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Discussion : Tu me manques...
Discussion : Le polyamour ne soigne pas le désamour

Siestacorta
le lundi 14 mars 2016 à 09h40
arf, c'est con de passer sur un fil juste pour plussoyer, mais quand même, APH, merci, sur celui-ci non seulement tu touches juste mais il est d'intérêt général, content d'être repassé dessus (via gdf je crois).
J'ajouterai que non seulement le polyamour ne soigne pas le désamour, mais il ne soigne pas non plus le couple ni le célibat, puisqu'il n'est pas une solution... Pas plus d'ailleurs que l'amour serait une solution pour les autres problèmes qu'on rencontre dans une vie.
Je vais y aller des deux aphorismes qui résument bien cette idée-là :
- le couple, c'est régler à deux des problèmes qu'on aurait pas eu seul (ça je sais pas de qui c'est, on va dire que c'est Guitry, ça va avec presque tout Guitry)
- l'amour c'est donner ce qu'on a pas à quelqu'un qui n'en veut pas, ça c'est un apocryphe de Lacan.
Évidemment, c'est des généralités, mais ça s'applique dans la vie amoureuse, contrairement à ce que peuvent dire ceux qui croient que puisque l'amour est une richesse, comme les autres richesses, il faut courir après coûte que coûte, et entrainer son (ses) partenaire.s dans une quête.
Ca s'applique aussi dans le polyamour.
C'est pas une solution à un problème, pas une promesse de lendemain qui chante, c'est seulement un éventail de choix qu'on peut faire en fonction de ses moyens et de sa sensibilité.
Voilà, c'était mon post d'humeur de misantrhopoly du jour.
Bonne journée quand même :-)
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : [Paris] Goûter poly Mars

Siestacorta
le vendredi 11 mars 2016 à 12h26
oh, c'est pas que c'est impossible il peut y avoir des gens qui restent. Par contre souvent l'espace du fond nous est plus réservé.
Perso à 19h je serai sans doute sur le point de bouger.
Discussion : De la théorie à la pratique

Siestacorta
le mardi 08 mars 2016 à 17h00
Bon rapidement, y a des bons égoïsmes, des moments où on se met en priorité, pour ne pas être privé des moyens d'en avoir d'autre. C'est de l'égoïsme dans le sens où il s'agit bien de pouvoir penser à ses propres intérêts.
Parfois au détriment des autres. Disons que pour ne pas tomber dans un égoïsme plus néfaste, on doit pas confondre faire bien pour soi et faire bien pour d'autre, donc très bien savoir ce qu'est "faire bien pour soi".
C'était en passant et sans doute pas central ici.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le mardi 08 mars 2016 à 16h55
Bonjour Edwige,
merci pour les réponses, et pour l'intérêt sur le sujet.
Je crois pas qu'il y ait du tout matière à Blacklistage, ici. C'est pas de mon ressort, évidemment, mais bon.
Sinon, la question "quels autres thèmes en même temps" peut avoir son intérêt aussi, oui. Disons que selon les rapprochement possibles, adultère, libertinage, polygamie, vivre en laponie...
On a déjà un discours à tenir là-dessus, le mélange se fait déjà facilement pour quelqu'un qui ne connait pas, donc le traitement de la "différence" en question est important !
Discussion : Quand les convictions s'effacent et que les questions prennent place

Siestacorta
le dimanche 06 mars 2016 à 16h01
Les actes sont indiscutables, mais ils permettent de qualifier des moments, pas de décrire des "nature" de gens.
Pour le détour par la philo, je vais évoquer la réflexion de Korzybski sur le langage (habah tu l'as voulue tu l'as eue, hein).
A un moment de son essai le plus connu, il explique que si tu vois un homme en train de voler une pomme et que tu le traites de voleur, en fait, tu lui crées une identité abusivement. En le traitant avec l'identité plus qu'avec l'acte et le moment, tu ne tiens pas compte qu'il pourrait faire d'autre choses. Il est jugé sur un acte, mais aussi sur un ensemble d'idées que la société et le langage portent. Et qui ne conviennent pas forcément.
Autrement dit, "je suis célibataire", "je suis polyamoureux", "je suis monogame", au fond, c'est des phrases un peu mensongères, parce que le verbe être est trop fort, parce qu'on s'identifie à une situation en risquant de s'y voir enfermé.
Pour dire quelque chose de plus "vrai", qui te permet de pas poser des questions trop générales quand tu n'as que des éléments de réponses à donner, ce serait dire "en ce moment je vis une situation polyamoureuse". "En ce moment, je vis un temps de célibat".
Je sais, ça répond qu'en partie à ta question... Ca complète ton dernier post aussi.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

Siestacorta
le jeudi 03 mars 2016 à 18h48
Merci énorme pour ce retour d'expérience...
Et bravo pour le gros travail sur toi que t'as fait, que ce soit pour toi, pour la relation, sur la question de l'exclusivité... chapeau.
Tu as continué à travailler avec un psy, sur la confiance en soi ?
(ça n'a rien à voir avec le contenu de ton post, hein)
EDIT (d'autant que maintenant après relecture je suis même plus sûr que t'avais parlé de cette démarche à faire, ya des histoires que je peux avoir un peu mélangé, en laissant les mois passer...)
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Besoin d'échanger

Siestacorta
le lundi 29 février 2016 à 21h38
Par ailleurs, pas forcément à la demande mais assez volontiers quand même, je sais qu'il est prêt à organiser des rencontres en plus petit comité. Tu peux lui en parler, selon ses dispos...
Discussion : Entre laxisme et intransigeance

Siestacorta
le vendredi 26 février 2016 à 19h25
alors, la référence va peut-être paraitre super généraliste, mais je pense qu'elle s'applique...
gdf, ta question m'a fait penser à ce que j'ai lu de Ruwen Ogien sur l'éthique minimale...
Qui, en gros, dans ses derniers développements, se résume à : "ne pas nuire aux autres, rien de plus".
Or, pour moi, dans pas mal de situations, mentir n'est pas nuire. Sur l'adultère, à long terme, il y a forcément un moment où on nuit, ça a trop de conséquences pratiques pour que ça ne fasse rien. Mais à titre perso, je ne suis ni laxiste ni intransigeant. L'adultère est clairement une situation bancale, problématique, mais c'est une situation : on peut faire quelque chose avec, on peut écouter les personnes concernées, on peut savoir si on aime encore ou non après...
Par ailleurs, une société monogame "programme" l'adultère, puisqu'elle ne pense pas d'autre option dans un monde où il y a des rencontres.
Une des bases du pardon dont tu parles, c'est que la société ne laisse pas le choix. Même en étant informé soi-même sur le polyamour (ce qui veut pas dire qu'on a une expérience pour se connaître soi-même sur la jalousie...), être face à des partenaires qui ne peuvent pas penser ce genre d'option, les aimer, et vouloir en faire quelque chose... ben ça arrive. Alors on est responsable de comment ça arrive, de à qui on cache quoi, et on peut faire mal... Maintenant vu qu'il y a moyen de faire mal avec la sacro-sainte Vérité, ça mérite de pas balancer n'importe quoi n'importe quand.
Bon, je me répète, à moyen-long terme, la vérité ça tient juste mieux debout, et c'est plus constructif, et moins nocif.
Mais ne pas avoir pu dire, ça arrive tellement souvent, quand on est pas un saint, dans une société qui pousse aux emmerdes, que je ne peux pas réfléchir et ressentir comme si j'étais un bouton on/off, ou un damier noir/blanc.
Discussion : Présentation

Siestacorta
le vendredi 26 février 2016 à 09h07
Yayaya
les les problèmes divers on eu raison de moi je suis partie pendant les vacances scolaires, je ne supportais pas et plus l'environnement ou on vivait , et comme on n'arrivait pas à communiquer lui blessé et moi aussi, deux capricieux,
Qu'est-ce qui a déclenché ton départ, dans les faits ?
Discussion : Présentation

Siestacorta
le jeudi 25 février 2016 à 21h11
Yayaya, un truc m'intrigue, tu dis
Yayaya
alors il ne m'envoie rien, alors qu'il sait que je l'aime ,il me fait payer ma trahison.
puis
Yayaya
j'ai rencontré quelquun de prévenant et sensible aussi, je joue avec la vie et elle se joue de moi ;)
et
Yayaya
ce n'est pas grave, le principal c'est d'être honnête, ce que je ne suis plus
Ca sonne très culpabilisé.
Pourtant ce que tu racontais par rapport à ton déménagé ressemblait plus à une séparation ("une relation se termine", puis son rencard avec une autre fille...). Donc, quelle "trahison" ?
Pourquoi tu t'en veux ?
C'est pas plus une façon de te dire "si je culpabilise, c'est un signe que je suis encore avec le précédent ?", même si dans ce que tu racontes, lui ne semble plus être dans une relation, et que toi tu es en train d'essayer de tourner la page ?
(bon, et à part ça, mâle dominant, c'est une qualité très très surestimée...)
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Ce que les professionnels en psychologie devraient savoir à propos du polyamour

Siestacorta
le jeudi 25 février 2016 à 16h48
Ceci dit, névrose et pathologie, hein, spaspareil ; or ça me parait improbable, et en pratique surtout difficile, de vivre sans névroses. Sinon le plus souvent on aurait justement des vraies pathologies. Donc si la recherche poly est névrotique, "ainsi soit-il", elle l'est juste différemment de la recherche mono.
Et pour l'instant, elle a l'avantage de faire beaucoup s'interroger et causer, ça pour le coup c'est sain.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Salutation belle compagnie :)

Siestacorta
le jeudi 25 février 2016 à 13h42
Ciryon
.je ne sais si cela parle à quelqu'un mais moi, ça me pourrit un peu la vie, j'adorerais pouvoir ne plus jamais ressentir aucune jalousie, aucune possessivité, aucune anxiété lié à cela
Un des intérêts majeurs du PA est de faire face à ça et d'apprendre à pas (se) faire de mal pour autant. Peu à peu.
C'est de la patience et du boulot.
C'est pas anormal d'être touché par ce que peut décider ton amie, d'avoir des attentes, risquant d'être déçues. C'est juste lui faire vivre les choses comme si elle en était la première responsable qui serait inadapté. "Own your feelings", un des leitmotiv poly...
Discussion : Présentation d'une nouvelle poly

Siestacorta
le mercredi 24 février 2016 à 11h49
(je t'avais bien dit, copain, que ça te ferait tilter :-) )
Discussion : Présentation

Siestacorta
le mercredi 24 février 2016 à 11h02
Yayaya :
- si je comprend, la première relation est terminée comme "relation". Ce qui te fait t'intéresser au polyamour, c'est parce que tu veux garder une chance dans ton coeur pour lui, ou parce que par ailleurs tu as des envies de cet ordre-là ? Pourquoi tu te dis que t'es "certainement" une polyamoureuse ?
- pour ce qui est de dire aux autres et être la dingue.. Ben en fait ça se fait pas en une grande explosion de Vérité et boum, tout le monde change de perspective, généralement. En pratique, on explore ce qu'on veut, ça prend du temps. Souvent, dans un premier temps, on se confie aux proches qu'on pense le plus capables d'entendre, parfois on fait un genre de "coming out"... Parfois ça fait rien, tout le monde s'en fout, parfois c'est un gros bordel et on fait effectivement un tri, parfois c'est mitigé...
Mais là encore, ça dépend vraiment de ce que tu as à révéler, donc de ce que tu veux vivre, et de ce que tu penses qui doit être "public" "privé" ou "intime".
Sinon, autre amorce si tu veux bien raconter ton histoire : tu écris "il me fait payer ma trahison".. Lequel ? Quelle trahison ?
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : En parler, oui, mais pour dire quoi ?

Siestacorta
le lundi 22 février 2016 à 09h06
Pragmatiquement, j'aurais sans doute menti, si l'interlocuteur était mono avant.
J'en fais pas la promotion, mais dans mes expériences, la demande de consentement et le lever de voile sur un temps de mensonge ont pas le même effet.
Autant le partenaire peut construire son lien sur son consentement, autant si on lui dit "je n'en tenais pas compte", même si historiquement et psychologiquement ça s'explique, ça peut bouleverser une perspective avec une certaine violence, qui peut prendre plus d'importance que le travail de conciliation...
Par ailleurs, "tout dire, même les antécédents", c'est aussi en partie se décharger de sa propre responsabilité, de sa culpabilité.
Mélanger une "demande de blanchiment" + une demande de consentement, oui, ça alourdit le dossier.
Donc, tendre vers la vérité, désamorcer le mensonge le plus actuel, mais si ya moyen que la vérité "ancienne" ne remonte pas de suite, la révéler en même temps que la perspective nouvelle me semble parfois dangereux.
Peut-être plus moral... peut-être.
Mais on est pas des innocents, vierges de désirs et de comportements égoïstes. On doit tenter de bien faire, mais tenter d'être des Chevaliers Blancs de l'Hamour, c'est aussi se mettre dans le camp du Bien indépendamment de toute autre considération. Bref, il y a des fois où c'est judicieux d'échanger un confort moral rapide "moi j'ai tout redressé mes tords, maintenant ça dépend plus de moi, ça dépend de si on m'aime assez" contre une possibilité de construire plus lentement , certes risquée aussi, mais avec peut être plus de compréhension de qui va entendre l'histoire... D'autant que le confort moral rapide nous met artificiellement hors de la responsabilité : 'maintenant c'est toi qui décide". Ben non, c'est toujours à deux, et si on décide comme ça, on a un peu décidé à la place de l'autre aussi. En l'informant, oui, mais en faisant mine de croire à une neutralité de l'information, assez contestable.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Polyamour qui tourne court

Siestacorta
le dimanche 21 février 2016 à 15h05
Partiellement, il y a ce fil, qui parle d'arrêter le PA pour aller vers une relation mono.
Mais ta situation est différente, tu parles de quitter l'ancienne relation pour la plus récente, c'est une histoire avec sans doute plein de ressorts personnels...
Par ailleurs, tu parles de "laisser tomber" un compagnon, est-ce que tu laisserais tomber le polyamour dans l'ensemble, est-ce qu'au fond, tu serais mieux en mono ? (ce qui est pas un problème, hein, mais ça donnerait un contexte important).
Discussion : [Présentation] Salut à tous :)

Siestacorta
le vendredi 19 février 2016 à 21h46
Bienvenue !
C'est plus ou moins pratique, selon les villes, de trouver le lieu de parole approprié. Mais si tu n'en trouves pas de déjà proposé, lance-toi, l'essentiel du pré-requis c'est l'envie de parler du sujet et d'écouter. Tant que tu donnes pas de solution toute faite, ben c'est que tu t'intéresses, donc si tu lances un rv toi-même avec ça en tête, tu as toujours le bon cadre pour partager tes expériences...
Discussion : En quête de ma vérité

Siestacorta
le mercredi 17 février 2016 à 22h21
Je reviens à ton premier message, Syrene.
Ce que tu as vécu, c'était ta propre sensibilité non-exclusive.
Ce n'était pas du polyamour, puisque le polyamour se base sur la connaissance et le consentement... Si ton mari n'était pas informé, il n'avait ni l'un ni l'autre.
Par contre, le polyamour est peut-être une manière de vivre ta sensibilité. Ca n'est pas une "solution", c'est juste une choix de vie. Comme la monogamie, on le fait parce qu'on peut s'y engager, pas parce qu'on a un problème à résoudre.
Avec ce que tu racontes, il semble assez clair que tu as des ressources pour faire ce choix. D'abord l'envie, ensuite l'écoute, puisque même si avec ce que tu décris je ne peux pas me représenter ton mari, je peux me rendre compte que tu écoutes beaucoup ses ressentis. Et puis tu tiens à une forme de liberté... c'est assez flou, ça, la liberté, tu peux avoir plein de motivations différentes englobées par ça.
Je peux évidemment pas te dire "sisi t'as raison le polyamour te fera du bien". J'en sais fichtre rien. Mais ce que je peux dire, avec les tristesses et difficultés que tu décris, c'est que tu as des désirs qui devraient pas être mis sous clef.
L'adultère, c'est une possibilité si toi et l'amant (ou les...) assumez les contraintes qui vont avec : mentir, organiser en fonction du mensonge. Il y a des gens pour qui, temporairement ou plus durablement, cette façon de faire est suffisante.
Je pense que quand même que, d'un côté, t'en as fait une expérience frustrante, donc tenter autre chose serait plutôt mieux, et que par ailleurs, un mensonge qui vieillit, comme certains caniches, ça devient méchant.
D'un autre côté, le polyamour, ben c'est du boulot. Suffit pas de dire "t'es au courant" et abracadabra tout tombe bien. Et comme c'est un changement de vie important, comme un déménagement loin ou une naissance dans la famille, ben... ça demande pas mal de forces, de ta part, de la part de ton mari et de celle des amant.es.
Beaucoup de gens qui passent par ce forum ou par les café poly y trouvent leur compte quand même, estiment que le jeu en vaut la chandelle. On le ferait pas si c'était que mauvais. Mais ya pas de plan clés en main pour dire comment ça s'organise en pratique, ce qui va être faisable ou pas, quelles relations en plus, si à un moment ça sera parfaitement apaisé... Non, tout ça c'est à toi de voir. Ici on peut juste dire que ça peut se faire, des fois, que c'est pas une insanité. C'est déjà beaucoup...
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Peut on s'aimer d'amour en amitié ?

Siestacorta
le mercredi 17 février 2016 à 21h12
Lapossibilteduneile
Je me demande encore si toutes ces femmes exclusives avaient chacune un lien personnel et différents, aux définitions et aux possibilités atipyques dans notre union ?
Ou si elles ont simplement toute exprimé à leur manière la même jalousie plus ou moins bien assumée ?
En résumé.... J'ignore encore si une femme en besoin d'exclusivité amoureuse peut apprendre à concevoir l'amour comme amitié, ou si on est là face à une impossibilité.
Ca dépend pas du sexe, mais des personnes. Des caractères, de quel moment dans quelle histoire avec qui.
Oué, je sais, une fois dit ça on a rien dit, mais un peu déjà que c'est pas une question de "lafâme".