Participation aux discussions
Discussion : La playlist du parfait petit poly
Siestacorta
le vendredi 16 août 2013 à 14h18
Je recommande "infidèle" et "Le prince charmant" de Evelyne Gallet
(nan je me loggue pas moi-même sur deezer, mon ordi l'est trop pourri)
Faudrait ajouter la mouche de Imbert Imbert, mais ils l'ont pas dans leur magasin.
Discussion : La playlist du parfait petit poly
Siestacorta
le vendredi 16 août 2013 à 14h07
Oui, en fait, Sting lui-même précise le sens de son texte, et pense que l'interprétation innocemment amoureuse est incompréhensible...
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?
Siestacorta
le jeudi 15 août 2013 à 14h16
Ca devrait être une conséquence du droit à disposer de son corps et de son intimité... La difficulté à faire accepter un mode de vie extra-conjugal met en évidence une pression sociale (patriarcale ET normative, les deux se conjuguent mais ne sont pas équivalentes).
Les féministes ont participé à un grande partie de la réforme sexuelle de la société, mais elles ne sont pas les seules à devoir se bagarrer sur se front là. L'ennui, c'est que perdre l'odre social traditionnel effraie : on préfère garder un ordre qu'on connait, des contraintes que tout le monde peut nommer, plutôt que de devoir se retrouver à assumer notre complexité affective, et inventer nos repères.
Dans un sens, je crois que ça pourrait être plutôt qu'une lutte que de "femme", "homme", "non-hétéro", pro-ceci non-cela, une lutte de célibataires, d'indépendants, de faire accepter la possibilité d'engagements et de communautés multiples...
Que ça vienne de gens qui connaissent la pilule, l'avortement, le divorce, la perméabilité des relations amoureuses, et qui cherchent à construire à partir de là.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : De la gestion des Trolls sur un forum communautaire
Siestacorta
le lundi 05 août 2013 à 12h42
Bowhaz te le répondra de lui-même, mais l'obstacle majeur aux changements, c'est pas l'idée, c'est le temps de coder...
Bowhaz code à son rythme de temps en temps, il a déjà je crois une pile de modifs "à faire", mais bon, il fait ça quand il trouve le temps.
Là, comme ça, je me dis que si tu veux aider à avancer le truc, faut que tu précise combient de temps de boulot tu proposes de passer dessus, sur les trucs à faire comme sur tes propres projets.
Discussion : Il veut pas savoir
Siestacorta
le mercredi 31 juillet 2013 à 01h08
Tes aspirations à la liberté sont au centre du truc, je crois.
Mais, pour ce que j'intuite, ça va au-delà de tes rencontres amoureuses.
Tel que tu t'es décrite "avant" et telle que tu te montres aujourd'hui, les questions amoureuses se mélangent aux question du "lâcher prise".
Tu as assez décrit la position de non-contrôle de ton mari, et je n'ai pas assez d'éléments là-dessus pour interpréter le sens de son comportement à lui.
Ce qui semble intenable, dans ton récit, c'est pas ce qu'on te dit de faire, c'est que tu doives décider toi-même.
Je ne crois pas que tu souffres d'un manque de liberté : tu l'exerces. Je crois que c'est au contraire de pas savoir faire avec qui te travaille.
C'est très très spéculatif, très psycho de bazar, mais je crois qu'en voulant tester les limites, tu joues une autre situation que celle qui concerne ton mari. Qu'en fait, ton mari, en te laissant décider, ne joue pas la réplique avec laquelle tu aurais l'habitude de traiter, mais t'oblige à inventer, et que comme c'est pas encore fait, tu rejoues en boucle la partie de la pièce que tu comprends (enfermement-hyperprudence/libération-lâcherprise).
Je crois, pour finir, que ton appétit serait moins un problème si tu arrivais à le considérer plus comme un appétit que comme une étape de changement total-imprévisible-infini dans ses conséquences potentielles - grands huits et tempêtes suroxygénées... Je veux dire, on ne vit pas sur le manège, le manège est fun par ce qu'on est libre d'en descendre.
Bon, voilà, je sais pas si ça fait avancer quelque chose.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Demande de conseils
Siestacorta
le lundi 29 juillet 2013 à 11h56
hm...
CE n'est pas toujours facile, le doublet "réel-vrituel", que les message écrits ici ne jouent pas dans ta relation : les possibilités de surréaction son nombreuses, ya pas de doute, on voit ça souvent.
Mais tu as des ressentis à exprimer, des questions, un besoin d'écoute, et c'est pas bon que tu ne puisse y avoir accès nulle part. Donc, si tu n'as pas trop de moyen de développer ton questionnement ailleurs (copains super ouverts d'esprits, famille, psy...), il faut peut être ne pas se priver trop vite de cette base de réflexion.
Faut pas renforcer l'éventuelle impasse...
Il y a peut-être des conditions dans lesquelles tu pourrais bénéficier du soutien du forum :
- se concentrer sur tes ressentis, toujours dire "c'est ce que je vis, mon angle, ce n'est pas objectif".
- éviter de faire passer des messages "à chaud", que tu ne pourrais pas dire dans un échange de ton couple
- une prise de position a priori de ta compagne sur ta participation : en gros, ce à quoi elle s'engage (ça peut être ne pas venir lire, ça peut être te donner les conditions dans lesquelles elle s'engage à ne pas réagir à ta présence ici, mais seulement aux éclairages sur vos ressentis dans la relation).
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris
Siestacorta
le vendredi 26 juillet 2013 à 01h10
Des tas de mercis pour Metazet de nous avoir donné l'occasion de se retrouver, de parler encore de vies compliquées qu'on est heureux d'avoir.
Discussion : Travaux libres à la grange et préparations du Week-End
Siestacorta
le jeudi 25 juillet 2013 à 15h21
La répétition du message "le forum / les cafés c'est pas un plan drague", c'est effectivement par différenciation avec des cadres plus dédiés (speedating et libertinages organisés), et aussi par rapport à un contexte social : dans une société où le polyamour est pas connu, une femme qui se déclare polyamoureuse, dans les yeux d'un morfal, c'est une fille énormément disponible, quand la passante lambda est déjà "une qui n'attend que moi pour avoir envie d'être draguée".
Si on veut que les femmes soient aussi à l'aise que les hommes dans les échanges portant sur une vie amoureuse alternative, faut effectivement insister sur le côté non-invasif des échanges dans nos évènements. C'est chiant de devoir poser ces barrières "de principe", parce qu'à côté de ça on veut faciliter la vie amoureuse, on a une belle "double contrainte", là... Si je tombe sur une formule qui en fait un truc positif, je la ferai suivre !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Je vis la situation cycliquement
Siestacorta
le jeudi 25 juillet 2013 à 14h27
ti-punch
car j'ai cru comprendre qu'il y'avait des conseillers conjugaux ou psy spécialisés dans le poly-amour.
- des psy nonexclusophiles, j'en connais pas... Nous ne sommes qu'une très petite niche, en terme de clientèle !
Par contre des psy qui font du conseil conjugal, ça se trouve, et des psys qui t'aident indépendamment de leur propre système de valeur, c'est ce qu'on doit pouvoir trouver.
De mémoire, on a pas d'adresse ici... Par contre, une bonne méthode, c'est d'aller en voir un, en demandant dès le départ : si j'en venais à conclure que je désire le polyamour de mon épouse, est-ce ça vous semble néfaste par principe ? Si c'est le cas et que ça t'empêche de refléchir correctement à la situation, ça te fait un critère perso tout trouvé pour allez frapper à une autre porte.
Dans la recherche d'un psy, pour le premier contact, faut vraiment être "consommateur", tu fais un peu comme un type qui va comparer des devis de prestataires. Si tu sens pas le gars et sa façon de parler, tu lui confies pas l'architecture de ta baraque.
ti-punch
Par contre une chose est sûre,effectivement j'aime ma femme plus que moi même
Brrrrrrr... *frisson de peur*
L'amour inconditionnel, c'est vachement bien, mais l'amour "don total de soi", je suis toujours méfiant...
C'est de la caricature, mais ça me fait penser à cette pique de psychanalyste, "l'amour c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on a pas".
Et puis, le fait de comparer en qualité l'amour pour soi et l'amour pour l'autre, et surtout à notre désavantage... Comment tu veux créer un équilibre "à deux" si toi-même en t'aimant "moins" tu choisis de vivre à cloche-pied ?
Ce qui te soucie dans ton couple, faut t'en occuper, si tu vois un psy tu vas sans doute travailler dans ce sens, mais à mon avis, tu pourras pas faire ça bien sans commencer par te reconstruire toi.
Discussion : Insurmontable jalousie
Siestacorta
le mercredi 24 juillet 2013 à 16h56
polynovice
Arrivez-vous à comprendre son point de vue à lui ? Je sais que si j'en parle à des gens "normaux" (désolée pour ce terme navrant), tous vont s'indigner de son attitude et me plaindre, et ce n'est pas ce que je recherche.
Arf, elle est complexe, cette recherche.
Je peux comprendre son "utopie", même si c'est pas du tout la mienne, elle me parait pas stupide par principe.
Mais je ne comprend pas complètement son point de vue. Tu en baves depuis pas mal de temps, et son amour pour toi devrait le pousser à chercher des solutions. Pas nécessairement faire un choix "mono", mais trouver un terrain d'entente avec toi.
Tu as dit que vos échanges sur le sujet se passaient mal...
Je pense que, d'un côté, tu es dans un paradoxe (vouloir son bien, mais son bien réduit le tien) ; et ça doit t'être difficile d'être pragmatique en étant entre deux peines.
D'un autre côté, tu ne décris pas ses efforts à lui. S'il n'en fait pas pour que les choses se passe bien, c'est pas le fait de pas être mono qui va me rendre indulgent là dessus.
Pas te plaindre.... ben si, bien sûr, c'est toujours triste de voir quelqu'un qui a de la peine, et de lire une fois encore ce genre de situation où les options sont toutes douloureuses.
Mais je ne te plains pas comme "victime".
Là où tu en es, aujourd'hui, c'est aussi ton choix. Ton choix de rester avec cet homme qui ne te satisfait pas, en sachant qu'il peut avoir des projets et des comportements que tu rejettes.
Bien sûr, on ne renonce pas à une relation si facilement, mais tu as tenté de t'adapter, et c'est sur cette adaptation que ton compagnon compte pour qu'elle se poursuive. C'est en partie sur elle que ton compagnon s'appuie pour dire "réfléchis".
Il y a une (des) raison pour que tu aies fait le choix de pas partir, une raison que dans ta tête te semble valable : amour, enfant, confiance en toi.... On ne peut pas te plaindre d'avoir écouter cette "raison" là, donc.
Discussion : Je vis la situation cycliquement
Siestacorta
le mercredi 24 juillet 2013 à 13h53
Ti-punch,
Je vais commencer par te féliciter d'une certaine ouverture d'esprit. Tu essaies de faire les choses bien, de t'adapter, quitte à utiliser des solutions que d'autres ne prendraient pas... Je crois que tu as une "bonne" nature, de l'optimisme, et au delà des évènements, je pense que ça t'aidera beaucoup
Je te félicite aussi pour ton honnêteté brute... il y a des jours où ça doit être "trop", où tu as effectivement envie de frapper quelqu'un, mais apparemment tu as aussi un bon fond, qui fait que passé la réaction primaire, tu arrives aussi à voir plus loin que le bout de ton nez.
Il y a en revanche un autre aspect de ton récit qui me semble plus néfaste à long terme.
Je crois percevoir des stratégies de fuite un peu récurrentes...
- les incartades amoureuses pendant les premières années
- et puis face à un moment tournant (passer à l'acte), finalement renoncer à un changement
- rester avec quelqu'un qui appelle un "ami" tous les deux jours pendant votre voyage de noce, et qui, visiblement, maintient son comportement par la suite (ton inertie peut être une fuite, je suis très fort à ce jeu-là moi-même)
- l'immersion dans le boulot après/pendant une période de doute
- et enfin la "solution" du polyamour quand, de ton côté, tu n'en tirerais que des avantages indirects.
- et puis l'alcool, qui même si tu la décris pas comme une addiction, est utilisé ici à la place d'un traitement médical (qui voudrait dire : j'ai cherché un médecin parce que je sais que je souffre, prendre ton mal en main).
Ce qui est cyclique, dans ton comportement, c'est plus sauter sur un choix fort, aller à fond dedans et oublier ce que tu faisais avant, arriver à la une limite symbolique, faire un nouveau choix fort, s'immerger dedans...
(typiquement, je te vois bien faire un bébé après une crise pour t'auto-forcer aux responsabilités qui vont avec).
Il y a plusieurs motivations imaginables à cette fuite en avant :
- tu es très amoureux, et au fond prêt à tout pour cette femme, même à tes dépens. C'est possible, si tu es d'accord que "prêt à tout" est inconditionnel... Je serai persuadé que ton épouse est honnête, stable, simple, je pourrai te dire que l'inconditionnalité ne fera aucun mal, mais j'ai un doute, là.
- tu culpabilises, sur le mode "je dois avancer comme il faut". Tu as une idée de comment faire les choses bien, comment faire sa vie, une famille... Et tu crois que ne pas le faire, c'est "mal". Donc, tu maintiens à fond tes engagements même face aux grosses difficultés, et tu ne les remets pas en cause. Alors que c'est peut-être ta façon de t'engager qui crée les problèmes
- tu as "des pieds d'argile" : tu sais mettre de la force, tu as de l'énergie, mais ce qui te fait souffrir est une confiance en toi qu'il faudrait reconsolider, et qu'en attendant un travail de fond, tu consolides à coups de "grands engagements".
Je ne sais pas, hein, ce sont des hypothèses, et en aucun cas des critiques.
Il ya des tas de bons côtés dans ton post : tu arrives à parler à ta femme, tu es arrivé à raconter ton histoire ici, tu as une idée finalement plutôt claire du déroulement des évènements, tu as conscience qu'il y a quelque chose à faire... Mine de rien, tu as déjà fait un parcours utile pour la suite.
Oui, va voir un psy, pour faire le point. A mon avis ce qui pêche remonte à bien plus loin en toi que les mésaventures amoureuses, remonter à la source avec quelqu'un qui prend le temps pour ça te permettra de construire sur du solide pour la suite.
Par rapport à ta femme, te parait-il possible de trouver un status-quo temporaire ? De dire, en ce moment, je vais mal, je ne sais pas quelles décisions seraient les meilleure, on peut établir quelques règles à durée déterminée, qui font que vous risquez pas d'ajouter des problèmes, le temps que je respire un peu ? Pas mettre vos vie en suspens, c'est hélas pas possible, mais circonscrire un fonctionnement pratique, des limites aux conneries juste le temps que tu réfléchisses un peu ?
Tout ce que je peux te dire pour te rassurer, c'est que tu peux t'en sortir, qu'à un moment ça ira mieux, qu'il y a des décisions à prendre, peut-être quelques mauvais caps à passer, mais qu'après tu pourras vivre mieux que maintenant.
Mais j'insiste sur le psy, c'est maintenant qu'il peut t'être utile.
Mon idée, c'est que tu devrais d'abord voir un psychiatre, lui dire pour l'alcool, les difficultés, ton état "physique", et lui demander de quoi adoucir les angles temporairement, et de lui demander à lui s'il a les contacts pour un bon psychothérapeute.
Il y a des généralistes qui pourraient te faire de bonnes prescriptions, je connais pas le tiens, mais bon, il y a des docteurs pour la tête, alors c'est à eux que je m'adresse...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris
Siestacorta
le mardi 23 juillet 2013 à 17h23
Fleurdeschamps
Je vais essayer de venir.
Comment ça se passe en général quand un membre du site plutôt poly-convaincu (comme moi disons), vient avec son partenaire poly-sceptique ? ?
Juste pour avoir une idée de la façon dont présenter le pique-nique à mon copain :)
Ca dépend du caractère de la personne, en fait, elle peut ou pas saisir l'occasion de poser des questions, débattre.
Les questions d'un sceptique peuvent lancer / animer un débat, ça donne du grain à moudre, mais au fond échanges ne sont pas si différents que si on était entre convaincus, ils sont également enrichissants.
Sinon, sa motivation à venir, c'est quoi ? C'est plutôt ce qu'il en attend lui qui est significatif...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Attention à l'imposture
Siestacorta
le mardi 23 juillet 2013 à 15h33
Et ça se comprend.
Mais que ressens-tu maintenant que tu nous racontes cette histoire ?
Est-ce que cette dénonciation d'imposture, c'est histoire de faire sortir des mots que lui n'a pas voulu entendre ?
Si c'est le cas, pourquoi désire-tu que ce dialogue continue ?
Pourrait-il donner des réponses qui te satisferaient ?
Ca ferait quoi, qu'il ne capte jamais ton point de vue sur la situation ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Attention à l'imposture
Siestacorta
le mardi 23 juillet 2013 à 15h05
imposture, tu sembles lui en vouloir encore beaucoup, tes sentiments sont pas encore derrière toi.
Si je peux me permettre, tu devrais soit rester seule quelques temps et faire des trucs importants pour toi pour retrouver dedans des forces, soit vivre une (ou deux, ou...) autres histoires, histoire de te sentir de nouveau désirée et appréciée sans que ça soit aussi embrouillé.
Bref, passer à autre chose.
Le regard que cet homme avait sur toi, c'est pas ce qui va te rendre heureuse par la suite, faut plus lui donner tant de place dans ta tête.
Par ailleurs, tu as essayé le polyamour. Je sais pas si avec un autre garçon ça se serait bien passé, mais si pour toi, ça ne passe pas bien, ça n'a rien de dévalorisant. Tu es comme tu es, peut être ouverte, peut être jalouse, poly ou mono, t'es a priori pas plus nase qu'une autre ; le polyamour c'est pas un critère pour être mesurée, si t'es "aristocrate" ou "plèbe". Il ya des polyamoureux cons, d'autres qui sont des gens biens, c'est pas le fait qu'ils ont cette vie amoureuse là qui décide de leur qualité humaine, c'est la façon dont ils traitent les autres.
Laisse cette histoire derrière toi, passe à une vie où les relations sont plus belles, que ce soit poly ou mono, (ou même non-amoureuses pour un temps) c'est la meilleure façon de plus te sentir blessée par celle que tu nous décris.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Attention à l'imposture
Siestacorta
le lundi 22 juillet 2013 à 23h18
Aristocratique, je sais pas, immature, assez probablement.
Disons qu'à la longue, un comportement sans écoute dans le PA risque de lui poser plus de problèmes que le mener dans les hautes sphères.
"évincé de leur couple", c'est que votre relation ne se fait plus à trois, ou qu'il n'y a plus de relation du tout avec toi ?
Discussion : Faut il écouter sa tête ou son cœur ?
Siestacorta
le samedi 20 juillet 2013 à 13h56
"amour platonique", c'est plus liée au monde des idées de platon, celui où l'idée de chaise a une réalité plus importante que la chaise.
Discussion : Il veut pas savoir
Siestacorta
le jeudi 18 juillet 2013 à 23h04
Je relis, et reprend par un autre bout mon idée...
La demande de "non-information" de ton mari n'est pas, je crois, ce qui te contraint le plus.
Il y a trois choses qui peuvent vraiment te faire manquer d'air : amplifier la complexité matérielle (plusieurs relations, une seule journée), ta propre tendance à flipper, et ce que ton mari ne dit pas de lui puisqu'il ne prend pas d'info.
Pour ce qui est de l'inquiétude, disons que comme pour la jalousie expliquée aux non-compersionnants, faut que tu connaisses bien tes insécurités pour pas les reporter sur d'autres questions.
Pour la complexité de l'agenda, ya pas de solution réelle. Faut juste être sûre que tu veux ce mode de vie, et assumer. Et puis, il y a la limite des autres amoureux : ils ont leur vie, leurs contraintes, leurs autres amours le cas échéant... donc bon, le risque de se disperser est limité par la réalité, aussi.
Pour le troisième aspect, le fait que si ton mari ne "veut pas savoir", tu ne peux pas avoir d'écho sur ce que ça lui fait. C'est là ou la réserve peut se transformer en non-dit. Ca peut te faire flipper de pas avoir d'écho, et donc te mettre toi dans l'inquiétude même si en fait il se passe rien de grave, et ça peut aussi être un danger potentiel, un truc à propos duquel ton mari ne s'ouvre pas.
En fait, il peut y avoir communication sans qu'il y ait récit de tes aventures. S'il s'engage à te laisser vivre comme tu le désires, il s'engage aussi à te dire quand il n'en est pas capable, si, à tel moment, vous touchez à ses limites. Si tu ne peux pas savoir où est le danger, le danger peut être présent tout le temps.
Il faut pas qu'il soit lui que responsable et fort, et toi que insouciante et légère. Faut que tu aies l'occasion d'être responsable, de dire "si y a une merde j'ai "le droit" d'y faire face".
Donc, tel que je le vois, ça doit être dit entre vous : "si ça va pas tu m'en parles, tu prends pas la décision à ma place de me protéger".
Mais, je répète, ta sensibilité inquiète est pas forcément bon conseillère, le danger ne se mesure pas aux moments de flippe... Si ça se trouve, il est même très minime.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Il veut pas savoir
Siestacorta
le jeudi 18 juillet 2013 à 01h35
Cendre
Alors que j'aspire à me sentir libre de mes mouvements, je ne le suis pas du tout.
Est-ce que ce niveau de translucidité, à la limite de l'opacité, est acceptable ?
En même temps, opacité ou transparence, à moins de vivre en communauté poly à relations endogènes (poétique, hein ?), le polyamour met des contraintes à la liberté de mouvement parce qu'il multiplie les distances ret les obstacles à franchir.
(la contrainte sur place étant différente, le rapport aux regards dans un village de peu d'habitants ou un établissement scolaire peut donner une idée, pour ça aussi on est cap' ou pas)
Même si ton mari savait tout en détail, tu te retrouverais généralement à faire des choix, entre un soir, un autre. On promet sa disponibilité à une date, on se dit que telle occasion a de l'importance, on veut avoir tel soir à soi, et puis paf, ça n'est pas optimal avec les attentes de l'autre, et puis même quelque chose de fou il est contrarié justement parce qu'on a pas pensé à lui, se sent concerné par défaut (tiens, je sais pas si on peut distinguer une insécurité de continuité et la jalousie ?).
La réponse à ça n'est pas une liberté plus absolue, l'insouciance n'est pas nécessairement un bon critère pour vérifier la qualité de la relation ; les autres existent, on peut pas faire comme si ils étaient toujours en phase avec nous, comme si l'hamûr permettait de tout vivre en dansant sur des nuages sans jamais nous préoccuper du poids du réel.
Qu'on nous demande transparence ou opacité, on a un soucis de l'autre à gérer.
La réponse, c'est le savoir-vivre qu'on bricole pour qu'il coïncide avec ceux qu'on aime.
Bon, j'espère pas avoir fait une réponse trop abstraite, et je te fais pas la leçon... Je veux juste éclairer que le paradoxe de se sentir moins libre par notre choix amoureux n'en est pas un, en tout cas sous cet angle : on a choisi que plus de gens nous donnent des desideratas. Que les contraintes soient "égales" ou "primaires et secondaires" les rend pas plus magiquement faciles à jongler avec.
C'est pas de ta faute ni de celle de ton mari, quoi, c'est juste comme ça.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?
Siestacorta
le mardi 16 juillet 2013 à 20h28
Et du coup, mise au placard de la libido, parce qu'elle ne s'était pas exprimée en direct, c'est dire si "trop penser" coince le réel.
Je dis ça en étant un pratiquant régulier, hein.
Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?
Siestacorta
le mardi 16 juillet 2013 à 20h26
Je renouvelle brièvement mon observation : le projet et le désir de faire l'amour à quelqu'un d'autre peuvent avoir plus de conséquences sur la relation qu'être passé à l'acte ; un peu comme la peur de sauter du grand plongeoir peut être beaucoup plus fortement ressentie que le saut lui même.