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Discussion : Couple mono poly : espace réservé

Siestacorta
le mardi 03 mars 2015 à 14h24
bonheur
Question très con : différence entre deux personnes qui s'aiment de manière exclusive ET trois personnes qui s'aiment de manière exclusive ?
ben on passe de deux à trois. Ce qui est en dehors de la piste normée :-)
Tryade, c'est pour ça que j'y colle le y qu'on trouve dans dyade, ça fait le y de poly plus que le i de mafiosi :-)
Ca sonne mieux, quand même... Mais comme polyamour, et comme trouple, c'est un néologisme. Je choisis au goût sur la langue.
(c'est vrai que triade ça fait mafia, mais au début c'était une société secrète qui faisait du kung-fu, et le geek en moi ne saurait complètement détester)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Couple mono poly : espace réservé

Siestacorta
le mardi 03 mars 2015 à 11h09
Oui, c'est une tryade
aad67
On s' aime tous les 3, et tous les 3 on fait l' amour ( à 3 ) ou entre femmes comme cela nous arrange. Mais il est hors de question que nous nous partagions avec d' autres partenaires extérieurs. Sommes nous des polyamoureux ?
C'est du polyamour, dans ce qu'on appelle parfois "polyfidélité".
Pour parler de votre configuration, je préfère le terme tryade à trouple (qui sonne comme une charge de tambour d'armée), mais la référence "sonore" aux valeur du couple vous convient peut-être effectivement mieux.
C'est vrai que la plupart des polys ici sont non-exclusifs, et que ça décrit donc des perceptions et des situations où vous ne vous reconnaissez pas forcément.
Il manque un peu d'espace pour le modèle exclusif, le site qui pouvait le donner a fermé. Je dis ça même si je ne m'y reconnais pas forcément (plus proche du couple, justement, et de la polygynie, pour que je puisse investir mes désirs d'exploration et de partage).
Discussion : Mono-bashing

Siestacorta
le vendredi 27 février 2015 à 10h26
Je me suis posé la question, sur les chansons d'amours, si je formulais bien. "jamais", ça semble définitif.
Mais en réalité, les quelques qui parlent d'autre chose que "toi + moi et personne d'autre pour toujours (ou jusqu'à la Grande Trahison)" - je suis super content qu'il y en ait - c'est quand même des perles rares, et on les trouve pas n'importe quel jour sur n'importe quelle bande FM.
Et même en tombant dessus, je pense que pour les gens n'ayant pas mis la mono-norme en cause, ça passe au-dessus, ou "tiens, il s'est payé un délire d'artiste", ou "pas compris, pas le temps, j'ai ma chérie qui m'a demandé d'acheter un pack de mini-bouteilles de vin pour nos diners".
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Mono-bashing

Siestacorta
le jeudi 26 février 2015 à 14h37
Ahah, ya un mono (avec espoir de rémission tellement il assure) qui m'a (re) fait goûter la Chouffe l'autre jour.
La Guldendraak, aussi, et sinon, des bières gnangnan sucrées très anti-artisanales, les trucs aux fruits rouges, la despé et l'adelscott.
Discussion : Mono-bashing

Siestacorta
le jeudi 26 février 2015 à 13h23
Bon, parfois ici, dans les café-poly, ou dans d'autres situations où des gens réagissent au poly, j'entends une réaction sur "vous caricaturez les monos".
Moi, le mono-bashing, je trouve ça normal.
Enfin... pas étonnant.
Ma réaction instinctive, quand la caricature est soulignée, serait : un peu qu'on critique, spissdicritin, d'abord c'est eux qu'ont commencé et qui font rien qu'à nous chercher, ensuite on est entre nous on parle de trucs qu'on connait, l'exclu-plication on l'a déjà dehors on va peut-être pas lui dire amen ici.
En plus analytique, ça donne que faut pas prendre la longue vue par la petite lorgnette, ni inverser les rapports de discriminations : quand on parle de choix de relations amoureuses, c'est pas les pratiques monos qui sont les moins bien accueillies et moins bien débattues, dans la société. C'est sur les idées et pratiques poly que le rejet vient facilement, avec : au pire, "c'est pas possible/carrément néfaste", à moyenne pression "ça vous passera, c'est une question de maturité/ de trouver LA bonne personne" (hahaha) et au mieux "moi je pourrais pas", quand l'indifférence serait, au fond, ce qui serait le meilleur signe ("ah ouais, t'es poly, cool, et comment ça va au boulot ?").
A une échelle moins "débat éthique", et plus psycho perso, faut peut-être comprendre que les poly n'ont pas vécu dans leur bulle amoureuse (même quand c'est le cas, ya d'autres problèmes, mais passons). On a des ex, on a ou aura des expériences avec des gens pour qui cette façon de vivre est précisément le problème, quand ils disent nous aimer. C'est un peu normal qu'on ait des paroles et des aspirations déterminées par ces expériences-là. Et, surprise ? souvent elles nous ont bien mis dans le nez qu'on était des égoïstes-fouteurs de merdes -immatures -savent pas ce qu'ils veulent - savent pas aimer. D'autre meilleures, mais ça peut aussi bien nous conforter dans notre prise de parole.
C'est de là que peut venir le sentiment d'être jugé, comparé négativement par des polys : on parle souvent de moments où on est passés par la monogamie, où ça fait déjà partie de notre expérience. On peut comparer "de l'intérieur", et évidemment, peu de mono, proportionnellement, ont aussi souvent cette expérience double que des polys peuvent l'avoir eue. Alors oui, on a parfois l'air, parfois à tort d'ailleurs, mais parfois avec un ce point de vue supplémentaire par rapport à la situation commune, de dire "les monos y sont ignorants". Mais... c'est pas une question de nature, on le sait bien, ni de mauvaise volonté, et ça n'est pas nous qu'on sait mieux. On vit l'expérience dont les chansons d'amour parlent jamais, c'est tout.
Enfin, pour faire un recul très complet, c'est pas "les monos" comme un grand ensemble distint "des poly", qui est en apparence sont mis en oppositions. Au fond, ce sont des injonctions et des contraintes inadaptées, et le peu de validation de la possibilité de choisir, la source de problèmes, pas un groupe de personnes. Les monos, les poly, ça veut rien dire, on le sait. Les polys sont pas semblables, je vais pas tomber amoureux de gens juste pour ça, yen a avec qui j'ai rien à faire. Ils sont pas meilleurs, pas moins chiants au quotidien (yen a même qui mangent pas comme moi ! d'autres qui aiment même ps les mêmes films ! j'en connais qui s'emmerdent quand je m'amuse, ils poussent cette intolérable volonté de se différencier jusque là, je vous jure !).
"Nous"... ne sommes pas tout à fait une communauté. Un peu, parfois, mais nous ne cherchons ni à nous exclure du reste de la société, à arrêter de vivre avec des gens qui ont pas les mêmes penchants (ne serait-ce que parce qu'entre nous, ces penchants ne s'expriment déjà pas toujours de la même manière au même moment, c'est donc pas un critère identitaire fort), ni à vouloir imposer aux autres notre recherche amoureuse. On cherche pas une hégémonie culturelle, on constate juste que la précédente, mono, ne nous convient pas. Et on le dit.
Il y a des critiques faites aux monos, sur des valeurs et des façon de gérer les émotions. Ca n'est pas spécifiquement poly, au fond : on a pas inventé la communication non-violente (CNV), et on a pas le monopole de la remise en question personnelle. Avec un choix amoureux, on est juste amené à aller par là souvent.
Mais au fond du fond, c'est pas ça ce qui nous fait monter au créneau ou être un peu radicalement assertifs, revendiquer, aller à la contradiction avec des monos : c'est parce que nous ne somme pas dans LA norme telle qu'elle se montre. On veut pas imposer les nôtres et abolir la première, mais les occasions où on ressent qu'on a pas le choix sont régulières.
On serait nettement plus à l'aise, non pas dans un monde polyconverti (beurk, en fait, je m'en fais une image de babacoolerie gnagnan très répulsive), mais dans un monde où le choix de vie amoureuse serait pas un problème (comme ne devrait pas être un problème r d'être célibataire et/ou de ne pas faire d'enfants, et/ou d'être aromantique ou asexuel).
Tant que cette ouverture est pas donnée, les monos "nous" entendrons râler (même après, mais ça c'est la condition humaine).
A titre personnel, je suis donc pas défavorable à un peu de mono-bashing, de temps en temps.
Ca défoule, et il y a des parcours qui expliquent pourquoi.
Après, ce qu'on peut nous demander, c'est d'expliquer pourquoi de temps en temps, ce conflit et ce parti-pris un peu jugeant peut venir. Dans ce cas il s'agit de bien expliquer qu'on généralise évidemment pas, et que c'est une injonction qui ne nous prend pas en compte qui pose problème, pas des gens dont on serait humainement différents...
De temps en temps, si ya des monos qui m'égnervent, et parlent et se comportent avec le présupposé de la norme exclusive comme si c'était évident que c'est le truc le plus aisément respectable, je mono-basherai.
Mais je simplifierai pas. Ce sera plutôt là, où ça coincera !
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Être acceptée mais culpabiliser

Siestacorta
le jeudi 26 février 2015 à 11h00
Je crois que tu mélanges plusieurs choses , Luna.
- le fait que discuter de poly avec un partenaire qui essaie ne soit pas facile
- le fait qu'il n'ait de toute façon pas l'habitude de certains dialogue
- les découvertes de trucs et de gens qui te correspondent en ce moment.
- le fait que si je me souviens bien de ton histoire, c'est ton aspiration à certaines libertés qui t'as amenée au poly et à, un temps, t'éloigner de ton amoureux historique.
- les limites de chacun sa vie, où on ne peut pas aller assez "tout à fond" pour que la réalité et nos passions coïncident...
Tu ne compenses pas, tu vis des choses qui te tiennent à cœur. Ce serait n'importe quel autre amoureux, tu aurais sans doute quand même tes aspirations.
La difficulté que je sens, là, c'est plus d'un dialogue avec ton historique. Tu culpabilises un peu parce que tu sens que tu es la personne qui amène le changement, donc tu dialogues moins à l'aise que d'habitude, et de son côté il a son caractère et ça à gérer.
Mais : tu es "droite" je crois dans tes attentes, dans ce que tu veux, ce n'est pas des trucs bizarres qui vont pas, tels que tu t'es décrite, mais le fait que ça évolue, imparfaitement, en faisant bouger des trucs autour.
Fais confiance à ton énergie pour arriver a avancer comme ça ! (en serpentant parfois un peu entre les obstacles, pour reprendre une imagerie que tu as sur ton profil FB).
Discussion : Couple mono poly : espace réservé

Siestacorta
le mercredi 25 février 2015 à 13h00
Je comprend que le néologisme sonne mal, mais pour l'usage que j'en fais, et tel que je le lis le plus souvent, poly-acceptant n'étiquette pas un mono comme polyamoureux.
Oui, certains participants font l'équivalence, et je n'apprécie pas non plus, puisque non seulement des gens peuvent ne pas se reconnaître dans l'étiquette, mais que même à son contenu ils ne correspondent pas : ils n'ont pas de désir de devenir un jour poly, même s'ils en ont la possibilité et le "droit".
Tout le monde en a la possibilité et le droit, tout le monde ne le fait pas... (ça on peut le dire d'expérience). C'est donc pas ça qui définit le poly, mais bien un parti-pris, une décision.
Poly-acceptant, c'est composé comme le mot, mettons... rétro-compatible. Quand tu as un lecteur de blu-ray qui lit aussi les dvd, il est rétro-compatible, par rapport à une technologie antérieure. Mais dans l'expression, "rétro" seul n'a pas de sens pour le lecteur : il n'est en rien rétro esthétiquement, ni construit à l'ancienne. C'est le mot composé qui a un sens.
(si vous avez d'autres exemples, je prend... Sachant que ce genre de collage de mot est plus courant en anglais : par exemple, quand on dit qu'un bar est gay-friendly, on dit aussi qu'il n'est pas forcément gay, juste que les gays y sont bienvenus).
Poly-acceptant, donc, signifie pas du tout que la personne est étiquetée poly, mais qu'elle en accepte un dans sa vie. Que cette acceptation soit totalement heureuse, ou que ce soit un processus en cours.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : [Paris] Café poly Fevrier

Siestacorta
le mercredi 25 février 2015 à 10h55
version pro : nous étions 105 selon les organisateurs, 85 selon les gérants sur place ((wouhou !), le débat était de vraiment bonne qualité, Anne a excellemment assuré l'animation, nous nous revoyons le 15 mars pour le goûter poly.
version emo : strop horriiiiiible, j'ai jamais le temps de parler à tout le monde, ils nous faut plusieurs vies Rimbaud avait raison...
version pop :
"We never wanna say goodnight
We never wanna say it's time
We never wanna close our eyes
We never wanna say goodnight
There's a thing left to say before we go We will sing that we're all in love with you"
Bonus, version geek :
*gros quickening et détournement de punchline* : "they're won't be ONLY one"
Discussion : [Paris] Café poly Fevrier

Siestacorta
le dimanche 22 février 2015 à 16h24
Arg, on est nuls en com'...
Bon, ce sujet, on l'a choisi à l'avance. En théorie, justement pour pouvoir lancer un peu. hem... Alors, ce que j'avais publié sur FB :
- le sujet de ce mardi, c'est "qu'est-ce que t'entends par "non c'est non", et plus localement, "c'est quoi la différence entre relation open et open bar". On appelle ça : "le consentement", et on déchiffrera ensemble ses arcanes dans le cadre poly.
- ce sera Anne Cendre qui tiendra le tour de parole. Girl powa.
- près de 40 zinscrits au moment où j'écris donc comme d'hab, prévoir de descendre au sous-sol plutôt autour de 19h45 pour être assis.
- consommez un peu avant, un peu après (et un peu pendant si vous rentrez pas en voiture), le bar nous accueille gracieusement par ailleurs...
A mardi les poly !
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Reconnaître la jalousie.. et après... Entretien sur la jalousie avec une chercheuse cnrs

Siestacorta
le samedi 21 février 2015 à 00h54
Ceci dit, polyamouriquement ou pas, on peut tenter de mettre ses émotions à distance sans savoir le faire, et que ce soit effectivement un problème, hein, je dis ça par expérience.
Par contre, je vois pas en quoi le PA serait plus symptomatique de ça que la monogamie.
On peut chercher une forme de distance avec ses émotions avec l'exclusivité, quand au contraire le PA est l'occasion (certes parfois en forme "terrain d'essai") de s'y exposer assez régulièrement.
Au pire, le PA, avec son côté raisonné et contractualiste, peut sembler être une forme de contrôle... mais ce contrôle n'équivaut pas forcément à de l'inhibition, ou de la fuite des émotions.
Si c'est le cas, c'est que la distance pré-existait largement au choix de vie amoureux.
Et sinon, désirer contrôler ses émotions n'est pas un problème en soi... sinon ça ferait déjà moins de client pour les psy, pour commencer.
C'est classer les émotions en bien/mal, le problème (ex : jalousie mal, compersion bien, oué, je nous autotrolle au passage !), et vouloir les traiter avant qu'elles s'expriment. Bref, chers psy, encore un effort pour comprendre les gens, allez, courage !
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Café Poly Bordeaux

Siestacorta
le mercredi 18 février 2015 à 14h06
Vu !
Oublie pas de faire remonter ton post avec un commentaire, à quelques jours de la date :-)
Discussion : Café Poly Bordeaux

Siestacorta
le mardi 17 février 2015 à 23h02
Chouette, les bordelais se lancent.
Tu as un accès à Facebook, ou tu veux qu'on crée un rendez-vous pour toi pour le publier sur le groupe de discussion poly ?
Discussion : Recevoir d'autres poly-voyageurs

Siestacorta
le mardi 17 février 2015 à 22h27
titiaparis
suis disposé à héberger des voyageuses (de préférence) sur Paris
Désolé, hein, mais je tique, quand même un peu.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Recherche volontaires pour monter un réseau Couchsurfing Paris

Siestacorta
le mardi 17 février 2015 à 19h45
Evavita
J'avais même pas vu passer cette discussion. Je ne vais plus tarder à pouvoir proposer le gîte pour certains cafés. Est-ce que ce projet est toujours d'actualité Siesta ?
Oui, mais on commence en amont par l'annuaire des piliers de polybar/ vétérans, pour les cafés confidentiels, et ensuite on pourra mettre en place un petit système de cooptation sécurisant.
Faut que je me renseigne sur l'aspect feedback du site de couchsurfing, puisque dans notre cas la question de réputation peut s'avérer cruciale.
Discussion : Des fois c'est dur...

Siestacorta
le dimanche 15 février 2015 à 02h01
chat
bonsoir,
moi, je n'arrive plus à supporter une telle situation... cela fait 2ans et demi que nous nous connaissons et mon ami n'arrive pas à quitter sa femme....il me dit qu'il tient à moi mais je ne comprends pas... je le sais sincère...mais moi je ne peux pas continuer comme ça et d'un autre côté je n'arrive pas à le quitter... cela fait trop mal ! je ne sais plus quoi faire
Bonjour... que l'autre "quitte son mari/ sa femme/ partenaire" est à peu près l'inverse de ce que les gens sur le forum attendent d'un amant ou amoureux. Tu es sûre que tu as atterri sur forum dont tu voudrais des échos ?
Discussion : Polyamour tout seul ?

Siestacorta
le vendredi 13 février 2015 à 13h07
bonheur
POURQUOI ?? ?
(...)
Pourquoi se mettre dans une case et penser que ceux qui n'y sont pas n'ont pas aussi le droit d'être comme ils sont ?
Si on trouve la réponse logique à cette question, promis, on en parle autour de nous...
Mais humainement, l'idée qu'on peut s'identifier à ses propres choix et considérer les autres comme une menace à notre vision de l'ordre du monde, c'est assez compréhensible.
Nos idéaux, c'est pas juste dans notre salle de bain qu'on les pratique, on les fait s'exprimer dans le monde autour de nous. Ben... souvent c'est au même lieu que ceux des autres veulent s'exercer.
Sur le même amant pour un poly et un mono, sur le même village pour une religion, sur un même champs de betteraves pour deux patries. C'est con, mais à moins de convertir tout le monde à la tolérance (tu vois un peu le paradoxe ?), faut être capable de faire avec cette réalité.
Discussion : Happy Valutine's Day !

Siestacorta
le vendredi 13 février 2015 à 13h03
Coucou. Normalement, une amie belge a souhaité s'inscrire aussi, mais je la vois pas dans les invités, vous me direz ce qu'il en est ?
Discussion : Je recherche un soutien pour nous sortir de cet isolement qui est en train de nous engloutir

Siestacorta
le jeudi 12 février 2015 à 12h33
lalila
La notion de liberté m'interroge énormément : libres amours, libre choix d'être mono ou poly, libre de partir, libre de rester... est ce que j'ampute sa liberté quand je lui demande de me laisser la mienne ?
Non, c'est pas au moment où tu prends ta liberté que tu le contraints, c'est si tu lui demandes de rester même avec ce changement, si tu te poses pas comme option que tu peux avoir à prendre, de le quitter. Après, lui peut choisir entre sa liberté d'être dans un cadre exclusif et sa liberté d'être en relation avec toi.
Puisque deux options insatisfaisantes (être poly sans lui ou être mono avec lui) se posent pareillement à toi, en plus de l'option commune "on essaie", tu peux comprendre pourquoi on peut ne pas avoir envie de sa propre liberté...
En revanche, oui, l'exclusivité est un libre choix, mais un échange de contraintes plus fort, donc ampute, de fait, ta liberté.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Le polyamour ne préserve pas de tout...

Siestacorta
le jeudi 12 février 2015 à 10h28
Merci pour la piqure de rappel...
J'ajouterai : ici, quand on vous répond, on a juste à donner de l'écoute, de la bienveillance, le parti-pris que, pour certains, le poly, ça marche et que ça n'est en rien immoral ou anormal... mais aucune solution, aucune certitude.
Ce n'est pas forcément à cause de l'absence de PA que votre relation mono ne peut pas fonctionner, ce n'est pas grâce au PA que la relation serait bonne. C'est pour soi-même que c'est bon de constater qu'on aime comme ça, pas nécessairement pour la relation...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Je recherche un soutien pour nous sortir de cet isolement qui est en train de nous engloutir

Siestacorta
le mercredi 11 février 2015 à 10h52
Lalila : quel âge avez vous, quel âge a votre relation ?
Le conseiller conjugal peut être une bonne idée juste pour "lancer la parole".
Après, les décisions peuvent aussi bien être de se quitter que de rester ensemble...