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Amouritiés, comment mettre des limites?

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ScottBuckley

le vendredi 10 janvier 2014 à 18h16

(re) bonjour Juby !

Eh bien, en voilà des soucis ou questionnements....

> Pourrais-tu mieux définir ce que tu appelles " amouritiés " ?
( c'est quand il y a de l'amour d'un côté et de l'amitié de l'autre ? une autre version de sexfriend, parfois platonique ? une relation intime belle mais floue sans étiquette fixe ? pouvoir se dire que l'on est ' Ensemble ' sans être en couple ? une complicité inédite indicible ? une relation née ' des jours où Cupidon s'en fout ' comme dirait Georges Brassens ? un désir en papillon capricieux dans le ventre ? autre chose encore ? )

As-tu déjà réussi à exprimer ces questions & soucis à un ou plusieurs de tes amouritiés ?

Et si oui, que souhaiterais-tu qu'ils te répondent et acceptent ou proposent, comme évolution dans votre relation ? + de ceci, - de cela ?

Comme dirait une philosophe parfois jubylatoire (+) :
' L'amour c'est du présent qui se prend pour du futur ' :
>> et si tu vivais le présent comme un cadeau, un présent pour toi-même ?

( * Nb : je ne sais pas si ça existe aussi au Québec les box & forfaits téléphone illimités entre le Canada et la France, pour les coeurs xxl, mais si c'est le cas, cela donne bien envie d'échanger subtilement avec toi de vive voix, à travers l'océan... sans écran, c'est très souvent mieux :-D )

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juby

le samedi 11 janvier 2014 à 05h11

Re bonjour à tous!
Désolée pour les réponses décalées, c'est la faute des fuseaux horaire!

KittyN: je comprends ce que tu veux dire. Effectivement, je suis une hyper rationnelle, et ça me fait parfois tourner à vide. Mais je ne connais pas d'autres voies. Je pense qu'on a toutes et tous nos manières d'appréhender la réalité, de la rendre supportable. Moi je suranalyse. Je n'ai jamais cru à l'amour mystique, j'associe beaucoup cette émotion à la jonction de la chimie des phéromones et du choc des nos libertés de pensée. C'est quand même fascinant, et très romantique, je trouve.
Cela dit, ce dont tu parles, c'est peut-être aussi de ma réflexion éthique? Que je ne devrais pas m'en faire au sujet de ce qu'ils veulent et de ce que je leur impose?
Et puis, je sens de l'ironie dans ton : félicitations pour ton doctorat en mathématiques ;). Je suis désolée que ça t'aie agacée, j'avais mis mon avertissement pour ce genre de cas. Ce post est là pour expliquer à des inconnus un problème qui a fortement à voir avec ma nature profonde. Je trouve que dans ce contexte a fausse modestie mais aussi la vantardise indue n'ont pas trop de sens.

GreenPixie: ma définition d'amouritiés, c'est vrai qu'elle mérite d'être clarifiée. Je dirais qu'en général, il s'agit pour moi d'un mélange du ressenti de bienveillance associé à l'amitié, et de besoin associé à l'amour. C'est dans cette émotion là que j'arrive à être pleinement polyamoureuse. Ma relation avec le père de mes enfants est la plus belle amouritié que j'ai vécue (et que je vis), parce qu'elle est parfaitement équilibrée, qu'elle arrive à se mouvoir et à changer tout en gardant ses deux aspects là très forts.
Maintenant, ce dont je parle ici c'est plutôt des amouritiés plus relâchées. Ou peut-être seulement non partagées (pour l'instant?) dans leur partie "besoin". Il y a certainement une belle part d'intimité dans ces relations, de respect mutuel, mais je crois qu'ils sont plutôt un effet qu'une cause.

Si j'ai réussi à l'expliquer à plusieurs?, je dirais tous ceux qui sont passé depuis la "découverte" de mon polyamour (2) oui. Ceux d'avant, non, pour la plupart. Pour ce que j'attends d'eux, j'ai deux réponses: la partie rationnelle de moi ne veut pas mettre en danger ce qui existe, donc statu quo. Il y a une partie complètement mégalomane qui voudrait mettre à terre les limites de la vie et qui aimerait que quand leur main se tend vers mes cheveux, ils puissent compléter leur geste sans souci. Que nos étreintes trouvent les limites dans nos envies respectives. Mais bon, le monde entier n'est pas polyamoureux, et je dois m'y résoudre.

Merci du rappel de citation. Elle a été écrite dans un moment très heureux de ma relation avec la personne dont je parle. J'ai réussi à arrêter de penser, quoi, un gros 4 jours? ;).

J'ai l'air tourmenté, et je semble penser trop dans ce post, mais je veux quand même dire que je mets "mes tripes sur la table". Je ne projette pas toujours ça! (Pour ceux qui s'apprêtent à appeler l'ambulance)

Tous les autres: merci de votre grain de sel :). J'aime bien discuter ici, ça met du soleil dans ma vie, mais surtout, plus de compréhension dans mes relations.

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KittyN

le samedi 11 janvier 2014 à 06h03

merci d'avoir bien compris ce que je voulais dire, en fait je parlais du "lâcher prise", tu as entendu parler ?
mais nooooon, hihihi, je suis pas ironique dans mes félicitations, avoir un doctorat en math, c'est super bien.
sérieux, je ne me moque pas des gens ainsi.
tu as pensé à ce que ta définition de amouritié se rapproche de celle de "sexfriend" ?
en clair, on s' apprécie comme amis, on s' aime comme amants, mais on se fait pas ch... comme époux ~~

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(compte clôturé)

le samedi 11 janvier 2014 à 11h45

Pour moi amouritié n'a pas du tout ce sens. En fait j'aurai deux définitions. Soit l'un ressent de l'amour et l'autre un sentiment plus amical mais les deux ont la volonté de vivre quelque chose (définir ensemble la nature choisie de la relation afin que chacun soit à l'aise). Soit qu'il y ai une belle amitié mais que l'on désire avoir un comportement réciproque qui dépasserait "le cadre communément admis" dans une amitié (là encore définir ensemble la nature choisie de la relation afin que chacun soit à l'aise).
Quant aux limites, elles doivent se définir par elles-mêmes. Du moment que chacun est à l'aise avec l'autre, que chacun trouve son bonheur et qu'il y a partage, harmonie et équilibre, c'est que tout va bien. Après, le regard extérieur, c'est un autre "problème".

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(compte clôturé)

le samedi 11 janvier 2014 à 11h55

KittyN
en clair, on s' apprécie comme amis, on s' aime comme amants, mais on se fait pas ch... comme époux ~~

Je suis ok pour le début de cette phrase, on peut avoir un ami comme amant, c'est évident. Par contre, le mariage n'a rien d'une chierie. Oui, c'est une contrainte et une gestion toute particulière de l'état de polyamour. Cela ne veut pas dire que la vie commune (mariage ou pas) soit chiant, sinon j'aurai déjà divorcer au lieu d'user de l'énergie à rester en couple. On peut être poly tout en savourant une vie commune même si je reconnais que cela nécessite encore plus de gestion dans sa vie privée et de prendre, de s’octroyer une liberté que l'autre ne consentirais pas "naturellement" à donner. Reprendre son indépendance n'est pas de tout repos mais n'est pas impossible et surtout ne nécessite pas un divorce ou une séparation, surtout s'il y a toujours autant d'amour, d'attachement, de plaisir à vivre ensemble, même presque 30 après.

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