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Discussion : Quelle dynamique pour les cafés polys ?

Siestacorta
le vendredi 19 avril 2013 à 21h13
Je me demande si, dans certaines villes, ça vaudrait pas le coup de publier le rv aussi sur OVS ?
Il faut à la fois une ou deux personnes motivées et un minimum de gens sur place pour que le rendez-vous dure assez et que les gens reviennent en partie pour se revoir.
(merci à LittleJohn d'avoir pris sur lui de maintenir un rv régulier cette année)
Peut-être qu'on pourrait lancer aussi une annonce sur le FB, qu'on remonterait régulièrement, pour demander "on recherche des polymotivés en région", jusqu'à tomber sur des volontaires.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Siestacorta
le vendredi 19 avril 2013 à 20h08
Ben ça dépend, s'il est très baraqué et qu'il fait des arts martiaux, non, tu lui montres pas, je suis pas sûr de vouloir vérifier qu'il apprécie la critique...
Plus sérieusement, je crois que tu te poses plus la question poly que lui. La raison de ton écriture, c'est plus toi qui te demande "est-ce que / comment tolérer un tiers" et "ça veut dire quoi s'il en aime une autre", plus que lui qui se dit "je veux les deux". du coup, je sais pas si les réponses auraient vraiment du sens pour lui.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le jeudi 18 avril 2013 à 11h19
Atreyu
"à condition de ne rien dire, de ne rien faire qui soit destructeur pour soi et pour l'autre"
oui
Et pas trop la cinquantaine de lignes qui précèdent, c'est ça ?
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le jeudi 18 avril 2013 à 10h16
ça fait du bien, la voix de l'expérience et de la réflexion aboutie...
Merci françoise !
(au passage, les interventions de Laurent et de Noemi (mais si, une des fondatrices) me manquent souvent, ainsi que ceux de Tentacara quand elle s'y met.
Pfff, venez les gars, ya vraiment du boulot...
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Siestacorta
le jeudi 18 avril 2013 à 09h26
aviatha
J'ai lu le fil que tu m'as passé : ok, maintenant j'ai une idée extrêmement précise de à quoi je ne veux pas ressembler^^ Mine de rien ça aide !
Oui, je me suis dit que ça pourrait te motiver à réagir, de lire comment la douleur a pu pousser Lets à une certaine passivité. Il lui a fallu beaucoup de temps pour ne plus être sidérée par les évènements et par l'homme, et pour commencer à réagir dans son intérêt à elle.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Siestacorta
le mercredi 17 avril 2013 à 23h25
Tiens, aviatha, je déterre un fil, où une femme était venue décrire une situation qui a quelques ressemblances, au moins psychologiques, avec celle que tu décris.
Le côté "subi" m'avait pas mal fait mariner, à l'époque. Peut-être qu'en comparant une histoire "différente mais un peu pareille" tu auras des idées.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Siestacorta
le mercredi 17 avril 2013 à 22h42
aviatha
Ce que je redoutais est bel et bien là : il préfère largement la compagnie de l'autre, car avec elle il n'y a pas de "prise de tête", il n'a pas à discuter, il ne l'entend pas se plaindre...
Bon, dans cette situation, forcément, c'est avec l'autre que c'est mieux. C'est aussi la réalité dans l'adultère, à ce moment de l'histoire, tout est là pour que la comparaison entre la maîtresse et la légitime soit à l'avantage de la première.
Sauf que... des maris qui ne quittent finalement pas l'épouse, t'en fait voler 50 en shootant dans un distributeur de préservatifs.
Ils ont, je crois, la même incapacité à assumer un choix que ton homme.
Je peux te le dire, j'ai été du côté funky de l'irresponsabilité une ou deux fois... (mais ça c'était avant) (pffff).
La nouvelle est forcément plus arrangeante (elle a tout à y gagner).
Et elle est nouvelle, rien que ça.
Et si on est allé voir, souvent, c'était en réponse à une insatisfaction d'avant.
Et si en plus d'un côté la légitime est toute stressante de sentir l'éloignement et qu'avec la maîtresse on en est à compter les mésanges bleues qui nous font des ballets au dessus de la tête...
Dans ces conditions, le choix a l'air évident.
Il l'est pas, parce qu'on est lâche, souvent. Pas avoir le mauvais rôle de celui qui quitte, qui fait souffrir.
Et puis galoper nu dans les champs de coquelicots c'est sympa, mais reconstruire vraiment tous les trucs un peu sérieux, bon, heu, on l'a déjà fait une fois, laisser tomber les efforts et reprendre au début ailleurs, ça demande réflexion.
Le choix n'est pas évident parce que cet amour qu'a l'air défraîchi, là... en fait, c'est encore vraiment de l'amour, et que même sans les effets disney, on arrête pas ça quand on veut.
Le choix est pas évident parce que, souvent, si on avait désiré renoncer à un des amours, on l'aurait fait.
Maintenant...
Si lui ne veut pas en parler, veut que d'un côté ça se passe "parce que ça se passe", et que de l'autre ce soit toi qui le mette devant un choix à faire... (et d'autres détails sur ses émotions que j'ai la flemme de chercher mais où ton homme fait l'autruche), ben il prend pas sa part de responsabilité.
C'est vrai que les polys aimeraient faire comprendre aux monos que c'est pas nécessairementà eux de choisir de partir ou rester. Dans ce sens, je peux compatir un peu avec cet homme.
Mais de son côté, il ne dit pas vraiment ce qu'il veut, il te met seulement devant le fait accompli, et attend que ça avance tout seul. Non, là... en partie parce que tu as sans doute tendance à encourager ça (il te voit comme un phare.. oh le pauv' naufragé... tiens, "triangle de karpman", tu m'en diras des nouvelles), en partie parce que tel que tu le décris, il a l'air un peu immature, je crois qu'à un moment, il va devoir exprimer un peu clairement ce qu'il veut, et pas juste "ben maintenant ça va". Et toi aussi. Et voir ce que vous pouvez faire ou pas...
(Par soucis d'honnêteté, je signale que tout ça est bien plus facile à écrire qu'à faire, et que si je comparais ce que je te professe à mes propres actions, je trouverais quelques petits-minuscules-c'est rien du tout fossés par-ci par-là. Néanmoins, je sais à quel point ces conseils auraient pu et pourront m'être aussi profitables, et les entendre aurait pu et pourraient me faire du bien au bon moment).
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le mercredi 17 avril 2013 à 17h11
Apsophos
Tu serais une personne normale quoi.
Je suis unique. Comme tout le monde...
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Siestacorta
le mercredi 17 avril 2013 à 16h59
Atreyu
Ici, la plupart des gens vont te conseiller de te remettre en question pour t'adapter à la situation, quitte à te faire comprendre que le problème vient de toi si tu n'y arrives pas.
Ben en fait, c'est pas trop ce qui se passe.
On est plusieurs a avoir trouvé qu'aviatha prenait beaucoup trop sur elle, et que le mec semblait un peu fuir la responsabilité de prendre des décisions comme un adulte...
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le mercredi 17 avril 2013 à 15h18
J'ai une vision sentimentale de l'individualisme ou une vision éthique de l'égoïsme, je sais pas, mais en tout cas, je pars du principe que si je n'ai pas une sensibilité forte à mes propres intérêts, je ne saurais pas comprendre ceux des autres...
Et sans ce raffinement, je prends par ailleurs le risque d' "universaliser" mes besoins ("l'amour c'est comme je le sens moi", "l'amitié c'est ça", "le respect c'est ça"...).
Discussion : Bis et polys : cela coule de source ?

Siestacorta
le mercredi 17 avril 2013 à 12h42
Ben "à la naissance"
- soit c'est à l'origine, âge d'or toussa toussa, et bon, modélisation par l'idéal contre modélisation par la construction sociale contemporaine.. Pourquoi pas, mais en gros, si on accepte le raisonnement, chacun peut définir un âge d'or selon ce qui l'arrange de projeter par la suite.
- soit c'est une question sur la biologie éduquée... et faut se rappeler que biologiquement, c'est beaucoup plus tard qu'on est formé pour ressentir en termes sexuels.
Pendant l'enfance, on est pervers polymorphe (pansexuel si vous voulez dire ça en ajoutant des paillettes), on tire du plaisir de rapports humains, et ces plaisirs peuvent être "rapportés" à des plaisirs homos, hétéros, sado-masos, auto-érotique,par une grille de lecture adulte sexualisée (*).
Mais l'étape suivante, c'est le moment où nos gonades commences à produire des gamètes. Ca représente un changement de perception du monde (hormones à l'intérieur, changement du corps, regard des gens sur notre corps) qui n'annule sans doute pas l'expérience "ouverte" antérieure, mais qui nous détermine tout aussi fortement.
Après, ya tous les autres facteurs affectifs, culturels...
Je pense bien sûr qu'on peut les connaître pour "relativiser" l'hétéronorme, mais chaque facteur ne sera jamais assez porteur de sens à lui seul pour dire qu'une orientation sexuelle serait plus "logique" ou plus "normale" qu'une autre.
(*) : je vous parle bien sûr pas du tout de transformer cette projection d'adulte en projet de relation enfant/adulte. Ca va sans dite, ça va mieux en le disant.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Les lundis poly - 13 mai - Paris - Bubble Bar

Siestacorta
le mercredi 17 avril 2013 à 12h17
On peut peut-être poser une option "beau temps", genre plus de 20° le soir, et on se met à La vilette (la vilette plutôt qu'un autre parc, parce qu'il y a la halle en cas de pluie capricieuse).
Ouais, je sais, j'ai une crise d'optimisme galopant.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le mardi 16 avril 2013 à 19h00
LuLutine
L'un des deux pourrait faire un compromis et accepter le menu de l'autre. Mais il ne serait pas très content.
On ne fait pas un compromis "unilatéralement", ce serait couper la poire en deux et donner les deux moitiés à l'autre.
Dans un compromis, ce que je change de mon projet initial est compensé par un changement du projet initial de l'autre. On trouve un projet intermédiaire que les deux acceptent. On a fait, pour reprendre la précision donnée par Leolu, des concessions chacun de notre côté, et on retirera une satisfaction sans priver l'autre de la sienne.
On peut évidemment être satisfait aussi en renonçant complètement à ce qu'on voulait et en satisfaisant le désir initial de l'autre, hein. Mais c'est pas un compromis, c'est avoir remis la satisfaction qu'on attendait au départ (manger son carpaccio) dans sa poche (ça tache).
Il y a pas de différence entre ce que tu appelles compromis et un renoncement...
LuLutine
Ou alors, chacun prépare et mange ce qu'il veut, par rapport à ce que j'appellerais "l'usage" (qui n'est qu'une habitude), ce n'est pas habituel. Et j'appelle ça une concession.
C'est une concession faite ensemble par rapport à l'usage... heu. Bon, pourquoi pas. L'usage se sentira pas lésé, au moins !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Elohims et polyamoureux

Siestacorta
le mardi 16 avril 2013 à 13h30
chignoniste
Il est a mon sens utile de le préciser, car il s'agit d'une fausse information qui circule sur le net !
"utile", c'est très relatif.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le mardi 16 avril 2013 à 12h32
Siestacorta
- si on choisit de faire tous les deux des concessions,
soit on se retrouve à aucun des deux ne fait ce qu'il avait envie de faire
soit les concessions ne portent pas sur les mêmes domaines, on cherche l'équité, non pas sur une situation particulière, mais dans l'ensemble de notre relation. On comptabilise qui fait le plus de concessions (brrrr).
Message modifié par son auteur il y a quelques instants.
ah, oui, si j'ai comporis la citation de léolu,
soit, sur un domaine, les concessions sont les opérations faites parallèlement dont le compromis sera le résultat.
Donc on cherche le compromis, quand même, plutôt que chercher la concession...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le mardi 16 avril 2013 à 12h18
Lulutine
Une concession c'est laisser l'autre manger ce qu'il veut ; mais toi, tu ne t'obliges pas à faire pareil. Tu manges aussi ce que tu veux.
Je ne comprend pas qui a fait une concession à qui ?
Je te laisse manger ce que tu veux : je n'ai rien concédé sur ce que je veux faire.
Tu manges ce que tu veux, toi non plus.
C'est sur qui prend une décision pour qui, que je vois la différence.
Il y a mon projet, ton projet, et ce qu'on peut inventer ensemble.
Si on compare juste ce qui change "pour moi", que je fasse compromis ou concession, j'ai changé de projet.
Si je n'accepte ni l'un ni l'autre, je reste à "mon projet" de départ, ni compromis ni concession de ma part.
Si on regarde ce qui change "pour nous", c'est différent.
- Lorsque nous avons discuté et décidé d'un compromis : nous avons trouvé ensemble un choix nouveau, et pour les deux, le projet et l'accomplissement seront différents par rapport à ce que ça aurait été si il y avait eu un seul décisionnaire.
On a choisi ni exactement "mon projet" ni exactement "ton projet", mais on en a fait un ensemble.
- si nous décidons ensemble d'une concession que l'un d'entre nous doit faire, celui qui n'a pas fait de concession fait exactement ce qu'il aurait décidé de faire si ça n'avait tenu qu'a lui ; tandis que celui qui fait la concession a renoncé à son projet initial.
On a choisi soit ton projet, soit le mien. Et a priori, si c'est le tien qui a été choisi, je sens un peu plus que c'est toi qui a décidé, plus que nous.
(ce qui n'en fait pas une mauvaise décision pour autant)
- si on choisit de faire tous les deux des concessions,
soit on se retrouve à aucun des deux ne fait ce qu'il avait envie de faire
soit les concessions ne portent pas sur les mêmes domaines, on cherche l'équité, non pas sur une situation particulière, mais dans l'ensemble de notre relation. On comptabilise qui fait le plus de concessions (brrrr).
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le mardi 16 avril 2013 à 00h49
demeter
Ce ne serait pas compromis et compromission qui seraient plus opposables ?
Si, si, t'as raison.
On peut faire des compromis ET des concessions, selon les problèmes à résoudre.
Mais bon, comme dit alps, le compromis est collectif, la concession individuelle.
Disons que si on se retrouve à échanger des concessions plus souvent qu'on ne fait de compromis, chacun se retrouve à faire pour l'autre quel que chose qu'il ne désirait pas par souci d'équité, au lieu de trouver ensemble le moyen de faire tous les deux ce qu'on désire sans gêner l'autre.
T'as fait des concessions sur le régime alimentaire, j'en ai fait sur les chiens dans la maison. Résultat tu manges pas ce que tu aimes et j'ai des allergies, mais on est à égalité dans la bonne volonté.
Nous avons fait un compromis sur la nourriture, quand tu veux ce type de plat je les achète mais tu te les cuisines pour toi ; un compromis sur les animaux, les chiens rentrent mais n'ont pas le droit de monter à l'étage et encore moins d'entrer dans la chambre.
Après, ya des moments où on est si allergique que non, même dans le salon le chien il va me faire étouffer, alors tu concèdes à ne pas les laisser entrer sinon c'est pas de chien du tout...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le lundi 15 avril 2013 à 18h16
Tiens, je définis peut-être de traviole.
Mais le compromis, on le trouve à deux, la concession, on la fait seul, non ?
Je sais pas, j'ai l'impression que la concession n'annule pas la contrepartie attendue, mais la reporte, tandis que dans le compromis, une fois qu'on l'a trouvé, bon c'est fait, personne ne peut se dire qu'il est seul à ramer pour que ça marche.
EDIT : c'est peut-être parce que j'utilise plus souvent ce vocabulaire dans un contexte politique que dans un contexte relationnel...
En fait, je crois qu'être capable de trouver à deux le bon compromis, c'est bon signe, parce que ça veut dire qu'on a l'habitude de faire avec quelqu'un, qu'on le connait assez pour que ça se trouve.
Tandis que sur la concession, dans l'absolu, on peut être seul à les faire toutes.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le lundi 15 avril 2013 à 17h54
en fait, moi je préfère les compromis au concessions.
Les compromis c'est deux (ou plus) parties qui ont cherché et trouvé leur terrain d'entente. On doit parfois renoncer à quelque chose, mais, souvent, c'est seulement à un point de vue égocentré.
Par contre, une con-cession, c'est réellement céder du terrain, réellement prendre moins que ce que l'on désire, ou ne pas le prendre du tout.
C'est au moment où je fais une concession en espérant que ce sera "comptabilisé", ou quand l'autre fait une concession et n'obtient pas ce qu'il désire qu'on se retrouve dans des situations que personne ne souhaitait.
Discussion : Pourquoi je souffre ? Piste de réflexion...

Siestacorta
le lundi 15 avril 2013 à 14h55
En écho aux remarques éthologiques :
"L'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches et j'ai ma dignité moi !"