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Discussion : Il est poly et moi je suis perdue

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bonheur

le lundi 19 août 2019 à 08h37

@Laiel : on a des opportunités dans la vie et on fait ses choix. Jack est à une période charnière de sa vie amoureuse, d'où certainement cette philosophie de savoir ce qui lui convient. C'est une réalité pour lui, qui n'impliquera pas qu'il n'évoluera pas ensuite. Je le lui souhaite en tout cas, sinon plus de découvertes :-/

Il désire vivre en trouple, ce qui n'implique pas la configuration : un homme, deux femmes. Aussi, vous pouvez rester ensemble sans obligatoirement une vie commune mais en faisant à votre guise. Et puis, le polyamour n'implique pas que l'on doive aimer (apprécier est idéal) l'amour de l'autre. Quand ça arrive, je suppose que c'est wahoo, mais il faudrait vraiment une sacrée coïncidence pour que tu tombes amoureuse de la même personne que lui. Si cela revient à "sacrifier" par amour, ce n'est pas bon.

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Discussion : Il est poly et moi je suis perdue

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bonheur

le dimanche 18 août 2019 à 13h10

Bonjour Laiel,

Suivant mon expérience, quand j'avais 20 ans (j'en ai 50 aujourd'hui), j'ai accepté avec un immense bonheur, une joie qui m'a tiré les larmes, de me fiancer. Sauf que voilà, quelques instants plus tard, mes larmes étaient celles d'une douleur bien aussi immense. Je devais écrire à un homme, qui était loin à ce moment-là, pour lui annoncer cette grande nouvelle, dont je savais qu'elle lui percerait le cœur. Elle perçait le mien également, finalement.

Ce jour-là, de 1988, époque où polyamour était inconnu, où je ne connaissais qu'un unique "schéma", j'ai écouté l'élan de mon cœur dans un premier temps puis écouté la détresse de mon cœur ensuite. Mon futur mari savait à quel point j'aimais cet autre homme. Cet autre homme pensait que j'avais cette relation en l'attendant. Sauf que voilà, cet autre homme ne savait pas dire qu'il m'aimait et d'ailleurs il ne le désirait pas. Cet autre homme pensait comme un évidence que je n'aimerais jamais que lui, sans que lui se donne la peine de signifier son amour. Et à chaque fois qu'il devait plus ou moins s'engager, il s'éloignait. Le pourquoi ? Il ne s'en ai jamais expliqué. Toujours est-il que je me suis lancée dans une vie amoureuse classique dans ces conditions.

Pas surprenant que 20 ans plus tard, un nouvel homme me fasse sortir de ma zone de confort et "m'oblige" à lui dire que je l'aime et à dire à mon mari que je suis de nouveau amoureuse.

Autrement dit, Jack a l'opportunité d'indiquer ce que moi j'aurai dû faire en 1988 : que l'amour ne pourra jamais être exclusif pour moi. Qu'aimer n'implique pas ne plus aimer et qu'un nouvel amour n'implique pas que je n'aime plus le-s ancien-s. Moi, j'admire cette connaissance de soi et surtout d'assumer ainsi, aussi jeune.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Interrogations

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bonheur

le samedi 17 août 2019 à 19h06

Bonjour Scab,

Ici, il y a de nombreux poly… (ahahah quel humour) qui sont tous très différents. C'est là que ça devient moins drôle. Je connais un peu le parcours et la sensibilité de ourscalin et il ne pouvait faire une autre réponse. Je suis différentes, alors je vais aborder tes craintes et questionnements sous un autre angle.

Je rejoins Gsync. Il ne faut pas accepter par amour pour elle. Il faut accepter parce que tu en as envie, toi. Tout ce que l'on s'oblige à faire, à dire, par amour n'en n'est plus, de l'amour, mais du "sacrifice" à plus ou moins grande échelle.

Je rejoins Ourscalin dans sa dernière phrase : "être bien avec les autres, c'est déjà être bien avec soi-même". Sache que le polyamour est souvent un déclencheur de révélateur individuel. Sortir des sentiers tous tracés, c'est faire en quelque sorte du hors piste. On n'a plus de balisages, plus de fléchages. Donc, si tu n'es pas un tout petit peu aventurier, c'est à dire acceptant de sortir de ta zone de confort, tu ne deviendras jamais polyacceptant.

Et c'est là que mon discours va différencier. Devenir polyacceptant n'implique pas à devenir polyamoureux soi. Et je ne conçois pas de déséquilibre dans une relation amoureuse. Je préfère parler d'équité et de bonheur. Par exemple, dans mon couple, mon chéri de vie (je n'intègre plus pour moi la notion de mariage, bien que nous n'ayons jamais divorcés) n'a pas envie d'autres amours. Par contre, il passe beaucoup de son temps libre, en ma compagnie ou non, à des activités importantes pour lui et qu'il aime faire. Bon moi, je suis sur mon temps libre une grande relationnelle, et pas qu'ici.

L'essentiel étant de s'épanouir. Parfois, je l'assiste dans ses activités, parfois il m'aide en me donnant son avis ou autres. Et puis, parfois j'organise à la maison des café poly et il contribue. Ayant, à ses yeux, fait le tour du sujet, il participe en offrant à l'assemblée une collation conviviale. Pendant que nous causons, il s'affaire et c'est génial car la cuisine est ouverte sur l'espace de rassemblement, ainsi il écoute et s'il a au passage à intervenir, il le fait.
A chaque fois on passe ensemble un bon moment. Lui qui aime offrir ses préparations culinaires et moi qui ai apporté au débat.
Ce n'est qu'un exemple pour illustrer mes propos.

Scab
Je pense à moi, j'ai besoin de temps.
En réalité, j'ai peur de la perdre

Heureuse que tu penses à toi. Si ce n'était pas le cas, tu ne serais pas venu confier ton parcours ici.

Tu as besoin de temps et ça je le comprend. Par contre, elle est dans cette enthousiasme amoureux, celui des débuts qui provoque justement l'élan de la découverte de l'autre. Autrement dit, vous devez vous confier l'un à l'autre. Et aussi sur cette peur, bien légitime. Cette peur, puisqu'elle te dit qu'elle ne remet pas en question votre relation, est "irrationnelle" (ce qui ne veut pas dire irréelle).

Mon chéri, bien que la tierce personne qui m'avait fait sortir de ma zone de trop grand confort, m'ai tourné le dos (femme mariée), mon chéri et moi avons énormément discutés. En quelque sorte, on n'est pas retourné dans notre zone de confort qu'est le mariage. On a débroussaillé et on a confectionné un nouveau chemin, armé désormais pour le hors piste. Au début c'est difficile, on est total improvisation, surtout que l'on a connu le terme polyamour uniquement au bout de 4 ans. Lui aussi, pensait que j'allais demandé le divorce, etc... Il s'était fait des films très éloignés de ma façon de concevoir l'amour en dehors de notre couple.

Nos peurs aiment s'alimenter de notre imaginaire et empire notre vision de la situation. C'est une tendance que l'on peut "inverser". Je sais que j'aime imaginer, mais je me met en posture heureuse au-préalable. Un état d'esprit "positif" m'importe pour appréhender l'inconnu. Car c'est parce qu'il y a inconnu que l'on ne peut se positionner positivement.

Dans tous les cas, quelque soit l'avenir, la peur n'évite pas le danger. La peur est une émotion présente pour t'avertir que tu n'auras plus de balisages, pas qu'elle ne t'aime plus. Replace celle-ci là où il faut, afin de pouvoir l'affronter et lui dire que ok, tu as compris. Que tu ne l'as néglige pas, mais que tu dois continuer à vivre, y compris avec elle. Accepte donc tes émotions, tes ressentis. Les éviter, reviendrait à les négliger. Donc écoute les mais ne te laisse pas "dominer" par elles. D'autant qu'une émotion, même si elle peut parfois être invasive, n'est de toute façon que passagère.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Je suis poly et le manque de communication m'a rendu toxique

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bonheur

le jeudi 15 août 2019 à 19h43

Bonjour @F.l.o.u.,

Opérer une relation mono classique en polyacceptant + polyaffectif (amour reconnu, vécu avec tendresse mais ne mêlant pas nécessairement une sexualité avec toutes les relations) est possible. C'est mon cas.

Moi aussi, j'ai annoncé. Par contre, mon chéri de vie ne s'est pas senti sali. Mal oui, car il a cru que je le quitterais, que je remettais tout en question. Il avait placé, imaginé des intentions que je n'avais pas. Toujours est-il qu'il a eu mal, ça oui. Un énorme coup de massue pour lui. Un gros choc. Et puis curieusement, ça nous a obligé à énormément communiqué. Nous non plus nous n'avions aucune anicroche jusque là. Et puis patatra !

Je dis souvent qu'il y a eu ma vie avant, et une renaissance à partir de cet instant. Et une naissance se fait souvent dans la douleur. Sa douleur, je l'ai entendu, écouté. J'ai été vraiment dans le soutien, tout en étant dans la déconstruction de tout cet imaginaire catastrophique qu'il avait ressenti. C'était en 2007. On en rirait presque aujourd'hui, enfin, avec un humour particulier.

Cette renaissance, pour lui comme pour moi, a donné lieu à un rapprochement en profondeur. Nous sommes aujourd'hui à cœur ouvert et dans l'authenticité. Notre complicité est désormais juste, même si elle a toujours été omniprésente. On peut parler sans tabous. On peut être soi, avec ce que l'on recèle de plus profond.

Les larmes, on l'oublie souvent, sont un phénomène physiologique naturel. Elles aident à extérioriser, à évacuer. C'est bien qu'elles ne tentent pas de les refouler. Je sais que chez moi, qui suis une "pleureuse" (devant la TV…), elles peuvent s'associer à une surcharge émotionnelle. Quand j'ai de nombreuses émotions qui se superposent, je pleure… ça m'aide. Je ne suis pas obligatoirement malheureuse, mais c'est ainsi. J'assume tout ça et mon entourage sait désormais cette fonction utile. J'ai à cœur qu'autrui n'endosse pas mes larmes comme étant de sa faute. Mon émotion et la façon de la vivre est mienne. C'est ma philosophie actuelle.

Ce type d'annonce nécessite souvent un temps de digestion, plus ou moins long. Tu sais le polyamour, relève beaucoup du "en même temps" (ou du "et"). Alors je crois que tu devrais modifié, dans ton intellect, cette phrase :

F.l.o.u.
...on a pris la décision d'essayer de continuer ensemble, mais qu'elle me laisse vivre mon histoire en parallèle avec ce garçon.

… on a pris la décision d'essayer de continuer ensemble, ET je pourrai vivre autant que possible mon amour en parallèle.

L'amour n'a pas besoin d'autorisation, de permission. Sinon, on tombe dans l'amour impossible et non plus dans le polyamour. Par contre, qu'elle sache, qu'elle soit dans une démarche d'acceptation, je lui dis bravo (+) . J'espère que ce sera dans l'approbation de l'amour :-D . Je vous souhaite une richesse commune dans votre continuation, et ceci à tous les trois.

Si tu le désires et si la lecture ne te rebute pas (également pour tes deux amours), je pourrai t'offrir des références bibliographiques d'ouvrages sur le développement personnel liés à la déconstruction de l'amour exclusif et sur la compréhension du polyamour.

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Discussion : Détresse amoureuse

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bonheur

le jeudi 15 août 2019 à 19h17

J'ignore où tu en est @Maizee de ton développement personnel. Moi je me suis prise en charge en allant le plus dans le sens de ce qui me vient naturellement. C'est à dire que je me refuse désormais d'être intérieurement autrement que comme je suis. Egalement, je tente d'être le plus possible en adéquation extérieure avec ce qui naturel intérieurement. Je tente d'éviter les "décalages" et tout ce qui oblige à se renier. Donc, je ne peux plus être autrement que comme je suis.

Pour ce qui est de la compréhension et l'acceptation de soi, je ne nage pas à contre-courant, mais je me laisse porter par moi-même pour influencer le courant. J'ai lu dans les livres, des "bribes" de moi. Des moments où j'ai cette réaction naturelle de me retrouver, comme si l'auteur-e me décrit. Et là, je sais… je suis ainsi. Et quand je lis un livre dans lequel je ne me retrouve pas, là je sais… je ne suis pas ainsi. J'ai appris tout d'abord à me définir par la négative, du moins dans tous ces aspects atypiques de moi. Savoir que l'on n'est pas ça ou que l'on ne veut pas être comme ça, c'est déjà une grande avancée. Souvent, au cours de ma vie, on me disait que je ne savais pas ce que je voulais. D'une certaine façon c'était vrai. Mais j'ai toujours su ce que je ne serai pas, et c'est déjà bien.

Parfois, la recherche de soi amène à des ressentis instinctifs étranges. J'ai 50 ans. Quand j'étais enfant, à l'école, on apprenait sur Néandertal des "vérités" que je ressentais comme fausses et profondément injustes. Et puis, depuis quelques années, les professionnels qui aujourd'hui mêlent des domaines scientifiques pour plus de justesse dans l'analyse des hominidés, ont fait des découvertes importantes mais surtout ils offrent aujourd'hui un portrait de Néandertal tellement différents. En complément des documentaires TV, j'ai lu le livre de Silvana Condemi et François Savatier (Néandertal mon frère (300 000 ans d'histoire de l'homme) - Néandertal n'a jamais disparu). Et bien, à de nombreux égards, je me sens vraiment proche de cet hominidé. Son "physique", sa "spiritualité", son système cognitif reconnu comme différent… Evidemment, l'évolution a fait de moi une sapiens mais mon côté Néandertal est présent aussi, authentique, j'en suis persuadée. On se moque de ce paragraphe (ou pas), mais ça fait du bien de reconnaitre qui l'on est et de s'identifier. D'ailleurs, même les signes "négatifs" comme la résultante de diabète de type 2 et du diabète gestationnel, je les aime au final. Non que je sois heureuse d'avoir cette maladie, mais c'est l'aléa, à mes yeux, d'un ancien héritage. Autrement dit, j'en prend tous les aspects comme partie intégrante de qui je suis.

Tu vois, @Maizee, on se découvre à tout âge et de toutes les manières. Ecoute ton cœur, écoute ton instinct et considère l'amour comme une émotion, un 7ème sens. Enfin, pas d'impératif évidemment. En tout cas autorise toi.

Ce festival, si tu n'y vas pas, tu le regretteras et tu rateras ce que tu as à vivre. Ne force pas le "destin" et laisse toi porter. Et puis, cet homme, peut-être que tu le trouveras génial et que fasse à eux, tu te diras simplement qu'ils sont mignons ensemble. Une chose que j'ai réussi à intégrer : la vie est imprévisible et impermanence. La vie est comme une aventure, aussi on a peur car elle sera inconnue. Sauf que l'inconnu est découvertes :-D

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Discussion : Détresse amoureuse

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bonheur

le jeudi 15 août 2019 à 17h51

@Maizee : je vois que tu as une capacité, comme moi, de projection. Et aussi, ce mental qui s'interroge constamment, alors qu'il n'existe pas de réponses exactes. Je ne peux savoir si qui est mieux ou moins bien. Personne ne le peut. Aimer une personne, et même si le temps a fait qu'on la connaisse bien, n'implique pas que l'on anticipera d'une façon juste les réactions.

Tu vois, cette non volonté d'être un "poids" (j'aurai même tendance à enlever les guillemets et parler carrément de boulet, de fardeau) et ça me m'oblige à freiner mon entrain, parfois ça s'avère positif et d'autres fois, nettement moins. Tout dépend des personnes, des situations…

Il y a tellement de paramètres mouvants que c'est impossible. Autrement il faut à chaque fois tenter de saisir les opportunités visant à ce qui convient à soi. Aborder le sujet du polyamour intellectuellement est bien. Vivre une situation polyamoureuse ou de polyacceptance en est une autre.

Tu pourrais être un révélateur, un déclencheur, comme la source de souffrances. Tu peux permettre à cette femme, comme à l'homme qu'elle a rencontré une découverte de soi immensément riche OU pas.

Oui, si votre relation se développe d'une façon amoureuse, alors que cet homme pense entamer une relation classique avec cette femme que tu aimes, alors, le terme biaisé est le bon.

Tout ce qui tourne dans ta tête est au cœur de votre futur. Sauf que ce futur sera influencé par elle, par lui, aussi par ta compagne historique. Je comprends ton mental envahissant, j'en ai un aussi. C'est la raison pour laquelle je lis beaucoup sur le développement personnel. J'alimente ce mental qui en a besoin.

Evidemment je peux me tromper, mais si tu as cette impression de non déconnexion permanente, je t'invite aussi à lire "je pense trop - comment canaliser ce mental envahissant" de Christel Petitcollin. J'avais beaucoup découvert sur moi lors de cette lecture.

Désolée de ne pouvoir offrir d'exactitudes :-/

Fais suivant toi et ce sera déjà beaucoup.

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Discussion : Détresse amoureuse

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bonheur

le jeudi 15 août 2019 à 13h28

@Maizee

J'ai souvent exprimé, expliqué, ici que l'amour ne se partage pas… enfin suivant ma perception.

L'amour c'est un instant et un espace (on va dire ainsi).

Un instant parce qu'il y a toujours, plus ou moins avancée avant le premier regard, le premier aperçu, et puis il y a cette émotion qui survient. On ne la pas provoquée, mais d'un coup elle est venue s'ancrée.

Un espace "virtuel". L'amour ne peut se définir, puisque c'est une émotion. Il ne prend pas une place concrète, mais il occupe un espace à l'intérieur de nous. Nos émotions liées, nos pensées, notre imaginaire…

Cet espace virtuel, je le compare à un ballon gonflable. A chaque nouvel amour, l'espace expanse.

Je nomme la résultante, un pouf. Non pas parce que la personne qui le ressent est un-e pouf (rien à voir). Mais tu vois, ce pouf est pour moi à la fois la soudaineté (le quart de seconde de l'émotion primaire) et l'espace qui justement ne vient pas amputé mais, à l'instar de l'univers, prend le juste volume à l'introduction d'un nouvel espace.

J'aime beaucoup les documentaires sur la découverte spatiale. Il y avait, lointaine, ignorée une galaxie, une planète, une exoplanète, une étoile, un corps X ou Y... Depuis toujours, je me serais prise d'affection pour ce corps X car à mes yeux, je le trouve magnifique. Bon, il se trouve que telle planète était plus proche de moi, alors je l'ai aimé avant, dans la chronologie de ma vie. Par contre, en quoi, à part une phase obsessionnelle (la passion dans la similitude amoureuse) qui accaparerait, mon affection pour le corps que j'aimais déjà, serait amputé ?

Cette amoureuse-amie, a fait la découverte de ce garçon (enfin de cet homme, je pense), oui. En quoi, le ressenti pour toi deviendrais tout d'un coup caduque ? Quand à la hiérarchie… euh… dans le cœur, y a-t-il une hiérarchie ?

Elle a eu un pouf, celui-ci est unique. Bon ben voilà et aucune remise en cause de son passé. Si c'est le cas, c'est qu'elle est mono en profondeur. Que aimer et continuer à aimer n'est pas dans sa nature, qu'elle ne le peut pas. Ou alors, que sa construction impacte sa volonté et ses décisions. Là, elle peut, ou pas, vouloir vivre en pleine conscience en qualité de polyaffective ou en qualité de mono.

Personnellement, garder l'amitié en matière d'amour, je le conçois difficilement. Mais là, ce n'est que moi.

As-tu lu "compersion, transcender la jalousie dans le polyamour" d'Hypatia From Space ? Livre très intéressant qui instruit énormément.

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Discussion : Détresse amoureuse

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bonheur

le jeudi 15 août 2019 à 12h05

Oui, c'est difficile, quand on a envie de crier au monde entier "je l'aime".
Tu anticipes ce que tu ne sais pas. Parfois l'imagination a du bon. Tu peux en attendant vivre en imaginaire de beaux moments. J'avais lu à une époque le livre de Yves-Alexandre Thalmann "Les gens heureux ne s'inquiètent pas de savoir si c'est vrai… ils se racontent de belles histoires".
Par contre, il faut intellectuellement garder à l'esprit que c'est du virtuel, de l'imaginaire. Mais bon, ça fait du bien de vivre en fictif du beau, surtout si l'on appréhende une situation.
Et puis, tu peux faire de l'écriture automatique. Tu prends un cahier et tu écris… ainsi tu extraits de toi.
Bon aussi, tu peux raconter ici.

Autrement, fais que l'appréhension naturelle et normale, reste de l'appréhension. Si ça dépasse ce stade, tu te rendras malade pour rien. Donc, extraire de toi et embellir !

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Discussion : Entre monogamie et polyamour : la grande confusion

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bonheur

le jeudi 15 août 2019 à 11h58

(+)

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Discussion : Le polyamour… liberté ou inconscience ?

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bonheur

le jeudi 15 août 2019 à 11h57

Je rajoute ici car on ne peut écrire un message comportant un nombre important de liens :

Egalement ces extraits de livres destinés à tout individu, y compris mono, qui veut s'instruire sur les relations amoureuses :
/discussion/-Rd-/Ode-a-la-JOIE/
/discussion/-Rh-/Amour-et-Gratitude/
/discussion/-Rf-/Amour-et-Responsabilite/
/discussion/-Rg-/Amour-et-Respect/

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Discussion : Le polyamour… liberté ou inconscience ?

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bonheur

le jeudi 15 août 2019 à 11h57

juliettebleuciel
Le polyamour est fondé notamment sur l'idée que l'on ne peut pas contraindre une personne à combler tous nos désirs, nos besoins, que chaque personne nous apporte des choses différentes.... Mais l'autre n'est pas là pour nous combler ! Il est là pour nous révéler à nous même, pour éclairer nos ombres, et toutes les chaines qui nous empêchent d'être LIBRE, VRAIMENT LIBRE

Pour moi, le polyamour n'a pas, mais alors pas du tout, pour effet d'aller combler quoi que ce soit auprès d'autrui. Evidemment que dans son individualité, une personne nous apporte différemment. C'est le propre d'un individu d'être différent, donc c'est logique. Je suis en parfaite adéquation avec toi "l'autre n'est pas là pur nous combler !". S'il révèle à la fois de lui-elle, à la fois de nous-mêmes, c'est un plus. Nos chaines, nous les construisons, en complicité avec les personnes qui s'enferment et parfois involontairement nous enferment.

La liberté totale est un leurre. Du moment que l'on est en interaction, il est indispensable de tenir compte d'autrui. Sinon, il faut rester seul. C'est valable dans tous les domaines.

Pour le reste du discours, l'amour est pour moi une émotion, qui se répète et devient… un sentiment qui ne ment pas. En tout cas je ne me mens justement pas à moi-même : je sais ce que j'éprouve. Mon ressenti est unique mais ne m'empêche pas de continuer à avoir des émotions, des ressentis. Cette émotion n'a rien de honteux, pas plus si elle est vécu depuis longtemps que si elle est vécu depuis peu. Alors le polyamour m'offre cette opportunité de vivre à la fois intérieurement sans la culpabilisation qu'inflige la monogamie, à la fois s'il y a partage de vivre sans mensonge. Et là-dedans, je me comble moi-même. J'offre de moi et je reçois la beauté d'autrui. Aimer est un cadeau de la vie, quelque soit l'issue relationnelle. Je ne mêle aucune religion à cela.

Question religion, j'invite à lire Laurent Gounelle "Et tu trouveras le trésor qui dort en toi". Parce que justement, la religion n'est pas "exacte". Elle est le fruit de ??? à une époque ??? suivant la société ??? et le constat sociologique ??? emprunt d'une construction ??? avec une volonté ???
Autrement dit, que la religion interroge, je suis ok. Tout comme le font les poly qui s'interrogent et se tournent souvent vers le développement personnel.
Si le polyamour ne mène pas à cela, aussi à être bien dans sa peau et bien avec les autres, en général, alors je le déplore.

J'invite à lire ici : /discussion/-cbx-/Entre-monogamie-et-polyamour-la-...

Ainsi que :
/discussion/-beG-/-Lexique-Definition-de-la-fideli...

Je trouve dommage que l'on parle peu de polyfidélité, même ici. J'en profite pour ramener ce mot sur le devant des discussions.
La fidélité, et je me sens très fidèle à ce que je ressens, y compris lorsque la relation est rompue. J'oppose personnellement la fidélité à la haine, la rancœur que l'on voue à la personne que l'on dit ne plus aimée, parce qu'elle nous a mise face à nos failles, justement. A chaque fois que l'on rejette "la faute" sur autrui, alors que peu avant on faisait l'éloge de cette même personne. Faire un constat d'incompatibilités, fait mal. Une douleur aux deux individus qui vont se séparés.
C'est la loi de la nature que de se séparer des personnes qui ont compté dans notre vie. Nos parents, quand on part de la maison. Nos enfants, quand ils partent de la maison. Nos camarades, quand on fini un cursus scolaire commun. Nos collègues, quand on change d'entreprise… A chaque fois, on tente de rester en contact, mais souvent la relation s'étiole. Et si cela est ainsi, c'est ainsi. Il ne faut pas toujours comprendre tout. Juste que le temps et l'énergie n'y sont plus. En amour, quand on ne peut plus, on ne peut plus. Il ne faut s'en prendre à personne, sauf à soi… enfin même pas. Quand on aime on fait son possible, sauf qu'il arrive que ce devienne plus possible.

juliettebleuciel
Alors voilà, je sais que nombre d'entre vous vont être dérangés par ces mots, .... le mensonge n'aime pas être mis à jour

J'ai suffisamment étudié, moi en particulier, pour savoir que la polyaffectivité (je n'associe pas le sexe à l'amour, même s'ils s'entremêlent parfois : je n'ai qu'un seul partenaire de sexualité), est pour moi MA VERITE.

Par contre, si pour toi, l'idée que tu t'es faites, suite à ton vécu, et suivant ta sensibilité, est un mensonge, alors j'en suis navrée. Juste concevoir que c'est POUR TOI un mensonge et pour d'autres UNE REALITE HEUREUSE.

juliettebleuciel
La seule gratitude de je dois au polyamour, c'est de m'avoir ouvert les yeux du coeur

(+) Heureuse que tu ailles à la découverte de toi et écoute toujours ton cœur. Il est TA VERITE

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Discussion : Entre monogamie et polyamour : la grande confusion

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bonheur

le jeudi 15 août 2019 à 11h20

Le polyamour n'est pas une simplification de vie. Bien au contraire. Toutefois, si certain-e-s adoptent cette philosophie de vie, y compris pour les personnes restant mono (polyacceptante), c'est justement pour ces raisons. La pureté, le renforcement, une réalité partagée et des liens-relations au plus près de l'authenticité.

Si tout ceci n'est pas la résultante d'un cheminement, je conçois difficilement que le polyamour puisse se vivre avec bonheur

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Discussion : Qui est en Auvergne ?

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bonheur

le mardi 13 août 2019 à 21h02

Bonny-Clem
bonheur, j'ai grandi à Dijon, j'y retourne régulièrement car ma famille y habite. A l'occaz s'il y a un truc qui se fait quand j'y suis je serait heureuse de te rencontrer ! ou si j'en propose un à ce moment là :-)

Je ferai volontiers ta rencontre en chair et en os. Je pourrai éventuellement organiser quelque chose chez moi, je l'ai déjà fait souvent, mais j'habite à 20 km en direction de Seurre et peu de transports en commun. Mais oui, on peut tenter une événement collectif… et voir si ça intéresse ou non. Peu de membre sur Dijon :-/ .

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Discussion : Compréhension de soi

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bonheur

le mardi 13 août 2019 à 14h36

Maizee
@NiouNiou je ne sais pas si l'on peut s'envoyer des messages privés sur ce forum ?

Je me permets de répondre sur l'aspect pratique de cette question. Pour joindre un autre membre directement et en privé, c'est possible. Tu cliques sur le pseudo du destinataire choisi, ensuite tu obtiens son profil et sur ta droite de l'écran un lien pour se faire. Par la suite, tu auras un cadre similaire à celui d'écriture dans les discussions et une case à cocher dans le cas où tu désireras conserver une copie de ton envoi. Lors de l'envoi, ton correspondant recevra mon écrit directement sur la boite mail associée lors de son inscription et toi tu recevras une copie directement sur la boite mail que tu auras associé à ton profil lors de ton inscription. J'espère que mon explication est claire.

Juste faire attention, les messages arrivent souvent dans les spams, indésirables…

Autrement, sache qu'ici l'homosexualité n'est pas jugée (enfin je l'espère) et que la discussion est possible y compris avec des personnes cis ou autres.

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Discussion : Détresse amoureuse

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bonheur

le mardi 13 août 2019 à 11h35

Bonjour Maizee,

Je trouve mature d'avoir séparé la partie amitié et de la partie amoureuse. Souvent, je "tombe" amoureuse et est rapidement des certitudes. Il m'est arrivé une fois qu'une amitié se développe et que cette personne, très renfermée, finisse par éclore et tombe enfin ses épines… et l'amour a pointé le bout de ses racines.

Pour ma part, au bout de quelques années, il y a eu une ère glacière, provoquée par quoi, ça je l'ignore et ça reste un grand mystère. Les épines ont refait leur apparition et moi j'étais pas dans une période propice. Au final, l'éloignement. Nous n'avons pas perdu l'amour mais l'amitié oui et nous nous sommes séparés.

Maizee
Mais je l'aime réellement alors pourquoi notre amour ne pourrait pas exister ? ?

On pense trop souvent que l'amour se suffit à lui-même. Pour exister, au fond de soi, oui. Pour être l'unique substance alimentant un lien (ressenti réciproque) et une relation (façon dont on est avec soi et avec l'autre).

Je pense qu'elle est face à une double "complication". Elle se découvre aimer une personne du même sexe qu'elle (et non vraiment accepté encore dans notre société) et en plus entrer dans une configuration de polyamour (et non vraiment accepté encore dans notre société). Je trouve naturel, bien que dommage, qu'elle soit assailli de doutes… Et puis, la distance n'aide pas, évidemment.

Il faut tout de même une bonne digestion, d'autant qu'elle doit se sentir seule face à tout ce qui lui arrive. Toi, tu es directement impliquée et si son entourage proche autre n'a pas l'ouverture pour l'encourager…

Dans tous les cas, ne pas en vouloir à l'autre. La vie est une alternance de petits et grands bonheurs, une alternance de moments difficiles. La vie est impermanence. Conserve à l'esprit le bonheur, même s'il renvoie aux moments difficiles. Ne rejette pas, ne piétine pas ton vécu. Comme le dit la chanson de Julien Doré "j'attendrais que tu tiennes ton sourire à l'endroit" ( :-( :-) )

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : La place de l'amour

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bonheur

le mardi 13 août 2019 à 11h14

J'ai provoqué hier une discussion avec la personne qui m'a incité à débuter ce fil de discussion. Il a enclenché la procédure de séparation et mis la maison en vente, bien qu'elle soit revenue vivre chez eux. Il a découvert lors de cette discussion l'origine de ce qui le mettait mal à l'aise alors qu'il est certain du bien fondé de sa décision. Il a peur de perdre l'amour qu'il a pour elle et c'est ce qui, par le passé, a fait qu'ils reproduisent constamment ce schéma de vie qui au final, les rendrait malheureux, lui comme elle. Ils sont incompatibles… dans une vie commune. Ils s'aiment et s'aimeront toujours, mais voilà, vivre ensemble est destructeur pour eux. Je souhaite qu'elle le comprenne à son tour. Pour l'instant, il peuvent disposer d'opportunités d'échanges, que je leur souhaite de qualité. Il est en congés et fait des travaux dans leur maison en prévision de la vente.

Par contre, j'ai fait un constat qui m'a horrifié. Ils ont la cinquantaine passé et ont un enfant majeur. Celui-ci ne supporte pas le comportement de sa mère (ce que je peux comprendre). Mais là où je m'insurge, c'est qu'il a menacé son père de couper les ponts avec lui s'il ne la quittait pas. J'ai trouvé ça hyper violent comme dictat. Et je suppose (pas certaine) qu'il y a un chantage aux petits-enfants à la clé. C'est dégueulasse !!!

Comme je l'ai déjà dit, j'ai couper les ponts avec notre fils ainé, que j'ai fini par foutre à la porte (et non, rien à voir avec le polyamour). Par contre, il reçoit son père (mon chéri de vie) et ses frères. Quand une fête de famille a lieu, je n'y vais pas… j'assume ma décision et n'en fait pas porter les répercussions sur d'autres.

J'ai eu aussi un échange mail récent avec quelqu'un qui subit cela également. Une autre forme de chantage affectif, mais tout aussi perturbant. C'est quoi ce délire ?

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Discussion : Le temps

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bonheur

le lundi 12 août 2019 à 14h28

Un luxe est quelque chose que l'on s'offre. Je suppose que c'est en ce sens que ce terme a été employé. Par exemple, moi, j'ai fait un choix professionnel allant dans le sens de ne pas m'investir plus que nécessaire en terme de temps. D'ailleurs, je suis en reconversion car au final, mon choix est encore trop prenant (imprévisibilité d'emploi du temps trop fréquent). Le luxe, c'est je pense autant la qualité que la quantité. Et puis, les poly s'interrogent. Ils ne prennent pas pour acquis les normes dictées.

Et pour de nombreuses personnes, aimer c'est vivre ensemble (alors que pas obligatoirement : d'ailleurs il faudra que je complète la discussion liée à la place de l'amour) et le gain financier est signe de bien-vivre. Rien à voir avec l'amour mais avec les conditions de vie et le confort matériel. L'amour n'a même plus de place privilégiée, puisque celui-ci se doit d'être évident. C'est comme dire, j'ai un jardin et que tout le monde s'imagine qu'il est magnifique, alors que personne ne s'en préoccupe et que tout crève. C'est imagé, évidemment.

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Discussion : Entre monogamie et polyamour : la grande confusion

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bonheur

le lundi 12 août 2019 à 14h20

Bonjour Bread,

C'est un post qui résume et en temps un condensé de petites choses. Je vais tentée d'en faire le tour mais je doute avoir le temps nécessaire pour exprimer tout ce qui m'est venu à l'esprit en te lisant.

Tu te questionnes au préalable de toute action… (+) . Tu n'obtiendras pas de réponses à 100%, tout simplement parce que tu es unique et que personne ne peut savoir. Et puis, ton compagnon est unique aussi, donc il influe obligatoirement. Donc aucune réponse exacte, aucune vérité absolue et mon discours ne sera que le reflet de moi.

Bread
Qu'est-ce qui vous a menés à la porte du poly ?

Dans mon cas une combinaison de ma nature profonde, un événement déclencheur qui m'a fait sortir de ma zone d'endormissement dans une norme où je sommeillais gentiment, mais sans y vivre vraiment, et le fait d'aimer l'homme qui partage ma vie et de m'apercevoir avec au départ stupeur et désorientation mon amour pour un autre homme. L'honnêteté envers moi-même, la reconnaissance émotionnelle et ensuite exprimer à ces deux hommes…

Bread
Donc, par quel parcours mental êtes-vous passés ?

Ben au départ, il a fallu que je fasse le point avec moi-même, avec mon chéri (l'autre homme ayant fuit la situation alors que nous étions inséparable auparavant), sachant que le polyamour, je ne connaissais pas (c'était en 2007). Malgré tout, mon chéri (mono encore aujourd'hui) et moi (devenue polyaffective) avons évoluer dans le sens que l'amour et l'amour n'était pas incompatible et surtout qu'un amour n'était pas plus honteux ou défaillant qu'un autre. En 2011, notre cheminement a évolué dans un sens de l'acceptation total, y compris envers mon entourage, en apprenant par hasard que cette philosophie de vie portait le nom de polyamour. Il était temps :-D (+)

Bread
- Si je n'ai pas envie de m'investir sexuellement, qu'est ce qui distingue des partenaires de poly' des amis que l'on peut avoir en général ? (j'ai un cercle d'amies qui est assez solide pour le coup)

Euh, tout dépend ce que tu appelles aimer. Pour certaines personnes, l'amour impose une sexualité. Pour d'autres comme moi, ce n'est pas le cas. Il n'existe pas un amour uniforme mais autant de manière d'aimer que de ressentis. Le sexe ne s'invite pas obligatoirement. Tu remarqueras d'ailleurs que je me dis polyaffective et non polyamoureuse. Ce terme exprime que pour moi, aimer c'est avant tout une émotion intérieure, qui répété fait naître ce sentiment particulier, ce ressenti jamais identique mais que je reconnais toujours.

Mes amis, c'est différents. Après, on peut mettre le mot ami pour désigner une personne que l'on aime, mais qui ne le sait pas encore ou à qui on ne le dira jamais, car cette personne fuirait la situation. Dire à une personne qu'on l'aime, fait peser sur les épaules de cette personne une charge qui peut peser. C'est idiot, mais c'est ainsi. Du coup, la concordance entre les mots et ce "truc" qui se produit à l'intérieur, ben… Moi j'aime la franchise, l'honnêteté, la sincérité, l'authenticité, mais certaines personnes peuvent se satisfaire d'un flou. C'est suivant les individus.

Je discuterai volontiers de cela au cours de ce fil de discussion (ou d'autres). C'est un sujet qui me touche particulièrement.

Bread
J'ai donc commencé à avoir des doutes sur mon propre mode de fonctionnement, parce que le poly, dans un sens, me semble plus constructif, plus axé sur le partage émotionnel. Il pousse à aller vers des gens plus sensibles que la majorité des gens qui vivent dans notre société (dont mon propre conjoint, qui a beaucoup de mal à déconstruire ses habitudes. Pour moi, qui suis très émotionnelle, c'est dur de ne pas pouvoir dire tout ce qu'il se passe dans ma tête). Sauf que je ne recherche pas spécialement de nouvelles relations sexuelles dans le poly ; je pense être suffisamment comblée à ce niveau-là par mon partenaire. Et on s'est séparé une fois devant l'expression de ma confusion, mon souhait d'être plus soutenue émotionnellement, pour être à présent dans un espèce de flou relationnel.

Bravo de t'interroger ! Oui, le polyamour peut répondre à l'attitude naturelle de personne très en phase avec leurs émotions. Je me suis découverte à la fois hyperémotive à la fois hypersensible (donc réceptive intensément à mes émotions et à celles des autres). Et ça fait partie de la découverte de soi. Le polyamour amène souvent à se concentrer sur le développement personnel et la compréhension des différences. Comprendre chaque individu dans son individualité (sa vrai nature, pas le conditionnement), dans son intégrité. Les poly chassent souvent les normes, les dictats, les idées toutes faites, les évidences au nom de…

Bread
Mon partenaire est aimant, stable, et bourré de normes (il veut ses enfants, sa maison, son jardin...)

C'est sa vision et elle est sienne. Je veux dire, s'il pense cela comme étant une résultante d'un libre arbitre et que son aspiration authentique est ainsi, alors oui. Le fait d'avoir une maison n'entre pas en conflit avec le polyamour. Le fait d'avoir un jardin non plus. Quant aux enfants, ils ne sont pas nécessairement une contradiction à cette philosophie de vie. Et puis, perso, nous avons tout ça et c'est agréable d'avoir son chez soi, suffisamment spacieux pour y inviter les gens que l'on aime. Il m'est arrivé qu'un amoureux veille sur nos enfants (ados) pendant que mon chéri et moi passions quelques jours de congés chez un autre amoureux.

Pour ce qui est de l'insécurité et de la jalousie, je préfère laisser la parole à d'autres. Ils auront un discours plus pertinent que le mien

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Discussion : Qui est en Auvergne ?

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bonheur

le lundi 12 août 2019 à 07h52

La meilleure façon, c'est peut-être de proposer toi-même un événement… c'est simple à réaliser : une date, une heure, un lieu et voilà ! Moi je réside du côté de Dijon, ça me ferait loin. Autrement, ça aurait été volontiers !

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Discussion : A la recherche de partage et d'accompagnement.

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bonheur

le lundi 12 août 2019 à 00h09

Bonjour Bonny-Clem,

Personnellement, j'ai lu récemment "la communication nonviolente au quotidien - les clés de la CNV" de Marsahll B. Rosenberg que je recommande évidemment. Excellent auteur (+) .

J'ai actuellement un projet professionnel et cet auteur, entre autres, m'a paru intéressant… mais on peut aussi le lire à titre personnel. Quelque soit le domaine, l'humain reste l'humain.

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