Polyamour.info

Siestacorta

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Discussion : Travaux libres à la grange et préparations du Week-End

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Siestacorta

le jeudi 25 juillet 2013 à 15h21

La répétition du message "le forum / les cafés c'est pas un plan drague", c'est effectivement par différenciation avec des cadres plus dédiés (speedating et libertinages organisés), et aussi par rapport à un contexte social : dans une société où le polyamour est pas connu, une femme qui se déclare polyamoureuse, dans les yeux d'un morfal, c'est une fille énormément disponible, quand la passante lambda est déjà "une qui n'attend que moi pour avoir envie d'être draguée".

Si on veut que les femmes soient aussi à l'aise que les hommes dans les échanges portant sur une vie amoureuse alternative, faut effectivement insister sur le côté non-invasif des échanges dans nos évènements. C'est chiant de devoir poser ces barrières "de principe", parce qu'à côté de ça on veut faciliter la vie amoureuse, on a une belle "double contrainte", là... Si je tombe sur une formule qui en fait un truc positif, je la ferai suivre !

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Discussion : Je vis la situation cycliquement

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Siestacorta

le jeudi 25 juillet 2013 à 14h27

ti-punch
car j'ai cru comprendre qu'il y'avait des conseillers conjugaux ou psy spécialisés dans le poly-amour.

- des psy nonexclusophiles, j'en connais pas... Nous ne sommes qu'une très petite niche, en terme de clientèle !
Par contre des psy qui font du conseil conjugal, ça se trouve, et des psys qui t'aident indépendamment de leur propre système de valeur, c'est ce qu'on doit pouvoir trouver.

De mémoire, on a pas d'adresse ici... Par contre, une bonne méthode, c'est d'aller en voir un, en demandant dès le départ : si j'en venais à conclure que je désire le polyamour de mon épouse, est-ce ça vous semble néfaste par principe ? Si c'est le cas et que ça t'empêche de refléchir correctement à la situation, ça te fait un critère perso tout trouvé pour allez frapper à une autre porte.
Dans la recherche d'un psy, pour le premier contact, faut vraiment être "consommateur", tu fais un peu comme un type qui va comparer des devis de prestataires. Si tu sens pas le gars et sa façon de parler, tu lui confies pas l'architecture de ta baraque.

ti-punch
Par contre une chose est sûre,effectivement j'aime ma femme plus que moi même

Brrrrrrr... *frisson de peur*
L'amour inconditionnel, c'est vachement bien, mais l'amour "don total de soi", je suis toujours méfiant...
C'est de la caricature, mais ça me fait penser à cette pique de psychanalyste, "l'amour c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on a pas".
Et puis, le fait de comparer en qualité l'amour pour soi et l'amour pour l'autre, et surtout à notre désavantage... Comment tu veux créer un équilibre "à deux" si toi-même en t'aimant "moins" tu choisis de vivre à cloche-pied ?

Ce qui te soucie dans ton couple, faut t'en occuper, si tu vois un psy tu vas sans doute travailler dans ce sens, mais à mon avis, tu pourras pas faire ça bien sans commencer par te reconstruire toi.

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Discussion : Insurmontable jalousie

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Siestacorta

le mercredi 24 juillet 2013 à 16h56

polynovice

Arrivez-vous à comprendre son point de vue à lui ? Je sais que si j'en parle à des gens "normaux" (désolée pour ce terme navrant), tous vont s'indigner de son attitude et me plaindre, et ce n'est pas ce que je recherche.

Arf, elle est complexe, cette recherche.
Je peux comprendre son "utopie", même si c'est pas du tout la mienne, elle me parait pas stupide par principe.
Mais je ne comprend pas complètement son point de vue. Tu en baves depuis pas mal de temps, et son amour pour toi devrait le pousser à chercher des solutions. Pas nécessairement faire un choix "mono", mais trouver un terrain d'entente avec toi.

Tu as dit que vos échanges sur le sujet se passaient mal...
Je pense que, d'un côté, tu es dans un paradoxe (vouloir son bien, mais son bien réduit le tien) ; et ça doit t'être difficile d'être pragmatique en étant entre deux peines.
D'un autre côté, tu ne décris pas ses efforts à lui. S'il n'en fait pas pour que les choses se passe bien, c'est pas le fait de pas être mono qui va me rendre indulgent là dessus.

Pas te plaindre.... ben si, bien sûr, c'est toujours triste de voir quelqu'un qui a de la peine, et de lire une fois encore ce genre de situation où les options sont toutes douloureuses.

Mais je ne te plains pas comme "victime".
Là où tu en es, aujourd'hui, c'est aussi ton choix. Ton choix de rester avec cet homme qui ne te satisfait pas, en sachant qu'il peut avoir des projets et des comportements que tu rejettes.
Bien sûr, on ne renonce pas à une relation si facilement, mais tu as tenté de t'adapter, et c'est sur cette adaptation que ton compagnon compte pour qu'elle se poursuive. C'est en partie sur elle que ton compagnon s'appuie pour dire "réfléchis".

Il y a une (des) raison pour que tu aies fait le choix de pas partir, une raison que dans ta tête te semble valable : amour, enfant, confiance en toi.... On ne peut pas te plaindre d'avoir écouter cette "raison" là, donc.

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Discussion : Je vis la situation cycliquement

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Siestacorta

le mercredi 24 juillet 2013 à 13h53

Ti-punch,

Je vais commencer par te féliciter d'une certaine ouverture d'esprit. Tu essaies de faire les choses bien, de t'adapter, quitte à utiliser des solutions que d'autres ne prendraient pas... Je crois que tu as une "bonne" nature, de l'optimisme, et au delà des évènements, je pense que ça t'aidera beaucoup

Je te félicite aussi pour ton honnêteté brute... il y a des jours où ça doit être "trop", où tu as effectivement envie de frapper quelqu'un, mais apparemment tu as aussi un bon fond, qui fait que passé la réaction primaire, tu arrives aussi à voir plus loin que le bout de ton nez.

Il y a en revanche un autre aspect de ton récit qui me semble plus néfaste à long terme.

Je crois percevoir des stratégies de fuite un peu récurrentes...
- les incartades amoureuses pendant les premières années
- et puis face à un moment tournant (passer à l'acte), finalement renoncer à un changement
- rester avec quelqu'un qui appelle un "ami" tous les deux jours pendant votre voyage de noce, et qui, visiblement, maintient son comportement par la suite (ton inertie peut être une fuite, je suis très fort à ce jeu-là moi-même)
- l'immersion dans le boulot après/pendant une période de doute
- et enfin la "solution" du polyamour quand, de ton côté, tu n'en tirerais que des avantages indirects.
- et puis l'alcool, qui même si tu la décris pas comme une addiction, est utilisé ici à la place d'un traitement médical (qui voudrait dire : j'ai cherché un médecin parce que je sais que je souffre, prendre ton mal en main).

Ce qui est cyclique, dans ton comportement, c'est plus sauter sur un choix fort, aller à fond dedans et oublier ce que tu faisais avant, arriver à la une limite symbolique, faire un nouveau choix fort, s'immerger dedans...
(typiquement, je te vois bien faire un bébé après une crise pour t'auto-forcer aux responsabilités qui vont avec).

Il y a plusieurs motivations imaginables à cette fuite en avant :
- tu es très amoureux, et au fond prêt à tout pour cette femme, même à tes dépens. C'est possible, si tu es d'accord que "prêt à tout" est inconditionnel... Je serai persuadé que ton épouse est honnête, stable, simple, je pourrai te dire que l'inconditionnalité ne fera aucun mal, mais j'ai un doute, là.
- tu culpabilises, sur le mode "je dois avancer comme il faut". Tu as une idée de comment faire les choses bien, comment faire sa vie, une famille... Et tu crois que ne pas le faire, c'est "mal". Donc, tu maintiens à fond tes engagements même face aux grosses difficultés, et tu ne les remets pas en cause. Alors que c'est peut-être ta façon de t'engager qui crée les problèmes
- tu as "des pieds d'argile" : tu sais mettre de la force, tu as de l'énergie, mais ce qui te fait souffrir est une confiance en toi qu'il faudrait reconsolider, et qu'en attendant un travail de fond, tu consolides à coups de "grands engagements".

Je ne sais pas, hein, ce sont des hypothèses, et en aucun cas des critiques.

Il ya des tas de bons côtés dans ton post : tu arrives à parler à ta femme, tu es arrivé à raconter ton histoire ici, tu as une idée finalement plutôt claire du déroulement des évènements, tu as conscience qu'il y a quelque chose à faire... Mine de rien, tu as déjà fait un parcours utile pour la suite.

Oui, va voir un psy, pour faire le point. A mon avis ce qui pêche remonte à bien plus loin en toi que les mésaventures amoureuses, remonter à la source avec quelqu'un qui prend le temps pour ça te permettra de construire sur du solide pour la suite.

Par rapport à ta femme, te parait-il possible de trouver un status-quo temporaire ? De dire, en ce moment, je vais mal, je ne sais pas quelles décisions seraient les meilleure, on peut établir quelques règles à durée déterminée, qui font que vous risquez pas d'ajouter des problèmes, le temps que je respire un peu ? Pas mettre vos vie en suspens, c'est hélas pas possible, mais circonscrire un fonctionnement pratique, des limites aux conneries juste le temps que tu réfléchisses un peu ?

Tout ce que je peux te dire pour te rassurer, c'est que tu peux t'en sortir, qu'à un moment ça ira mieux, qu'il y a des décisions à prendre, peut-être quelques mauvais caps à passer, mais qu'après tu pourras vivre mieux que maintenant.

Mais j'insiste sur le psy, c'est maintenant qu'il peut t'être utile.
Mon idée, c'est que tu devrais d'abord voir un psychiatre, lui dire pour l'alcool, les difficultés, ton état "physique", et lui demander de quoi adoucir les angles temporairement, et de lui demander à lui s'il a les contacts pour un bon psychothérapeute.
Il y a des généralistes qui pourraient te faire de bonnes prescriptions, je connais pas le tiens, mais bon, il y a des docteurs pour la tête, alors c'est à eux que je m'adresse...

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Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris

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Siestacorta

le mardi 23 juillet 2013 à 17h23

Fleurdeschamps
Je vais essayer de venir.
Comment ça se passe en général quand un membre du site plutôt poly-convaincu (comme moi disons), vient avec son partenaire poly-sceptique ? ?
Juste pour avoir une idée de la façon dont présenter le pique-nique à mon copain :)

Ca dépend du caractère de la personne, en fait, elle peut ou pas saisir l'occasion de poser des questions, débattre.
Les questions d'un sceptique peuvent lancer / animer un débat, ça donne du grain à moudre, mais au fond échanges ne sont pas si différents que si on était entre convaincus, ils sont également enrichissants.

Sinon, sa motivation à venir, c'est quoi ? C'est plutôt ce qu'il en attend lui qui est significatif...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Attention à l'imposture

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Siestacorta

le mardi 23 juillet 2013 à 15h33

Et ça se comprend.
Mais que ressens-tu maintenant que tu nous racontes cette histoire ?
Est-ce que cette dénonciation d'imposture, c'est histoire de faire sortir des mots que lui n'a pas voulu entendre ?
Si c'est le cas, pourquoi désire-tu que ce dialogue continue ?
Pourrait-il donner des réponses qui te satisferaient ?
Ca ferait quoi, qu'il ne capte jamais ton point de vue sur la situation ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Attention à l'imposture

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Siestacorta

le mardi 23 juillet 2013 à 15h05

imposture, tu sembles lui en vouloir encore beaucoup, tes sentiments sont pas encore derrière toi.

Si je peux me permettre, tu devrais soit rester seule quelques temps et faire des trucs importants pour toi pour retrouver dedans des forces, soit vivre une (ou deux, ou...) autres histoires, histoire de te sentir de nouveau désirée et appréciée sans que ça soit aussi embrouillé.

Bref, passer à autre chose.
Le regard que cet homme avait sur toi, c'est pas ce qui va te rendre heureuse par la suite, faut plus lui donner tant de place dans ta tête.

Par ailleurs, tu as essayé le polyamour. Je sais pas si avec un autre garçon ça se serait bien passé, mais si pour toi, ça ne passe pas bien, ça n'a rien de dévalorisant. Tu es comme tu es, peut être ouverte, peut être jalouse, poly ou mono, t'es a priori pas plus nase qu'une autre ; le polyamour c'est pas un critère pour être mesurée, si t'es "aristocrate" ou "plèbe". Il ya des polyamoureux cons, d'autres qui sont des gens biens, c'est pas le fait qu'ils ont cette vie amoureuse là qui décide de leur qualité humaine, c'est la façon dont ils traitent les autres.

Laisse cette histoire derrière toi, passe à une vie où les relations sont plus belles, que ce soit poly ou mono, (ou même non-amoureuses pour un temps) c'est la meilleure façon de plus te sentir blessée par celle que tu nous décris.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Attention à l'imposture

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Siestacorta

le lundi 22 juillet 2013 à 23h18

Aristocratique, je sais pas, immature, assez probablement.

Disons qu'à la longue, un comportement sans écoute dans le PA risque de lui poser plus de problèmes que le mener dans les hautes sphères.

"évincé de leur couple", c'est que votre relation ne se fait plus à trois, ou qu'il n'y a plus de relation du tout avec toi ?

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Discussion : Faut il écouter sa tête ou son cœur ?

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Siestacorta

le samedi 20 juillet 2013 à 13h56

"amour platonique", c'est plus liée au monde des idées de platon, celui où l'idée de chaise a une réalité plus importante que la chaise.

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Discussion : Il veut pas savoir

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Siestacorta

le jeudi 18 juillet 2013 à 23h04

Je relis, et reprend par un autre bout mon idée...
La demande de "non-information" de ton mari n'est pas, je crois, ce qui te contraint le plus.
Il y a trois choses qui peuvent vraiment te faire manquer d'air : amplifier la complexité matérielle (plusieurs relations, une seule journée), ta propre tendance à flipper, et ce que ton mari ne dit pas de lui puisqu'il ne prend pas d'info.

Pour ce qui est de l'inquiétude, disons que comme pour la jalousie expliquée aux non-compersionnants, faut que tu connaisses bien tes insécurités pour pas les reporter sur d'autres questions.
Pour la complexité de l'agenda, ya pas de solution réelle. Faut juste être sûre que tu veux ce mode de vie, et assumer. Et puis, il y a la limite des autres amoureux : ils ont leur vie, leurs contraintes, leurs autres amours le cas échéant... donc bon, le risque de se disperser est limité par la réalité, aussi.

Pour le troisième aspect, le fait que si ton mari ne "veut pas savoir", tu ne peux pas avoir d'écho sur ce que ça lui fait. C'est là ou la réserve peut se transformer en non-dit. Ca peut te faire flipper de pas avoir d'écho, et donc te mettre toi dans l'inquiétude même si en fait il se passe rien de grave, et ça peut aussi être un danger potentiel, un truc à propos duquel ton mari ne s'ouvre pas.

En fait, il peut y avoir communication sans qu'il y ait récit de tes aventures. S'il s'engage à te laisser vivre comme tu le désires, il s'engage aussi à te dire quand il n'en est pas capable, si, à tel moment, vous touchez à ses limites. Si tu ne peux pas savoir où est le danger, le danger peut être présent tout le temps.
Il faut pas qu'il soit lui que responsable et fort, et toi que insouciante et légère. Faut que tu aies l'occasion d'être responsable, de dire "si y a une merde j'ai "le droit" d'y faire face".

Donc, tel que je le vois, ça doit être dit entre vous : "si ça va pas tu m'en parles, tu prends pas la décision à ma place de me protéger".
Mais, je répète, ta sensibilité inquiète est pas forcément bon conseillère, le danger ne se mesure pas aux moments de flippe... Si ça se trouve, il est même très minime.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Il veut pas savoir

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Siestacorta

le jeudi 18 juillet 2013 à 01h35

Cendre
Alors que j'aspire à me sentir libre de mes mouvements, je ne le suis pas du tout.
Est-ce que ce niveau de translucidité, à la limite de l'opacité, est acceptable ?

En même temps, opacité ou transparence, à moins de vivre en communauté poly à relations endogènes (poétique, hein ?), le polyamour met des contraintes à la liberté de mouvement parce qu'il multiplie les distances ret les obstacles à franchir.
(la contrainte sur place étant différente, le rapport aux regards dans un village de peu d'habitants ou un établissement scolaire peut donner une idée, pour ça aussi on est cap' ou pas)

Même si ton mari savait tout en détail, tu te retrouverais généralement à faire des choix, entre un soir, un autre. On promet sa disponibilité à une date, on se dit que telle occasion a de l'importance, on veut avoir tel soir à soi, et puis paf, ça n'est pas optimal avec les attentes de l'autre, et puis même quelque chose de fou il est contrarié justement parce qu'on a pas pensé à lui, se sent concerné par défaut (tiens, je sais pas si on peut distinguer une insécurité de continuité et la jalousie ?).

La réponse à ça n'est pas une liberté plus absolue, l'insouciance n'est pas nécessairement un bon critère pour vérifier la qualité de la relation ; les autres existent, on peut pas faire comme si ils étaient toujours en phase avec nous, comme si l'hamûr permettait de tout vivre en dansant sur des nuages sans jamais nous préoccuper du poids du réel.
Qu'on nous demande transparence ou opacité, on a un soucis de l'autre à gérer.

La réponse, c'est le savoir-vivre qu'on bricole pour qu'il coïncide avec ceux qu'on aime.

Bon, j'espère pas avoir fait une réponse trop abstraite, et je te fais pas la leçon... Je veux juste éclairer que le paradoxe de se sentir moins libre par notre choix amoureux n'en est pas un, en tout cas sous cet angle : on a choisi que plus de gens nous donnent des desideratas. Que les contraintes soient "égales" ou "primaires et secondaires" les rend pas plus magiquement faciles à jongler avec.
C'est pas de ta faute ni de celle de ton mari, quoi, c'est juste comme ça.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

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Siestacorta

le mardi 16 juillet 2013 à 20h28

Et du coup, mise au placard de la libido, parce qu'elle ne s'était pas exprimée en direct, c'est dire si "trop penser" coince le réel.
Je dis ça en étant un pratiquant régulier, hein.

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Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

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Siestacorta

le mardi 16 juillet 2013 à 20h26

Je renouvelle brièvement mon observation : le projet et le désir de faire l'amour à quelqu'un d'autre peuvent avoir plus de conséquences sur la relation qu'être passé à l'acte ; un peu comme la peur de sauter du grand plongeoir peut être beaucoup plus fortement ressentie que le saut lui même.

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Discussion : Compersion, et vous ?

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Siestacorta

le mardi 16 juillet 2013 à 19h34

MetaZet
Non non, c'est Siesta qu'est pas clair et pis c'est tout ;-)

Vous me faites douter, là ! C'est pour ça que tu me réponds pas, pour ta part ?

gcd68
Euh ! Ben ! Je ne suis pas toujours fufute.

Je mange peut être mes gâteaux d'une manière cérébrale, je n'en sais rien, je ne comprend tout simplement pas ce que ça veut dire. J'aime les bonnes choses et les déguster, les savourer. A table, certains sifflent leur verre d'un trait, moi ce verre où je ne le bois pas si son contenu me parait fade ou je met un temps infini à le boire par petites gorgées que je fais glisser lentement, délicatement dans chaque recoin de ma bouche avant de l'avaler presque à regrets.

Je peux siroter et avaler d'un trait, selon le plaisir qui me conviendra le mieux dans l'instant. Bon, j'admet que le boire d'un coup sera sans doute plus fréquent, mais je prend aussi souvent le temps de goûter plus subtilement.
Ca pour dire que le plaisir "brut" n'est pas une revendication de sensualité plus vraie, c'est juste une de ses composantes possibles.

gcd68
La notion d'attitude "contemplative"... et de recette subjective... ou de balader son gros gâteau devant l'autre... j'ai rien capté. Je le dis sincèrement. Moi, j'ai BAC+1, pas plus (et encore BAC G donc pas vraiment scientifique). Pour le reste, c'est de l'auto-apprentissage... donc je suis parfois limitée.

On parle d'amours, donc tu en serait restée au brevet des collèges, tu aurais quand même de quoi répondre !

Je suis étonné que tu parles d'éducation scientifique dans ce que tu lis de moi : la mienne est minuscule, je suis un littéraire pur jus.
Ce qui peut sonner un peu scientifique, c'est mon goût de jouer avec l'étiquetage, la classification.
Pour apprendre, pour nommer, on fait avec ça ; et en même temps c'est toujours insuffisant, quand c'est pas inapproprié. J'en prends mon parti, je sais que la colle sous mes étiquettes est pas très forte, mais puisque balancer toute étiquette reviendrait à n'utiliser ni langage ni esprit, je joue avec comme si c'était des gommettes pour enfants.

Bref, si c'est la tendance à classer plus forte que la tendance à exprimer qui te semble complexe, t'en formalise pas trop, c'est moins carré que c'en a l'air.

Pour le gâteau intérieur, donc.
En fait, ce que je dis, c'est que le gâteau intérieur que tu voulais croire possible chez cet homme, c'est pas un gâteau concret. C'est une vue de l'esprit. Tu t'attendais (voulais t'attendre) à ce que l'amour de cet homme vers toi reste platonique. Un gâteau, ça se mange, un amour platonique, c'est contemplatif.

Toi, si je me souviens, tu as une idée platonique du polyamour, tu parles d'une polyaffectivité.
C'est parfaitement envisageable, mais, ce que j'en crois, c'est que c'est cérébral. Le plaisir qu'on ressent dans ces amours est vécu dans la tête plus qu'avec les sens, ce qui fait la différence entre ce sentiment et une amitié a plus lieu dans ta tête que dans tes gestes.
Il y a clairement des gens qui peuvent ressentir quelque chose de comparable, il y a des gens qui, à un moment de leur vie, vont avoir envie de ce genre d'émotions là, et par ailleurs, tu peux ressentir ça sans vraiment le communiquer, j'imagine qu'être amoureux "sans les mains" peut se passer avec des tas de gens dont ça ne changera pas la vie.
Bref, il y a des situations où ce gâteau intérieur est vivable pour toi.

Mais beaucoup de gens se sentiront face à un vrai gâteau, parce que tu auras montré des signes qu'il y en avait un : de la séduction, une ouverture d'esprit, un refus qui n'aura pas été "total et définitif". Ces gens là, par nature ou à ce moment là de leur vie, n'ont pas un rapport pareillement platonique à leur sentiment amoureux, ils souhaitent le savourer plus matériellement.

Tu souhaites partager un gâteau intérieur, ils croient à un gâteau qui se mange en vrai, avec le corps.
Du coup, en leur refusant le gâteau qu'ils ont cru pouvoir partager, tu as frustré leur appétit affectif, leur façon de savourer.

C'est là où il y a une conscience à avoir, en séduction : il y a un jeu, mais frustrer les gens qui ont "faim de nous", faut pas le faire longtemps.

Tiens, je pense à cette chanson, je crois l'avoir déjà citée sur le forum :

Dominique A.
Qui connaît les portes que l'on ouvre ?
Qui sait les espoirs qu'on réveille ?
Par incident dans le sommeil
À l'endroit où quelqu'un se trouve.
D'où vient cette mauvaise manie à,
N'être que l'ombre de soi-même
À l'heure où quelqu'un se réveille
Et supplie qu'un autre soit là.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : De la gestion des Trolls sur un forum communautaire

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Siestacorta

le lundi 15 juillet 2013 à 19h51

Evavita
Première intervention non correcte selon moi c'est quand A... attaque Siesta en lui disant "ben visiblement de ce que j'ai lu de toi. Tu as beaucoup de tabous et une haute opinion de toi." et c'était le 15 mars 2013!! ! Ou peut-être qu'effectivement je prend cette remarque un peu à coeur parce qu'elle attaque quelqu'un qui apporte vraiment beaucoup à ce site et que je ne suis pas objective.

Nan pas très objective, mais merci d'y être sensible, déjà.

Disons que j'ai entretenu les trolls, que même avant que leur comportement puisse être être durablement néfaste, je suis allé les titiller.
Le démon du jeu !

Bref, j'ai entretenu le jeu, je voyais bien pourquoi ça pouvait devenir la zone, bon, j'ai continué.

Je suis embêté, parce que je prône une tolérance en débat assez absolue, et que j'ai même demandé à d'autres membres de répondre plutôt que de rejeter, même quand les propos pouvaient être difficiles à écouter.

Mes excuses renouvelées, pour la participation à des évènements néfastes, donc, voilà.

Moi aussi, j'ai atteint ma limite, à un moment, les interventions trollées m'ont pollué plus que stimulé.
C'est vrai que faire une règle, je sais pas, éthiquement ça me convient pas, parce que les enjeux lieux d'expression et lieu communautaire sont assez complexes : on est à la fois dans notre salon et devant des écrans, la valeur d'une parole "publique" et ses effets personnels ou communautaires, je pense que la moitié d'internet doit servir à réfléchir à ça :-).

J'aurai aimé avoir une solution élégante, si je trouve je préviens (j'aime bien les points des forums évoqués par tsampa, mais effectivement, sur un forum qui traite des relations amoureuses, ça peut participer au trouble)

Et en même temps, c'est pas juste quelques membres qui ont été lassés/irrités/dégoûtés.
Même si il y a sans doute un effet de groupe, un effet bouc-émissaire, je connais un peu un bon nombre de gens touchés, ils sont assez intelligents pour pas être que là-dedans.

Du coup, bon, le bannissement, même si la mécanique derrière est pas idéale pourmongoût, il sonne juste.
En plus (moi c'est mon motif de lassitude qui vient parachever le côté "agressif") on a un peu fait le tour de la contradiction, entre le mysticisme de Len et le survivalisme brutal de alps, il restait plus grand chose de neuf à en tirer (oué, pas fini de me soigner, point de vue démon du jeu).

Le débat est pas simple, mais je crois que la durée et la multiplication des emmerdes justifiaient une réaction, même intellectuellement pas satisfaisante amongoûtjedéveloppepas.
Merci aux modo pour leur endurance jusqu'ici, et leur pondération dans le temps de tolérance accordé.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Compersion, et vous ?

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Siestacorta

le lundi 15 juillet 2013 à 18h30

gcd68


Pour Siestacorta : j'avoue que l'aspect très scientifique des relations humaines et notamment celles d'ordre passion ou amour me parle guère. Je ne suis pas capable objectivement de suivre ton résonnement et tes propos tout simplement parce qu'ils ne sont pas à ma portée et j'en suis sincèrement désolée.

Rho t'abuses, en tout cas la partie où je te répond directement sur l'idée du "gâteau intérieur" me parait pas si absconse.

Après ça m'arrive d'être abstrait, pas clair, je sais, je tente de compenser plus ou moins en mettant du concret et du direct dans mes phrases, le succès est mitigé apparemment.
Je pensais pas que c'était à ce point, je poursuivrai mes efforts de lisibilité.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

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Siestacorta

le lundi 15 juillet 2013 à 17h10

Fleurdeschamps

C'est comme si ce que je suis, ce que je ressens, ce dont je rêve était mauvais, à corriger...
Et pourtant, je n'ai rien fait de mal. Quelle déception.

Bien, ici, c'est établi, c'est pas un Mal d'aimer plusieurs, et de tenter de le vivre. Et on peut tenter de le faire sans faire de mal par la suite, et ici on cherche des solutions, et tant mieux.
Donc, pour répondre à ton sentiment d'être jugée pour ce que tu ressens : le problème ne vient pas de toi, tu n'as pas à accepter ce regard là, mais c'est plus difficile d'en poser les termes dans une société mono.

Par contre, je suis sensible à un aspect de ton histoire : les conséquences de l'indécision.
C'est quelque chose à quoi je suis confronté souvent, dans ma vie, parce que je suis quelqu'un de très indécis, qui a du mal à affirmer ses désirs, en amour et pour plein d'autres choses.
Le problème, c'est que de la même manière que je ne peux pas m'empêcher de ressentir ce qui me met dans l'indécision, les gens autour de moi ne peuvent pas s'empêcher de ressentir et de continuer à vivre non plus.
Donc, mettons, si je dis "je ne sais pas si on va pouvoir partir en vacances ensemble" à mon amoureuse, et que je laisse traîner, alors que je ne fais rien, je lui fais quand même mal.

Ainsi, une des choses qui peut pousser ton amoureux à changer d'attitude par rapport à tes désirs poly, c'est de ne pas t'avoir vue les prendre en main. De son côté, pendant ce temps, il est face à ses propres tourments. Tu évoques un horizon "théorique", il est obligé de composer non pas avec un choix poly, mais avec tes difficultés. Le fait qu'il décide de te demander "moi ou lui" est une façon de résoudre ce que toi tu ne résous pas. En imaginant que tu aies pris le parti d'être poly et de l'assumer, c'est à ça que vous auriez à vous confronter ensemble, et c'est sur des situations vraies et pas théoriques que vous chercheriez ce qui vaut la peine de faire.

Bref : il peut y avoir un procès moral aussi parce qu'on a laissé s'installer une situation où il n'y avait que des questions morales, pas des faits.

Ne culpabilise pas, hein : la vie polyamoureuse, que ce soit avant ou pendant, c'est de toute façon pas simple, encore moins que l'amour classique, donc bon, ça se comprend parfaitement que tu hésites, que les gens aient des réactions difficiles.
Par ailleurs, va pas prendre ça pour une injonction à passer à l'action...
mais pour comprendre cet épisode précis, je rappelais qu'il peut y avoir des peines sans que personne n'ai souhaité ni fait de mal, et pour pouvoir les traiter, faut pas se gourrer sur d'où elles viennent, c'est pas seulement "toi poly", mais "toi indécise" qui sont concernés.

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Siestacorta

le lundi 15 juillet 2013 à 15h31



Bah, je ferais pareil, donc au final on est d'accord. Par contre, Siestacorta refuserait d'aller au ciné avec lui, même s'il a envie d'aller voir le film avec quelqu'un !

Oui, en principe.
Après, comme malgré tout ça m'est arrivé, et peut sans doute m'arriver encore, c'est que le réel est quand même toujours plus riche que les idées qu'on a dessus.
Quel bien je fais, quel mal je peux faire, si je posais tout le temps la question in vivo, il m'arriverait pas grand chose, et c'est pas le but non plus.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Siestacorta

le lundi 15 juillet 2013 à 15h23

gcd68

Pour en revenir à l'histoire initiale, je pensais naïvement que cet homme aspirerait à savourer intérieurement le gâteau (que je suis pour lui et qu'il dévorait des yeux) et qu'une fois l'effet passion estompé, il assumerait parfaitement une relation d'ordre amicale avec moi. Malheureusement, pour lui la cerise a eu plus d'intérêt que le gâteau...

Ce genre de gâteau qu'on peut savourer à l'infini, qui fait jamais grossir, il a pas une recette très très subjective ? Il serait pas un peu cérébral, pour un gâteau ?

Un vrai gâteau qu'on savoure avec ses sens on s'en ressert vite avant qu'il n'y en ait plus ou qu'on ait plus faim, le savourer avec les yeux mais pas avec la langue, ça ne fait que laisser le gâteau pour un autre qui sera plus gourmand (hédoniste (#fnord)).

Ce que je veux dire, c'est que pour espérer que les gens aient une attitude "contemplative" sur l'amour, faut vérifier qu'ils ressemblent psychologiquement à la personne qui est capable d'avoir ce "gâteau intérieur" (cérébral (#fnord)).

Pour quelqu'un qui ne ressent pas ce genre de chose, qu'il soit mis dans le rôle du gourmand ou dans celui du gâteau, le gâteau appelle en permanence l'appétit.
Et je trouve pas ça bon de dévorer (ou balader) un gros repas devant quelqu'un qui a faim (c'est un des ressorts du sentiment de pudeur).

Par contre, c'est vrai ce que soulignent Lulutine et MetaZet, c'est que mon approche lie passion et sentiment amoureux.
Pour être précis sur mon idée, oui, la passion peut s'éteindre, le sentiment amoureux perdurer, et la relation ressembler grossomodo à de l'amitié.

Mais je connais (et peux apprécier) trop la confusion des sentiments pour ne pas me sentir affecté par les ingrédients des rapports affectifs.
Quand Metaz précise


Ce n'est pas parce qu'un homme t'a dit ne pas partager les sentiments amoureux que tu pourrais avoir pour lui que ça veut dire qu'il ne peut pas avoir envie que tu l'embrasses dans le cou.

il suppose une confiance dans l'innocuité / l'innocence des affects et de leurs manifestations que je n'ai pas.
La satisfaction de l'embrasseur amoureux et celle de l'embrassé sensuel n'ont pas les mêmes limites ni les même horizons : c'est pas juste le terrain partagé qui compte, c'est pas seulement deux ensembles qui ont un espace affectif commun : le soucis de l'ampleur de cet espace peut
se poser rapidement.

Les sentiments qui se manifestent là ne sont pas des cadres, se sont des contenus changeants. Selon la personne ou la situation, un baiser, un ciné, un soir qui traine ne suscitent pas les mêmes effets. Un geste construit le suivant : cette embrassade d'amour unilatéral, pourquoi se reproduirait-elle, pour l'ami ? Il n'a pas besoin qu'elle ait lieu de nouveau, son amitié n'en dépend pas. Pour un amoureux unilatéral, elle a eu lieu une fois, pourquoi pas encore ? Il désire que ça puisse se reproduire, que sa perception se manifeste.

Les deux territoires auront des intérêts pouvant s'opposer sur la durée, et, à un moment, l'ami non-amoureux aura plus d'intérêt à mettre fin au rapport (comme l'a fait gcd68) quand cette perte représentera quelque chose de plus lourd pour l'amoureux.

Et puis, la passion... Ben l'amour y est perméable. Les moments affectifs qui passent plus vite que les heures, l'avenir qu'on peut ou pas avoir, l'imperfection de la communication, la vie qui parfois nous amène a avoir plus besoin d'amour qu'avant, le coeur qui continue à battre plus vite quand, justement, on est plus en situation, la cervelle qui nous fait un cinéma de minuit alors que c'est l'heure de dormir...
La passion, c'est pas un truc qu'on décide pour soi, ça fait partie de la définition. On peut décider qu'elle nous bouffera pas, on peut pas décider qu'elle existe pas.
On peut encore moins décider ça quand on est dépassionné, amical, face à un amoureux : on a encore moins la possibilité (et sans doute pas vraiment la légitimité) de poser des limites quand on a offert des ouvertures : "oui, tu peux m'embrasser en ami". Sa passion nous a pour objet, comment on pourrait lui faire entendre "oui mais pas ceci" quand "oui" a tant de valeur pour lui ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Siestacorta

le dimanche 14 juillet 2013 à 19h51

MetaZet
L'état amoureux, à mon sens, n'est qu'un sentiment particulier qui accompagne et motive tout un ensemble de comportements dont aucun, je dis bien aucun, n'est nécessairement amoureux par essence.

Ben quand on t'a affirmé qu'on t'aimait, on a eu une attitude.

Une affirmation performative, enfin, presque.
C'est pas comme "nous sommes amis" ni "nous sommes ensemble", c'est "je ressens un sentiment que je veux te faire connaître".
Si tu veux dire ça, ça a un sens, ça me dit quelque chose sur toi et ta perception de notre situation.
Le quelque chose est peu ou mal défini, mais il est nommé, conscient, assumé, exprimé, et il change en partie la nature de ce qui est vécu.

Mettons :
- j'aime bien qu'on passe du temps ensemble. Je t'aime.
- moi aussi ! / pas moi !

N'est pas :
- j'aime bien qu'on passe du temps ensemble.
- moi aussi ! / pas moi !

Le bien être exprimé de l'amitié et le bien être exprimé du sentiment amoureux n'appellent pas un ressenti similaire, quand on les valide ou quand on les refuse.

Non, ça veut pas dire que tu dois cesser d'être ami avec les gens que tu aimes. On a tous des sentiments mêlés ! Je crois avoir écrit ya pas longtemps qu'on pouvait éprouver compersion et jalousie dans la même minute, donc, bon, amour et amitié, ya pas de raison que ça n'existe pas comme mélange.
C'est juste que c'est un mélange significatif quoi, c'est pas comme être ami le jour ou ami la nuit.

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