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Siestacorta

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le vendredi 30 août 2013 à 15h46

bouquetfleuri

Mais préférer quelque chose ou quelqu'un, que ce soit un enfant ou un amoureux ne signifie pas aimer moins le reste ou les autres

Ben pour moi, si, ça signifie aimer moins... mais aimer quelqu'un moins qu'on aime quelqu'un qu'on aime énormément, ça veut pas dire qu'on aime peu l'autre.
C'est pas juste, pas bien mesuré-pesé-propre-toulmonde il a autant de gâteau.
Mais c'est tellement pas des restes ou des miettes, c'est tellement quelque chose qui va faire plaisir à donner et à recevoir, que ce serait con de jamais manger ensemble à cause de ça, parce que cette tarte aux abricots, elle est excellente, et qu'en plus, on va pouvoir en reprendre plus tard.

Oui, d'accord, papa sert titine souvent en premier, bon, mais ça veut pas dire que tu serais content si on la privait de dessert tous les dimanches pour que tu manges sa part et qu'elle te regarde faire. Tu vois bien que c'est pas simple, alors bon, on fait comme ça.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le vendredi 30 août 2013 à 15h24

gcd68 : tchin-tchin, content d'être dans un jour intelligible.

janis : merci, content de te lire aussi !

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le vendredi 30 août 2013 à 15h12

Je crois qu'avoir un enfant préféré est courant, en tout cas plus que ce qu'on peut entendre.
Ca n'empêche pas que l'enfant pas préféré d'être profondément aimé. Même pas seulement au niveau moral, matériel, éduqué logé blanchi, mais au niveau émotionnel : on est ultrasensible à son bonheur, on serait dévasté par sa disparition...

S'il y a un préféré, c'est parfois une question d'affinités de caractère, parfois une question d'histoire, d'évènements auxquels on donne un sens... C'est humain.
C'est pas sans conséquence, sans ombre, bien sûr que le pas-préféré ressent des trucs par rapport à ça.
Mais cette "injustice" n'est pas, je crois, suffisante par elle-même pour dire que la relation aimante entre ce parent et cet enfant soit jugée nulle, illusoire, de façade, ou "secondaire", pour reprendre notre vocabulaire local.
Le lien entre les personnes concernées reste fort.

La comparaison entre les amours filiales et les amours amoureuses est valable pour expliquer l'intensité non-exclusive... Par contre, on choisit ses amoureux, on prend pas le premier qui se présente le jour où on est d'humeur à aimer. Et l'autre le fait aussi, tandis que l'enfant demande pas à arriver chez la famille duchmolle, il ne choisit pas, il est là, c'est tout.

Il se peut que l'exclusivité soit, entre autres, une façon de ne pas se laisser soi-même douter de l'importance de ce choix. Une manière de ne pas avoir à poser et se poser trop de questions souvent, et surtout, de ne pas avoir à gérer des situations qui les posent.

Dans un sens, j'aimerai bien qu'il n'y ait pas un choix de non-exclusivité, qu'on soit mono ou mono en série et que ça corresponde complètement à la réalité des possibles. Genre tout mon être, corps, coeur, esprit, aurait une raison naturelle et concrète d'ignorer totalement le reste des gens.
Je suis pas sûr que ça corresponde vraiment à la situation d'une personne sensible et pensante, mais ce serait sans doute émotionnellement reposant.

(faut pas accorder trop d'importance à cette conclusion, l'aigreur y est circonstancielle et non-amoureuse)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

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Siestacorta

le mercredi 28 août 2013 à 21h14

Infiny


Marcher sur le pied et voir uen autre personne embrasser celle que l'oin aime, c'est différent.
On en va pas embrasser l'autre sans faire gaffe.
Du genre : "Ha aprdon je n'ai pas vu tes levres, scuse :s"

Non.

Non, bien sûr : la comparaison c'est entre se faire marcher sur le pied et voir le baiser, pas entre écraser et embrasser.
Le chemin entre ce que tu ressens sur le moment et ta réaction, dans les deux douleurs, n'est pas automatique. Il dépend de ta façon de réfléchir à toi.

Pour ce qui est de "simuler" ce qu'on ressent, on va juste dire que tu ne ressens pas de la même manière que moi, parce que j'aime pas bien qu'on me dise que ce que je ressens n'existe pas.

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Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

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Siestacorta

le mercredi 28 août 2013 à 19h27

Infiny


A vous lire, certains s'en moquent de voir leur amoureux(se) embrasser quelqu'un d'autre devant soi.
Moi, je vous dis que vous n'êtes que des autruches !
Du genre, ça ne vous fait ni chaud ni froid de savoir que celui ou celle que vous aimez en cotoie d'autre, pas même un pincement au coeur quand vous voyez votre amoureux embrassez l'autre ou savoir qu'ils ont ensemble un soir ou 2 alors que vous êtes seul ...
Vous me prenez pour un buse ou quoi ?? ?
Du genre vous n'avez pas de coeur.

Ce n'est pas parce qu'on ressent la jalousie qu'on trouve bon de n'exprimer que la jalousie.

Si tu me marches sur le pied, je vais pas commencer par te casser la gueule parce que j'ai mal.
Si tu fais exprès de le faire plusieurs fois, et que je t'ai dit que ça faisait mal, oui, je risque d'être moins civil, mais on a le choix de bien se comporter, pas seulement en fonction de la douleur. On va s'arranger pour pas se marcher dessus, sans forcément marcher au pas.

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Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

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Siestacorta

le mercredi 28 août 2013 à 13h20

Infiny

Vous appelez ça le polyamour et certains peuvent appeler ça :
"Etre un sexfriend lambda dans une liste de 5/10 ..."

Je suis unique... Comme tout le monde.
C'est mon paradoxe préféré, je pouvais pas ne pas le sortir.
Disons que ce qu'il y a d'important à être unique (le seul Siestacorta), le poly ne me l'enlève pas. Comment moi j'aime, parle, caresse, comment j'ai rencontré, mon odeur, bref, tout ça, ça a été choisi pour faire une histoire, ça sera jamais pareil.
Que le coeur et la peau de l'autre ressentent des choses similaires avec d'autres qu'avec moi ? Oui, ça peut arriver, mais je le savais déjà avant, non ? Je suis a priori pas le premier, pas le dernier.
Etre le seul au monde pour l'autre, moi Adam toi Eve, n'est pas possible, c'est une vue de l'esprit, donc désirer l'être n'est pas un point de comparaison utile pour définir comment on aime.

Le coeur partagé...
Peut-être. C'est probablement quelque chose qu'exclusifs et non-exclusifs vivent différemment : dans le temps où il y a un autre, je serai censé perdre quelquechose, même si mon aimée revient avec autant de désir et de goût pour moi.
Disons que je veux bien comprendre que les cocktails sentimental où il faut un sentiment de soi assez affirmé n'est pas du goût de tout le monde.

Mais "l'impression" qu'il y aurait moins d'amour là dedans n'est qu'une impression, pas une mesure.

La seule chose mesurable qu'il y a très souvent en moins, c'est le temps. Mais bon, c'est aussi vrai dès qu'on s'intéresse à plus d'une chose dans la vie...

La différence entre un polyamoureux et quelqu'un qui a plusieurs activités importantes dans sa vie est donc une différence d'enjeux.
Je peux bien admettre que ces enjeux soient mesurés différemment pour les poly (engagement, avenir, famille, assurance amoureuse), mais si pour toi ça revient à "être lambda" et pour nous à "être cet amant-là avec qui je vis telle histoire", c'est pas une question de "plus" ou "moins" d'amour, mais de façons de désirer et d'aimer.
Cherche pas à rationaliser que les un et les autres devraient aimer comme-ci ou comme ça, juste comment et pourquoi tu aimes toi, et si ça te permet de vivre avec la / les personnes que tu aimes.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Les femmes pardonnent vite

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Siestacorta

le mercredi 28 août 2013 à 01h35

Siestacorta
On a pas dû rencontrer les mêmes.

Ou, dit avec plus d'ouverture à la discussion : "les femmes", je crois pouvoir dire sans erreur que tu généralises beaucoup. Si tu as une situation plus précise en tête, ça sera sans doute plus facile de répondre mieux.

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Discussion : Les femmes pardonnent vite

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Siestacorta

le mercredi 28 août 2013 à 01h10

On a pas dû rencontrer les mêmes.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le mardi 27 août 2013 à 15h33

Lulutine
Je me rends compte moi-même, surtout rétrospectivement, que lorsque j'avais une relation principale avec un "mono", je me bridais énormément dans les rencontres que je pouvais faire.

Il y a là un déséquilibre invisible.
En fait, dans la situation poy/mono, les efforts du poly ne comptent pas, puisque chaque deuxième relation, quelle que soit son intensité, est perçu comme une faute et/ou une blessure.
Il peut se limiter en rencontres, en comportement, il peut avoir plus d'écoute, expliquer... PLusieurs types d'efforts, mais pas de reconnaissance réelle.
Un mono peut, de son côté, faire un minimum, un peu, beaucoup, énormément d'efforts, chaque degré sera remarqué en positif, et si il n'y arrive pas, son poly ne le condamne pas : parce qu'il n'a pas la norme de son côté, mais aussi parce que son désir n'est pas forcément "tous poly ou rien".

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

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Siestacorta

le lundi 19 août 2013 à 00h04

Je jette un dès sur ma compétence en tolérance...
Hm, echec mineur. Je réussi à pas partir en live, mais j'ai un rictus nerveux sur le visage.

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Discussion : La playlist du parfait petit poly

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Siestacorta

le samedi 17 août 2013 à 21h52

Beh c'est ta liste, hein.
Après tu peux aussi créer un document "critique", sur un blog ou quoi, qui parle des titres, de leur pertinence, de ce qu'on sait de l'auteur ou de la chanson par rapport au sens de la playlist...

Mais bon, si je devais faire une playlist comme ça, je partirai sur des textes très explicites.

Tiens, ya celle-là chantée par Brassens (reprise d'un poête, Paul Fort)

www.frmusique.ru/texts/b/brassens_georges/marine.h...

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Discussion : La playlist du parfait petit poly

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Siestacorta

le samedi 17 août 2013 à 19h49

Hm, il dénonce peut-être un peu, mais son malaise de l'époque de l'écriture (un divorce) est la source, le "but" de la chanson est sans doute plus thérapeutique que dénonciateur : il évacue son fiel, mais il ne dit pas qu'on peut faire mieux que ça. L'ambiguïté revendiquée du texte, c'est aussi de ne pas être prescriptif.

Je crois que ça parle pas du couple fusionnel comme un problème, mais comme une description de "quand un couple fusionnel tourne mal". Un auditeur exclusif modéré pensera sans doute "oui moi je suis fusionnel mais je ferais pas ça". Il ne sera pas incité à remettre l'exclusivité en cause...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Des ressources sur le polyamour...

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Siestacorta

le vendredi 16 août 2013 à 14h25

TAZ ?
Bon, ça parle de pratiquer la liberté, menfin les conclusions qu'on en tire sur la liberté amoureuse sont plus dans l'oeil du lecteur que dans le texte, non ?

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Discussion : La playlist du parfait petit poly

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Siestacorta

le vendredi 16 août 2013 à 14h18

Je recommande "infidèle" et "Le prince charmant" de Evelyne Gallet
(nan je me loggue pas moi-même sur deezer, mon ordi l'est trop pourri)

Faudrait ajouter la mouche de Imbert Imbert, mais ils l'ont pas dans leur magasin.

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Discussion : La playlist du parfait petit poly

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Siestacorta

le vendredi 16 août 2013 à 14h07

Oui, en fait, Sting lui-même précise le sens de son texte, et pense que l'interprétation innocemment amoureuse est incompréhensible...

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Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

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Siestacorta

le jeudi 15 août 2013 à 14h16

Ca devrait être une conséquence du droit à disposer de son corps et de son intimité... La difficulté à faire accepter un mode de vie extra-conjugal met en évidence une pression sociale (patriarcale ET normative, les deux se conjuguent mais ne sont pas équivalentes).

Les féministes ont participé à un grande partie de la réforme sexuelle de la société, mais elles ne sont pas les seules à devoir se bagarrer sur se front là. L'ennui, c'est que perdre l'odre social traditionnel effraie : on préfère garder un ordre qu'on connait, des contraintes que tout le monde peut nommer, plutôt que de devoir se retrouver à assumer notre complexité affective, et inventer nos repères.

Dans un sens, je crois que ça pourrait être plutôt qu'une lutte que de "femme", "homme", "non-hétéro", pro-ceci non-cela, une lutte de célibataires, d'indépendants, de faire accepter la possibilité d'engagements et de communautés multiples...
Que ça vienne de gens qui connaissent la pilule, l'avortement, le divorce, la perméabilité des relations amoureuses, et qui cherchent à construire à partir de là.

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Discussion : De la gestion des Trolls sur un forum communautaire

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Siestacorta

le lundi 05 août 2013 à 12h42

Bowhaz te le répondra de lui-même, mais l'obstacle majeur aux changements, c'est pas l'idée, c'est le temps de coder...

Bowhaz code à son rythme de temps en temps, il a déjà je crois une pile de modifs "à faire", mais bon, il fait ça quand il trouve le temps.
Là, comme ça, je me dis que si tu veux aider à avancer le truc, faut que tu précise combient de temps de boulot tu proposes de passer dessus, sur les trucs à faire comme sur tes propres projets.

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Discussion : Il veut pas savoir

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Siestacorta

le mercredi 31 juillet 2013 à 01h08

Tes aspirations à la liberté sont au centre du truc, je crois.
Mais, pour ce que j'intuite, ça va au-delà de tes rencontres amoureuses.
Tel que tu t'es décrite "avant" et telle que tu te montres aujourd'hui, les questions amoureuses se mélangent aux question du "lâcher prise".
Tu as assez décrit la position de non-contrôle de ton mari, et je n'ai pas assez d'éléments là-dessus pour interpréter le sens de son comportement à lui.

Ce qui semble intenable, dans ton récit, c'est pas ce qu'on te dit de faire, c'est que tu doives décider toi-même.
Je ne crois pas que tu souffres d'un manque de liberté : tu l'exerces. Je crois que c'est au contraire de pas savoir faire avec qui te travaille.

C'est très très spéculatif, très psycho de bazar, mais je crois qu'en voulant tester les limites, tu joues une autre situation que celle qui concerne ton mari. Qu'en fait, ton mari, en te laissant décider, ne joue pas la réplique avec laquelle tu aurais l'habitude de traiter, mais t'oblige à inventer, et que comme c'est pas encore fait, tu rejoues en boucle la partie de la pièce que tu comprends (enfermement-hyperprudence/libération-lâcherprise).

Je crois, pour finir, que ton appétit serait moins un problème si tu arrivais à le considérer plus comme un appétit que comme une étape de changement total-imprévisible-infini dans ses conséquences potentielles - grands huits et tempêtes suroxygénées... Je veux dire, on ne vit pas sur le manège, le manège est fun par ce qu'on est libre d'en descendre.

Bon, voilà, je sais pas si ça fait avancer quelque chose.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Demande de conseils

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Siestacorta

le lundi 29 juillet 2013 à 11h56

hm...
CE n'est pas toujours facile, le doublet "réel-vrituel", que les message écrits ici ne jouent pas dans ta relation : les possibilités de surréaction son nombreuses, ya pas de doute, on voit ça souvent.

Mais tu as des ressentis à exprimer, des questions, un besoin d'écoute, et c'est pas bon que tu ne puisse y avoir accès nulle part. Donc, si tu n'as pas trop de moyen de développer ton questionnement ailleurs (copains super ouverts d'esprits, famille, psy...), il faut peut être ne pas se priver trop vite de cette base de réflexion.
Faut pas renforcer l'éventuelle impasse...

Il y a peut-être des conditions dans lesquelles tu pourrais bénéficier du soutien du forum :
- se concentrer sur tes ressentis, toujours dire "c'est ce que je vis, mon angle, ce n'est pas objectif".
- éviter de faire passer des messages "à chaud", que tu ne pourrais pas dire dans un échange de ton couple
- une prise de position a priori de ta compagne sur ta participation : en gros, ce à quoi elle s'engage (ça peut être ne pas venir lire, ça peut être te donner les conditions dans lesquelles elle s'engage à ne pas réagir à ta présence ici, mais seulement aux éclairages sur vos ressentis dans la relation).

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris

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Siestacorta

le vendredi 26 juillet 2013 à 01h10

Des tas de mercis pour Metazet de nous avoir donné l'occasion de se retrouver, de parler encore de vies compliquées qu'on est heureux d'avoir.

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