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Siestacorta

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Discussion : [Paris] Goûter poly

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Siestacorta

le mercredi 26 novembre 2014 à 19h19

Un point : on sera dans l'arrière salle (et peut-être un peu les canapés) jusqu'à 19h30, mais à partir de là, on commencera à céder la place pour d'autres groupes de gens même pas poly qui arrivent vers 20h.

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Discussion : Mardi, c'est Poly (novembre)

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Siestacorta

le mercredi 26 novembre 2014 à 11h22

Doussman
mais en polyamour il y a t'ils qui ont déjà vécu cette amour a trois "ensemble" ?
Que je m'explique : pas juste un couple primaire avec un/une arrivant(e) et vivre une NRE de son côté pendant que l'autre se bat avec son sentiment (ou pas) de jalousie; mais que l'amour soit ressentit par les trois personnes l'une envers l'autre : que chacun soit amoureux des deux autres. Est ce possible ?

Salut, bienvenue !
T'aurais pu demander sans problème, même si j'ai eu l'air d'insister un peu sur les thèmes au début du débat, en réalité, on est très contents quand il y a des questions supplémentaires. Il faut que je note quelque part que c'est apprécié et encouragé.
Mais c'est vrai que faire face à des dizaines d'inconnus sur des questions persos, ça peut intimider.

Alors, chacun amoureux des deux autres :

- oui, ça existe.

- ça n'est pas très fréquent. Ca peut le devenir un jour, mais malgré tout, que deux personnes s'aiment mutuellement est déjà pas fréquent par rapport au nombre de gens qu'elles rencontrent, par rapport au nombre d'attirances à sens uniques et au nombre d'attirances asymétriques. Donc, que l'équilibre arrive à trois arrive pas forcément.

- ça peut être très très bien, mais ça peut être aussi le risque de gros "impensés" de chercher cette situation plutôt que d'être ouvert aux rencontres indépendamment de cette possibilité. Les rencontres qui se font "à trois personnes qui se découvrent en même temps" me semblent pour le moins rares", donc c'est souvent un couple qui rencontre un tiers. Et, inconsciemment, le rapport de force là-dedans peut être très grand, et complètement occulté par les bonnes intentions.

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Discussion : Papillons quand vous nous tenez... comment gérer le déséquilibre mono/poly

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Siestacorta

le mercredi 26 novembre 2014 à 02h26

Vaniel : ben le fait que le sentiment amoureux ne soit pas seulement un choix, une affinité élective, mais un truc qui dépasse l'autre, bizarrement, ça fait que quand je suis préféré par quelqu'un par rapport à d'autre, je m'inquiète pas si c'est juste, si ça relève de l'ancienneté et de la raison. La préférence est, dans cette optique (perso et pas permanente en plus), plus une attache qu'un choix, et quand elle me concerne je la ressens comme un coup de bol, pas comme un mérite.

Ca me rassure de penser que ce n'est pas qu'un choix de l'autre, parce que ça enlève une part d'attente de performance, et ça ajoute quelque chose qui dépasse un peu la pure compatibilité rationalisée. Donc le fait que l'autre n'ait pas prise sur ses préférences, qu'elles soient pur affect, ça me donne envie que ça lui arrive indépendamment de ce que je peux montrer comme bonnes raisons d'être préféré. Comme espérer gagner au loto.
Et si ça arrive pas, je me sens un peu moins responsable, et je lui en veux pas personnellement. Enfin pas trop. Dans l'absolu et dans les bons jours.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Mardi, c'est Poly (novembre)

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Siestacorta

le mercredi 26 novembre 2014 à 01h07

Wah, c'était trop bien.
Vous avez passé une bonne soirée, je le décrète.

Va falloir qu'on pousse les murs, je crois, on était plus de 50, non ?

Ravi, à la fin, d'entendre des gens me dire à quel point nos échanges les ont touché, conforté. On s'accoutume, mais au fond, ça fait encore vraiment du bien.

En positif, je suis content parce que je crois qu'on a donné du personnel et évité l'écueil café philo.
En négatif, je me suis laissé prendre au jeu et j'ai pas bien pu lancer le deuxième sujet...

Rendez-vous le 13 pour le goûter.

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Discussion : Papillons quand vous nous tenez... comment gérer le déséquilibre mono/poly

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Siestacorta

le mardi 25 novembre 2014 à 18h14

Arf bon, c'est con, mais c'est justement parce que l'autre n'a pas prise sur ses préférences que j'aie envie que ça arrive, et que je peux pas lui en vouloir si c'est pas le cas.

Donc en fait, la devise que tu donnes, Vaniel, "aime-moi moins mais aime-moi plus longtemps", j'adhère aussi, avec le bémol qui peut donner aussi de l'approbation pour la réaction de Caline : "quitte à ce que ça arrive après une rupture".

(c'était ma minute Jésuite)

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Discussion : J'aime deux hommes… et je dois faire un choix que je ne veux pas faire. Au secours

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Siestacorta

le mardi 25 novembre 2014 à 18h01

non, "vraiment" et "inconditionnel", quand même, pas la même chose.
Et "vraiment" est pas vraiment une catégorie amoureuse, je crois :-D

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Discussion : MonoPoly

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Siestacorta

le mardi 25 novembre 2014 à 15h21

SInon, j'ai réagi à ta colère, mais je voudrais aussi t'approuver, Bosley :
- oui, le côté égalitariste systématique des amours poly (appeler toute relation aimante "amour", nier les réalités concrètes de "primaire" et "secondaires") c'est effectivement du baume magique, c'est pas du travail sur soi
- le sexe n'est pas une réalité secondaire dans tout ça

Bon, par contre, "discuter de ce qu'on a raté" avec ton épouse, c'est nécessaire, probablement, mais je sais pas si c'est avant ou après d'autres expérimentation. En gros, "oui à tout", je suis d'accord avec toi ça mène facilement à la sortie de route, mais "on regarde dans le rétro en priorité", c'est pas non-plus une garantie si prudente que ça pour avancer. Faut pas foncer bêtement, pas "forcer", d'ailleurs tu as déjà éprouvé toi-même les limites d'une impatience déçue, mais comme la vie continue de passer, faut trouver le rythme plutôt que chercher la pause (rien à voir avec la vie amoureuse, mais ce soucis de "foncer/analyser/s'adapter" est central dans mes propres problèmes :-) ) .

Et arriver à une situation de poly n'est pas un échec du couple, faire du poly n'est pas "seulement" un changement dans la relation qu'on pourrait choisir aussi bien que d'autres amélioration dans le rapport. C'est comme avoir un enfant, c'est clair que ça se passe dans la relation, mais c'est aussi quelque chose d'autre, qui sort de ce cadre. Tous les choix valent d'être réfléchis, mais ils ne sont pas faits d'avance uniquement en fonction de la forme antérieure de la relation, il y a des responsabilités individuelles, des besoins et des conditions nouvelles. Donc consolider ce qui marche, améliorer ce qui peut l'être ET aussi faire du neuf (que ce soit rencontrer quelqu'un (et ça se fait pas tout seul, c'est ton choix et tes envies, ce serait artificiel de faire ça et tu as raison de pas attendre que la symétrie fera pas le travail à votre place) ou travailler sur soi-même comme tu es en train de le faire).

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : MonoPoly

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Siestacorta

le mardi 25 novembre 2014 à 14h43

On est pas responsable de ce qu'on ressent (amours ou jalousie), ni même de notre besoin de l'exprimer, mais on demeure responsable de comment on va l'exprimer, combien de fois, combien de temps, avec quelle écoute de l'autre.

Autrement dit : il n'y a faute ni à aimer ni à souffrir, mais assumer ce qu'on désire malgré l'autre, et faire son choix soi-même quand ça ne lui convient pas, ça reste la bonne chose à faire.
C'est une souffrance contre l'autre (tu rejettes mes attentes quand elles te concernent pas / tu m'abandonnes), choisir laquelle est la plus "juste" me semble un problème insoluble.

En revanche, être aimant et bienveillant envers quelqu'un, c'est être capable, face à la réalité d'une souffrance (la notre, celle de l'autre),d'éloigner autant que possible notre rôle dans celle-ci d'un rôle dans un drame : les interactions tragiques faisant de la souffrance un ressort durable de l'action, et pas seulement un développement.

Bosley, tu travailles beaucoup sur toi, sur cette situation, on ne peut que t'en féliciter. Et espérer que ton épouse en fait autant, puisque dans la situation, c'est elle qui est la plus agissante.

Mais réduire le besoin de liberté affective à un déni de l'autre n'est pas plus efficace que de nier la réalité de la jalousie.
Et, tu as dû le lire régulièrement ici, la jalousie, beaucoup de poly l'éprouvent. Pas plus le choix que les monos. C'est pas l'absence de jalousie qui "fait" le poly, effectivement dans ce cas ça ne pourrait pas concerner beaucoup de situations !
Par contre, une fois la jalousie vécue et reconnue, en faire le déterminant central de la suite est un choix.
Parfois un bon choix pour soi-même, d'ailleurs.
Faire autre chose en est un aussi, et si les poly semblent souvent dire que c'est nécessaire, c'est que ça leur est nécessaire, pour eux-même, qu'en réalité on peut effectivement en tirer bénéfices pour la relation, et, de façon plus générale, qu'il y a des vertus morales aussi valables que celles en jeux dans l'engagement exclusif qui méritent d'être valorisées.

Donc, jugement de valeur, il y a parfois, oui, et je comprend que ça soit conflictuel, que ça mette en colère.
(Et au cas où des anges du Bien me tombent dessus, je vais en rajouter une couche pour leur donner une bonne raison de le faire : on peut pas vivre, selon moi, sans jugement de valeur. Juger les gens parce qu'ils expriment un jugement de valeur est un aveuglement. On peut juste avoir le recul de savoir qu'on le fait, qu'un autre le fait. Avec un peu de bonne foi, ce recul permet de ne pas en vouloir aux autres d'exprimer ce qu'ils pensent juste). Par contre, je reprend, il ne faut pas voir une condamnation dans ce jugement, juste des positions et des choix opposés.
Fais le tien avec tes valeurs, tes besoins, tes refus, et les autres feront de même. Ce sera pas forcément bon pour tout le monde, mais ça reste le mieux à faire...

Voilà, désolé pour l'envolée un peu abstraite, j'espère qu'on peut garder à l'esprit que je parle bien des sentiments vécus avec ça.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Mardi, c'est Poly (novembre)

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Siestacorta

le mardi 25 novembre 2014 à 14h12

Pour votre amie et son fauteuil, vous aurez besoin qu'on vous file un coup de main, alors. Ca vous semble envisageable ?

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Mardi, c'est Poly (novembre)

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Siestacorta

le mardi 25 novembre 2014 à 11h27

Il y a souvent des gens avant 19h30, par contre si tu connais pas encore leur tête...
Bon à cette heure-là le bar est pas très plein, et les gérants nous connaissent un peu, tu devrais trouver.

Je l'ai peut-être rêvé, mais je crois que Lulutine attendais quelqu'un et serait là tôt aussi.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Mardi, c'est Poly (novembre)

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Siestacorta

le mardi 25 novembre 2014 à 00h14

Entre les inscriptions d'ici et celles d'FB, j'ai l'impression qu'on va être nombreux.
Le débat proprement dit commence à 20h, mais
- pour être assis dans la salle du débat, arriver en avance est recommandé
- ce mardi, il se jouera un spectacle dans la salle supérieure du bar. Et il commence à 20h20. Donc si vous voulez pas que l'artiste performer vous regarde de traviole pendant que vous rejoignez l'escalier qui descend... Bah pareil, arriver en avance est recommandé. A l'heure, au moins. Allez.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Compte-rendu du café poly du 28 octobre à la Cantada

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Siestacorta

le mardi 25 novembre 2014 à 00h10

Wah, t'as même réussi à retrouver la transition qui tchue !
Merci pour ce début de CR super détaillé !

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Discussion : Annecy

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Siestacorta

le lundi 24 novembre 2014 à 19h45

J'ai beaucoup aimé la phrase d'accroche de ton post "coming out" :

FroufrouLeFey
Quand on dit qu’on est hétéro, est-ce que ça veut dire qu’on a envie de sexe là maintenant tout de suite avec une personne du sexe opposé?

Ma version : "polyamoureux" n'est pas un synonyme de "disponible".

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Discussion : Mardi, c'est Poly (novembre)

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Siestacorta

le lundi 24 novembre 2014 à 19h32

Thèmes de ce mardi :
- la NRE (new relationship energy), quand on est dedans, qu'est-ce qu'on fait pour l'amoureux qui n'en est pas l'objet, qu'est-ce qui peut se passer si un partenaire passe par là dans une autre relation.
- quels compromis possibles entre un polyqui compartimente ses relations et un poly qui préfère l'inclusivité (que ses partenaires puissent se fréquenter)

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Discussion : Quelle citation vous ressemble le plus ?

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Siestacorta

le samedi 22 novembre 2014 à 17h58

C'est plutôt une devise, en ce moment.
"ça va sans dire, ça va mieux en le disant".

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Discussion : Mardi, c'est Poly (novembre)

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Siestacorta

le samedi 22 novembre 2014 à 00h05

La consultation et les votes pour les thèmes, c'est jusque dimanche soir à cette adresse.

J'vous écoute ! :-)

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Discussion : Petite discussion Normande à Rouen le 5 décembre

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Siestacorta

le vendredi 21 novembre 2014 à 01h07

ah mais opposer les deux "façons de ressentir" et les deux attentes dans une relation spécifique (ou même plusieurs en suivant), c'est pas du tout la même chose !

Tu crois que j'ai jamais vécu en mode monogame, ou bien ? Bien sûr que parfois, c'est un dilemme difficilement démerdable. Et que je l'ai pris dans les dents plus souvent qu'à mon tour.

Clairement, en pratique, il y a des choix qui se révèlent plus ou moins vite inconciliables dans une relation, ça veut pas dire
- qu'ils le sont dans toutes les relations qui semble commencer avec une opposition de principe
- ni que céder à l'attente de l'autre (mono ou poly) sera au final un bon choix pour la relation
- ni que faire un choix une fois c'est le faire à chaque fois

On choisit bien ou mal ce qu'on fait, ce qui nous correspond, ou ce qui sera un compromis, ou ce qui se révèlera une concession néfaste ; mais si on a fait un choix, même à regret, et si on l'assume, la souffrance, elle vient de la relation et de sa fin, pas du mode de vie dans lequel la relation s'inscrivait.

C'est pour ça que dire que le polyamour c'est un truc pas possible d'un côté et de l'autre la monogamie c'est pas satisfaisant, c'est plus ne pas avoir assumé ce qu'on voulait vraiment à tel moment que prouver qu'il ya un destin tragique pour des grands romantiques incompris.

J'insiste donc sur ma formule : chacun des deux choix peut être valable, selon les personnes et selon le moment. On peut pas faire plus pragmatique...

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Petite discussion Normande à Rouen le 5 décembre

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Siestacorta

le vendredi 21 novembre 2014 à 00h23

Toni
m'enfin quand on tombe très amoureux d'un ou d'une monogame, pour ne pas le ou la perdre, puisque décidément cette personne ne peut pas devenir poly, on peut devenir soi même monogame... c'est la puissance d'un amour très fort...
donc la théorie est jolie, mais en pratique elle peut fondre comme neige au soleil...

C'est la théorie d'une opposition binaire entre monogamie et polyamour qui passe pas l'hiver, pas le fait que l'un ou l'autre puissent être des choix valables pour telle personne à tel moment.

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Discussion : Petite discussion Normande à Rouen le 5 décembre

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Siestacorta

le jeudi 20 novembre 2014 à 23h20

Toni
en même temps miss flo entre monogamie et polyamour me coeur balance... j'ai abandonné le poyamour il y a 3 ans pour devenir monogame, par amour (elle n'était pas poly même si pendant 9 mois elle m'a partagé). ça m'a coûté... mais elle m'a quitté 3 ans plus tard...
donc l'esprit poly n'est pas immuable ! :-)

Non, ya des hauts et des bas, et avoir plusieurs engagements n'est pas une clause obligatoire dans le contrat. Sinon je le signerais pas. Juste parce que ce serait obligé, et pas fait pour correspondre aux différents moments d'une vie.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Petite discussion Normande à Rouen le 5 décembre

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Siestacorta

le jeudi 20 novembre 2014 à 13h33

En fait, pour des rendez-vous de plus de trois personnes, j'évite les samedi soirs, perso.
Les gens ont déjà une vie sociale, donc leurs samedis soirs, (justement à cause du "dimanche le lendemain on se lève pas même les gamins on a pas à les gérer") sont plus facilement déjà pris qu'un soir de semaine.
Tandis qu'un truc en semaine, c'est vrai que c'est plus court, mais ça donne un peu moins lieu au difficultés d'agendas persos...

(bon en même temps ça se passe pas du tout dans mon coin :-) c'est juste un feedback à force d'organisation de trucs)

A paris ce qui marche pas mal aussi c'est les dimanche aprème, mais c'est peut-être lié au fait que les familles et belles-familles sont moins souvent du coin, donc laissent plus libre tranche horaire...

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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