Participation aux discussions
Discussion : Polyamour tout seul ?

Siestacorta
le dimanche 29 mars 2015 à 18h59
Laurenzo
j'ai besoin d'une discussion avec elle ce soir pour y voir plus clair sur ses sentiments et ce qu'elle attend réellement
Courage, parce qu'à ce moment-là, on entend pas forcément ce qui nous fait le plus plaisir... Mais c'est aussi, souvent, l'étape nécessaire pour pouvoir passer à autre chose.
Discussion : Polyamour tout seul ?

Siestacorta
le dimanche 29 mars 2015 à 17h17
Quand on propose une date, un rendez-vous, on prend un engagement.
Je ne crois pas que ce soit possible d'établir de la confiance avec quelqu'un qui ne se tient pas à ce qu'il a dit qu'il ferait. En tout cas, pas assez de confiance pour qu'on se permettre de se rendre vulnérable.
Or, dès qu'on montre son désir, son affection, son amour le cas échéant, on est vulnérable, surtout si quelque chose est exprimé en face.
On est vulnérable parce qu'on peut être privé de la relation d'échange qu'on attendait. Dès lors qu'il y a une date, un horizon pratique, cette attente se concrétise. L'autre nous fais un genre de promesse. Évidemment, à divers degré d'importance... Mais c'est quand même à travers un projet, un rendez-vous, quelque chose qui a lieu quand on s'est promis cela, qu'on nourrit sa propre envie d'être avec l'autre, l'aisance avec laquelle les désirs s'exprimeront entre lui et nous.
S'il se décommande, s'il ne montre pas d'attachement à ce qui était prévu, et que ça arrive d'une façon régulière, et que ce n'est pas accrédité comme un problème, il n'y a plus l'espace de confiance pour qu'on puisse dire "à l'avenir, nos échanges seront mutuellement épanouissants, et on fera les efforts qu'il faut pour ça", puisque on a eu l'expérience de moments où ça ne s'est pas vérifié, et qu'on ne peut pas ignorer cette expérience.
Après, Laurenzo, il y a peut être des termes explicites qui disent que vous n'êtes pas censés vous attacher l'un à l'autre, je ne sais pas... Et l'engagement à "faire ce qu'on dit, dire ce qu'on fait" est aussi relativisé par la possibilité de discuter d'un "où en est on", qui change dans le temps.
Mais autrement, ça me parait normal, dans cette situation, que tu te sentes pas respecté, indépendamment de poly ou mono.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : [Paris] Café poly Mars (n°2) - Réunion-débat ouverte aux "poly-curieux", aux débutants et à toutes les questions sur le polyamour.

Siestacorta
le dimanche 29 mars 2015 à 13h53
Hop, c'est mardi qui vient !
Ce sera une excellente occasion de (re)découvrir les bases !
Discussion : Clash ou pas Clash ?

Siestacorta
le samedi 28 mars 2015 à 14h04
Faut admettre que c'était cryptique et pas facile à utiliser comme embranchement de conversation...
Et je pense qu'en considérant les morts, chacun verra une vérité différente. Voir une absence encore plus totale de vérité...
Bref, généralités de comptoir à part, hésite pas à raconter ton histoire perso.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : 4ème jeudi à Lyon 26 mars 2015

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2015 à 22h04
Hm. Fusion ou diffusion, j'aime bien l'expression, par contre yavait pas le risque que la question soit surtout rhétorique ?
Pis l'amour fissionnel, ça dégage aussi plein d'énergie :-)
Discussion : [Paris] Café poly Mars (n°1) !
Discussion : Compte-rendu des cafés-poly de Poitiers

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2015 à 12h53
Merci...
On s'en pose des questions, hein ?
C'est sain, je dis.
Discussion : Clash ou pas Clash ?

Siestacorta
le mercredi 25 mars 2015 à 18h29
Et la vie sexuelle, je te parle pas que de avec elle, je te parle d'avant aussi. Qu'est-ce que tu sais de ton propre équilibre sexuel en général, pas juste dans cette relation...
Discussion : Clash ou pas Clash ?

Siestacorta
le mercredi 25 mars 2015 à 17h50
Le polyamour (avec son lot de grosses discussions sur le sens des relation, les limites, tout ça), c'est pas une solution pour transformer une situation complexe en situation simple.
C'est ce qui correspond à des modes de ressentis non-exclusifs ET un cadre de choix éthique, où on est honnête, où on donne à l'autre la liberté de vivre des choses (pas forcément du sexe, tu pourrais avoir à donner le droit à ta partenaire d'avoir d'autres relations, ou du sexe, et assumer que vous avez une relation même si en fait sa libido s'exprime avec quelqu'un d'autre)...
Si t'es cap' de proposer tout ça, faut aussi exprimer à ta partenaire pourquoi tu le proposes. Toi, c'est une question de libido.
Comment vous parlez de cette question d'asymétrie dans vos envies, de ce point de vue ? Que te répond-elle ?
Est-ce que ça a toujours été comme ça entre vous ?
Est-ce qu'avant cette relation tu avais des points de comparaison pour définir une vie sexuelle qui te corresponde ?
Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

Siestacorta
le lundi 23 mars 2015 à 20h37
Non, pas dans tous les couples, et ya effectivement des plans pourris dans ce que tu racontes...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

Siestacorta
le lundi 23 mars 2015 à 18h13
Il n'y a pas pervers narcissique ni même intention néfaste à chaque fois qu'il ya de la manipulation, des rapports de force et de l'agressivité passive, hein.
On peut même être un emmerdeur et butor égocentré sans ça !
Non parce que même si les pervers narcissiques sont une réalité concrète, j'en ai vu tellement apparaître dans les échos que j'ai de mon entourage que je peux parier sur un bonne quantité de surdiagnostic
Par contre, une communication mal partagée et des intérêts différents, dans ta situation, Julie, ça semble évident.
Discussion : Une limite : la satiété relationnelle

Siestacorta
le dimanche 22 mars 2015 à 15h36
Souvent, j'entends des polys dire qu'ils sont de vrais coeurs d'artichauts, qu'ils sont un très gros coeur, qu'ils sont perpétuellement touchés par de nouvelles rencontres.
Bon, il y a des périodes où c'est de la gourmandise, après des périodes de disette. Parfois, c'est une concentration de désirs temporaires. Encore faut-il s'en rendre compte, histoire de pas se tromper ou tromper les gens sur le sens des rencontres.
Mais je crois que notre ouverture souhaitée aux nouvelles rencontres devraient s'accorder, au niveau individuel, à la reconnaissance d'un ressenti de satiété relationnelle.
Même si, par principe, comme poly, un partenaire unique n'est pas une condition particulièrement significative, on peut quand même chercher et avoir conscience du moment où notre envie de rencontre n'est plus que gourmandise, plus du tout la satisfaction de notre besoin relationnel, mais juste le mélange entre les opportunités, les plaisirs de découverte, et peut-être, d'autres besoins personnels pas encore identifiés.
Je dis pas "mettez vous des limites", d'abord parce qu'aucun n'aura exactement les mêmes que moi (d'autant que les miennes peuvent varier), mais je propose de vérifier si on sait reconnaitre un tel ressenti en nous.
Souvent, les gens qui me parlent de régime, ou de soigner leur rapport à la nourriture, parlent de ça : apprendre à reconnaître ce moment de satiété quand il est là. Plus faim, si j'arrête de manger maintenant, je peux faire plein de choses pendant les heures à venir avant d'avoir encore besoin de manger. C'est pas un stade de remplissage d'estomac (et donc, affectivement, du planning), on peut même avoir encore un peu de place et que ce soit bien comme ça. C'est plutôt le stade où continuer à manger n'est plus une réponse au seul besoin de se nourrir, mais est fait d'autres choses (d'autres besoins non écoutés, ou des envies moins profondes (mais pas nécessairement creuses, le plaisir et même les moments d'excès, s'y refuser toujours c'est aussi répondre à un besoin mal identifié, je crois)).
Et parfois, c'est simplement ne pas savoir nommer ni identifier ce ressenti de satiété qui fait qu'on se gave ou se prive sans raison.
Vous avez déjà fait l'expérience de cette limite ? A vos dépens, ou heureusement ?
Allez, soyez pas chiens, racontez.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Articles, livres, films...

Siestacorta
le dimanche 22 mars 2015 à 15h17
Ce qui est présent, c'est le soucis d'indépendance. Il n'y a pas de poly à proprement parler, mais pas tout à fait d'exclusivité, disons, pas au sens "deux ou rien". C'est juste occulté, et ça fait déjà moins de 100 % mono en pratique.
Et la comparaison avec les cordes de luth me semble interprétable, puisque faut avoir conscience que sur un luth, ya plus de deux cordes. En gros, l'indépendance, la non-fusion proposée par le texte, sans ouvrir complètement au poly, ne lui ferme pas la porte, puisque cette capacité à être seul est aussi une capacité à être dans "les mains de la vie", et cette vie où on ne dépend pas de un, c'est une vie où on peut rencontrer d'autres.
Si chaque rencontre est dépendance, on ne peut pas rencontrer grand-monde ; mais s'il y a une distance "saine", il y a donc ouverture au monde, qui ne passe pas en secondaire après "notre vie de couple".
C'est déjà beaaaaucoup, par rapport à certains modes de vie mono.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : [Paris] Café poly Mars (n°1) !

Siestacorta
le dimanche 22 mars 2015 à 10h22
Rappel : c'est mardi qui vient.
Second rappel : le sujet "principal" est l'endogamie, c'est un sujet qui intéressera peut-être plus les vétérans que les néophytes. Mais comme d'habitude, on laissera la possibilité aux personnes présentes de poser toutes les questions qu'elles veulent par ailleurs, même HS.
Par ailleurs, une semaine après, il y a un deuxième café poly ce mois-ci, celui-ci entièrement tourné vers "les bases".
Discussion : Articles, livres, films...
Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

Siestacorta
le mercredi 18 mars 2015 à 17h59
Alex, étant donné ton passif libertin, la salope éthique peut bien te parler...
Pour ce qui est de mieux comprendre les sentiments, le côté biographique de "aimer plusieurs hommes" peut être pas mal, mais je pense pas qu'on le trouve facilement dans le commercer.
Si c'est pour lire à deux et avoir une base de discussion, ben du même auteur, Le guide des amours plurielles, qui pour le coup est trouvable.
Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez
Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

Siestacorta
le mercredi 18 mars 2015 à 10h45
Tu ne profites pas différemment d'une même chose selon sa présence ou son absence, par exemple ?
Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

Siestacorta
le mardi 17 mars 2015 à 23h15
alex666
Après mon point de vue sur le sujet c'est qu'entre souffrir sans essayer et souffrir en essayant, le choix est vite fait. Quitte à souffrir, autant que ce soit en se battant pour quelque chose dans laquelle on croit (mon couple, le fait qu'il soit heureux et l'amour qu'on se porte).
Appréciation et plussoiements très subjectifs.
Tu te donnes les chances de bien faire, franchement, quelle que soit l'issue : je pense que ton attitude est constructive, même si après essai, l'expérience ne devait pas être bonne, tu es dans une disposition d'esprit qui permet d'en parler autrement qu'en mode panique.
Je pense pas que tu sois dans un esprit de "sacrifice", je renonce à moi pour un bien supérieur ahahahamêmepasmal je suis plus fort que le TGV qui me fonce dessus. Quand je te lis, je pense pas que tu perdes ton intérêt personnelde vue. C'est assez différent du témoignage de pas mal de gens en souffrance, qu'ils soient mono ou poly avec un mono, et qui ne savent plus parler de leur propre expérience et ressenti, mais "partenaire a fait ci, partenaire a dit ça".
+ la démarche de travailler sur ton estime de toi que tu envisages
Une question : je sais pas ce que tu as prévu de faire pour t'occuper pendant le w-e, mais ça peut être un bon repère : est-ce que c'est des trucs que tu as envie de faire pour toi, que tu pourrais dire, dans le paradis des bisounours où tout va bien "c'est cool blobinette que j'aie eu ce temps pour faire ce truc, merci à toi de m'offrir l'occasion de faire des trucs pour moi ?" (comparé à une situation de couple où quand on fait un truc pour soi, c'est un peu une dette qu'on contracte envers le couple).
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

Siestacorta
le mardi 17 mars 2015 à 22h34
alex666
Hum à part me dire que je devrais lâcher l'affaire je comprends pas trop où tu veux en venir
Il se peut que tu comprennes bien...
Homme_partit est un homme déçu. Il a l'honnêteté de le dire quand il intervient : il est passé de l'autre côté du miroir, a tenté de renoncer à l'exclusivité quand sa compagne l'a mis devant une situation extra-conjugale, et ça n'a pas marché.
Parfois, il fait un peu "avocat du diable" ici, je pense que certaines histoires lui rappellent la sienne.
Mais bon, quand le diable en question a et a toujours eu mille tribunes d'expression par ailleurs, l'intérêt de le défendre une fois de plus est relatif, on peut supposer que si tu veux entendre un discours sur l'intérêt de la monogamie, tu le trouveras facilement...
Pour être honnête, parfois, ça vaut peut-être la peine d'envisager de lâcher l'affaire. C'est vrai que tout le monde est pas prêt à vivre tout ça, pas fait pour. Mais c'est aussi vrai pour l'exclusivité.
Les parcours qui mènent aux amours plurielles ne sont pas similaires entre eux. Ce qui les rend comparables, parfois, c'est certaines émotions, les mauvais moments. De la même manière que nos façons d'aimer aux uns et aux autres amènent à des histoires très différentes, des gens peuvent souffrir dans des conditions comparables d'une histoire (poly)amoureuse, et en faire quelque chose de très différent ensuite.
Les gens qui écrivent sur ce forum, on est juste là pour dire que la frontière entre aimer et aimer au pluriel, c'est pas des barbelés, c'est une question d'orientation et de penchant, et que certains y répondent autrement que la plupart, et peuvent s'en porter bien.
Je le te souhaite à toi, ce qui est assez différent de te le promettre...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.