Participation aux discussions
Discussion : On voit du poly partout.

Siestacorta
le samedi 11 juillet 2009 à 01h01
BenjaminL
Moi j'aurais plutôt tendance à dire qu'on voit presque partout du poly refoulé.
Dans le genre : « Ho mon dieu, je tombe amoureu[x|euse] d'un(e) autre. Je vais devoir quitter le précédent, même si je l'aime toujours, même si cet amour est peut-être différent, et je vais probablement lui faire du mal malgré cela. »
Et son habituelle variante : « Je suis tombé amoureu[x|euse] d'un(e) autre, mais je vais éviter d'avoir une histoire supplémentaire avec cette nouvelle personne parce-que je ne veux pas perdre celle qui existait déjà avant. »
Bref…
Message modifié par son auteur il y a 6 heures.
Et l'aboutissement courant "han j'ai revu mon ex, on s'est jeté dans les bras l'un de l'autre mais c'était une erreur, ou ma nouvelle histoire est une erreur, je ne sais plus, je suis anormal(e)".
Discussion : On voit du poly partout.

Siestacorta
le vendredi 10 juillet 2009 à 18h22
Et je commence avec le dernier Woody Allen.
La mère d'une jeune fille arrive dans le film en housewife traditionnelle typique, croyante et pète-sec.
Quelques mois à new-york, auprès de quelques intellectuels lubriques juste ce qu'il faut, la transforme en joyeuse bigame créative.
(je vous laisse la surprise de l'évolution de son mari, barbon-plouc qui arrive un an après elle sur les lieux).
Discussion : On voit du poly partout.

Siestacorta
le vendredi 10 juillet 2009 à 18h19
Quand on a les antennes bien ajustée, on repère le polyamour dans nos films, nos bouquins, nos séries, nos journaux.
On en voit partout, à vrai dire, si on veut bien.
Pas comme le sujet central, mais comme un thème parmi d'autres d'une œuvre, d'un document...
Discussion : La subversivité : éthiquement vôtre

Siestacorta
le mercredi 08 juillet 2009 à 11h38
touffu et décoiffé, belle faconde !
(et en plus je suias d'accord avec les idées proposées)
Discussion : L'excusivité nécessaire?pour un romantisme revisité.

Siestacorta
le mardi 07 juillet 2009 à 12h37
Titane > aucune nostalgie... Je décrit une mécanique amoureuse de façon critique, là. Je dis que ça existe, mais pas que je pratique cela.
Discussion : L'excusivité nécessaire?pour un romantisme revisité.

Siestacorta
le mardi 07 juillet 2009 à 00h30
Ca me rappelle une étude littéraire, mais où je l'ai choppée...
En fait, notre conception romantique actuelle de l'amour se fonde sur l'amour galant.
Un amour qui se développe dans la difficulté, puisque hors mariage, et voué à ne connaître aucune satisfaction concrète.
(on trouve ça partout, du romantisme du 19ème jusqu'à Bollywood)
L'étude portait sur Tristan et Yseult, moule parfait pour cette conception : en fait, à chaque fois que l'amour est sans contrainte, les deux personnages s'aiment moins.
Ainsi, la difficulté sublimerait le sentiment... comme l'exclusivité. On sacrifie une part de soi, de ses possibles, et le sentiment est plus fort.
Ce n'est pas faux, je crois. L'amour exclusif se nourrit de la vie qu'on ne met pas ailleurs, comme lorsqu'on coupe certaines branches des arbres pour qu'ils poussent plus vite. Mais dans un sens, c'est une perception égocentrique de l'amour. On mesure l'amour à ce qu'on ressent, pas à la qualité de la relation. Le sentiment amoureux peut être renforcé, intensifié, au détriment de chacun.
Et on peut ne plus distinguer le sentiment amoureux de la force affective qui est l'effet de la contrainte.
(et, ce qui n'aide toujours pas, c'est qu'on appelle amour à la fois le sentiment ressenti et la relation)
Discussion : De la théorie à la pratique...

Siestacorta
le vendredi 03 juillet 2009 à 21h59
Ben demande-lui si c'est intrusif. Qu'au moins la question soit posée, que vous ne fassiez pas de tabou. La limite entre tabou est respect de l'intimité est énaurme, c'est sur.
Et il s'agit pas que tu les accompagne dans la chambre, juste que vous vous voyiez une fois, pour démystifier.
Discussion : De la théorie à la pratique...

Siestacorta
le vendredi 03 juillet 2009 à 00h28
Ben déjà... félicitations à vous deux d'essayer. C'est courageux, surtout quand il s'agit d'un changement d'habitude "dans" la relation, et non pas antérieur.
Je ne vous connais pas assez pour vraiment proposer avec assurance... Mais vous êtes passé du fusionnel au P.A, c'est le grand saut. Peut-être sans élan ?
Est-ce qu'il y a eu des étapes ? Par exemple, vous sortez chacun de vos côtés, vous passez un w-e ou une semaine complète loin de l'autre, pour un loisir ou un plan avec des amis... Et vous vous revenez !
Peut-être que faire ces expériences, en mettant comme règle que l'amant n'interviendra pas, ça vous apprendra un peu mieux sur vous-même.
Autre proposition, plus radicale : ta copine te fait rencontrer son amant. De façon un peu "artificielle".... mais vous vous parlez, vous vous questionnez sans y mettre trop de pudeur, sur les attentes de chacun.
Il s'agit pas de signer un contrat, mais plus de constater que c'est juste un moment d'une vie, pour des gens normaux des deux côtés. Et que si il doit y avoir de grands changements ça ne se fera pas soudainement, venu de nulle part.
Au lieu d'"elle me quitte demain matin parce qu'il fait mieux l'amour et elle l'aime tellement plus", on peut obtenir 'la vie continue, et elle est toujours là".
Cela dit, la peur du changement me semble normale... Mais si en 2 mois elle n'est pas partie, c'est que c'est pas un besoin de te quitter qu'elle a, déjà, non ?
Discussion : [Le site] On avance

Siestacorta
le mardi 23 juin 2009 à 19h46
françoise
En revanche, les interventions des auditeurs montrent que pour eux, polyamoureux c'est "à trois dans un lit: ma copine (ou ma femme) plus une autre femme ... et moi!" ou alors de l'échangisme... Y a encore du boulot!
L'aspect "être toujours à portée de main" de la fidélité traditionnelle est tenace... J'espère qu'un jour on aura pris de la distance avec cette "servitude volontaire".
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 17 juin 2009

Siestacorta
le mercredi 03 juin 2009 à 22h11
Benj, je t'aurai bien accueilli, mais chez moi c'est trop clochard, le déménagement n'en finit pas de ne pas se terminer...
Discussion : un extrait du roman " journal d'une femme qui aime les hommes"
Discussion : On parle du polyamour en France... à l'étranger !

Siestacorta
le vendredi 22 mai 2009 à 14h11
Ben il faudrait que quelqu'un se colle au news people.
En fait, je soupçonne les gens du show-biz d'être souvent P.A mais de pas le dire à la presse, pour conserver leur capital image de feuilleton pour magazines.
Ainsi, "Machin revient avec Machine" devient "ben en fait ils se sont jamais séparé, il a le droit de vivre, quoi", ce qui le fait moins, en couv'.
Discussion : [Livre] Nouveau livre de Françoise Simpère: "Guide des amours plurielles"

Siestacorta
le vendredi 22 mai 2009 à 00h09
Ben ouais. Marie a clairement fait du polyamour. Pas de la polygamie, l'aventure n'a pas duré. Dieu, il est nul en fidélité amoureuse. Par contre, elle, elle se tanke un rejeton à materner jusqu'à plus de la trentaine.
Phallocrates.
Discussion : comment le dire à son entourage? et à qui?

Siestacorta
le mardi 12 mai 2009 à 14h48
Justement, dans ce genre d'échanges, il ne faut pas être théorique, à mon avis. D'expérience, la théorie, effectivement, ne passe pas.
Pour que l'interlocuteur nous comprennent, il faut lui transmettre nos émotions, faire appel à son empathie, et donc raconter nos propres histoires.
Là, on te répond plus ou moins "c'est pas pareil, là tu as été franc dès le départ"... Oui, même que c'est le principe !
Du coup, l'échange se base sur du concret, on te pose des questions, et tu peux glisser la théorie.
Discussion : Toute une histoire sur France2

Siestacorta
le mardi 12 mai 2009 à 14h44
Ben en fait, pour l'orthographe, ça dépend un peu de comment est énoncée l'attente.
Ici, elle ne l'est pas : seulement, la plupart des gens qui parlent depuis la naissance du site maitrisent bien la langue. Du coup, ça crée un code. Il n'est pas explicitement discriminant, mais il peut l'être.
Mais la question de l'orthographe est posée sur plusieurs forums, et ce ne sont pas forcément les plus éduqués qui demandent le respect de la langue.
Par ailleurs, on fait souvent la relation entre qualité de la langue et qualité du raisonnement. Ce n'est pas systématique, et une bonne maitrise de la langue n'engendre pas forcément la rigueur de la pensée. Mais inversement, des idées excellentes, profondes, créatives, exprimées dans une langue maltraitée, c'est très rare. On trouve plus volontiers des lieux communs voir des absurdités écrites en mauvais français.
Ca me rappelle un mot d'auteur, "non seulement ils écrivent en SMS, mais ils pensent en SMS" (à propos de la jeunesse... oui il est misanthrope).
Discussion : Toute une histoire sur France2

Siestacorta
le lundi 11 mai 2009 à 18h02
L'homogénéité sociale sur le site : je me demande si ça ne s'explique pas plus par un rapport à la prise de parole (orthographe relativement respectée, goût des échanges culturels), qui a été codifié dans les premiers mois du site, plus que par le sujet lui-même.
Je l'espère, en tout cas.
Mais la questions des conditions sociales du polyamour est bonne... Je me demande si y répondre n'est pas un peu risqué ?
Discussion : J'aime un homme mais.....

Siestacorta
le samedi 09 mai 2009 à 14h04
1) en avoir envie, c'est très courant, pas forcément avoué
2) essayer de fonctionner sur le mode polyamour, ça a ses difficultés, mais vivre selon son coeur fait un bien fou.
Qu'est-ce qu'il en pense, selon toi, l'homme ?
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 6 mai 2009

Siestacorta
le jeudi 07 mai 2009 à 16h48
Dans le monde réel, Siesta est une buse, ne cherchez pas à en savoir trop à ce sujet, vous finiriez pas vous prendre pour des génies.
Discussion : Polyamour et secret

Siestacorta
le jeudi 07 mai 2009 à 16h38
Allez tous prendre une douche fraîche et manger un gateau, et ne revenez qu'avec un bouquet de fleur à la main, non mais !
Discussion : Polyamour et secret

Siestacorta
le jeudi 07 mai 2009 à 16h33
Clem... J'ai lu l'échange un peu plus à froid, et je crois que même si le ton monte, et qu'Eric se pose des questions fortes, il n'est pas pour autant perché sur sa chaire. Il nous questionne, parfois abruptement, mais il n'y a pas inquisition. Même si c'est un peu carré (ça nous arrive à tous), il est dans le dialogue. La part de jugement est conditionnelle : "si vous êtes comme ça, je pense ça", et pas "vous êtes comme ça et moi comme ça" seulement...
Par ailleurs, il reformule certaines des nos précisions (tromper/sexe, mensonge/non-dit). On est dans le dialogue, sisisi !
C'est pas évident dans le feu du débat, mais c'est là.