Participation aux discussions
Discussion : La sexualité avec un A
Siestacorta
le jeudi 15 septembre 2011 à 02h48
Alligator, tu te creuses, et tu travailles sur toi, tu te "disséques", c'est bien.
Bon, je vais te faire une métaphore soufi, ou taoiste, je sais plus, pour te répondre
- l'esprit est une maison vide. Je n'ai jamais rencontré le propriétaire.
- d'accord, mais QUI a conduit les recherches ?
En gros : tu peux t'autoanalyser tout le temps, tu ne peux pas t'observer en train d'analyser. Donc, si tu cherches à trouver ce qui déconne dans ta tête, chercher avec quelqu'un qui te dit "là, c'est toi qui regarde mais tu te rends pas compte de ta maniière de regarder", ça te permet de ne pas te cacher des trucs à toi-même, à ne pas oublier ce que tu trouves, à ne pas rater "l'éléphant dans le salon".
Discussion : Café Poly au Bubble Bar - Paris - lundi 19 septembre 2011
Siestacorta
le mercredi 14 septembre 2011 à 01h08
amantparisien
Y a un bizutage ?? ? ;-)
Pas grand chose. Une fois le truc avec les chaîne et le godemichet à épines passé, ça va...
Discussion : Comment le dire ?
Siestacorta
le mercredi 14 septembre 2011 à 01h06
Quadrature du cercle :
- dire la vérité juste pour s'en décharger, c'est nul.
- cacher la vérité pour protéger l'autre, c'est, heu, parfois un peu une façon de s'auto-bénir gratos. On se protège aussi ainsi de l'autre en train de souffrir et de nous le faire sentir
- décider que l'autre a besoin d'être protégé, sans lui demander de participer au réel de la situation, c'est aussi, un peu, prendre les décisions à sa place.
- dire la vérité peut être parfaitement inutile, surtout quand, comme dans le cas de noone, la vérité est juste un truc léger
- mais devoir dénoncer le mensonge qu'on a fait longtemps après, c'est vraiment un plan coton.
Voilà : je crois que le choix n'est pas simple.
Mais que le polyamour peut, parfois, aider à le faire, parce qu'il donne une perspective constructible.
Discussion : La sexualité avec un A
Siestacorta
le mardi 13 septembre 2011 à 02h03
J'ai vu, ho, 7 thérapeutes dans ma vie. Pas de sexologue encore, mais j'y songe, si, si.
ALygator : sur ces 7 thérapeutes, aucun ne s'est infiltré dans ma tête. Tous ont travaillé sur ce que je disais, pas sur ce que j'étais censé penser. Fantasmer sur la puissance manipulatrice "des psy en général", c'est oublier qu'on se manipule soi-même, qu'on se ment soi-même, qu'on crée très souvent soi-même les situations qui nous nuisent le plus.
Discussion : Comment le dire ?
Siestacorta
le mardi 13 septembre 2011 à 01h52
Clown_Triste
Dans notre société, la personne vivant une autre relation est "la méchante". C'est elle qui fait souffrir l'autre. Or, la réalité me semble plus complexe. Oui, nos actes peuvent provoquer une réaction de souffrance chez l'autre, mais l'exclusivité imposée peut aussi être source de souffrance, à ceci près qu'elle est considérée comme "normale" ou un "devoir" par beaucoup de gens.
Je cherchais à démontrer qu'en regardant les choses sous un angle différent, elle n'était plus la "méchante" et certainement pas la seule responsable de la souffrance potentielle de son compagnon.
+1, rarement vu ça aussi clairement exprimé.
Discussion : 80 députés UMP réclament le retrait de manuels scolaires abordant la notion de genre
Siestacorta
le vendredi 09 septembre 2011 à 23h24
voué, pas le temps encore de suivre les liens, mais on va pas s'obliger à être d'un autre genre une fois qu'on a compris le concept, non plus.
J'accepte avoir plein de comportement genrés féminin, mais bon, je désire quand même des femmes. Ca s'oppose pas, si ?
Discussion : Votre opinion m'intéresse...
Siestacorta
le vendredi 09 septembre 2011 à 11h19
Eclisse
"un profond manque de respect des personnes
Beaucoup moins que de dire : "renonce aux autres" pour moi. Là, on irrespecte aussi, on fait souffrir aussi, on se fait souffrir, et on va devenir très difficile à vivre...
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : 80 députés UMP réclament le retrait de manuels scolaires abordant la notion de genre
Siestacorta
le vendredi 09 septembre 2011 à 11h15
lam
Si on ne crée jamais de nouvel étiquetage le langage cesse d'être vivant, non ?
Toutafé.
Mais quand je dis "quand on montre un nouvel étiquetage", je désigne, en fait, pasle moment où on en ajoute un en plus, mais celui où on souhaiterait que ce nouvel étiquetage remplace les précédents, parce qu'on en a un trop meilleur : mais non, je suis pas bourgeois éduqué, je suis bobo !
Mais non, vous n'être pas une femme, vous êtes de genre féminin avec un peu de masculin dedans.
Je sais, je compare les torchons et les serviettes.
Mais c'est pour dire que le étiquettes ne sont pas appauvrissante si tu prends le parti qu'elles s'empilent, que tu t'en connais plein, plein ; et si tu sais aussi que toutes ces étiquettes ensemble ne sont pas encore toi, ne le seront jamais.
Mais... Qu'il faut bien qu'elles soient là, que critiquer leur existence c'est souvent une défense narcissique : je veux pas que tu me colles une étiquette quand tu parles de moi, parce que comme ça tu n'as jamais de légitimité à parler de moi.
Discussion : Mon compagnon me quitte, je culpabilise....
Siestacorta
le vendredi 09 septembre 2011 à 02h46
Ah, non, je dis pas que "ça" fait pas mal.
Je dis que "ça" n'est pas "moi".
Que le "ciel bleu" douloureux, il est douloureux dans la tête de la personne, pas activement agressif dans ma conversation.
Donc : si la douleur est déjà dans la personne, comme, mettons, une blessure déjà sensibilisée avant que je pense à poser la main dessus sans la voir parce que ya un vêtement qui la cache à ma vue, je ne vais pas pouvoir effacer le geste qui a fait mal, ni même soigner la personne.
Je ne peux que présenter mon excuse (désolé je savais pas), et tenter de pas recommencer, et par ailleurs, conseiller à la personne de bien s'occuper de sa blessure.
Ce n'est pas juger la personne qui a mal que de dire ça : c'est lui donner un conseil parfaitement sensé.
Par contre, si elle se soigne pas du tout, oui, là, je peux juger un peu, qu'elle est en train de se faire mal elle-même. On est pas toujours responsable de ce qui nous arrive, mais toujours de comment on y réagit, surtout au long terme.
Enfin, le cas dont on parle ici est un cas de communication, pas d'intimité. En gros, dans un forum, si tu te balades avec tes blessures morales sursensibilisées, vient pas hurler qu'on doit pas y toucher : de fait, fréquente pas un endroit où tu seras plus bousculé que tu ne le souhaites, de la même façon que tu songeras jamais à aller jouer au rugby si t'as d'énormes plaies saignantes partout.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Mon témoignage
Siestacorta
le vendredi 09 septembre 2011 à 01h48
j'espère pas tomber trop à côté (rho que de géométrie dans une seule phrase), et pas vexer : Sticky, apparemment tu as commencé un peu l'autocritique, sur le mode "j'avoue j'ai été pressant", donc est ce que tu vois venir aussi que tu as un fonctionnement qui peut attirer le problème ?
JE te demande ça parce que tu dis deux-trois choses :
- "réponses laconiques" de ta femme, et, avec le côté "chronologie sur le long terme" de ton récit, je me dis que ça signifie aussi que, sur ce même long terme, toi-même tu n'as pas bien su créer le dialogue. Oui, ta compagne est sûrement en cause, mais ta part à toi du truc, c'est quoi ? Tu sais aborder les sujet en face, avec honnêteté, mais qu'est-ce qui fait que tu ne les traites pas toujours vraiment ? Parce que, quelque part, l'histoire avec ton amante a ça aussi : tu commences en abordant le sujet de l'ambiguïté, en ayant pas en tête de draguer, mais c'est quand même ce à quoi tu arrives. Tu sais être franc, mais que manque-t'il pour que les choses aient tellement plus l'air de t'arriver plutôt que d'être décidé par toi ?
- tu dis aussi "je la vois comme la mère de mes enfants". Plus le côté "on fait un deuxième" sans prendre en priorité cette libido qui semble te travailler pas mal. Ce que je veux dire, c'est que tu as peut-être programmé dans ta tête un fonctionnement avec elle. Tu voulais DES enfants, a priori c'est quelque chose qui te semble évident dès le départ... Et ça devient tellement évident que ça dissimule les autres questions, à savoir, "à part ça, qu'est-ce qui va faire ton bonheur, et est-ce que tu t'étais bien posé la question avant que t'arrive cette histoire qui fait tout ressortir ?
Discussion : Comment le dire ?
Siestacorta
le jeudi 08 septembre 2011 à 20h03
Deville
C'est la diversité des réponses que quelqu'un reçoit qui fait la richesse du feedback fourni par ce forum. Faudrait pas l'aseptiser en un service social politiquement correct bisounoursisme de rigueur subventionné par la Sainte Fondation Miséricordieuse Abbé Pierre et Soeur Théresa d'ou le sarcasme sont réprimandables en réponse à des premiers participants...
+1
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Votre opinion m'intéresse...
Siestacorta
le jeudi 08 septembre 2011 à 20h01
wolfram
séduire un homme ou une femme qui n'est pas ouvertement poly et qui vit en couple, c'est nier sa propre morale et prendre le risque de le mettre en souffrance lui ou son couple... il ne semble pas que ce soit ça le polyamour...
Autant pour le risque de souffrance, j'admet, mais je crois que toutes les conditions de relation ont leur risque de souffrance, même quand on est dans un cadre monogame : si l'autre souffre pas ou ne fait pas souffrir parce qu'il est déjà en couple, il va souffrir ou faire souffrir parce qu'il peut refuser à d'autres amoureux une relation, parce qu'il va devoir choisir entre sa famille et ses amours, parce qu'il y a des gosses qui comprennent pas que leurs parents continuent à vivre...
Bref.
Pour ce qui est de "le polyamour c'est pas ça"... C'est à dire : "pas un truc avec une personne adultère", et donc forcément un polyamoureux ne rencontre que des poly ou des célibataires : NON.
Il mesure ses actes dans la rencontre (comme le fait bettina en ne cherchant que des "aventures", par exemple), il cadre en fonction de la sensibilité, de la situation si possible, mais on va pas se faire une règle de contrainte aussi bête et rigide que la fidélité mono. Jouer "tout le monde pareil ou rien".
L'égalité sentimentale entre un polyamoureux et un de ses amoureux ne se situe pas dans l'équivalence des situations, mais dans la liberté d'action de chacun... (oui, ça se relit et on en fait une constitution, tiens...)
Discussion : 80 députés UMP réclament le retrait de manuels scolaires abordant la notion de genre
Discussion : 80 députés UMP réclament le retrait de manuels scolaires abordant la notion de genre
Siestacorta
le jeudi 08 septembre 2011 à 18h15
Moi-même JE et même Nous, César !
Seul moi ait le droit de parler de moi.
sEul moi ait le droit de parler de moi, on parle de tout ce que tu veux, mais moi je parle pas de toi, toi tu parles pas de moi, ou alors avec des termes innocents qui dérangent personne.
(je caricature, je sais bien que personne n'a l'intention de faire ça... C'est pour pointer la mécanique plausible)
Discussion : 80 députés UMP réclament le retrait de manuels scolaires abordant la notion de genre
Siestacorta
le jeudi 08 septembre 2011 à 18h12
contrepoids... Ben c'est ça, dis-moi que je suis lourd, tiens :-D
(nan, je déconne, je sais bien que mes posts sont souvent indigestes)
Discussion : Votre opinion m'intéresse...
Discussion : 80 députés UMP réclament le retrait de manuels scolaires abordant la notion de genre
Siestacorta
le jeudi 08 septembre 2011 à 18h09
Cela dit, popol, John touche à un truc bien concret : si on refuse tout le temps que l'autre nous mette une étiquette (mettons : bobo, prolo, hétéro, trollo, poivrot...), on lui refuse aussi le droit de parler de nous tout court.
Non, tu te trompes, je ne suis pas comme ça. Je te laisse même pas finir ce que tu pourras me dire, à la base, déjà, je ne veux pas que tu utilises ces mots sur moi.
Seul moi ait le droit de parler de moi.
Bien. Ca va soliloquer rapidement, si on réfute tout les termes dès qu'ils nous défrisent ! On peut dire qu'ils nous défrisent, mais ça n'est qu'un des arguments. Si on ne fait que ça, en fait, on dit "ben puisque tu me parles pas avec MON système, on se parle pas du tout et en plus j'ai raison à la fin : ayé, gagné !"
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : 80 députés UMP réclament le retrait de manuels scolaires abordant la notion de genre
Siestacorta
le jeudi 08 septembre 2011 à 17h47
Siestacorta
avoir un gros gros couteau suisse de mots plutôt que vouloir que ma lame soit unique et parfaite.
Même si dans l'idéal, un outil simple qui marche pour plein de trucs différents, c'est toujours le mieux.
Menfin, les outils simples, dans les rapports humains, si yen avait tant que ça...
Discussion : 80 députés UMP réclament le retrait de manuels scolaires abordant la notion de genre
Siestacorta
le jeudi 08 septembre 2011 à 17h43
Bfou...
J'ai envie que, sur cette histoire d'étiquetage nécessaire et pourant incomplet, vous vous renseigniez sur la sémantique générale (exemple : "la carte n'est pas le territoire". C'est à dire : l'étiquette n'est jamais assez précise pour dire le réel).
En fait, tout a commencé avec ce con d'Aristote.
Attention, préparez l'aspirine !
Et puis après, ya les "outils extensionnels", qui sont censé permettre à quelqu'un d'être précis dans ce qu'il décrit.
Très utile en science, en philo, quand on veut être sûr qu'on construit du solide en intellectuel.
Mais bon. En langage d'échange humain quotidien, ça peut être contre-productif (comme les tracts où les féministes bousillent les règles d'accord), parce que ça suppose qu'influencer le langage pour passer le message plus précisément selon ses idées s retrouve plus important que faire que l'autre nous écoute. Ou, donc, quand on montre un nouvel étiquetage, on se transforme plus en juge étiqueteur qu'en personne qui fait réfléchir.
Et comme faire que les gens s'écoutent et se parlent me semble le truc le plus important - avant mes idées sur le fonctionnement de l'univers, la vie et le reste - je suis pour l'enrichissement des pratiques, même si ça mène à des jargons ou des argots, avoir un gros gros couteau suisse de mots plutôt que vouloir que ma lame soit unique et parfaite.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Votre opinion m'intéresse...
Siestacorta
le jeudi 08 septembre 2011 à 17h30
ah ben t'as répondu.
Donc, hop.
D'un point de vue de personne qui ne juge pas les désirs amoureux multiples, les hommes ne sont pas supposés infidèles, ni certaines femmes, ni les pédés, ni les bi, rien de tout ça. C'est juste que l'amour ne devrait tellement pas se définir par la fidélité comme c'est si courant, que du coup, personne n'arrive à s'y tenir, puisque c'est pas du tout une définition réaliste de ce sentiment.
Bref..
Tu trouves dont pas assez d'hommes infidèles ? Tu as essayé les sites d'annonces ? Parce que maintenant, yen a deux ou trois spécialisés sur les gens mariés qui veulent une aventure. Je les cite pas, je t'enjoins à ne pas le faire non plus parce que pas de pub ici, mais ça existe, au pire en MP en tout cas je peux t'endonner un.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.