Polyamour.info

Siestacorta

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Paris (France)

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Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

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Siestacorta

le mercredi 28 août 2013 à 13h20

Infiny

Vous appelez ça le polyamour et certains peuvent appeler ça :
"Etre un sexfriend lambda dans une liste de 5/10 ..."

Je suis unique... Comme tout le monde.
C'est mon paradoxe préféré, je pouvais pas ne pas le sortir.
Disons que ce qu'il y a d'important à être unique (le seul Siestacorta), le poly ne me l'enlève pas. Comment moi j'aime, parle, caresse, comment j'ai rencontré, mon odeur, bref, tout ça, ça a été choisi pour faire une histoire, ça sera jamais pareil.
Que le coeur et la peau de l'autre ressentent des choses similaires avec d'autres qu'avec moi ? Oui, ça peut arriver, mais je le savais déjà avant, non ? Je suis a priori pas le premier, pas le dernier.
Etre le seul au monde pour l'autre, moi Adam toi Eve, n'est pas possible, c'est une vue de l'esprit, donc désirer l'être n'est pas un point de comparaison utile pour définir comment on aime.

Le coeur partagé...
Peut-être. C'est probablement quelque chose qu'exclusifs et non-exclusifs vivent différemment : dans le temps où il y a un autre, je serai censé perdre quelquechose, même si mon aimée revient avec autant de désir et de goût pour moi.
Disons que je veux bien comprendre que les cocktails sentimental où il faut un sentiment de soi assez affirmé n'est pas du goût de tout le monde.

Mais "l'impression" qu'il y aurait moins d'amour là dedans n'est qu'une impression, pas une mesure.

La seule chose mesurable qu'il y a très souvent en moins, c'est le temps. Mais bon, c'est aussi vrai dès qu'on s'intéresse à plus d'une chose dans la vie...

La différence entre un polyamoureux et quelqu'un qui a plusieurs activités importantes dans sa vie est donc une différence d'enjeux.
Je peux bien admettre que ces enjeux soient mesurés différemment pour les poly (engagement, avenir, famille, assurance amoureuse), mais si pour toi ça revient à "être lambda" et pour nous à "être cet amant-là avec qui je vis telle histoire", c'est pas une question de "plus" ou "moins" d'amour, mais de façons de désirer et d'aimer.
Cherche pas à rationaliser que les un et les autres devraient aimer comme-ci ou comme ça, juste comment et pourquoi tu aimes toi, et si ça te permet de vivre avec la / les personnes que tu aimes.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Les femmes pardonnent vite

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Siestacorta

le mercredi 28 août 2013 à 01h35

Siestacorta
On a pas dû rencontrer les mêmes.

Ou, dit avec plus d'ouverture à la discussion : "les femmes", je crois pouvoir dire sans erreur que tu généralises beaucoup. Si tu as une situation plus précise en tête, ça sera sans doute plus facile de répondre mieux.

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Discussion : Les femmes pardonnent vite

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Siestacorta

le mercredi 28 août 2013 à 01h10

On a pas dû rencontrer les mêmes.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le mardi 27 août 2013 à 15h33

Lulutine
Je me rends compte moi-même, surtout rétrospectivement, que lorsque j'avais une relation principale avec un "mono", je me bridais énormément dans les rencontres que je pouvais faire.

Il y a là un déséquilibre invisible.
En fait, dans la situation poy/mono, les efforts du poly ne comptent pas, puisque chaque deuxième relation, quelle que soit son intensité, est perçu comme une faute et/ou une blessure.
Il peut se limiter en rencontres, en comportement, il peut avoir plus d'écoute, expliquer... PLusieurs types d'efforts, mais pas de reconnaissance réelle.
Un mono peut, de son côté, faire un minimum, un peu, beaucoup, énormément d'efforts, chaque degré sera remarqué en positif, et si il n'y arrive pas, son poly ne le condamne pas : parce qu'il n'a pas la norme de son côté, mais aussi parce que son désir n'est pas forcément "tous poly ou rien".

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

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Siestacorta

le lundi 19 août 2013 à 00h04

Je jette un dès sur ma compétence en tolérance...
Hm, echec mineur. Je réussi à pas partir en live, mais j'ai un rictus nerveux sur le visage.

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Discussion : La playlist du parfait petit poly

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Siestacorta

le samedi 17 août 2013 à 21h52

Beh c'est ta liste, hein.
Après tu peux aussi créer un document "critique", sur un blog ou quoi, qui parle des titres, de leur pertinence, de ce qu'on sait de l'auteur ou de la chanson par rapport au sens de la playlist...

Mais bon, si je devais faire une playlist comme ça, je partirai sur des textes très explicites.

Tiens, ya celle-là chantée par Brassens (reprise d'un poête, Paul Fort)

www.frmusique.ru/texts/b/brassens_georges/marine.h...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : La playlist du parfait petit poly

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Siestacorta

le samedi 17 août 2013 à 19h49

Hm, il dénonce peut-être un peu, mais son malaise de l'époque de l'écriture (un divorce) est la source, le "but" de la chanson est sans doute plus thérapeutique que dénonciateur : il évacue son fiel, mais il ne dit pas qu'on peut faire mieux que ça. L'ambiguïté revendiquée du texte, c'est aussi de ne pas être prescriptif.

Je crois que ça parle pas du couple fusionnel comme un problème, mais comme une description de "quand un couple fusionnel tourne mal". Un auditeur exclusif modéré pensera sans doute "oui moi je suis fusionnel mais je ferais pas ça". Il ne sera pas incité à remettre l'exclusivité en cause...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Des ressources sur le polyamour...

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Siestacorta

le vendredi 16 août 2013 à 14h25

TAZ ?
Bon, ça parle de pratiquer la liberté, menfin les conclusions qu'on en tire sur la liberté amoureuse sont plus dans l'oeil du lecteur que dans le texte, non ?

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Discussion : La playlist du parfait petit poly

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Siestacorta

le vendredi 16 août 2013 à 14h18

Je recommande "infidèle" et "Le prince charmant" de Evelyne Gallet
(nan je me loggue pas moi-même sur deezer, mon ordi l'est trop pourri)

Faudrait ajouter la mouche de Imbert Imbert, mais ils l'ont pas dans leur magasin.

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Discussion : La playlist du parfait petit poly

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Siestacorta

le vendredi 16 août 2013 à 14h07

Oui, en fait, Sting lui-même précise le sens de son texte, et pense que l'interprétation innocemment amoureuse est incompréhensible...

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Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

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Siestacorta

le jeudi 15 août 2013 à 14h16

Ca devrait être une conséquence du droit à disposer de son corps et de son intimité... La difficulté à faire accepter un mode de vie extra-conjugal met en évidence une pression sociale (patriarcale ET normative, les deux se conjuguent mais ne sont pas équivalentes).

Les féministes ont participé à un grande partie de la réforme sexuelle de la société, mais elles ne sont pas les seules à devoir se bagarrer sur se front là. L'ennui, c'est que perdre l'odre social traditionnel effraie : on préfère garder un ordre qu'on connait, des contraintes que tout le monde peut nommer, plutôt que de devoir se retrouver à assumer notre complexité affective, et inventer nos repères.

Dans un sens, je crois que ça pourrait être plutôt qu'une lutte que de "femme", "homme", "non-hétéro", pro-ceci non-cela, une lutte de célibataires, d'indépendants, de faire accepter la possibilité d'engagements et de communautés multiples...
Que ça vienne de gens qui connaissent la pilule, l'avortement, le divorce, la perméabilité des relations amoureuses, et qui cherchent à construire à partir de là.

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Discussion : De la gestion des Trolls sur un forum communautaire

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Siestacorta

le lundi 05 août 2013 à 12h42

Bowhaz te le répondra de lui-même, mais l'obstacle majeur aux changements, c'est pas l'idée, c'est le temps de coder...

Bowhaz code à son rythme de temps en temps, il a déjà je crois une pile de modifs "à faire", mais bon, il fait ça quand il trouve le temps.
Là, comme ça, je me dis que si tu veux aider à avancer le truc, faut que tu précise combient de temps de boulot tu proposes de passer dessus, sur les trucs à faire comme sur tes propres projets.

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Discussion : Il veut pas savoir

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Siestacorta

le mercredi 31 juillet 2013 à 01h08

Tes aspirations à la liberté sont au centre du truc, je crois.
Mais, pour ce que j'intuite, ça va au-delà de tes rencontres amoureuses.
Tel que tu t'es décrite "avant" et telle que tu te montres aujourd'hui, les questions amoureuses se mélangent aux question du "lâcher prise".
Tu as assez décrit la position de non-contrôle de ton mari, et je n'ai pas assez d'éléments là-dessus pour interpréter le sens de son comportement à lui.

Ce qui semble intenable, dans ton récit, c'est pas ce qu'on te dit de faire, c'est que tu doives décider toi-même.
Je ne crois pas que tu souffres d'un manque de liberté : tu l'exerces. Je crois que c'est au contraire de pas savoir faire avec qui te travaille.

C'est très très spéculatif, très psycho de bazar, mais je crois qu'en voulant tester les limites, tu joues une autre situation que celle qui concerne ton mari. Qu'en fait, ton mari, en te laissant décider, ne joue pas la réplique avec laquelle tu aurais l'habitude de traiter, mais t'oblige à inventer, et que comme c'est pas encore fait, tu rejoues en boucle la partie de la pièce que tu comprends (enfermement-hyperprudence/libération-lâcherprise).

Je crois, pour finir, que ton appétit serait moins un problème si tu arrivais à le considérer plus comme un appétit que comme une étape de changement total-imprévisible-infini dans ses conséquences potentielles - grands huits et tempêtes suroxygénées... Je veux dire, on ne vit pas sur le manège, le manège est fun par ce qu'on est libre d'en descendre.

Bon, voilà, je sais pas si ça fait avancer quelque chose.

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Discussion : Demande de conseils

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Siestacorta

le lundi 29 juillet 2013 à 11h56

hm...
CE n'est pas toujours facile, le doublet "réel-vrituel", que les message écrits ici ne jouent pas dans ta relation : les possibilités de surréaction son nombreuses, ya pas de doute, on voit ça souvent.

Mais tu as des ressentis à exprimer, des questions, un besoin d'écoute, et c'est pas bon que tu ne puisse y avoir accès nulle part. Donc, si tu n'as pas trop de moyen de développer ton questionnement ailleurs (copains super ouverts d'esprits, famille, psy...), il faut peut être ne pas se priver trop vite de cette base de réflexion.
Faut pas renforcer l'éventuelle impasse...

Il y a peut-être des conditions dans lesquelles tu pourrais bénéficier du soutien du forum :
- se concentrer sur tes ressentis, toujours dire "c'est ce que je vis, mon angle, ce n'est pas objectif".
- éviter de faire passer des messages "à chaud", que tu ne pourrais pas dire dans un échange de ton couple
- une prise de position a priori de ta compagne sur ta participation : en gros, ce à quoi elle s'engage (ça peut être ne pas venir lire, ça peut être te donner les conditions dans lesquelles elle s'engage à ne pas réagir à ta présence ici, mais seulement aux éclairages sur vos ressentis dans la relation).

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris

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Siestacorta

le vendredi 26 juillet 2013 à 01h10

Des tas de mercis pour Metazet de nous avoir donné l'occasion de se retrouver, de parler encore de vies compliquées qu'on est heureux d'avoir.

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Discussion : Travaux libres à la grange et préparations du Week-End

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Siestacorta

le jeudi 25 juillet 2013 à 15h21

La répétition du message "le forum / les cafés c'est pas un plan drague", c'est effectivement par différenciation avec des cadres plus dédiés (speedating et libertinages organisés), et aussi par rapport à un contexte social : dans une société où le polyamour est pas connu, une femme qui se déclare polyamoureuse, dans les yeux d'un morfal, c'est une fille énormément disponible, quand la passante lambda est déjà "une qui n'attend que moi pour avoir envie d'être draguée".

Si on veut que les femmes soient aussi à l'aise que les hommes dans les échanges portant sur une vie amoureuse alternative, faut effectivement insister sur le côté non-invasif des échanges dans nos évènements. C'est chiant de devoir poser ces barrières "de principe", parce qu'à côté de ça on veut faciliter la vie amoureuse, on a une belle "double contrainte", là... Si je tombe sur une formule qui en fait un truc positif, je la ferai suivre !

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Discussion : Je vis la situation cycliquement

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Siestacorta

le jeudi 25 juillet 2013 à 14h27

ti-punch
car j'ai cru comprendre qu'il y'avait des conseillers conjugaux ou psy spécialisés dans le poly-amour.

- des psy nonexclusophiles, j'en connais pas... Nous ne sommes qu'une très petite niche, en terme de clientèle !
Par contre des psy qui font du conseil conjugal, ça se trouve, et des psys qui t'aident indépendamment de leur propre système de valeur, c'est ce qu'on doit pouvoir trouver.

De mémoire, on a pas d'adresse ici... Par contre, une bonne méthode, c'est d'aller en voir un, en demandant dès le départ : si j'en venais à conclure que je désire le polyamour de mon épouse, est-ce ça vous semble néfaste par principe ? Si c'est le cas et que ça t'empêche de refléchir correctement à la situation, ça te fait un critère perso tout trouvé pour allez frapper à une autre porte.
Dans la recherche d'un psy, pour le premier contact, faut vraiment être "consommateur", tu fais un peu comme un type qui va comparer des devis de prestataires. Si tu sens pas le gars et sa façon de parler, tu lui confies pas l'architecture de ta baraque.

ti-punch
Par contre une chose est sûre,effectivement j'aime ma femme plus que moi même

Brrrrrrr... *frisson de peur*
L'amour inconditionnel, c'est vachement bien, mais l'amour "don total de soi", je suis toujours méfiant...
C'est de la caricature, mais ça me fait penser à cette pique de psychanalyste, "l'amour c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on a pas".
Et puis, le fait de comparer en qualité l'amour pour soi et l'amour pour l'autre, et surtout à notre désavantage... Comment tu veux créer un équilibre "à deux" si toi-même en t'aimant "moins" tu choisis de vivre à cloche-pied ?

Ce qui te soucie dans ton couple, faut t'en occuper, si tu vois un psy tu vas sans doute travailler dans ce sens, mais à mon avis, tu pourras pas faire ça bien sans commencer par te reconstruire toi.

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Discussion : Insurmontable jalousie

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Siestacorta

le mercredi 24 juillet 2013 à 16h56

polynovice

Arrivez-vous à comprendre son point de vue à lui ? Je sais que si j'en parle à des gens "normaux" (désolée pour ce terme navrant), tous vont s'indigner de son attitude et me plaindre, et ce n'est pas ce que je recherche.

Arf, elle est complexe, cette recherche.
Je peux comprendre son "utopie", même si c'est pas du tout la mienne, elle me parait pas stupide par principe.
Mais je ne comprend pas complètement son point de vue. Tu en baves depuis pas mal de temps, et son amour pour toi devrait le pousser à chercher des solutions. Pas nécessairement faire un choix "mono", mais trouver un terrain d'entente avec toi.

Tu as dit que vos échanges sur le sujet se passaient mal...
Je pense que, d'un côté, tu es dans un paradoxe (vouloir son bien, mais son bien réduit le tien) ; et ça doit t'être difficile d'être pragmatique en étant entre deux peines.
D'un autre côté, tu ne décris pas ses efforts à lui. S'il n'en fait pas pour que les choses se passe bien, c'est pas le fait de pas être mono qui va me rendre indulgent là dessus.

Pas te plaindre.... ben si, bien sûr, c'est toujours triste de voir quelqu'un qui a de la peine, et de lire une fois encore ce genre de situation où les options sont toutes douloureuses.

Mais je ne te plains pas comme "victime".
Là où tu en es, aujourd'hui, c'est aussi ton choix. Ton choix de rester avec cet homme qui ne te satisfait pas, en sachant qu'il peut avoir des projets et des comportements que tu rejettes.
Bien sûr, on ne renonce pas à une relation si facilement, mais tu as tenté de t'adapter, et c'est sur cette adaptation que ton compagnon compte pour qu'elle se poursuive. C'est en partie sur elle que ton compagnon s'appuie pour dire "réfléchis".

Il y a une (des) raison pour que tu aies fait le choix de pas partir, une raison que dans ta tête te semble valable : amour, enfant, confiance en toi.... On ne peut pas te plaindre d'avoir écouter cette "raison" là, donc.

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Discussion : Je vis la situation cycliquement

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Siestacorta

le mercredi 24 juillet 2013 à 13h53

Ti-punch,

Je vais commencer par te féliciter d'une certaine ouverture d'esprit. Tu essaies de faire les choses bien, de t'adapter, quitte à utiliser des solutions que d'autres ne prendraient pas... Je crois que tu as une "bonne" nature, de l'optimisme, et au delà des évènements, je pense que ça t'aidera beaucoup

Je te félicite aussi pour ton honnêteté brute... il y a des jours où ça doit être "trop", où tu as effectivement envie de frapper quelqu'un, mais apparemment tu as aussi un bon fond, qui fait que passé la réaction primaire, tu arrives aussi à voir plus loin que le bout de ton nez.

Il y a en revanche un autre aspect de ton récit qui me semble plus néfaste à long terme.

Je crois percevoir des stratégies de fuite un peu récurrentes...
- les incartades amoureuses pendant les premières années
- et puis face à un moment tournant (passer à l'acte), finalement renoncer à un changement
- rester avec quelqu'un qui appelle un "ami" tous les deux jours pendant votre voyage de noce, et qui, visiblement, maintient son comportement par la suite (ton inertie peut être une fuite, je suis très fort à ce jeu-là moi-même)
- l'immersion dans le boulot après/pendant une période de doute
- et enfin la "solution" du polyamour quand, de ton côté, tu n'en tirerais que des avantages indirects.
- et puis l'alcool, qui même si tu la décris pas comme une addiction, est utilisé ici à la place d'un traitement médical (qui voudrait dire : j'ai cherché un médecin parce que je sais que je souffre, prendre ton mal en main).

Ce qui est cyclique, dans ton comportement, c'est plus sauter sur un choix fort, aller à fond dedans et oublier ce que tu faisais avant, arriver à la une limite symbolique, faire un nouveau choix fort, s'immerger dedans...
(typiquement, je te vois bien faire un bébé après une crise pour t'auto-forcer aux responsabilités qui vont avec).

Il y a plusieurs motivations imaginables à cette fuite en avant :
- tu es très amoureux, et au fond prêt à tout pour cette femme, même à tes dépens. C'est possible, si tu es d'accord que "prêt à tout" est inconditionnel... Je serai persuadé que ton épouse est honnête, stable, simple, je pourrai te dire que l'inconditionnalité ne fera aucun mal, mais j'ai un doute, là.
- tu culpabilises, sur le mode "je dois avancer comme il faut". Tu as une idée de comment faire les choses bien, comment faire sa vie, une famille... Et tu crois que ne pas le faire, c'est "mal". Donc, tu maintiens à fond tes engagements même face aux grosses difficultés, et tu ne les remets pas en cause. Alors que c'est peut-être ta façon de t'engager qui crée les problèmes
- tu as "des pieds d'argile" : tu sais mettre de la force, tu as de l'énergie, mais ce qui te fait souffrir est une confiance en toi qu'il faudrait reconsolider, et qu'en attendant un travail de fond, tu consolides à coups de "grands engagements".

Je ne sais pas, hein, ce sont des hypothèses, et en aucun cas des critiques.

Il ya des tas de bons côtés dans ton post : tu arrives à parler à ta femme, tu es arrivé à raconter ton histoire ici, tu as une idée finalement plutôt claire du déroulement des évènements, tu as conscience qu'il y a quelque chose à faire... Mine de rien, tu as déjà fait un parcours utile pour la suite.

Oui, va voir un psy, pour faire le point. A mon avis ce qui pêche remonte à bien plus loin en toi que les mésaventures amoureuses, remonter à la source avec quelqu'un qui prend le temps pour ça te permettra de construire sur du solide pour la suite.

Par rapport à ta femme, te parait-il possible de trouver un status-quo temporaire ? De dire, en ce moment, je vais mal, je ne sais pas quelles décisions seraient les meilleure, on peut établir quelques règles à durée déterminée, qui font que vous risquez pas d'ajouter des problèmes, le temps que je respire un peu ? Pas mettre vos vie en suspens, c'est hélas pas possible, mais circonscrire un fonctionnement pratique, des limites aux conneries juste le temps que tu réfléchisses un peu ?

Tout ce que je peux te dire pour te rassurer, c'est que tu peux t'en sortir, qu'à un moment ça ira mieux, qu'il y a des décisions à prendre, peut-être quelques mauvais caps à passer, mais qu'après tu pourras vivre mieux que maintenant.

Mais j'insiste sur le psy, c'est maintenant qu'il peut t'être utile.
Mon idée, c'est que tu devrais d'abord voir un psychiatre, lui dire pour l'alcool, les difficultés, ton état "physique", et lui demander de quoi adoucir les angles temporairement, et de lui demander à lui s'il a les contacts pour un bon psychothérapeute.
Il y a des généralistes qui pourraient te faire de bonnes prescriptions, je connais pas le tiens, mais bon, il y a des docteurs pour la tête, alors c'est à eux que je m'adresse...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris

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Siestacorta

le mardi 23 juillet 2013 à 17h23

Fleurdeschamps
Je vais essayer de venir.
Comment ça se passe en général quand un membre du site plutôt poly-convaincu (comme moi disons), vient avec son partenaire poly-sceptique ? ?
Juste pour avoir une idée de la façon dont présenter le pique-nique à mon copain :)

Ca dépend du caractère de la personne, en fait, elle peut ou pas saisir l'occasion de poser des questions, débattre.
Les questions d'un sceptique peuvent lancer / animer un débat, ça donne du grain à moudre, mais au fond échanges ne sont pas si différents que si on était entre convaincus, ils sont également enrichissants.

Sinon, sa motivation à venir, c'est quoi ? C'est plutôt ce qu'il en attend lui qui est significatif...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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