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Siestacorta

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Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement

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Siestacorta

le mercredi 01 avril 2015 à 19h17

pipol
Depuis 1 an ou 2, ma femme est amoureuse d'un autre homme, ce que j'ai fini par accepter. Ma frustration vient plus du fait qu'elle ne me désir plus sexuellement, hors c'est important pour moi. De savoir qu'elle a des relations sexuelles avec un autre et plus rien avec moi, c'est difficile. Pourtant j'accepte le polyamour, Elle m'aime, mais que faire pour qu'elle retrouve le désir pour moi?

Je comprend ton sentiment de jalousie, et je te félicite pour les nuances dans ta réaction (accepter le polyamour, demander à l'extérieur un avis).
Je pense que ça mérite dialogue.
Il peut y avoir un lien entre "pas de sexe avec toi" et les relations avec d'autres que ton épouse a entamées, ce serait idiot de nier ça, mais conclure d'un coup que tu serais indésirable ou que ton épouse serait une personne totalement irrespectueuse et égoïste, ce serait tout aussi peu intelligent.

Même si, au bout du bout, la conclusion devait être que votre relation ne peut plus vous épanouir, ça mérite d'être creusé, de réfléchir. La façon dont tu décris (ou ne décris pas, en fait) la situation, et son côté très asymétrique me font penser que vous aurez sans doute besoin d'un conseiller conjugal pour établir le dialogue. Ce serait d'ailleurs une façon, pour toi et pour ton épouse, de reconnaître qu'il ya, en ce moment, une crise, que vous cherchez à la résoudre.

Ce n'est pas nécessairement l'absence de sexe seule, hein, ça a été dit, ça peut passer et revenir, ; c'est être insatisfait, avoir fait des efforts d'ouverture et ne pas être entendu sur tes attentes, tout ensemble, qui est une situation critique.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement

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Siestacorta

le mercredi 01 avril 2015 à 15h01

Tagore
Certaines femmes se comportent en véritable pacha musulman, en «   fixant » des hommes avec leur amitié platonique, qu'elles gardent en réserve pour des raisons sentimentales, tout en enchaînant les conquêtes amoureuses à la recherche de l'homme parfait.

Et bien moi je dis que les hommes «   platoniques » se font bien b… ! Et quand c'est ta propre femme qui te fait le coup, tu te fais doublement b…, et pas dans le bon sens du terme !

C'est le raisonnement de Poire.
Et on se penche sur les catégories mentales qui mènent au ressentiment que tu exprimes si vivement.
Par ailleurs, la référence à l'islam est pas du tout nécessaire, petit provoc' trolleuse et reductio ad milles-et-une-nuitum.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Vos pseudonymes !

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Siestacorta

le mercredi 01 avril 2015 à 14h50

plusde2
pour signaler que nous voulions "dépasser" notre stade de deux, en complicités réciproques

les sites d'annonces sont très bien, pour ça.

MODIF 17/1/2020: je viens de comprendre que c'était bien l'explication du pseudo et pas un message posté random. Quel con.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Économie sexuelle

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Siestacorta

le mercredi 01 avril 2015 à 14h49

Tu distingues ou confonds deux notions de richesse sexuelle selon ce qui t'arrange, là. L possibilité d'épanouissement sexuel et le lien avec la classe sociale. Leur corrélation n'est pas une identité, et en aucun cas un système.
Identifier gagner du sexe à gagner de l'argent, c'est ignorer que des situation d'aisance matérielle et de rigidité morale sont totalement possibles (Angleterre victorienne), ou que la misère sexuelle n'implique pas que quelqu'un possède à ta place la part de bonheur qui te serait due s'il y avait une répartition égalitaire...
Il peut y avoir des privilèges (pas tous durables), mais le capital de séduction n'est pas basé sur des critères aussi objectifs que le supposent ton raisonnement houellebecquien . Je peux souhaiter être plus beau et plus riche et plus charismatique. Cette envie que je peux éprouver face à certain est largement compensée et par mes propres efforts dans ma situation à moi, et par le constat régulier que la qualité de bien-être, au moins en matière amoureuse et sexuelle, est largement fantasmée, généralement plus directement liée à mes frustrations qu'à mes possibilités.

Essayer de faire passer ton point de vue comme une conclusion rationnelle... Ben si ça te sert à quelque chose pour ton automotivation, tant mieux, hein. Pour d'autres usages, ça n'a pas assez de pertinence.

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Discussion : La confiance est-elle indispensable dans une relation amoureuse ?

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Siestacorta

le mardi 31 mars 2015 à 14h56

Ventus
J'entends ici la notion de confiance dans le cadre qu'a décrit Siestacorta : tu fais confiance à la personne car tu sais qu'elle se tient / se tiendra à ce qu'elle a dit qu'elle ferait.

C'est rattaché à la confiance, mais ça n'est pas ce qui la définit.
Dire ce qu'on fait/faire ce qu'on dit, ce sont des conditions de confiance, pas vraiment la confiance elle-même, si on veut détailler.

L'intitulé du fil c'est "la confiance est-elle indispensable... ?"
Qui peut répondre : "ah, non, je fais de super relations avec des gens en qui je ne met pas de confiance" ?

Mais on peut tenter de définir "confiance", ce qu'ont peut et veut faire avec ça. Quel genre de confiance serait indispensable...

- je pense que les conditions de confiances, les pratiques de cohérence entre les actes et les paroles, c'est nécessaire à construire et maintenir la confiance, sans pour autant qu'on puisse en espérer une garantie.
Sans l'effort, on obtient pas quelque chose qui puisse se prolonger plus que le temps d'un "flash". Il s'agit d'être solide, d'être en accord avec soi-même, de penser que l'autre aura des réactions bienveillantes. Un genre d'a priori de base, comme, avant de parler à quelqu'un, savoir si on a un langage commun.
Cependant, quand cet effort est fait, même en tablant sur la sincérité de quelqu'un, on ne peut pas pour autant être certain, ni d'être toujours la personne qui a fait et dit quelque chose (on change, la vie change), et encore moins que la personne qu'on a regardé et entendu sera toujours motivée de la même manière. Ce que nous apporte la relation, ce qu'elle contient de fiabilité, on peut faire les efforts pour ça, mais on peut pas être certain d'avance si les efforts seront suffisants.
Du coup...

- une autre consolidation qu'on peut apporter, c'est assumer notre vulnérabilité. On décide de placer notre confiance en l'autre quand on peut le faire malgré notre vulnérabilité. Si, une ou des occasions X, l'autre ne fait pas ce qu'il a dit, ne dit pas ce qu'il a fait : à quel point le mal que peut nous faire cette "trahison" (plus ou moins forte, significative) a la capacité de rendre la confiance définitivement nulle ?
Je peux avoir confiance en quelqu'un qui merdoie régulièrement. A titre personnel, j'ai alors besoin qu'il reconnaisse sa façon de merdoyer, et qu'il manifeste son désir de progresser, mais ma confiance ne tient pas sur la promesse qu'il va changer et devenir fiable sur ce point de son caractère. Ma confiance, elle tient dans le fait que ce que je ressens pour lui est plus fort, plus motivé, que ma vulnérabilité. Il y a des moments où je ne peux pas faire confiance, où je sais que je serais blessé. Et ce serait pas (que) la faute de l'autre, c'est aussi moi qui m'exposerais. La confiance en l'autre, elle vient à la fois que je pense ne pas pouvoir être détruit, et que le risque de merdoiement de l'autre est tolérable. Que je l'aime, avec les défauts, les "vices propres".

Bien sûr, si quand l'autre merdoie
(ou moi, hein, ya plein de raisons que ce soit à l'autre de décider que sa confiance en moi n'est pas tenable)
il ne propose ni excuse sincère, ni proposition de réparation, ni proposition d'amélioration s'il se rend compte que le problème qu'il pose c'est pas que son partenaire actuel qui le ressent, mais qu'il le pose régulièrement dans ses relations, ça devient difficile : peu de gens ont une confiance totale en leur propre solidité et en celle de leur sentiment pour dire "il peut arriver n'importe quoi, ça marchera quand même".
Ya des sages qui s'estiment capables de ça, qui en estiment les autres capables... Ca me laisse un peu sceptique, je pense que c'est contradictoire avec les désirs d'attachement, avec le fait que des fois, c'est pas aimer "pour aimer" qui va compter, mais "aimer cette personne comme ça à tel moment".

Bref : c'est ma façon de réfléchir à la confiance que j'accorde. Il y a d'ailleurs des tas de moments où je ne peux pas l'accorder.
Mais ce qui fait que la confiance est pas tenable tient pas forcément à "il a menti", ou "il a pas fait comme prévu". C'est aussi mon parti-pris, ma connaissance de ma capacité de confiance et de ma vulnérabilité, des mes attentes dans les relations, de mes attentes envers la personne en question (je peux avoir des attentes envers elles qui ne soient pas mes attentes "en général", et donc mesurer sa fiabilité et sa capacité à me blesser et à me faire du bien à des critères plus spécifiques).

Pour résumer, je pense qu'on ne peut pas faire sans attendre qu'une parole donnée corresponde à des faits, mais que la décision de faire confiance ou pas vient de nous-même, de notre capacité à nous dire "moi ça ira" "cette relation m'ira". Ca demande d'être assez au clair avec soi pour savoir ce qu'on risque donnant de la confiance : se faire mal, être blessé, être gravement blessé.... et si on sait si la personne qui nous a fait mal peut ou non, paradoxalement, nous aider à nous remettre.

C'est plus simple que c'en a l'air quand je le raconte, je crois...

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Siestacorta

le lundi 30 mars 2015 à 18h11

tu peux même modifier ton post après coup :-)

Sinon, on peut manipuler sans intention maligne en jetant ses humeurs à l'autre pour qu'il réagisse, pour obtenir de lui une garantie "émotionnelle" sur une réponse (ex :"oui tu comptes toujours assez pour moi pour que je réagisse") qu'on aurait pu obtenir de façon fiable en discutant de manière plus posée et moins "action/réaction".

Désolé de pas avoir d'autres réactions là maintenant, c'est pas qu'il y a rien à dire, hein, c'est que j'ai pas l'inspi :-)

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Discussion : Vouloir sortir du couple monogame vers le polyamour, mais ne pas pouvoir (théorie vs pratique)

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Siestacorta

le lundi 30 mars 2015 à 00h10

ben c'est que ça s'oppose pas à la jalousie, surtout... Je crois qu'on peut ressentir les deux en même temps.

Donc ça s'apprend pas pour remplacer un ancien sentiment, c'est juste que le valoriser aide à pas considérer la jalousie comme notre seul motivation, je crois.

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Discussion : Polyamour tout seul ?

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Siestacorta

le dimanche 29 mars 2015 à 18h59

Laurenzo
j'ai besoin d'une discussion avec elle ce soir pour y voir plus clair sur ses sentiments et ce qu'elle attend réellement

Courage, parce qu'à ce moment-là, on entend pas forcément ce qui nous fait le plus plaisir... Mais c'est aussi, souvent, l'étape nécessaire pour pouvoir passer à autre chose.

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Discussion : Polyamour tout seul ?

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Siestacorta

le dimanche 29 mars 2015 à 17h17

Quand on propose une date, un rendez-vous, on prend un engagement.
Je ne crois pas que ce soit possible d'établir de la confiance avec quelqu'un qui ne se tient pas à ce qu'il a dit qu'il ferait. En tout cas, pas assez de confiance pour qu'on se permettre de se rendre vulnérable.

Or, dès qu'on montre son désir, son affection, son amour le cas échéant, on est vulnérable, surtout si quelque chose est exprimé en face.
On est vulnérable parce qu'on peut être privé de la relation d'échange qu'on attendait. Dès lors qu'il y a une date, un horizon pratique, cette attente se concrétise. L'autre nous fais un genre de promesse. Évidemment, à divers degré d'importance... Mais c'est quand même à travers un projet, un rendez-vous, quelque chose qui a lieu quand on s'est promis cela, qu'on nourrit sa propre envie d'être avec l'autre, l'aisance avec laquelle les désirs s'exprimeront entre lui et nous.

S'il se décommande, s'il ne montre pas d'attachement à ce qui était prévu, et que ça arrive d'une façon régulière, et que ce n'est pas accrédité comme un problème, il n'y a plus l'espace de confiance pour qu'on puisse dire "à l'avenir, nos échanges seront mutuellement épanouissants, et on fera les efforts qu'il faut pour ça", puisque on a eu l'expérience de moments où ça ne s'est pas vérifié, et qu'on ne peut pas ignorer cette expérience.

Après, Laurenzo, il y a peut être des termes explicites qui disent que vous n'êtes pas censés vous attacher l'un à l'autre, je ne sais pas... Et l'engagement à "faire ce qu'on dit, dire ce qu'on fait" est aussi relativisé par la possibilité de discuter d'un "où en est on", qui change dans le temps.

Mais autrement, ça me parait normal, dans cette situation, que tu te sentes pas respecté, indépendamment de poly ou mono.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : [Paris] Café poly Mars (n°2) - Réunion-débat ouverte aux "poly-curieux", aux débutants et à toutes les questions sur le polyamour.

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Siestacorta

le dimanche 29 mars 2015 à 13h53

Hop, c'est mardi qui vient !
Ce sera une excellente occasion de (re)découvrir les bases !

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Discussion : Clash ou pas Clash ?

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Siestacorta

le samedi 28 mars 2015 à 14h04

Faut admettre que c'était cryptique et pas facile à utiliser comme embranchement de conversation...

Et je pense qu'en considérant les morts, chacun verra une vérité différente. Voir une absence encore plus totale de vérité...
Bref, généralités de comptoir à part, hésite pas à raconter ton histoire perso.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : 4ème jeudi à Lyon 26 mars 2015

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Siestacorta

le jeudi 26 mars 2015 à 22h04

Hm. Fusion ou diffusion, j'aime bien l'expression, par contre yavait pas le risque que la question soit surtout rhétorique ?
Pis l'amour fissionnel, ça dégage aussi plein d'énergie :-)

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Discussion : [Paris] Café poly Mars (n°1) !

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Siestacorta

le jeudi 26 mars 2015 à 21h44

Non, envoie l'étonnement.
Je me vexerai si j'veux.

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Discussion : Compte-rendu des cafés-poly de Poitiers

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Siestacorta

le jeudi 26 mars 2015 à 12h53

Merci...
On s'en pose des questions, hein ?
C'est sain, je dis.

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Discussion : Clash ou pas Clash ?

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Siestacorta

le mercredi 25 mars 2015 à 18h29

Et la vie sexuelle, je te parle pas que de avec elle, je te parle d'avant aussi. Qu'est-ce que tu sais de ton propre équilibre sexuel en général, pas juste dans cette relation...

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Discussion : Clash ou pas Clash ?

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Siestacorta

le mercredi 25 mars 2015 à 17h50

Le polyamour (avec son lot de grosses discussions sur le sens des relation, les limites, tout ça), c'est pas une solution pour transformer une situation complexe en situation simple.
C'est ce qui correspond à des modes de ressentis non-exclusifs ET un cadre de choix éthique, où on est honnête, où on donne à l'autre la liberté de vivre des choses (pas forcément du sexe, tu pourrais avoir à donner le droit à ta partenaire d'avoir d'autres relations, ou du sexe, et assumer que vous avez une relation même si en fait sa libido s'exprime avec quelqu'un d'autre)...

Si t'es cap' de proposer tout ça, faut aussi exprimer à ta partenaire pourquoi tu le proposes. Toi, c'est une question de libido.
Comment vous parlez de cette question d'asymétrie dans vos envies, de ce point de vue ? Que te répond-elle ?
Est-ce que ça a toujours été comme ça entre vous ?
Est-ce qu'avant cette relation tu avais des points de comparaison pour définir une vie sexuelle qui te corresponde ?

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Siestacorta

le lundi 23 mars 2015 à 20h37

Non, pas dans tous les couples, et ya effectivement des plans pourris dans ce que tu racontes...

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Siestacorta

le lundi 23 mars 2015 à 18h13

Il n'y a pas pervers narcissique ni même intention néfaste à chaque fois qu'il ya de la manipulation, des rapports de force et de l'agressivité passive, hein.
On peut même être un emmerdeur et butor égocentré sans ça !
Non parce que même si les pervers narcissiques sont une réalité concrète, j'en ai vu tellement apparaître dans les échos que j'ai de mon entourage que je peux parier sur un bonne quantité de surdiagnostic

Par contre, une communication mal partagée et des intérêts différents, dans ta situation, Julie, ça semble évident.

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Discussion : Une limite : la satiété relationnelle

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Siestacorta

le dimanche 22 mars 2015 à 15h36

Souvent, j'entends des polys dire qu'ils sont de vrais coeurs d'artichauts, qu'ils sont un très gros coeur, qu'ils sont perpétuellement touchés par de nouvelles rencontres.

Bon, il y a des périodes où c'est de la gourmandise, après des périodes de disette. Parfois, c'est une concentration de désirs temporaires. Encore faut-il s'en rendre compte, histoire de pas se tromper ou tromper les gens sur le sens des rencontres.

Mais je crois que notre ouverture souhaitée aux nouvelles rencontres devraient s'accorder, au niveau individuel, à la reconnaissance d'un ressenti de satiété relationnelle.
Même si, par principe, comme poly, un partenaire unique n'est pas une condition particulièrement significative, on peut quand même chercher et avoir conscience du moment où notre envie de rencontre n'est plus que gourmandise, plus du tout la satisfaction de notre besoin relationnel, mais juste le mélange entre les opportunités, les plaisirs de découverte, et peut-être, d'autres besoins personnels pas encore identifiés.

Je dis pas "mettez vous des limites", d'abord parce qu'aucun n'aura exactement les mêmes que moi (d'autant que les miennes peuvent varier), mais je propose de vérifier si on sait reconnaitre un tel ressenti en nous.

Souvent, les gens qui me parlent de régime, ou de soigner leur rapport à la nourriture, parlent de ça : apprendre à reconnaître ce moment de satiété quand il est là. Plus faim, si j'arrête de manger maintenant, je peux faire plein de choses pendant les heures à venir avant d'avoir encore besoin de manger. C'est pas un stade de remplissage d'estomac (et donc, affectivement, du planning), on peut même avoir encore un peu de place et que ce soit bien comme ça. C'est plutôt le stade où continuer à manger n'est plus une réponse au seul besoin de se nourrir, mais est fait d'autres choses (d'autres besoins non écoutés, ou des envies moins profondes (mais pas nécessairement creuses, le plaisir et même les moments d'excès, s'y refuser toujours c'est aussi répondre à un besoin mal identifié, je crois)).
Et parfois, c'est simplement ne pas savoir nommer ni identifier ce ressenti de satiété qui fait qu'on se gave ou se prive sans raison.

Vous avez déjà fait l'expérience de cette limite ? A vos dépens, ou heureusement ?
Allez, soyez pas chiens, racontez.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Articles, livres, films...

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Siestacorta

le dimanche 22 mars 2015 à 15h17

Ce qui est présent, c'est le soucis d'indépendance. Il n'y a pas de poly à proprement parler, mais pas tout à fait d'exclusivité, disons, pas au sens "deux ou rien". C'est juste occulté, et ça fait déjà moins de 100 % mono en pratique.

Et la comparaison avec les cordes de luth me semble interprétable, puisque faut avoir conscience que sur un luth, ya plus de deux cordes. En gros, l'indépendance, la non-fusion proposée par le texte, sans ouvrir complètement au poly, ne lui ferme pas la porte, puisque cette capacité à être seul est aussi une capacité à être dans "les mains de la vie", et cette vie où on ne dépend pas de un, c'est une vie où on peut rencontrer d'autres.

Si chaque rencontre est dépendance, on ne peut pas rencontrer grand-monde ; mais s'il y a une distance "saine", il y a donc ouverture au monde, qui ne passe pas en secondaire après "notre vie de couple".
C'est déjà beaaaaucoup, par rapport à certains modes de vie mono.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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