Participation aux discussions
Discussion : Que cherchait-il avec moi, pourquoi m'avoir t-il dit être célibataire?
Siestacorta
le dimanche 11 octobre 2015 à 22h34
lise
j’ai besoin de savoir vu que j ai un gros regret : J’aimerai demander à sa copine qu’il connaît depuis 2010/2011 et originaire de la même région que lui, si c’est une ex et qu’il la récupéré suite à mes refus de le revoir, et également lui demandé si ils étaient ensemble (à distance) ou non en été 2014 quand je l‘ai connu
(...)
je ne me vois pas lui dire j'ai fouillé dans ta vie
(...)
Il y a quelques jours je suis allé à un forum ouvert au public car d'habitude c'est juste aux professionnels, je l'ai vu de loin je suis passé plusieurs fois devant son stand il exposait (...)puis je me suis vite retournée j'avais peur qu'il me voit
(...)
j'ai réussi à voir qu'elle l'a rejoint pile quand son contrat s'est terminé dans sa région
(...)
mon grand ingé d'1 m 90 aux yeux bleus que je ne reverrais plus jamais ou du moins de loin en l'espionnant
(...)
déjà j'essai de ne plus passer devant son boulot pour le voir partir en moto ou en voiture.
Je pense que tu vas quand même pas mal plus loin que l'investissement amoureux. Je crois que le (probable) mensonge du mec t'a blessé, mais que ça a accroché des trucs dans ton esprit qui datent d'avant que tu le rencontres. Je veux dire que cette histoire mal barrée prend tellement d'importance dans ton esprit que je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qu'il y avait à combler pour que tu te perdes comme ça dans cet épisode, dans une histoire que tu construis beaucoups plus avec ta tête qu'avec de l'interaction.
Cette vision idéalisée remplace la réalité si bien que tu ne vois pas en quoi c'est cohérent, qu'un mec pipote, mette en avant ses qualités (cuisine, culture) tout en étant pas honnête sur sa recherche. Il a visiblement menti, ton erreur, c'est pas de pas avoir réagi alors que ce mensonge te semblait encore crédible, c'est de croire aux histoires de prince charmant au point qu'un type qui se déguise en prince charmant puisse t'embobiner. Pour te prémunir de ce genre de déception, faire confiance et aimer, faut déjà comprendre sur toi pourquoi tu as besoin d'un tel idéal pour t'investir, plutôt que d'être émue par des personnes plus vraies, qui existent sans que tu reconstitues l'histoire.
Tu fais une fixette, mais c'est pas le mec qui en est l'objet l'intéressant pour en sortir, c'est de comprendre comment toi, comme personne qui existait avant cette épisode, tu peux te metttre dans cet état obsessionnel, en préférant collectionner des détails à l'insu du gars, plutôt qu' aller le confronter direct ou de vivre ta peine de coeur sans chercher à l'alimenter.
A propos de prince charmant, je me demande comment il se fait que tu as décidé de te confier sur CE forum "polyamour". C'est à dire qu'ici, on considère souvent que le prince et la princesse fait l'un pour l'autre, c'est un mythe qui cache la possibilté d'avoir plusieurs amoureux/ses. Le mensonge que beaucoup font en ayant une relation officielle et en cherchant à côté peut être un produit prévisible de la monogamie : puisque la monogamie réelle est rare, les gens mentent pour vivre ce que la norme réprouve.
Puisque dans ton histoire il n'y a visiblement personne qui souhaite vivre en polyamoureux, à savoir vivre ou laisser vivre plusieurs relations en même temps, je me suis demandé pourquoi c'est ici que tu te confies...
Soit tu n'as pas lu très attentivement les articles et discussions sur le site, tu as vu que les gens parlaient d'amour et ça t'a suffi, soit à un moment, tu as poussé l'idéalisation en continuant à te raconter une histoire vertueuse plutôt qu'en prenant l'explication la plus plausible : "si ça se trouve cet homme voulait deux histoire, mais pauvre chou, il n'est pas arrivé au bout de ce projet alors que ça expliquerait son attitude"... Alors avec ce que tu racontes, non, un polyamoureux t'aurais a priori pas parlé de projet en cachant ses autres aspirations.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : [Paris] Goûter Poly Octobre 2015
Siestacorta
le dimanche 11 octobre 2015 à 00h11
Bon, si, finalement yvait surtout beaucoup de retards... Désolé, il y a eu des impondérables, et des rapports pondérés à l'espace-temps, aussi.
Mais, au final, comme toujours, des habitués se sont pointés, des nouveaux ont pu papoter tranquillement avec, il y avait des bonnes choses sur les tables et des gens sympas sur les canapés et les chaises.
Que demande le peuple ?
Une happy hour ?
yavait aussi.
Discussion : Manque de considération
Siestacorta
le samedi 10 octobre 2015 à 23h52
dancetaria
Je ne cherche pas à le contrôler, par contre, oui, je tiens à ce qu'il soit franc. Il est clair et net entre nous que quand on veut avoir une autre relation, on en parle avant. Si tous les deux m'avaient informé de cette attirance, les choses auraient été différentes.
Donc, en gros, ce que tu dis, c'est qu'il aurait fallu dans l'ordre annoncer l'attirance puis annoncer la proposition, pour prendre ces lignes comme réponse à ce que je te demandais plus haut...
Mais avoir ce genre d'échanges très posé, où chacun sait où il en est, s'informe en direct sur ce qu'il ressent et ce qu'il compte faire de ce ressenti, c'est l'idéal d'une certaine transparence, mais pas ce qui se fait aussi facilement que de faire des essais-erreurs.
La fille n'était pas particulièrement non-exclusive, toi et ton mari n'avez encore qu'une expérience jeune de la chose, c'est décevant que ça soit pas simple, mais c'est pas scandaleux en soi. Je me répète, et Bouquetfleuri l'a dit plus haut, le risque c'est que tout bloquer parce que le déroulement était pas parfait, ça peut empêcher des avancées ultérieures.
Tu as peut-être besoin de freiner, qu'il y ait pas trop d'incertitudes et d'inédit à la fois, mais si c'est ça, c'est assez légitime à dire en soi, ça peut se dire, d'autant qu'il y a déjà eu beaucoup de mouvement avant. Mais une colère parce qu'il n'y a pas tout de suite certitude, assurance, transparence, telle que tu décris la situation (sachant qu'il y aurait certainement d'autres éléments à prendre en compte), ça peut être le signe d'autre chose qu'une faute commise par ton mari.
Je ne comprend pas bien une ligne, par ailleurs
dancetaria
nous vivons déjà une relation poly avec une jeune femme (autre que la jeune femme en question,) donc, je pense que le chemin de ma part a été largement fait.
quel chemin parcouru dans cette autre relation antérieure est déjà fait pour cette situation actuelle ?
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Manque de considération
Siestacorta
le samedi 10 octobre 2015 à 01h23
dancetaria
Je demande de la maturité et de la sincérité, d'autant que nous avons déjà une relation poly.
Mais en pratique, quels comportements et quelle communication aurait été sincères et matures ? Quel scénario, parole, action, ne t'auraient pas agacé ?
Parce que, un peu dans la lignée de ce que dit Julie ci-dessus, ça pouvait être un peu trop rapide pour qu'ils sachent eux-même là où ils allaient et qu'est-ce qu'ils allaient en faire.
Difficile de répondre sur le fond et le sens quand c'est si tôt...
Est-ce que vous aviez des accords discutés, sur ce que vous étiez censés faire dans ce genre de cas ? Ce cas était-il même envisagé ?
Vous avez une relation poly, mais ce qui fait qu'on sait quoi prévenir, quoi faire, quoi déclarer ensuite, ce que chaque partenaire peut attendre, c'est pas inné. Une relation poly ne contient pas toute l'expérience poly des communications sur la non-exclusivité, la votre est encore relativement jeune, je crois, plein de choses n'ont pas été dites ou éprouvées pour savoir déjà comment y réagir immédiatement. Notemment, ben flipper sur ce qu'il est possible d'envisager, faire, annoncer, ça prend encore à beaucoup de gens qu'ont un bon parcours sur la question. Ca se résout mieux au fur et à mesure, mais pas être tout de suite en phase avec le partenaire à qui on annonce un nouvelle possibilité, c'est pas impensable...
Bon, mon hypothèse, c'est que la forme de communication ici était pas forcément la plus adroite, mais en termes de temporalité, c'était déjà pas si mal. S'agirait pas que vous ayez ensuite peur de vous dire les choses par crainte d'une communication trop tendue.
Je pense que là, il y avait une incertitude pour lui, qu'il t'a transmise (par texto, donc avec facilement trop de marge de questionnement si vous avez pas l'habitude) et cette incertitude est vite devenue une insécurité pour vous deux. Mais la certitude à la seconde, ben c'est rare, la confiance c'est aussi que si elle n'y est pas, on saura en discuter, pas forcément qu'on va faire d'emblée tout bien.
Discussion : Gestion de la rupture
Siestacorta
le vendredi 09 octobre 2015 à 12h53
Comment gérer la présence de l'autre dans l'environnement...
Ce sujet me touche différemment de toi, donc je suis pas sûr que ce que j'en dirai aura la pertinence nécessaire.
Le côté posé de ton questionnement fait que je ne lis pas dans ta rupture une rupture sanglante, hérissée de cent petit pics en plus de la peine d'origine.
"gestion de rupture", je ne peux m'empêcher de te ressortir la tarte à la crème que le verbe "gérer" donne un côté administratif, méthodique, détaché, dans le rapport aux sentiments et aux gens qui les vivent. Tu ne vois sans doute pas ça comme ça, pour ce que je te connais, mais cette expression peut représenter l'idéal d'un recul psychologique protecteur, se donner une distance raisonnée avec ce qu'on vit... Et faire rater les moments vécus au point de pas raisonner sur le déroulement réel, mais sur un déroulement théorique.
Bref, la question pour moi c'est "comment vivre avec mes sentiments lors d'une rupture sachant que l'autre n'a pas disparu du paysage", surtout.
Avant tout, je vois que tu décris peu. Peut-être parce que tu ne peux pas tout dire, puisque tu serais lu par les personnes concernées, mais en fait ça pique plus que ça ? Si c'est cette préoccupation-là qui joue plutôt que mon interprétation spontanée de "rupture sans hostilité", je t'enjoins à pas renoncer à raconter par ailleurs, à chercher des espaces de confidence où tu peux plus te lâcher (potes, copains poly discrets, séances avec un psy dans l'idée de passer le cap (yen a qui sont prêts à pas te faire partir sur des thérapies à long terme, qui comprennent leur rôle de confesseurs bienveillants). Peut-être qu'il y a besoin de cracher ce qu'il y aurait de bile, dénouer ce qu'il y a de ta personnalité de pris dans ce nœud-là, devant quelqu'un qui ferait la différence entre l'intérêt de parler de ta peine, celui de parler des évènements et celui de ton parcours de consolation, de passage à autre chose.
Tu peux aussi neutraliser les plausibles dommages sociaux collatéraux en changeant de pseudo ici, si tu te sens capables déguiser un peu les circonstances pour que ça parle de toi et si tu vois l'intérêt de cette exposition. C'est une variation du vieux truc "j'ai un ami qui a tel problème", pour forum...
Bon. Mon hypothèse de départ en te lisant n'est pas celle d'une peine aussi explosive que ça, mais je tenais à pas répondre à côté en omettant ce possible aspect des choses.
Ma réponse spontanée, ça aurait été d'accepter que c'est beau et triste, parce que d'une manière ou d'une autre il reste quelque chose qui vibre, déjà forcément en toi, mais aussi avec la présence de l'autre. Ca n'a pas à revenir tout de suite à un mieux "gérable", donc facile. La distance physique n'y sera pas toujours... donc la distance émotionnelle non-plus, pendant un certain temps. Il me manque beaucoup d'éléments pour être certain que ce que je te propose soit pertinent, mais si l'image que je me fais d'un épisode plus mélancolique que violent est juste, alors une position à prendre, c'est l'indulgence envers ta propre peine. T'as le droit d'être triste. Ca te conduit pas forcément à jeter ton forcément ce que tu ressens au visage de l'autre, mais t'es pas obligé d'agir comme si de rien. T'essaie, si un jour ça se passe pas bien pour toi quand l'autre est là, ben tu le vis, tu regardes quel élément et quelle idée te peinent, tu t'éloignes si nécessaire, tu retente d'être là quand tu penses que ça va mieux. Apparemment la communication n'est pas coupée avec la personne, donc que chacun dise "ben oui, on sait que ça va être un peu triste, un peu artificiel, un peu maladroit, mais on sait qu'à un certain moment, ça deviendra sans doute autre chose". On se laisse s'exprimer ou se cacher selon ce qui est nécessaire, en attendant pas de l'autre qu'il réagisse avec autre chose que de la bienveillance (c'est pas spectaculaire, ça semble "trop" tranquille, mais ça reste), l'idée qu'à la sortie cet épisode ne dégrade aucune des personnes qu'il concerne, et qu'il peut en rester du beau, peut-être du lien, peut-être quelque chose qui se reconstruira différemment...
L'indulgence, c'est de pas laisser les variations que tu vas vivre en ce moment gâcher le bon fond de ce que vous avez partagé.
En pratique : si tu peux ne pas en vouloir à l'autre d'être là, si l'autre ne craint pas de te voir éventuellement ému, si malgré des petits incidents amers vous pouvez assurer avoir envie d'être encore là à d'autres occasion, tu seras un homme mon... heu. Non... pas voulu dire ça... Bref. si vous acceptez de vous croiser et de vous recroiser ensuite, tant que vous cherchez pas des confrontations que vous n'avez pas eues par ailleurs, ben c'est ça qui me semble compter, plus qu'un code particulier, un "manuel des bonnes manières entre ex qui se croisent".
Manuel qui pourrait aussi être utile, mais ça dispense de toute façon pas du travail sur soi, donc bon.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Manque de considération
Siestacorta
le vendredi 09 octobre 2015 à 11h55
Je n'arrive pas bien à savoir quelle position tu prends, dancetaria, en dehors de donner ton émotion et décrire les actions des autres ? (deux choses que tu fais bien et que tu fais bien de faire, pour d'autres ces étapes sont pas aussi faciles d'accès, donc tu as déjà une maturité).
Tu décrits les évènements en observatrice en donnant un aperçu de ce que tu ressens. Mais je n'arrive pas à me rendre compte de ton propre besoin, de ce que tu demandes, ou proposes, à partir du récit de cet épisode (c'est peut-être présent dans tes autres fils, je relirai si ce que je dis là n'est pas pertinent à cause de ça).
Autrement dit, dans ces circonstances, peux-tu nous dire à quoi aurait ressemblé une manière d'agir qui te prenne en considération ? Puisque ces deux personnes ne semblent pas adopter cette attitude d'eux-même, comment tu en formulerais la demande ?
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Couple traditionnelle et polyamour
Siestacorta
le jeudi 08 octobre 2015 à 08h12
Tu as des gens pas loin de chez toi qui causent là
/discussion/-bem-/Rencontre-poly-a-Nantes/#unread
Sinon, aussi, si tu vas sur la page membres
/membres/
tu mets Nantes en ville, et tu vas avoir une liste d'inscrits. Tu peux cliquer sur les noms pour voir s'ils ont écrit une présentation ou des messages qui pourraient t'intéresser... Et si tu t'inscrits toi-même, tu pourras leur envoyer un MP.
(tu peux faire de même avec des gens qui sont pas de ta ville, hein, en passant dans les fils de forum, tu cliques un pesudo pour voir ce que la personne raconte en général, et si t'as l'impression qu'il y a un intérêt par rapport à ta propre expérience, tu peux vérifier si le membre est dispo pour échanger)
Discussion : Le polyamour rend-il vraiment heureux
Siestacorta
le mardi 22 septembre 2015 à 01h00
Sinon, c'est un peu facile mais pour répondre à la question-titre du fil, non, le polyamour ne rend pas particulièrement heureux, pas plus que l'amour en général. On espère être heureux avec notre façon d'aimer, mono ou poly, avec la ou les personnes concernées, mais ça ne tient pas seulement aux structures de relation, ça tient aussi à ce qu'on fait pour les vivre bien.
Discussion : Jalousie en trouple
Siestacorta
le dimanche 20 septembre 2015 à 20h17
La polyfidélité, je m'y reconnais vraiment pas, mais c'est du polyamour, oui... Même si c'est de l'exclusivité à "2 + x" au lieu d'être de l'exclusivité à deux.
Ca peut supposer soit une hiérarchie très rigide, où dans toutes les situations il y a finalement une relation qui, dans les prises de décisions, l'emporte sur les autres (existence du tiers pour l'entourage, intimité ou non de la relation), soit un niveau d'exigence très fort, puisque l'existence d'un tiers aimé, plutôt que d'ouvrir plusieurs libertés sur la vie de chaque personne concernée par la relation, engendre plus de devoirs contraignants.
C'est surtout pour le tiers que c'est exigeant.
Mais :
- c'est possible que les trois traits que tu donnes soient pas forcément également importants pour chacun des quatre couples que tu as croisés
- c'est possible que ce soit une phase de la recherche poly de ces couples, et qu'au gré des rencontres, il se passe un peu autre chose, les principes devenant moins absolus par la suite
- dans cet ordre d'idée, c'est pas inattendu que des couples passent ce genre d'accord en étant peu expérimentés de la non-exclusivité. Du coup il font de la "chasse à la licorne", puisqu'il y a probablement une constante que tu ne décris pas pour ces quatre couples, c'est qu'ils cherchent une deuxième femme bi.
Donc oui, ça peut arriver facilement dans le paradigme poly, mais c'est rare que ça reste satisfaisant tel quel, puisque sinon c'est l'histoire d'un couple qui a des accords faits pour contraindre le troisième avant même qu'ils le rencontrent...
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : [Paris] Poly Pop In N°2 : une toute nouvelle soirée Poly de 19h à 1h30 du matin, entrée libre et gratuite.
Siestacorta
le mercredi 16 septembre 2015 à 00h00
Si t'es en fille, t'invites qui tu veux.
Si t'es en garçon et que tu veux un slow avec un garçon, tu invites le garçon, personne va te le reprocher.
Oui, ça reste binaire et le "protocole" reste genré, mais en pratique, dans le cadre moralement progressiste polytruc, quand t'es pas binaire durant un quart d'heure américain, t'es dans une position encore plus libre que ce que propose la "compensation aux normes" offerte par ce jeu social là.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Monoamour.info : contre-défense et illustrations du monoAmour
Siestacorta
le dimanche 06 septembre 2015 à 02h58
Apsophos
"[le voile] ne correspond pas à nos valeurs c'est tout." (cabosse)
On est bien placés sur ce forum pour employer ce genre de formule et soutenir le message sous-jacent. Enfin surtout moi mais je dis tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
Putaingue, comment j'aimerais être cap' d'avoir cette oreille-là pour jouer l'ironie sans passer par l'hyper-démonstratif ensuite. Meuarcigue, cong.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Polyamour Quantique
Siestacorta
le vendredi 04 septembre 2015 à 01h16
Oh, on en parlait avec Vaniel, et il a développé un point important sur la métaphore quantique... faudrait pas la pousser trop jusqu'au bout, jusqu'à dire à quelqu'un, "il y a une infinité d'univers possibles, donc dans l'un d'eux, nous sommes ensemble, que ça te plaise ou non. Donc, on va y aller...".
Oh, et sur l'indétermination, j'ai aussi poussé la métaphore... J'ai du mal avec l'idée que, puisque le polyamour ouvre des possibles, tout serait toujours possible dans la vie sentimentale. Avec une notion trop intangible, hors physique classique, on aurait pas à déterminer l'état de la relation pour affirmer qu'il y a de l'amour dedans. On ouvre la définition d'amour, on ouvre la définition de relation, et hop, on a plus à tenir compte de ce qui s'est concrètement passé.
Sauf que, comme le chat de Schrödinger, il y a un moment où on ouvre la boite, et dès lors, on sait s'il est en vie ou non. L'indétermination, ça marche quand on arrête d'observer. Ben dès qu'on sort du floutage "avec l'amour, tout peut marcher", dès lors que l'observateur doit décrire ce qu'il observe, dès lors qu'on parle des échanges et non plus de ce qui n'est pas observable par un tiers ("je ressens ça même si on en fait rien"), on peut savoir si on parle de rapports amoureux ou de la vie rêvée des anges...
(les anges ont par ailleurs un rapport avec la physique quantique, mais faut connaitre le Docteur).
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Polyamour Quantique
Siestacorta
le jeudi 03 septembre 2015 à 02h12
Pas mal la reférence à la physique quantique... Et sur l'anarchie relationnelle, hm, ya pas que ça mais ça me parle aussi.
Un point quand même : l'indétermination dont tu parles participe beaucoup au sens du consentement, ici.
Le consentement dans le PA n'est pas que l'inverse du refus ou du conflit et ne se réduit pas à l'existence de la relation (le consentement ne porte alors que sur l'action du couple à ce moment-là), ni à quelques actions possibles sous conditions super précises (dans le cadre de l'échangisme par exemple), mais à l'exercice d'une liberté, sachant que les limites de cet exercice et même de cette liberté pourraient être repoussées presque à l'infini.
Cette perspective est sans doute une des raisons pour lesquelles, par exemple, on peut trouver des gens ayant déjà beaucoup pratiqué le libertinage qui vont complètement flipper face à un cadre PA.. On peut aussi envisager quelqu'un qui est dans une relation à distance et admet qu'il se passe des trucs quand il regarde pas, mais qui bloquera quand on lui parlera de l'éventuel pérennité d'un polyamour.
Le polyamour ne demande pas nécessairement l'inconditionnalité (l'absence d'insécurités est trop rare pour ça, notamment), mais comme avec le chat dans la boite de Schrödinger (gouglez sinon j'en ai pour la nuit), il peut supposer une incertitude permanente sur ce qui n'est pas observé. Et l'incertitude se transforme en doute, le doute en peur...
Donc ce consentement-là n'est vraiment pas banal, puisqu'on consent en réalité à l'exercice d'au moins deux libertés pouvant modifier notre situation, en plus de revendiquer la notre...
Prendre et offrir des libertés alors qu'on propose de s'attacher plusieurs fois... Définitivement pas simple.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly
Siestacorta
le vendredi 21 août 2015 à 18h33
Pas de quoi être désolée de pas parler vraiment poly, sinon.
Le poly ça ne parle pas que de choisir autre chose que la monogamie, mais bien toutes les raisons, souvent très enracinées, moins souvent conscientes, de l'attente d'exclusivité. Ce qui était conçu comme une évidence devient, de fait, juste une attente, une demande...
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly
Siestacorta
le vendredi 21 août 2015 à 18h21
Juliejonquille
Merci pour vos éclairages, j'ai écrit ce post sous le coup d'une profonde douleur. Heureusement, ce n'est pas comme ça tous les jours.
Tu n'es pas obligée de le dévoiler ici si ça ne t'aide pas, mais je crois que ça vaudrait le coup de remonter jusqu'à l'instant qui a fait monter la douleur récemment. "Ce n'est pas comme ça tous les jours", mais quand c'est plus sensible, autant en profiter pour mieux se prendre en main...
Je pense qu'il y a toujours des situations précises qui nous mettent dans des états intenses (une douleur forte, donc, ou une colère....). Si on ne se penche que sur les choses déjà connues (notre couple a toujours été.... la valeur qui en général me tient à coeur... ce qui se passe à chaque fois...) On peut se souvenir d'instant plus sensibles. Ces situations par elles-mêmes, nous semblent anodines, pas spectaculaires, cohérentes avec ce qui les précède, elles ne ressortent pas si on ne se penche pas dessus. Mais ce qui leur donne leur charge émotionnelle est important, donc il faut détailler pour pas rater la nature du sentiment...
Je pense que remonter à cette source spécifique en toi qui fait qu'hier tu n'a pas pu faire autrement que poster est aussi important que la connaissance plus englobante des difficultés inter-culturelles.
Même si c'est pertinent et sans doute rassurant de savoir qu'il y a des dynamiques culturelles à l’œuvre dans votre situation, c'est vous comme individus, avec vos valeurs personnelles, votre histoire à vous, qui allez décider des suites.
Comprendre que tu réagis en française, ça te donne certains mots, mais en tant que Julie, quels sont tes ressentis et quelles sont tes perspectives ?
(encore une fois, tu peux répondre à ce questionnement pour toi, si ce que ça fait sortir n'est pas fait pour être publié, l'important ici c'est de poser ce genre de questions perso, pas de répondre "au forum" : à toi de voir ce qui dynamise le mieux ta réflexion).
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : OKcupid est il vraiment bon à présenter aux nouveaux polyamoureux ?
Siestacorta
le vendredi 21 août 2015 à 14h36
o0O : sur l'empathie j'avoue que la généralité me semble discutable - on ne sait pas exactement ce que l'autre ressent, mais on peut faire à partir de ce qu'on aimerait pas ressentir en s'imaginant à sa place.
Par contre, e raisonnement sur
disponibilité publique / dialogues public / mur FB / assurance de respect de conventions dans les rapports humains
=/=
échanges en MP, intimité, présence et échanges sans minimum de règles communes fixées
me semble super intéressant, effectivement dans le cadre des sites de rencontre, mais aussi dans l'ensemble des échanges entre gens d'internet.
C'est probablement pas une règle qui vaut pour tout, mais ça rappelle un cadre significatif pour notre rapport à la parole online, déjà très différent des conventions par l'aspect anonymat/ écran / fausse immédiateté...
Bref, merci d'avoir pointé cette différence.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly
Siestacorta
le vendredi 21 août 2015 à 14h21
J'avoue être très allergique aux désaccords trop affirmés et aux conflits, donc être souvent incapable, dans l'action, de faire mieux que toi la distinction entre ce qui s'expliquerait, se contextualiserait ou constituerait une transition, et ce qui est de toute façon inacceptable et appartient plus à la personne qu'au moment du conflit.
Je pense que la prise de note aide-mémoire conseillée par la psy t'aidera à moyen terme à voir une cohérence du comportement s'il y en a une, et au moins, te sentir toi cohérente dans le refus d'être régulièrement attaquée.
Sinon, plus globalement, ça semble pas trop se concentrer sur le PA, tu parles de mal-être dans la relation, de tes besoins d'indépendance...
En fait, c'est pas "j'ai pas épousé une poly", c'est "j'ai pas épousé cette juliejonquille". Il est en relation avec la personne que tu as été (enfin, celle qu'il a perçue), pas avec celle que tu deviens. Et on devient tous autre chose dans le temps, hein, c'est pas forcément toi qui a pris "le" mauvais tournant, la plupart des crises de couple et des ruptures sont basées sur l'impossibilité de concilier "être ensemble comme avant" et "continuer ensemble quand les personnes évoluent".
Je veux dire que ce n'est pas une faute de vouloir autre chose que ton compagnon, et de tenter d'aller vers ce que tu veux. Maintenant, comment ça s'équilibre entre ton sentiment d'isolement dans la situation, la pression que tu ressent de la part de ton compagnon, et l'inconnu qui consisterait à créer un changement, soit temporaire, soit définitif, dans ton indépendance par rapport à lui (fin du chapitre "couple" tel qu'il était écrit), c'est à dire, qu'est-ce qui est désagréable ou qu'est ce qui est insupportable.
Ca doit être difficile de prendre sur soi à la fois le changement qu'on éprouve et un jugement aussi prononcé dessus. Je veux dire que changer, travailler sur soi, explorer, ça demande déjà en soi de l'énergie, on peut déjà avoir des doutes avant que les autres ne viennent exprimer les leurs. Donc tu ressens les deux difficultés... et ça peut te cacher en quoi l'impulsion de changer t'es personnelle, ce qui te correspond. Ecoute bien ce qui fait ton besoin, ta motivation là, ce qui serait là de toute façon quelle que soit l'adversité, pour t'orienter et faire tes choix. Je pense que si ça peut passer par "je veux être poly", c'est composé d'autres ressorts à la fois plus basiques et plus personnels.
Pour le "et maintenant quoi", je suis incapable de dire, là, si "c'est pas si grave, faut tenir le coup, un jour la relation ira mieux" ou si "c'est intenable et si je reste ça empirera"... J'avoue qu'avec ton témoignage on a plutôt une impression d'urgence, mais tu écris ça dans un temps long, pas forcément après un évènement particulier ?
Ou alors, il y a un moment précis qui t'accable, te donne le sentiment de "repartir en arrière" ? Pas forcément un mot ou un geste nouveau, juste un moment où tu as toi, éprouvé un changement qui t'a mis dans l'état d'esprit où tu as écrit ton post ?
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : OKcupid est il vraiment bon à présenter aux nouveaux polyamoureux ?
Siestacorta
le mercredi 19 août 2015 à 20h09
Nicolas0207
- Je dois être bien plus attirant pour les hommes que pour les femmes au vu du ratio de messages ^^
Le fait que les normes sociales valorisent les hommes qui font les démarches de séduction et valorisent les femmes à qui en sont l'objet est sans doute à prendre en compte...
Le cliché essentialiste "les hommes proposent, les femmes disposent" est a priori intériorisé aussi devant le clavier.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Suis-je vraiment responsable de mes émotions?
Siestacorta
le mercredi 19 août 2015 à 19h31
Je crois vraiment que lorsqu'on parle de la responsabilité, comme tu le dis dans ta conclusion, ça touche pour la majeurs partie à la continuité entre nos actes et nos sentiments.
Ce qu'il y a de responsable dans les sentiments, c'est notre action quand ces derniers s'inscrivent dans la durée. C'est sans doute une des distinctions à faire, c'est qu'une émotion ça arrive et ça peut repartir, un sentiment ça perdure. L'émotion c'est de la matière brute ; dans un sentiment, on trouve le simple fait de le distinguer et de le nommer sur le temps long où on l'éprouve, donc toute la possibilité d'y réfléchir, de se comprendre et d'agir pour que ce qu'on ressent dure ou non (action efficace ou non). Bref, dans le sentiment, et dans ce qu'on en fait, notre volonté est présente.
Ce point est important, parce que le titre du fil parle d'"émotions", tandis que plusieurs passages du post questionnent des ressentis moins fugaces...
Et dans ce que je lis dans le forum, et ailleurs, ce serait qu'on peut être responsable de sentiments... pour les moments d'émotion, on peut juste avoir conscience de comment on y est arrivé, mais je ne me souviens pas d'avoir lu "tu peux choisir l'émotion".
Quand on parle de responsabilité à prendre sur ce qu'on veut et ce qu'on refuse, on ne condamne pas quelqu'un parce qu'il n'arrive pas à agir autrement. On lui dit que la personne qu'il est existe ailleurs que dans l'instant passé où l'émotion est née. Que ce qu'il a ressenti et ce qu'il ressentira sont deux choses différentes, et qu'entre les deux il y a de quoi penser et faire.
Pour moi, la responsabilisation, c'est faire prendre conscience qu'on peut agir, faire réfléchir aux moyens et aux limites personnelles, quand la culpabilisation consisterait à imposer l'idée que la bonne chose à faire est simple et évidente et que tout ce qui compte ce serait de désigner un interrupteur affectif à bien ressentir / mal ressentir. Quand ce qu'on dit des sentiments en général compte plus que ce que la personne dit sur des siens et de leur contexte.
La responsabilisation de l'autre, ce serait donc plus souvent un questionnement qu'une résolution.
Etre responsable de ses sentiments, ce serait d'écouter et comprendre leur origine (ils ne sont pas juste là magiquement) et comprendre que les choix et les actes qui s'en suivent dépendent de cette compréhension.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Evolution d'une relation secondaire
Siestacorta
le lundi 17 août 2015 à 17h02
Arf, l'escalator relationnel, on peut être dessus volontairement en étant poly, c'est juste que si on est pas conscient de cette mécanique-là, ça participe à pas mal de stress et de vertiges, puisqu'on oubliz de préciser "je vais par là quand j'entre en relation.... pas vous ?"
C'est de monter dessus sans s'être posé la question qui ne sera pas valable dans le poly, on peut être poly et vouloir passer la plupart des paliers traditionnels quand même.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.