Polyamour.info

juby

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Sherbrooke (Canada)

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Discussion : Perdue face à une annonce s'approchant du polyamour

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juby

le vendredi 10 mars 2017 à 21h02

Je vous souhaite une riche réflexion. C'est un chemin ardu, mais il en vaut la peine.

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Discussion : SOS : mon épouse a besoin de séduire et j'en souffre

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juby

le vendredi 10 mars 2017 à 20h52

Kotik, le problème est que vous voyez ça comme malsain, alors que plusieurs personnes vivent très bien avec ça. De mon côté, je n'ai jamais apprécié qu'on vérifie mes messages personnels, et pour moi, ce serait ça qui mettrait mon couple en danger. ME comprenez vous? Elle n'a pas à changer, et vous non plus, dans l'absolu. Vous avez toute les deux à vous demander ce que vous pouvez sacrifier. Si la réponse n'amène pas à un point commun, il est possible que vous ne soyez tout simplement pas compatibles.

Cela dit, quelque chose me titille dans ce que vous racontez: elle semble peu consciente du problème, ou avoir beaucoup de difficulté à en parler. Comme la confiance est touchée, ça amène des difficultés supplémentaires. Il y a peut-être quelque chose à creuser en priorité là?

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Discussion : Courte présentation Etrendil :)

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juby

le vendredi 10 mars 2017 à 20h45

Bienvenue!!!

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Discussion : La jalousie, quand on est l'autre

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juby

le vendredi 10 mars 2017 à 19h48

Merci Maxxence pour ta réponse,

Je sais ce dont j'ai besoin. Je suis une romantique incurable avec un coté très rationnel (oui, drole de mélange, je sais) qui tombe amoureuse comme tombe la foudre. J'ai besoin, très fondamentalement, de me laisser vivre ces sentiments là, d'en parler à d'autres et aux personnes concernées sans sentir que je trahis. Pour l'instant, ce besoin est comblé dans notre mode de vie, pour des raisons extérieures à notre dynamique de couple, mais je sais que ça ne durera pas. J'ai un sens de la justice assez développé (je suis une syndicaliste indécrottable) et le besoin d'équité me pousse même à des actions que je n'aurais pas pris sinon: m'entêter dans des rencontres pas si intéressantes, pour au bout du compte "égaliser", Évidement que ça ne mène nulle part.

Je crois que c'est bien compris, intellectuellement et rationnellement, l'iniquité de la situation pour lui. Le problème est que ça ne modifie pas la douleur qu'il ressent. Ça m'atteint moins depuis que j'ai compris que je ne suis pas responsable de gérer ses douleurs, mais ça finit par affecter mon bonheur quand il réagit mal. Ce que je cherche, ce sont des pistes de réflexion pour m'aider à trouver des outils qui minimiseraient ces impacts là. Sa douleur, je la lui laisse (quoique, si vous avez des trucs miracles, je prends, au cas où!) mais ma posture est trop inconfortable pour que je ne m'en mêle pas du tout.

J'ai lu un article intéressant sur les fesses de la crémières qui comparait certaines jalousie à une phobie. C'est super intéressant et ça m'aide à mieux comprendre, mais ça ne me donne pas tant d'outils concrets.

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Discussion : La jalousie, quand on est l'autre

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juby

le mercredi 01 mars 2017 à 19h16

Bonjour tout le monde!

Je me représente comme ça fait trèèèèès longtemps que je n'ai pas écrit ici. Je suis une québécoise de 38 ans, maman de 3 enfants que j'ai eus avec l'homme avec qui je vis depuis 11 ans et demi. On est dans une relation ouverte depuis presque 10 ans. Philosophiquement, on se rapproche de l'anarchie relationnelle, un type de relation qui me ressemble fondamentalement, qui rejoint qui je suis, et qui parlait beaucoup au père de mes enfants aussi. Il y a 10 ans donc, après avoir appris que j'étais enceinte (un choc!!!) on est sortis tous les deux de la monogamie sérielle pour embrasser le polyamour.

Au début c'était relativement simple. J'étais enceinte, ou jeune maman allaitante, lui rencontrait des femmes. Ses relations ont été plus charnelles et amicales qu'amoureuses, et définitivement secondaires. Je ne suis pas d'un naturel jaloux, et j'ai des facilités de communications, notre navire voguait très bien, moi dans la compersion et lui pleinement satisfait de ce qu'on vivait (à ce que j'en ai ai compris à tout le moins).

Quand mon plus vieux a eu deux ans, on a eu des jumeaux (deuxième choc!!!!), ce qui m'a un peu figée dans cette configuration pendant plus ou moins trois ans. Puis je suis retournée au boulot. C'est à ce moment que j'ai eu du désir pour un autre pour la première fois. Mais l'histoire était malsaine (peu importe pourquoi en fait), je m'y sentais mal moi même, puis le père de mes enfants vivait des moments difficiles avec le poids des responsabilités parentales qui reposait soudain sur nous deux de manière plus égale, alors que ses responsabilité professionnelles était croissantes. Rien pour que ce soit une histoire heureuse donc, on l'a très mal vécu tous les deux.

Le temps a passé, puis j'ai rencontré quelqu'un d'autre. Un homme marié cette fois, monogame. L'histoire était encore complexe, quoique beaucoup moins malsaine, mais le père de mes enfants l'a aussi très mal vécu. Nous étions fusionnels, moi et l'autre, ça pesait sur mon couple. Notre précédente histoire avait entaché la communication, c'était vraiment pénible de part et d'autre. J'ai fini par m'éloigner d'homme numéro 2, comme c'était pour le mieux dans son cas, mais ça m'a blessée, évidemment, de ne pas avoir pu aller au bout de la réflexion, tenue comme j'étais par mon noyau familial. Pour moi, à ce moment, il était évident que mon conjoint passait en premier, je me sentais responsable de ses besoins. C'est à ce moment qu'on a entamé une réflexion sur l'anarchie relationnelle. C'était trop lourd pour moi, et c'était un pas qu'on voulait tous les deux faire.

On a vécu ce que j'appellerais une période de lune de miel. Philosophiquement, on était au diapason, raisonnant de la même manière, voulant l'épanouissement de l'autre. Moi je vivais bien avec cette seule relation, ne me sentant pas enfermée, sachant que mes horizons étaient ouverts. Je ne courrais pas les relations, mais j'étais ouverte.

Les choses ont dégénéré juste avant Noël, au moment où j'ai accepté d'aller boire un café avec un okcupider qui me semblait prometteur. Juste pour info, finalement, ça n'a pas du tout cliqué, il ne s'est rien passé. Mais la réaction à la maison a été brutale (pas du tout physiquement, mais le réquisitoire que j'ai dû affronter m'a fait mal). On s'est parlé, puis j'ai reçu une autre invitation, et rebelotte. Il est jaloux. Évidement, chaque fois, son irritation trouve une justification rationnelle. Il y a quelque chose que j'ai dit, que je n'ai pas dit, le moment de l'annonce était mal choisi, la méthode, etc. Mais il est clair pour moi, et je pense qu'il s'en rend compte, que la jalousie est au coeur de ce mal être. Je comprends, en fait non, je reçois, qu'il se sent mal quand il se sent en danger.

C'est le père de mes enfants, un homme que j'aime de tout mon coeur, de toutes mes tripes. Je n'ai pas de besoins inassouvis. Je tombe en amour, c'est tout. Mon coeur est comme ça, curieux de connaitre, de découvrir. J'ai vraiment un coeur d'artichaut. Jusque là, je pense que je pourrais gérer, à moyen terme, une relation exclusive, en mettant de côté mes élans du coeur. Je choisirais peut-être cela, au moins pour quelques années. Mais le fait est que je me sens le dindon de la farce. Une partie de moi appelle à la réciprocité. Et lui non plus ne se sent pas bien là dedans. Comme il m'a dit, lors de notre dernière altercation : "Je pense qu'à ta place, je serais en tabarnack." Il ne se sent pas aimable, pas à la hauteur, et ça n'aide pas à ce qu'il se sente sécurisé. Pour ajouter à tout ça, j'ai recommencé à me sentir prisonnière. Quand quelqu'un m'intéresse, je me mets immédiatement à anticiper ce que ça causera dans mon noyau familial, par ailleurs tellement agréable.

Je suis un peu perdue. Je ne sais plus trop quoi faire. Foncer, au détriment de ce que j'ai envie en ce moment (c'est-à-dire me mettre en boule et laisser passer), et générer des rencontres de manière à vider le sujet? Retomber dans une routine agréable mais éloignée de mes aspirations? En parler, au risque des contre-coups? Garder le silence et jouir de tout ce qui fonctionne bien dans cette relation? Je ne crois pas à l'amour éternel, ça ne me semble pas complètement imbécile de faire durer, même si ça implique qu'un jour ce sera trop pour moi, mais je me sens en même temps infidèle à moi même, et malhonnête envers mon conjoint, quoique qu'il connaisse mes envies à ce sujet.

Je me suis dit qu'il y aurait peut-être des miettes de sagesse pour moi ici. Ou encore juste de bonnes questions qui m'aideraient à avancer plus sereinement.

Merci à l'avance!

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Discussion : La playlist du parfait petit poly

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juby

le samedi 03 octobre 2015 à 04h00

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Discussion : Candaulisme

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juby

le lundi 03 mars 2014 à 21h00

Je pense la même chose :). Aucune excitation sexuelle à voir mon conjoint avec quelqu'un d'autre, ni humiliation d'ailleurs.
Je suis par contre heureuse quand il "vibre".

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Discussion : Retour aux sources

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juby

le dimanche 23 février 2014 à 19h59

Je n'ai pas de solution miracle pour toi, mais je crois que tu fais bien. Même si c'est difficile pour lui, même si ça remet en cause un paquet de truc, il faut être capable d'être soi.
Je laisse les plus expérimentés te conseiller.

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Discussion : Tourner en rond.

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juby

le dimanche 23 février 2014 à 19h45

Je me reconnais beaucoup dans ta manière d'être entière, j'en suis vraiment désolée pour toi, parce que c'est difficile à vivre. Mon premier conseil serait de prendre le temps, en analysant comment et pourquoi tu fais les choses, de te convaincre que ce que tu fais, ce que tu ressens n'est pas immoral. Tu te déchires en ce moment en pensant au bonheur de deux hommes que tu estimes et aimes. On t'a enseigné à ne pas faire de mal, et c'est ça qui te rend malheureuse. Alors cesse de te culpabiliser, et relève la tête. Tu es dans un dilemme, il n'y a pas de solution éthique facile, tu n'es pas un monstre.

Pour le reste, comme je disais, il n'y a rien de facile. Moi, mes lectures sur l'amour m'ont appris à dédramatiser certaines choses. Si je suis toujours convaincue que je ne peux cesser d'aimer une fois que ce lien a été créé, j'ai commencé à me convaincre que je ne pouvais pas vivre cet amour à chaque fois, et même que parfois, une amitié profonde m'offrait plus de bonheur (ainsi qu'à l'autre personne impliquée).

À ta place, j'en parlerais à l'homme qui partage ta vie. Il est possible qu'il ne puisse pas accepter ça, comme il est possible qu'il fasse comme certains de nos conjoints et qu'il en vienne à comprendre que cette manière de vivre l'amour ne le rend pas moins précieux à tes yeux. Mais dans tout les cas, l'option de ne rien dire et de vivre une vie entière de renoncement me semble pire. Cela dit, ça t'appartient.

Bonne réflexion.

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Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

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juby

le mercredi 19 février 2014 à 00h26

Merci pour le fou rire :)
J'en avais besoin ce soir!

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Discussion : Quelqu'un vous aime ! Vous le découvrez : aimez-vous plus facilement ?

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juby

le vendredi 14 février 2014 à 19h12

En fait, non! Je me corrige. L'amour au sens large, au sens de l'appréciation, la bienveillance, l'admiration, la tendresse, il y en a toujours en retour quand j'aime. Je pense même que c'est une condition, je le sens quand ce n'est pas là. Mais je sais pas, le désir, l'amour profond, les tripes qui fondent et tout ça, je le tisse à chaque fois. J'ai "reçu" quelques coups de foudre, mais il me semblaient ... artificiels? Je sais pas comment dire.
Maintenant, une fois que j'ai réussi à construire un amour global, j'en profite assez bien ;)

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Discussion : Quelqu'un vous aime ! Vous le découvrez : aimez-vous plus facilement ?

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juby

le vendredi 14 février 2014 à 19h01

Je pense que de mon côté c'est le contraire, j'aime me compliquer la vie ...

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Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

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juby

le lundi 10 février 2014 à 00h03

Hum ... je me permets des réflexions à l'emporte pièce:
1- Il me semble que, dans un couple qui s'ouvre au polyamour, il y a une idée d'entité supérieure aux individus qu'il faut briser. Le silence complice ne permet pas de le faire, je crois.
2- Puis, pour moi être "amoureuse" implique un certain niveau de bienveillance, et de respect. Quand je m'engage avec quelqu'un, c'est que je pense que nous avons à gagner à partage des choses. Lui refuser une partie de moi, c'est pas le mieux pour y arriver, je trouve. Bien sur, c'est chiant parfois. On subit les coups et les contre-coups, les avancées dans la brisure de l'idée de propriété appliquée à nos amoureux. J'ai pas toujours nagé dans le bonheur après un partage de ressenti, surtout les flous des premiers émois. Surtout quand j'avais eu besoin de temps pour me comprendre avant de le partager. Mais au bout du compte, ça en a nettement valu la peine, toutes les fois que je l'ai fait. C'est ce qui nous permet aujourd'hui de réfléchir beaucoup plus librement.

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Discussion : Badinons donc avec l'amour…

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juby

le samedi 08 février 2014 à 15h20

Moi j'ai adoré cet article. Je milite ardemment contre le mythe du prince charmant, qui me pourrit la vie en me rendant trop grave dans toutes mes histoires d'amour. La vérité, c'est que je m'en fais pour rien!

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Discussion : Votre fameux 14 février

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juby

le samedi 08 février 2014 à 15h18

Nous on en profite pour faire réfléchir les gens. On s'organise une soirée de discussion, ou on parle de notre relation (à deux) puis l'année dernière, au lieu de simplement en parler autour, on a produit une image qu'on a partagé sur facebook.
Ça pourrait être n'importe quand d'autre, remarquez, mais quand tous mes contacts se partagent leur soirée au resto avec ciné, moi j'aime bien mettre un "autre" grain de sel dans les conversations!

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : En combien de temps tombez-vous amoureux ?

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juby

le mardi 28 janvier 2014 à 12h55

Moi j'ai ce que j'appelle mes "sauts quantiques relationnels". Je peux éprouver de l'intérêt en pas grand temps, mais ça se passe pas mal tout le temps selon une logique prédéterminée: avoir passé un bon moment, une bonne discussion. Quand je suis amoureuse, c'est que quelque chose est sorti de "l'habituel", que je me sens autrement avec cette personne qu'avec une autre avec qui j'aurais partagé exactement la même chose.
Y'a de mes sauts quantiques qui mène vers rien, d'autres qui sont suivis d'autres sauts quantiques et qui créent une intimité qui n'est pas basé sur une connaissance profonde de l'autre. C'est agréable (et terrifiant).

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Discussion : La phrase "J'aime Pierre et Paul" est-elle exclusive ?

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juby

le dimanche 12 janvier 2014 à 15h54

Hum, hum, hum ...
Je réfléchis tout haut là, parce que j'ai eu envie de réagir mais que ma réflexion n'est pas aboutie.
Premièrement: j'ai un malaise à parler de "fermeture" et même d'exclusivité. Être ouvert, ça ne veut pas dire aimer tout le monde, ni s'engager à le faire. Être ouvert, pour moi, c'est écouter son coeur quand il parle. Je connais des gens très ouverts qui, pour toutes sortent de raisons, n'aiment qu'une personne. En ce moment.
Parlons donc plutôt de disponibilité? À moins que je comprenne mal? Donc, dans "j'aime Pierre et Paul." doit on lire "je ne suis pas disponible"? Le fait-on? A-t-on raison de le faire?
Déjà, si on change "j'aime Pierre et Paul", par "j'aime Pierre et Stéphanie", ça te fait le même effet?
J'ai l'impression que le ressenti dont tu parles, que je peux m'imaginer ressentir face à une personne m'intéressant et parlant de ses relations autres, est directement issu d'une insécurité face à une relation naissante.
Mais je me goure peut-être totalement.

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Discussion : Amouritiés, comment mettre des limites?

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juby

le samedi 11 janvier 2014 à 05h11

Re bonjour à tous!
Désolée pour les réponses décalées, c'est la faute des fuseaux horaire!

KittyN: je comprends ce que tu veux dire. Effectivement, je suis une hyper rationnelle, et ça me fait parfois tourner à vide. Mais je ne connais pas d'autres voies. Je pense qu'on a toutes et tous nos manières d'appréhender la réalité, de la rendre supportable. Moi je suranalyse. Je n'ai jamais cru à l'amour mystique, j'associe beaucoup cette émotion à la jonction de la chimie des phéromones et du choc des nos libertés de pensée. C'est quand même fascinant, et très romantique, je trouve.
Cela dit, ce dont tu parles, c'est peut-être aussi de ma réflexion éthique? Que je ne devrais pas m'en faire au sujet de ce qu'ils veulent et de ce que je leur impose?
Et puis, je sens de l'ironie dans ton : félicitations pour ton doctorat en mathématiques ;). Je suis désolée que ça t'aie agacée, j'avais mis mon avertissement pour ce genre de cas. Ce post est là pour expliquer à des inconnus un problème qui a fortement à voir avec ma nature profonde. Je trouve que dans ce contexte a fausse modestie mais aussi la vantardise indue n'ont pas trop de sens.

GreenPixie: ma définition d'amouritiés, c'est vrai qu'elle mérite d'être clarifiée. Je dirais qu'en général, il s'agit pour moi d'un mélange du ressenti de bienveillance associé à l'amitié, et de besoin associé à l'amour. C'est dans cette émotion là que j'arrive à être pleinement polyamoureuse. Ma relation avec le père de mes enfants est la plus belle amouritié que j'ai vécue (et que je vis), parce qu'elle est parfaitement équilibrée, qu'elle arrive à se mouvoir et à changer tout en gardant ses deux aspects là très forts.
Maintenant, ce dont je parle ici c'est plutôt des amouritiés plus relâchées. Ou peut-être seulement non partagées (pour l'instant?) dans leur partie "besoin". Il y a certainement une belle part d'intimité dans ces relations, de respect mutuel, mais je crois qu'ils sont plutôt un effet qu'une cause.

Si j'ai réussi à l'expliquer à plusieurs?, je dirais tous ceux qui sont passé depuis la "découverte" de mon polyamour (2) oui. Ceux d'avant, non, pour la plupart. Pour ce que j'attends d'eux, j'ai deux réponses: la partie rationnelle de moi ne veut pas mettre en danger ce qui existe, donc statu quo. Il y a une partie complètement mégalomane qui voudrait mettre à terre les limites de la vie et qui aimerait que quand leur main se tend vers mes cheveux, ils puissent compléter leur geste sans souci. Que nos étreintes trouvent les limites dans nos envies respectives. Mais bon, le monde entier n'est pas polyamoureux, et je dois m'y résoudre.

Merci du rappel de citation. Elle a été écrite dans un moment très heureux de ma relation avec la personne dont je parle. J'ai réussi à arrêter de penser, quoi, un gros 4 jours? ;).

J'ai l'air tourmenté, et je semble penser trop dans ce post, mais je veux quand même dire que je mets "mes tripes sur la table". Je ne projette pas toujours ça! (Pour ceux qui s'apprêtent à appeler l'ambulance)

Tous les autres: merci de votre grain de sel :). J'aime bien discuter ici, ça met du soleil dans ma vie, mais surtout, plus de compréhension dans mes relations.

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Discussion : Amouritiés, comment mettre des limites?

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juby

le mardi 07 janvier 2014 à 20h44

Ah ah ah!
Le père de mes enfants est mathématicien, et on se le permet rarement, merci pour le fou rire :) :P

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Discussion : Amouritiés, comment mettre des limites?

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juby

le mardi 07 janvier 2014 à 20h27

Metazet: tirs croisés.
Merci de ta réponse. Elle tient une part de vérité, sauf que... sauf que en fait, ce que tu expliques, c'est exactement ce à quoi je m'attendrais (On souffle tot, le feu s'éteint, puis basta!) mais ce n'est jamais ça qui se passe. Dans le cas qui m’occupe, c'est ce que je tente de faire. Dire les mots pour tuer ce qui se construit. Sans tuer notre amitié :(.
Mais tu as raison, il y a quand même quelque chose de souffrant, dans ces relations non établies, entre autres parce qu'elle demandent beaucoup de recherche de consentement, et que ce n'est pas facilement acquis, dans nos sociétés. J'y arrive bien, de mon côté, entre autre parce que j'ai une relation très charnelle avec le père de mes enfants, et que ... ça me défoule, j'imagine :).

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