primaire va droit dans le mur et que l'on me demandait sournoisement de consolider le mur, leur mur...

Donc, d'un côté, ce sera à cet homme, relation secondaire, de savoir s'il désire ou non perdurer et faire preuve de patience; d'un autre côté, il est légitime que le mari de Clairette117 est la possibilité de digérer dans un premier temps avec l'esprit libéré de cette autre relation.

Pour ce qui est de ton évolution personnelle, Clairette117, je t'avais envoyé en mp des références de livres. Tu sais désormais comment me joindre si tu le désires.

Oui, être sur un chemin qui est sein, c'est déjà énorme !!!

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Discussion : Mariés, avec enfant, mais ne plus vivre en permanence sous le même toit

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bonheur

le mercredi 28 octobre 2015 à 11h52

Le mari est au courant de cette éventualité ? Je rejoins Katouchka, si c'est de notoriété publique que vous êtes d'accord, alors vous faites bien ce que vous voulez. Il existe des couples qui sont concrètement séparés dans les faits mais n'ont pas fait de démarches officielles. Il existe des couples qui vivent séparément tout en étant ensemble.

Après, si ton souhait est de se défaire de l'étiquette "femme mariée", que tu vives ou non avec ton conjoint, tant que tu seras officiellement mariée, ben tu conserveras cette étiquette (à part mentir, évidemment).

Il faut croire que la loi est mal faite : perso, j'aimerai juste ne plus avoir cette étiquette, mais continuer ma vie de couple commune qui me convient... ben c'est pas possible, puisque la première démarche, c'est la séparation de biens et donc la vente de notre logement, qui est notre foyer et auquel on tient l'un comme l'autre.

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Discussion : Après la phase passionnelle : descente en enfers ou montée en maturité ?

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bonheur

le dimanche 25 octobre 2015 à 09h47

J'aurai tendance à être d'accord avec Dieu, même si ce n'est pas si simple en fait. On ne peut éluder, nier, ce que l'on ressent... sinon je ne me compliquerais pas la vie et je ne serais pas poly. Il y a 8 ans, j'étais "dans les souliers" de Clairette117 (ne pas m'en vouloir de citer cet exemple actuel) et sincèrement, si ça n'avait pas été intérieurement important, je me serai abstenu.

Les effets de la passion n'ont rien à voir avec du classique ou du non-classique. D'ailleurs, en amour, il y a avant tout à ressentir. Le fait que certaines personnes ressentent moins les émotions, ce qui créé des disparités (non-réciprocités) n'impliquent pas qu'il n'y avait pas amour. J'étudie cela actuellement en lisant "l'erreur de Descartes" de Antonio R. Damasio (neuro-scientifique)

Dire que l'on "choisi" ses amours, c'est un peu enlever à l'autre sa liberté. Donc, en réalité, on dépend toujours de l'autre, encore plus que de nous-mêmes.

Aujourd'hui, je prend du recul face à la phase première, quelque soit l'intensité de ce que je ressens. C'est plus, pour non-parasiter la phase de découverte, que pour fuir la passion. La passion n'est pas négative, je crois, en elle-même... ce sont ces effets pervers qui le sont. D'un côté la passion fait du bien, de l'autre, elle ne doit pas masquer ce que l'on doit voir. Et puis, la passion ne masque pas l'instinct, et si l'on ressent un beug, même si l'on ne l'identifie pas immédiatement (Merci E. pour ton aide (+) ), la non précipitation et notre capacité d'interrogations fera que la source du beug apparaitra. Par contre ce n'est évident seul, car même si l'on met le doigt dessus, on demeure aveugle.

J'aurai donc tendance à dire, la passion oui, la précipitation non.

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Discussion : Annoncer à son mari que l'on est poly

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bonheur

le samedi 24 octobre 2015 à 13h22

C'est un point sur lequel je maintiens mon désaccord. Donner une information n'indique rien d'autre que l'information elle-même, et elle est déjà assez difficile à encaisser.

Il y a une différence entre exprimer un ressenti personnel (qui influence le lien existant) et qui nécessite en effet d'établir une nouvelle "sécurité" (d'où l'importance de la bonne interprétation que j'ai précédemment indiquée) qui consiste à indiquer que l'on ne fait aucune remise en cause et que l'on n'enlève aucune valeur à l'existant. Je pense, mais ce n'est évidemment que mon opinion, que l'ouverture et l'égalité pourront ensuite s'intégrer dans l'évolution.

Si une bourrasque ravage ma maison, je me préoccupe tout d'abord de sauver un maximum (en général ce à quoi l'on tient le plus en priorité, c'est naturel) et ensuite seulement je peux évaluer les dégâts et songer à la reconstruction. Cet exemple peut paraitre idiot, mais je le trouve assez représentatif.

De toute façon, il est fort probable qu'il y ait perte de beaucoup de choses dans un premier temps : contrôle face à l'inattendu ; repères face l'incongru, l'inhabituel, l'inimaginable... C'est là que l'initiateur de la bourrasque doit faire face.

En ce qui me concerne, le terme "acceptant" n'a jamais eu sa place. Mon mari est heureux avec moi mais il n'est pas "acceptant". L'un n'entraine pas l'autre... et sans doute que derrière ce mot il y a une large gamme de nuances.

Clairette117 voit se développer ici deux manières de penser différentes, ce sera à elle d'y réfléchir.

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Discussion : Annoncer à son mari que l'on est poly

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bonheur

le samedi 24 octobre 2015 à 12h14

Personnellement, je dirais plutôt qu'encaisser "j'aime quelqu'un d'autre", ça faire déjà pas mal. Chaque chose en son temps. La réflexion sur le sens de la relation, sera je crois une autre "étape".

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Discussion : Annoncer à son mari que l'on est poly

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bonheur

le samedi 24 octobre 2015 à 11h33

Je ne sais pas si le fait de dire que l'autre aura sa "liberté" est une aide. Je dirais plutôt que le choc de l'annonce se suffit à lui-même. La "liberté" de l'autre entrera plus dans le stade de l'évolution... une fois que le virage très difficile est négocié (moi généralement j'associe cette période à une traversée dans un brouillard épais, que l'on fait à deux, et que l'on est là à pour l'autre, qui se cogne régulièrement), pour reprendre l'image de Yoyoland.

Le fait d'être poly et que cela nous rende heureux n'entraine pas que notre partenaire primaire s'épanouira à son tour en ce domaine. Dans mon cas, mon mari ne désire pas être poly, c'est son choix, c'est sa liberté, et 8 ans plus tard, c'est notre quotidien.

Je me rappelle de témoignage ici où le partenaire primaire a voulu "essayé" et cela n'avait fait qu'empirer les choses. On est poly, parce que l'on a des sentiments simultanés envers plusieurs personnes, pas parce que l'on a la "liberté" de tout s'autoriser. Faire pour faire ou pour rendre oeil pour oeil, dent pour dent, là je m'interroge sur la pertinence de l'effet bénéfique.

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