Participation aux discussions
Discussion : Questionnement

oO0
le lundi 16 novembre 2015 à 12h17
@ invité de passage,
l'autre ne peut pas dire ce qu'il a à dire sur quelque chose qui lui est caché.
Après, sûr, il faut pouvoir entendre ce qu'il a à dire. D'expérience, cela signifie souvent essayer de le comprendre sans attendre d'être compris. Voire, attendre ce qu'il a à dire, être dans l'incapacité d'affronter la vérité de l'autre parce qu'il ne la fait pas connaître comme le fait remarquer Bonheur.
Pour toutes ces raisons, ce qui me semble le plus difficile, oui, c'est d'affronter la vérité de l'autre. Cela vaut autant pour soi que pour l'autre. C'est aussi ce qu'il y a de plus difficile pour l'autre. Pour lui-même, l'autre n'est pas l'autre. Pour l'autre, l'autre, c'est soi.
Discussion : Partager sa liberté ?

oO0
le dimanche 15 novembre 2015 à 18h05
Comme j'avais envie de relancer cette discussion, je l'ai allégée.
__________
Là où elle me semblait s'arrêter, c'est sur la dépendance à l'autre lorsqu'il s'agit de la liberté de relation. Dire qu'une part de la liberté commence avec celle de l'autre signifie une certaine forme de dépendance à l'autre.
A juste titre, il est souvent considéré que l'envie de relation perd de sa légitimité quand elle devient dépendance. Ici, je n'ai pas l'impression que ce soit d'emblée le cas. Vivre avec l'autre ne dépend pas que de soi, mais de l'autre aussi et bien justement. Cette dépendance là n'est pas une dépendance affective, mais l'état de fait d'une possibilité de plus de liberté : encore une fois, celle de vivre ce qu'il n'est pas possible de vivre seul.
Discussion : Questionnement

oO0
le dimanche 15 novembre 2015 à 17h30
@ Bonheur,
je comprends ton choix. J'ai tendance à dire les choses telles qu'elles sont pour moi. Après, je n'attends pas des autres le même choix.
Je me suis souvent vu reproché de dire les choses pour soulager ma conscience. Ce contre-argument vaut la peine d'être pris en compte. En même temps, il vaut aussi pour le fait de ne pas dire. Se dire que le garder pour soi évite de faire mal à l'autre est une manière de soulager sa conscience.
Pour ce qui est de se soulager, tout est relatif. Effectivement, dire signifie prendre sur soi pour écouter ce que l'autre a à dire. Cela signifie parfois prendre longtemps sur soi. Après, jusqu'où prendre sur soi, faire face à ce que l'autre a à dire ?
Discussion : Petite histoire positive pour les monos qui doutent de leurs efforts...

oO0
le dimanche 15 novembre 2015 à 17h15
@Yoyoland,
j'imagine que ta vie s'arrête tout doucement d'être un yoyo entre partir et rester.
En te donnant le droit que cela puisse ne pas aller, de partir, j'imagine que c'est là que tu as pensé pour toi. En assumant ton désir de rester dans le même temps, j'imagine encore que c'est là que tu as pensé autant à toi qu'à vous. Je ne sais pas si c'est paradoxale, mais en avançant sur ces deux possibilités, tu t'es laissée libre autant de partir que de rester. Personnellement, je n'ai jamais oublié que j'étais libre de partir, ce qui fait que je me suis souvent senti tout aussi libre de rester. Là, cela relève pas mal de l'état d'esprit.
yoyoland
Bref, tout ça pour donner une petite note positive à tous les monos qui font la démarche comme moi d'affronter ce bouleversement, cette tempête, pour trouver un nouvel équilibre. Vous pouvez y arriver!!! C'est dur, ça fait mal, ça ne part pas d'un coup de baguette magique mais ça s'adoucit avec le temps.
Et à tous les nouveaux poly qui annonce cette "terrible" nouvelle à votre amour, soyez patient, ne cessez de rappeler que vous l'aimez, sans cela, ça ne pourra pas fonctionner.
Voilà, je trouvais important de dire également quand les choses allaient bien car on a tendance à ne parler de ce qui nous fait mal. Moi la première en venant sur ce site il y a quelques mois ;-)
Courage à tous ceux qui se donnent de la peine d'être heureux
Y.
Je me permets de te citer, simplement parce que je pense que les conseils que tu tires de ton expérience me semblent juste. J'aime aussi beaucoup l'état d'esprit de mettre en avant ce qui va.
Discussion : Petite histoire positive pour les monos qui doutent de leurs efforts...

oO0
le vendredi 13 novembre 2015 à 16h55
Merci beaucoup pour ces bonnes nouvelles :) Bravo et bonne continuation !
Discussion : Questionnement

oO0
le vendredi 13 novembre 2015 à 14h04
bonheur
Le non-dit est une forme de mensonge, celle que je déteste le plus. Personnellement, je trouve cela très sournois. L'amour n'a pas à être caché, enfin pour moi... parce que l'amour n'a rien de honteux.
La jalousie est un effet... qui a une cause. Souvent, j'ai constaté que les causes étaient liées à la peur de perdre ; à la peur d'être "pas à la hauteur" ; à l'orgueil parfois (sous l'orgueil, il y a souvent d'autres peurs) ; à la peur de faire l'objet de railleries ou de rumeurs... enfin à toutes sortes de peurs.
Il n'y a en soi rien de mal d'aimer une personne. Prises séparément, plusieurs personnes, non plus. Séparément, cela reste aimer une personne. Le cacher est une manière de les garder séparées.
Là, il ne s'agit plus du registre de peurs de la personne qui peut se sentir trahie par une relation cachée, mais des peurs de la personnes qui cache une relation. La peur de faire mal, la peur d'être jugée, culpabilisée et humiliée, la peur d'être malsain, de culpabiliser. Celle qui me parle le plus, c'est la peur de faire mal, les autres en découlent.
La sensibilité à la vérité varie d'une personne à l'autre. Pour certaines, c'est cacher la vérité. Pour d'autres, c'est la fausseté avec l'intention de nuire. Pour d'autres encore, simplement l'intention de nuire.
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Fleurbleueoupas,
Il n'y a, ici, pour ma part pas d'intention de nuire. Lorsqu'il y a la peur de faire mal, il n'y a pas d'intention de nuire.
Life does hurt and so does the truth in a way or in another. La peur de faire mal avec une relation cachée me semble du même ordre que celle de faire mal avec le refus d'une relation. Dans les deux cas, c'est la peur de blesser les sentiments de l'autre. Ce qui fait mal, ce n'est cependant pas l'absence de réciprocité des sentiments, mais le fait que leur réciprocité n'est pas telle qu'attendue. Dans les deux cas, cela reste une déception qui fait partie de la vie. Sans intention de faire mal, il y a des situations qui font mal, des situations dont il est à se demander si c'est possible de protéger l'autre.
Est-ce qu'il y a à culpabiliser de ne pas vouloir d'une personne ? De ne vouloir que d'une seule personne ? De ne pas vouloir que d'une seule personne ? Ce sont d'infimes nuances.
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Dire ou ne pas dire, ...
... il y a l'intention de ne pas faire de mal, il n'y a pas d'intention de nuire et cela fait une différence importante. La question n'est plus celle des intentions, mais des moyens de ces intentions. Dans les deux cas, la responsabilité des conséquences de ses choix reste.
En termes de responsabilité - Dire, c'est prendre la responsabilité de la réalité. Ne pas dire, c'est fuir cette responsabilité jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de la fuir, être obligé d'y faire face. Du reste, dire ou ne pas dire, ces deux choix ont leurs propres peurs. L'un comme l'autre ne libère pas de la peur de faire mal, de la culpabilité. (Je l'entends plus au sens empathique, soit souffrir de faire souffrir l'autre qu'au sens psychologique ou psychanalytique davantage centré sur soi que l'autre.)
En termes de conséquences - Faute de savoir une personne est moins libre de choisir. Du fait de ne pas avoir pu savoir, elle peut se sentir trompée sans qu'il n'y ait même de relation à cacher. L'une des conséquences pour toi de cette perte de liberté est une perte de confiance, ce qui veut dire que la personne aura plus difficile à te croire, notamment en ce qui concerne tes difficultés personnelles. Ne pas dire semble venir dans ton cas d'une difficulté de faire face à la réalité, une difficulté par rapport à laquelle tu ressens le besoin de gagner en maturité. Cela nécessite une relation de confiance pour pouvoir être entendue dans tes difficultés.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Partager sa liberté ?

oO0
le vendredi 06 novembre 2015 à 15h42
Se sentir libre ? Certes, c'est un ressenti personnel. Comme c'est ce qui me semble le plus intéressant, j'ai réduit mon précédent post et celui-ci. Concentrons nous donc sur le sens personnel de chacun, de sa liberté, de celle de l'autre, de celle qui se crée en présence de l'autre plus particulièrement.
Oui, l'autre est un plus, justement, un plus de liberté : la possibilité de vivre ce qui n'est pas possible de vivre seul. Je ne veux cependant pas parler de comment vivre seul avec soi-même. Sur ce forum, il ne s'agit pas de comment vivre seul avec soi-même. Même si le ressenti de la liberté de chacun est personnel, il y a un partage interpersonnel d'un certain sens commun de la liberté. Non seulement, les personnes viennent, ici, pour parler d'une liberté qui est celle d'aimer, mais une liberté qui ne s'arrête pas qu'à soi. Il y a l'aspiration à ce que l'autre reste libre d'aimer au-delà de sa seule personne, mais de pouvoir aussi être cet autre.
Quelle importance a pour vous la liberté lorsqu'il s'agit de polyamour ?
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Partager sa liberté ?

oO0
le vendredi 06 novembre 2015 à 13h45
Nous disons souvent que la liberté s'arrête là où commence celle des autres. Pour ma part, j’ai le sentiment évident qu’elle commence d’abord avec la liberté des autres avant de s’y arrêter. C’est une évidence pour les relations, non ? Quelles relations serions nous libres de vivre sans les autres, seuls ? Pour ma part, c'est cette évidence qu’elle commence avec celle de l’autre qui fait que je suis, ici, à parler de polyamour.
Je n’identifie pas pour autant le polyamour à la liberté. Pourquoi ? Simplement parce qu’il s’agit de la liberté d’aimer, que cette liberté ne me semble pas différente dans le choix d’une relation exclusive ou non-exclusive. C’est un peu comme la liberté de penser, une liberté de s'éprouver. Comme l’exercice de la liberté de pensée, cette liberté n’est pas sans conflit. Je n’ai pas envie de parler de ces conflits, j’ai envie de parler de là où elle n’est plus conflit, là où elle peut se réaliser en dehors du conflit.
Quels liens faites vous avec la liberté ? Plus particulièrement lorsqu'il s'agit de vivre.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : La demisexualité, ça vous parle ?

oO0
le dimanche 01 novembre 2015 à 16h38
Pour ma part, ce qui me parlait dans le sujet, c'est la dimension relationnelle. Ou encore, la différence entre attirance sexuelle primaire et secondaire.
Pourquoi ? Au sens psychologique, une personne primaire est une personne qui réagit impulsivement. Un peu comme si la personne était aveuglée par ses pulsions sexuelles, comme si le corps était un obstacle de la relation à l'autre. C'est quelque part dommage, c'est justement le fait d'être bien vivant, en chaire et en os qui rend possible la relation. Dans l'attraction sexuelle secondaire, la dimension relationnelle est plus évidente. Ce qui m'intéresse, c'est de revoir l'attraction primaire au travers de la dimension relationnelle de la secondaire. L'attraction primaire me semble avoir autant de potentiel relationnel que la secondaire.
Ce qui m'intéresse dans la dimension relationnelle, c'est la condition de la réciprocité. Ce n'est pas être asexuel, semisexuel, hétéro ou homo, etc. La question de la réciprocité se pose entre deux personnes au contraire de l'identité. L'une ne peut trouver de réponses qu'entre deux personnes, tandis que l'autre peut les trouver entre soi et soi.
Ce qui m'ennuie dans les questions d'identités, c'est leur caractère égocentré ... sauf si c'est possible de se poser la question de l'intérêt de se connaître soi-même d'un point de vue relationnel.
Discussion : La demisexualité, ça vous parle ?

oO0
le dimanche 11 octobre 2015 à 21h14
Non, mais je n'ai peut-être pas bien compris la zone de gris avec l'asexualité. Pour ma part, j'ai l'impression que ma vie ne cesse de fluctuer dans cette zone de gris, d'un extrême à l'autre. Je n'ai pas l'impression d'être la seule personne dans le cas. Ce qui est décrit dans l'a sexualité me parle, dans la demi sexualité aussi ou simplement dans la sexualité aussi. Pour ma part ces fluctuations sont principalement liées à la réciprocité,
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Que cherchait-il avec moi, pourquoi m'avoir t-il dit être célibataire?

oO0
le dimanche 11 octobre 2015 à 19h07
lise
Ce qui est le plus blessant est de voir cet homme en rendre heureuse une autre parce qu'on n'a fait le mauvais choix.
Nous avons tous nos actes manqués, quelle que soit la vie à l'avenir, tu as tout à gagner à apprendre à vivre avec. Déjà, ne pas leur faire payer tes propres actes manqués, cela ne peut que t'y aider. Après, tes peurs de jugements blessants sur tes actes manqués peuvent t'apprendre beaucoup sur toi.
Parmi ces peurs, celle qu'il puisse prendre plaisir à voir une certaine revanche de l'existence sur tes regrets de l'avoir repoussé ne me semble pas fondée. Vu ce que tu racontes, il semble juste apprécier que tu lui aies permis de comprendre qu'il te plaisait alors qu'il croyait ne pas te plaire.
Cela ne t'avance peut-être pas, mais cet acte manqué peux te permettre de comprendre l'importance d'être sincère ce que tu ressens dans tes rencontres. Tu ne peux pas attendre que l'autre comprenne ce que tu ressens sans toi, que ce que tu ressens réponds aussi aux questions de l'autre ...
... et que les questions de l'autre ont aussi leur importance. Probablement que certaines peurs privent tes rencontres de la réciprocité qui leur est nécessaire pour s'épanouir, notamment parce que ces peurs te conduisent à te replier défensivement sur toi. Se surprotéger, revient à se protéger ...
... d'avoir des relations.
P.-S.: J'en resterai là, Lise, bonne continuation !
Discussion : Que cherchait-il avec moi, pourquoi m'avoir t-il dit être célibataire?

oO0
le dimanche 11 octobre 2015 à 18h50
Lise,
je pense que la seule vérité que tu as pour l'instant, c'est ta souffrance de l'affreux doute d'être passée à côté d'une personne avec qui tu aurais pu faire ta vie. La vérité que tu attends de lui ne t'aidera probablement pas à accéder davantage à ta propre vérité ...
... indépendamment de la sienne.
Le seul intérêt de ta présence, ici, sur un forum qui ne correspond probablement pas à tes aspirations relationnelles vraisemblablement exclusives, c'est que ta situation n'affecterait pas tout le monde comme toi, bref, de comprendre ta sensibilité plutôt que la situation. Si cela ne te touchait pas, cela ne t'affecterait pas comme nombre de personnes, ici. Qu'est-ce qui te fait souffrir toi et pas d'autres ? Si tu veux savoir, la meilleure manière de savoir, c'est de commencer par toi, puis de trouver en toi ce qui permet d'apaiser ta sensibilité. En toi, pas chez une personne en dehors de toi.
De toute façon, tu t'en rends compte d'ailleurs toi-même, ce n'est pas dans cet état que tu vas pouvoir avoir un contact sain qui te permette de savoir ce qu'il peut te donner à savoir si tant est que cela te permette d'avancer. J'imagine que, quelque part, tu te rends bien compte, que tu ne peux sortir de cette situation avec le moins de souffrances possibles que de manière pacifique, soit en assumant ta souffrance plutôt que de l'accuser d'en être la cause sans savoir. La violence n'apporte pas de réponses, juste de la violence où tu risques toi-même de souffrir encore davantage.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Que cherchait-il avec moi, pourquoi m'avoir t-il dit être célibataire?

oO0
le dimanche 11 octobre 2015 à 17h04
lise
J'ai besoin de le savoir car je pense être passé à côté de mon idéal et cela me torture car on ne rencontre pas tous les jours sa moitié comme il me disait, la personne avec qui on s'entend bien.
Oui j'ai bien pensé à lui en parlé mais je pense pas qu'il me dira la vérité, ce n'est pas le genre de choses dont un homme se vente, puis je ne me vois pas lui dire j'ai fouillé dans ta vie parce que j'avais besoin de savoir si tu étais quelqu'un de sincère.
Pourtant, c'est tout ce que tu peux faire. Si tu te venges de quelque chose dont tu n'es même pas sûre puisque tu reconnais toi-même ne pas savoir, c'est sûr et certain, tu ne vas jamais pouvoir savoir.
Le pire, ce n'est pas qu'il ait pu te manipuler, visiblement, c'est d'être passé à côté de lui, parce que, même incertains, tu avais des sentiments pour lui. Le pire, ce serait de blesser quelqu'un que tu aimes.
Discussion : Que cherchait-il avec moi, pourquoi m'avoir t-il dit être célibataire?

oO0
le dimanche 11 octobre 2015 à 15h06
Si tu te venges, tu vas devenir quelqu'un que tu ne souhaites probablement pas devenir et tu vas devoir vivre avec. Tu assumes déjà le fait de ne pas avoir facilement confiance en l'autre ou en toi. Imagine la suite !
En te vengeant, fatalement dès le jour où tu te raconteras comme ici, tu t'enfermeras dans l'image d'une personne vindicative. Et là, cette image ne risque pas d'inspirer confiance en ta personne et tout ce que tu auras gagné, c'est d'ajouter à tes difficultés de confiance en l'autre et en toi, la difficulté de l'autre d'avoir confiance en toi. Je ne parle pas, ici, de la difficulté de vivre avec toi-même, avec cette vengeance. Là, tu doutes de sa sincérité, mais le doute ne manquera pas de s'inverser une fois que tu seras passée à cette vengeance. La vengeance n'a rien avoir avec la justice et tu ne pourras que rester sur le sentiment d'avoir été injuste, avec une certaine culpabilité, voire devoir répondre devant la justice de ton comportement.
Admettons qu'il t'a manipulée, la première personne qu'il aura trompée, c'est lui-même, ses propres attentes relationnelles en manifestant des attentes qui n'étaient pas les siennes. Manipulation n'est pas relation.
Discussion : La demisexualité, ça vous parle ?

oO0
le dimanche 11 octobre 2015 à 14h01
Demi-sexualité ? Réciprocité ?
Quel est l'intérêt d'une sexualité sans réciprocité ? Est-ce que la sexualité d'une personne n'est pas toujours une demi-sexualité sans la réciprocité de la sexualité d'une autre personne ? Pour ma part, j'ai l'impression que la demi-sexualité dont vous parlez correspond à l'intériorisation de cette réciprocité qu'incarne au sens propre la sexualité.
ScottBuckley
C'est donc la recherche de situations émotionnelles (que l'on crée ou qui existent déjà) qui m'attire le + .
Une situation ne se partage à deux et ne se crée à deux que dans la réciprocité. Après notre sexualité n'est pas dans un éveil permanent, elle peut aussi être en sommeil, en latence. Toute la vie - expérience de la réciprocité inclue - ne se résument pas à la sexualité. Pour ma part, je constate que sans réciprocité, ma sexualité tend spontanément vers une phase de latence. Il y a des phases d'éveil et de sommeil qui prennent différentes formes, avoir différents motifs dont la réciprocité.
APH
C'est une idée qui me parle en tant que situation: oui, il arrive que le désir naisse "sur le tard", après avoir noué un lien fort (intellectuel, affectif ou les deux) avec qqn, ou le contraire: après avoir eu une relation très sexuelle, passer à un registre plus sensuel et relationnel. Bref, l'attirance entre des êtres revêt des formes multiples, en fonction des personnes et en fonction de la durée de la relation, mais je ne mettrai pas une étiquette disant "je suis sexuelle" ou "demi-sexuelle", ou "assexuelle", ou "juste hétéro" ou "juste homo" ou "bi", vu que ces étiquettes correspondent pour moi à des situations et que je peux passer de l'une à l'autre, ce n'est pas figé.
Figé ? Mouvement ? Souvent, le mouvement me semble plus pertinent pour la vie affective... mouvante et émouvante. C'est un autre registre que l'être ou l'avoir, mais plus le sentir et l'(inter)agir. Je vois difficilement la réciprocité dans l'être et l'avoir, à part dans l'être quand il désigne un état affectif, mais cela n'a plus grand chose avoir avec l'être qui permet de s'identifier, de se donner une identité (étiquettes, cases). C'est possible de dire "être réciproque", mais cela ne concerne pas l'identité, mais un ressenti, une interaction, une relation ... un mouvement entre deux personnes.
En tous cas, vu que la réciprocité de mes interaction disparaît à la première tension sexuelle, spontanément, cela donne une vie sexuelle en sommeil.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : De la théorie à la pratique… un fossé ? un ravin !

oO0
le samedi 10 octobre 2015 à 12h05
La fatigue, oui, certainement ! La fatigue altère la personnalité, déséquilibre l'affectivité. Certains états de fatigue font que ce n'est plus possible de se reconnaître soi-même. Pour ma part, c'est justement l'expérience de la fatigue qui m'a fait prendre conscience de la nécessité d'envoyer balader certains états d'esprits ou affectifs. Les pensées et les affects ne sont pas fiables dans de tels états qui, tout au plus peuvent être révélateurs, mais tout apparaît toujours disproportionné dans cet état.
Il y a peu de chance que dans un état de fatigue avancé tu puisses apprécier le chemin que tu as fait, d'autant plus tu en as fait, plus tu auras l'impression de ne pas avoir fait puisque la fatigue t'empêche d'en apprécier les bénéfices.
Observe juste l'effet de la fatigue sur la relation parents-enfants, les enfants et les parents.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Gestion de la rupture

oO0
le samedi 10 octobre 2015 à 11h56
Nicolas0207
Non, ce sujet est sur la rupture, la gestion de la fin d'une relation.
Merci de ne pas dévier vers ce sujet qui est vraiment tout autre.
Merci pour la clarification.
Discussion : Manque de considération

oO0
le samedi 10 octobre 2015 à 11h38
Ah, la maturité ?
La première fois que j'ai assumé une autre relation, ce n'est pas à l'adolescence que je suis retombé, mais en enfance. C'était pathétique. Je n'oserais d'ailleurs pas réemployer les mots que j'ai utilisé.
Après, la question de ta prise en compte importe, mais j'imagine que, au stade où ils en sont, c'est loin d'être clair pour eux et donc d'être clair avec toi. Pour pouvoir en parler avec toi, il faut déjà qu'ils arrivent à en parler entre eux. C'est ce qu'ils semblent avoir essayé de faire, c'est plutôt la maladresse de leur manière de le faire.
T'as pas envie de prendre avec humour la situation, de voir le côté con et maladroit de ce genre de situation ? L'attirance n'est pas différente à l'adolescence qu'à l'âge adulte, elle a toujours des effets de confusion surtout lorsqu'il n'y a pas ou plus l'habitude de ce genre de situation, d'où une possible impression de régression.
Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

oO0
le vendredi 09 octobre 2015 à 23h30
dragonne63
Mais mettre dans la balance une relation "passionnelle" et un amour de 15 ans un peu cabossé mais toujours présent c'est impossible, forcément mon coeur penche du côté de l'amour tout neuf...
L'amour tout neuf se cabossera aussi, mais si il a réellement un avenir, une séparation ne devrait pas vous empêcher de vous retrouver si vous deviez vous retrouver. Sinon, il passera d'une manière ou d'une autre et, jusqu'à présent, il semble s'être plutôt bien passé. Est-ce mieux d'attendre qu'il se cabosse aussi, de vous retrouver tous les deux déchirés entre vos conjoints respectifs ?
dragonne63
Je m'en veux de n'avoir aucun courage et de ne pas être capable d'assumer, j'ai peur de regretter, peur qu'une fois la passion pour P partie je me réveille pour m’apercevoir que mon mari me manque...
Mis à part le jugement que tu portes sur toi ou ton mari sur lui-même ailleurs, je pense qu'il y a là quelque chose que P ne peux que comprendre s'il t'aime. ("Cocu de service", pour rire, ça passe encore, mais cela n'a plus de raison d'être pris au sérieux à notre époque.)
Après, pour ce qui est de la manière dont t'affecte le fait de ne plus jamais voir P, là ...
Discussion : Gestion de la rupture

oO0
le jeudi 08 octobre 2015 à 22h38
En fait, le fil pourrait s'appeler la gestion de la (non) réciprocité des sentiments ?
Sinon, je vois ce que tu veux dire à propos de tourner en rond, mais est-ce qu'il n'y a pas de l'impatience derrière ?