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En combien de temps tombez-vous amoureux ?

Romantisme
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LuLutine

le mardi 28 janvier 2014 à 02h31

Alors voilà. Ca fait quelques semaines que j'ai un sujet à poster sur le forum. Deux même, maintenant. Mais on va déjà commencer par un... :)

La question est dans le titre, mais je vais quand même développer. En effet je me suis aperçue il y a de cela quelques mois que tout le monde n'avait pas la même définition de "tomber amoureux", par exemple.

Ce que j'appelle "tomber amoureux", "être amoureux", "se sentir amoureux" etc. c'est le fait de ressentir une attirance romantique pour quelqu'un. Ca peut être du style "coup de coeur", "coup de foudre" (j'ai eu un coup de foudre une fois...peut-être deux, mais la deuxième fois c'était avec quelqu'un que j'avais déjà vu, sauf que je ne me souvenais pas clairement l'avoir vu).
A noter que je ne suis pas d'accord avec l'expression anglaise qui désigne le coup de foudre : "love at first sight". Parce qu'au premier regard, je ne pense pas qu'on puisse "aimer" quelqu'un - du moins au sens où je le vis : quand j'aime quelqu'un, c'est un sentiment profond, ancré, inconditionnel, et ça ne vient pas en une seconde, ni en une semaine. Ca met plus de temps.

Je fais donc une différence entre "se sentir/être amoureux" (qui peut inclure une passion, nota bene) et "aimer". C'est peut-être personnel, c'est peut-être arbitraire, j'en sais rien, mais c'est pour clarifier de quoi je parle. Peut-être que ceux qui liront voire répondront mettent d'autres mots là-dessus ?

Pour conclure, je peux "tomber amoureuse" de quelqu'un, et finalement sur la durée, ne pas continuer à me sentir amoureuse. Par contre, lorsque j'aime quelqu'un, ça n'a jamais cessé d'être.
"Je ne me sens plus amoureuse" a du sens pour moi.
"Je n'aime plus" n'en a aucun...

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Je voulais aussi préciser mon vécu par rapport à tout ça, et ainsi répondre un peu à ma propre question (je vous demande de vous dévoiler, je ne vois pas pourquoi je ne commencerai pas par le faire moi-même). :)

Comme je le disais, j'ai déjà eu un coup de foudre. C'était il y a un peu plus de 6 ans. A part ça, il est quand même rare que je tombe amoureuse (donc là, je parle d'attirance mais pas "d'amour" au sens où je l'entends) très vite.
Cela dit, j'ai observé une évolution dans le temps que je mets à tomber amoureuse, ces dernières années.

Il y a dix à quinze ans, je pouvais éprouver un vague intérêt pour quelqu'un que je croisais, que je ne connaissais pas (encore), mais je ne dirais pas que je tombais amoureuse. J'avais tendance à tomber amoureuse de personnes que je côtoyais depuis assez longtemps, en général au moins un an (même s'il y a eu une ou deux exceptions, de l'ordre de plusieurs semaines, mais avec une fréquentation assez continue).

Aujourd'hui encore, il y a des gens dont je peux tomber amoureuse après les avoir côtoyés un certain temps et/ou à plusieurs reprises pendant plusieurs mois. Par exemple il y a un an ça m'est arrivé (ça faisait un an que je côtoyais la personne, c'était un peu comme si je ne l'avais pas remarquée avant...et tout-à-coup, pof !).

Mais ce que j'ai aussi observé, c'est que je peux tomber amoureuse très vite de personnes que je n'ai pas beaucoup vues, voire que je vois pour la première fois. Bon c'est vrai qu'en général, au tout premier contact même si je ressens quelque chose, je ne sais pas toujours très bien si je suis "amoureuse" ou si je porte "juste" un intérêt à la personne. Il me faut donc quelques semaines pour voir comment évolue mon ressenti.
Mais la différence est quand même là : quelques semaines aujourd'hui, un an auparavant...ce n'est pas la même chose !

Je me dis que c'est sans doute lié à l'évolution de mon ouverture. Avant (il y a dix à quinze ans), j'étais quand même plutôt fermée et méfiante vis-à-vis des gens (surtout des inconnus, mais pas que). Faut dire que j'ai été élevée un peu comme ça : "Ne fais confiance à personne, tout le monde te causera des problèmes"...!

Mais en grandissant, forcément je me suis fait ma propre idée sur le monde et j'ai remarqué que les gens étaient souvent bien plus dignes de confiance que ce qu'on m'avait fait croire. J'ai remarqué aussi, que je "sentais" assez bien, dans certaines situations qui auraient pu être problématiques, si je pouvais faire confiance ou pas (pour se rendre chez une personne inconnue, par exemple). Mon instinct m'a rarement trompée, même si je ne l'ai pas toujours suivi...(mais ça c'est un autre problème).

Bref, je me suis donc mise à faire confiance plus facilement, et à m'ouvrir plus facilement. Et je me demande si le fait d'être plus ouverte qu'avant, d'aimer rencontrer des gens (alors qu'avant j'avais un mal fou à nouer des liens, y compris amicaux ou juste cordiaux), ne joue pas dans l'histoire : je m'ouvrirais plus facilement, donc je me laisserais tomber amoureuse plus facilement ?

Parce que pour me sentir amoureuse, j'ai besoin de faire confiance à la personne concernée...

Il faut noter aussi que dans certains cadres, je reste quand même relativement fermée : par exemple dans le cadre professionnel, où je ne me sens pas "autorisée" à montrer ma vraie personnalité, mon "vrai moi". Et du coup, c'est peut-être aussi le cadre poly qui fait ça ?
Puisqu'étrangement, c'est dans ce cadre (alors que j'en fréquente bien d'autres) que je fais des rencontres "à évolution rapide"...

Je me sens bien avec d'autres poly, je sais pouvoir leur faire confiance (du moins avec une bonne probabilité, car on n'est jamais complètement à l'abri) sur un certain nombre d'aspects, donc je m'ouvre à eux plus facilement, et ça crée des liens/un attachement plus facilement et plus rapidement ?

Bref. Et vous, en combien de temps tombez-vous amoureux ? Ou plutôt (parce que ça ne coïncide pas forcément), au bout de combien de temps êtes-vous sûrs de l'être ?

Un an ? Six mois ? Un mois ? Deux semaines ? Quatre jours ? Une heure ? Une minute ? Une seconde ?!

...ou bien, "ça dépend" et "c'est compliqué" :P ?! (Non pitié ne me faites pas celle-là ;) !)

Merci de vos réponses. :)

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bouquetfleuri

le mardi 28 janvier 2014 à 10h52

Tomber amoureux est un chemin pour moi, cela peut commencer en deux secondes ou en dix ans mais ce chemin ne s’arrête jamais, jamais tant qu’il y a de la vie.

Je parle souvent de l’éternelle promesse que se font les humains et je me rends compte au long de mon parcours que l’amour et l’espoir sont bien une même et unique chose.
L’amour est une chimère bien existentielle dont la caractéristique est d’être, d’avoir été et de devenir, sans changer de nature. L’amour se confond avec l’être humain que je suis.

Je tombe donc amoureux quand je mesure la vanité de l’individu que je fais vivre en moi, quand je mesure comment je suis agi par mon instinct. Et je suis amoureux quand je peux le dire, quand j’ai le courage de partager mon exaltation.

Je fais une différence entre tomber amoureux et dire que je suis amoureux. Je tombe amoureux d’une manière instinctive, je peux tomber amoureux dix fois par jour, mais je ne peux pas dire que je suis amoureux dix fois par jour, pour quelques raisons simples dont deux me paraissent importantes.
La première est que, mesurant ma faiblesse (celle de tous les mammifères humains) je sais que j’ai besoin de l’autre pour vivre, que j’ai besoin de l’autre pour être amoureux et la manière dont j’entrevois ma relation à l’autre exige que l’autre existe à hauteur de mon essence, que le dialogue prime sur nos envies ou nos besoins, j’ai déjà développé cela dans un autre fil.
La deuxième raison est que mon cheminement personnel me fait déconstruire le mécanisme insidieux que notre société met en place pour accompagner chacune de nos attitudes et les faire exister avec plus ou moins de bonheur ou d’intérêt.

Je veux parler du mécanisme de la consommation.

Je ne tombe pas amoureux pour devenir amoureux. Je suis amoureux et si j’arrive à le dire, je peux construire avec ma partenaire une relation d’amour. L’amour n’est pas un objet extérieur, il me constitue en permanence. C’est mon souffle de vie. Et je ne m’intègre pas dans un objet mis en place par la mécanique sociale. De la même façon, je ne fréquente pas les poly amoureux pour consommer du poly-amour, pour avoir le statut de poly-amoureux, ou pour viser même inconsciemment une reconnaissance de mes pairs. Le lien social que je peux tisser avec des personnes qui sont ou se disent poly-amoureux ne se fabrique pas dans le champ de l’amour.

Par conséquent, il m’est impossible d’être amoureux tous les deux mois. Et quand j’ai le courage de partager mon exaltation, ce n’est pas pour prendre une amoureuse dans des rets qui ressemblent à ceux que la pression sociale légitime, l’amour fou, l’amour romantique, l’amour extérieur, mais c’est pour organiser avec elle un espace où chacun des deux protagonistes peut lâcher prise, accepter d’apparier son inconscient à celui de l’autre, imbriquer sa faiblesse, additionner ses ressources sans les aliéner.
Et je conçois que cette exaltation puisse ne jamais s’arrêter, comme un faux théâtre qui n’aurait de vrai que ce que je ne peux pas en dire et que j’accepte.

Voilà, je tombe amoureux, je vis mon état amoureux en permanence, et parfois je peux dire que j’aime et cela peut prendre une semaine, un mois (la dernière fois que j’ai pu me montrer amoureux) ou un an. Mais si cela colore mon quotidien d’une façon nouvelle, rien ne change dans ma nature d’être humain.

C’est un cheminement permanent et je ne confonds pas tomber amoureux et être amoureux.

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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coquelicot

le mardi 28 janvier 2014 à 12h26

Tomber amoureuse: 3 secondes !!

Y rester : toute sa vie , autrement ,différement , delicieusement!!

Assurément !

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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juby

le mardi 28 janvier 2014 à 12h55

Moi j'ai ce que j'appelle mes "sauts quantiques relationnels". Je peux éprouver de l'intérêt en pas grand temps, mais ça se passe pas mal tout le temps selon une logique prédéterminée: avoir passé un bon moment, une bonne discussion. Quand je suis amoureuse, c'est que quelque chose est sorti de "l'habituel", que je me sens autrement avec cette personne qu'avec une autre avec qui j'aurais partagé exactement la même chose.
Y'a de mes sauts quantiques qui mène vers rien, d'autres qui sont suivis d'autres sauts quantiques et qui créent une intimité qui n'est pas basé sur une connaissance profonde de l'autre. C'est agréable (et terrifiant).

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KittyN

le mardi 28 janvier 2014 à 15h37

5 secondes pour être séduit, mais...au moins plusieurs mois pour vraiment aimer.

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Yoni

le mardi 28 janvier 2014 à 16h09

Encore une fois chacun sa définition. Pour certains tomber/être amoureux c'est le simple pétillement dans le regard pour une personne que l'on peut ne connaître qu'à peine. Pour d'autres c'est quelque d'intense, profond et qui n'existe qu'avec une très grande complicité et connaissance de l'autre. J'aime assez la nuance de bouquetfleuri sur ses deux expressions. Il y un état un peu viscéral, immédiat et relativement éphémère, et l'autre beaucoup plus mûr qui a pris le temps de se développer et de faire partie de nous en permanence.

Pour la 1ère définition ça va toujours très vite, quelques (1, 2, 6...) fois à côtoyer la personne. Pour la seconde c'est largement 10 à 100 fois plus de temps.

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mamamanon11

le mardi 28 janvier 2014 à 16h53

Je trouve que c'est une très bonne question, que je me pose souvent : "quand est-ce que ça a commencé ?"
Et déjà se pose le problème de savoir ce que signifie le "ça".

La dernière fois, je n'étais pas sûre, mais en 5 jours je me posais déjà des questions sur mes sentiments.
Cinq jours. Le voir écrit, ça me paraît tellement peu ! Pourtant, je vous jure, il s'en est passé dans ma tête des choses, en 5 jours... Presque plus qu'en un mois de vie 'normale'.

La fois d'avant, je pense que c'était du même ordre, mais je n'étais pas sûre du tout de ce que je ressentais (une légère attirance ?). Je trouve que les sentiments évoluent si vite ! Alors c'est pas évident de déterminer, pour moi, où s'arrête l'attirance et où commence la chute ("tomber" amoureux/se).

Enfin, en général c'est très rapide, deux semaines maximum.
Mais ça dépend de la fréquence de contact avec les personnes concernées ! Je parle de gens que je voyais quasi-quotidiennement. Vous allez me dire, sur 5 jours...

Bon, je m'étonne moi-même, mais voilà : très court.
Très, très court.

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Marie-Georges

le mardi 28 janvier 2014 à 21h49

Alors oui, faut être rigoureux et préciser à partir de quoi on compte. Y'a du temps vide de processus et y'a du début d'ébullition pas encore décelable à l’œil nu...
Je vais parler de mes deux derniers amoureux en date.

Pour l'un, je crois me souvenir qu'à partir de la première rencontre, le cinquième jour fut le fameux jour de l'emballement. Je suis tombée amoureuse : soudain je ne voyais plus du tout ce qui n'était pas lui. Ça tombait bien vu qu'on sortait ensemble depuis le premier jour. Mais alors, on pourrait se demander si le premier déclic du premier jour était déjà une chute amoureuse ? Je dirais que non, c'était de l'ordre de l'intérêt pour lui, sans le connaître, et on verra, tout ça.

Pour l'autre, qui faisait partie d'un groupe que je fréquentais depuis quelques mois, il a fallu que je quitte les œillères qu'on pourrait qualifier de "question qui se pose même pas tellement la question se pose pas". Non seulement je ne m'intéressais pas à ce monogame heureux de l'être, charmant au demeurant, mais en plus je lançais des œillades avec application depuis le même nombre de mois à un autre. Alors là, on compte à partir de quand ? On dit que j'ai mis plusieurs mois à tomber amoureuse (mais j'ai pas l'impression, y'avait pas de progression, un rapprochement sans doute mais pas plus qu'avec d'autres gens que j'apprenais à connaître en même temps dans le groupe), ou on déplace le curseur à : "un jour je l'ai regardé différemment" et à partir de là on peut compter ? Six mois ou trois semaines, selon le point de vue.

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coquelicot

le mardi 28 janvier 2014 à 22h23

Etre séduite et etre amoureuse : il y a un grand foosé entre les deux!

Je peut etre séduite en un eclair , avoir envie d approfondir ce sentiment , qu il se transforme en besoin ,en envie de l autre et la ca devient de l amour .

Je peut facilement etre amoureuse a fond perdu , a sens unique , meme si ca n est pas réciproque ca me fait du bien;

Ensuite il y a le cas de figure du feu de paille , on tombe en extase au meme moment , sans paroles ,juste des regards ,une certaine lumiere , un moment arrtté dans le temps !!!
C est aussi beau qu un amour qui durera toute une vie puisqu il restera a jamais gravé dans ma mémoire;

Puis l amour ,le coup de foudre ,partagé , ressenti par l autre ,en meme temps sans savoior ou il vas nous mener mais vécu intensément ,ensemble en quelques secondes on le sent on le sait c est presque immédiat et ca dure......

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Junon

le mercredi 29 janvier 2014 à 14h46

Alors là vraiment, il n'y a pas de règles, je dirais que je peux tomber amoureuse en quelques heures, mois ou années...:-D

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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LuLutine

le samedi 08 février 2014 à 03h32

Juby
Quand je suis amoureuse, c'est que quelque chose est sorti de "l'habituel", que je me sens autrement avec cette personne qu'avec une autre avec qui j'aurais partagé exactement la même chose.

Oui, je le vis aussi souvent comme ça.

Yoni
Encore une fois chacun sa définition. Pour certains tomber/être amoureux c'est le simple pétillement dans le regard pour une personne que l'on peut ne connaître qu'à peine. Pour d'autres c'est quelque d'intense, profond et qui n'existe qu'avec une très grande complicité et connaissance de l'autre. [...] Il y un état un peu viscéral, immédiat et relativement éphémère, et l'autre beaucoup plus mûr qui a pris le temps de se développer et de faire partie de nous en permanence.

C'est bien pourquoi j'avais précisé ma pensée. Ce que j'appelle "tomber amoureux", "se sentir amoureux" etc., c'est la première définition dont tu parles.

La seconde définition, c'est ce que j'appelle "aimer".

Que ce soit pour la première ou pour la seconde définition, je m'aperçois aujourd'hui dans mon vécu, que cela met moins de temps qu'avant. J'ai le sentiment d'être beaucoup moins fermée qu'avant, et je suis persuadée que ça joue.
Cela dit je ne peux "aimer" quelqu'un qu'avec un minimum de connaissance de la personne et/ou d'intimité avec elle (intimité pas forcément physique, je peux aimer quelqu'un avec qui je n'ai jamais eu de relation physique, c'est d'ailleurs le cas depuis plusieurs années...).

@mamamanon11 : oui, pour moi aussi ça peut être extrêmement rapide. Quelques jours (pas forcément contigus) à côtoyer la personne, quelques échanges...

mamamanon11
Bon, je m'étonne moi-même, mais voilà : très court.
Très, très court.

Tu t'étonnes peut-être parce qu'on nous apprend à penser que, n'en déplaise aux "contes de fées", l'amour ne vient pas comme ça "dans la vraie vie", qu'il faut toujours du temps....et je suis assez d'accord pour ce que j'appelle "aimer" (pour ça, il y a un seuil minimum il me semble), mais pas pour le fait de tomber amoureux (bon d'accord, là aussi y a sans doute un minimum...de l'ordre d'une demi-seconde lol :P !).

Le souci vient peut-être du fait que trop de gens confondent encore tomber amoureux et aimer, et comme ils se rendent compte qu'on ne peut pas aimer en deux secondes (voir le nombre de relations qui ne fonctionnent plus au bout de quelques jours/semaines/mois...), étant donné qu'ils pensent que c'est pareil (pour eux) que d'être amoureux, ils en déduisent qu'on ne peut pas être amoureux en deux secondes. A mon avis c'est faux.

Concernant le coup de foudre dont je parlais d'il y a environ 6 ans, je pense sérieusement que je suis tombée amoureuse en quelques secondes à peine (si ce n'est pas une demi-seconde !). Sauf que je ne l'ai réalisé qu'un an plus tard. Par contre, j'ai compris tout de suite qu'il se passait quelque chose en moi (comment j'aurais pu ne pas m'en rendre compte, en même temps !). Mais sur le coup, je me suis dit "ça va passer, c'est un béguin passager".
Mouais. Un béguin passager qui dure des années, j'en ai pas vus beaucoup ;)

Marie-Georges
y'a du début d'ébullition pas encore décelable à l’œil nu...

Parfois je me demande si je n'ai pas souvent vécu ça par le passé...et si aujourd'hui, je n'ai pas une meilleure vision (conscience) de ces phénomènes-là...du coup, au lieu de les vivre inconsciemment, je les vis consciemment. D'où le sentiment que ça "démarre" plus tôt...

Junon
Alors là vraiment, il n'y a pas de règles, je dirais que je peux tomber amoureuse en quelques heures, mois ou années...:-D

De plus en plus, j'ai aussi l'impression qu'il n'y a pas de règle absolue.

En tout cas, je vois que je ne suis pas la seule à vivre cela parfois très vite, parfois moins...

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phoenix (invité)

le samedi 08 février 2014 à 03h55

Je suis attirée, parfois. Je tombe amoureuse tous les 15 ans. Et quand j'aime, c'est pour la vie. J'aimerais être moins inhibée du côté des sentiments.

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Green-Man-Outside

le samedi 08 février 2014 à 07h45

mamamanon11
Je trouve que c'est une très bonne question, que je me pose souvent : "quand est-ce que ça a commencé ?"
Et déjà se pose le problème de savoir ce que signifie le "ça".

Plussoiement de ma part.

Et sinon, pour répondre à la question de LuLutine : toujours trop rapidement, hélas. O_O

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phoenix (invité)

le samedi 08 février 2014 à 09h19

On n' est donc jamais satisfaits de son mode de fonctionnement...

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bouquetfleuri

le samedi 08 février 2014 à 09h58

phoenix
On n' est donc jamais satisfaits de son mode de fonctionnement...

Ben si, on peut être satisfait de ce que l'on ne maîtrise pas toujours, c'est même tout l'enjeu du travail que l'on fait sur soi pour d'abord connaître ce qui arrive et comment cela arrive, puis pour déterminer ce qui relève de nos choix et enfin pour accepter de vivre ce qui nous anime.
Je crois même que c'est l'enjeu du choix d'un autre schéma de la relation amoureuse, et je n'oppose pas là la relation mono et les relations poly.
La question est de savoir si la satisfaction est liée au mode de fonctionnement et au regard extérieur, le réel, jugement moral, exclusion - inclusion sociale ou le virtuel, ce que l'on a intégré de la morale et du regard des autres, ou si la satisfaction peut relever de son libre arbitre, de son éthique et de la libération que l'on met en oeuvre par rapport à des carcans plus ou moins bien identifiés.
C'est ce passage entre les deux formes, fabrications ou expressions de la satisfaction qui accompagne et construit autrement ses relations amoureuses, voire ses histoires d'amour

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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bodhicitta

le samedi 08 février 2014 à 11h48

bouquetfleuri
Ben si, on peut être satisfait de ce que l'on ne maîtrise pas toujours, c'est même tout l'enjeu du travail que l'on fait sur soi pour d'abord connaître ce qui arrive et comment cela arrive, puis pour déterminer ce qui relève de nos choix et enfin pour accepter de vivre ce qui nous anime.

Je méga plussoie (+)
Je rajoute méme que si on arrive à se dire que tout est parfait de toutes façons, la vie est belle. En effet le mot parfait fait peur, mais pas dans le sens ou je l'utilise! c'est parfait car c'est la vie, du vécu, donc de toute façons on progresse, on se forge, on apprend, on vie et ça c'est parfait ! en accéptant qu'en toutes choses il y a du positif et du négatif, et que du négatif on peux apprendre, tout est vraiment parfait

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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(compte clôturé)

le samedi 08 février 2014 à 12h19

Bon, j'ai pas tout lu, donc je risque de répéter.

Au regard du titre, je dirai que j'ai eu plusieurs "coup de foudre" dans ma vie. Un amour qui nait quasi instantanément et qui demeurera d'une manière indélébile. Je dirai que cela reste les relations les plus difficiles à gérer par la suite. Tout d'abord à cause de l'intensité et aussi à cause de l'aveuglement produit alors. Difficile de ne pas se laisser submerger et de prendre le recul nécessaire. Je dirai aussi que l'intensité est quelque l'ennemi de la pérennité : à la fois ancrée en moi d'une façon indélébile et en même temps il se créé une sorte de dépendance désagréable.

L'amour peut venir aussi au fil du temps, des années. Il peut se construire à partir d'une simple accroche amicale qui débouche sur une complicité, une intimité, etc... C'est plus facile à gérer car l'on a appris à se connaitre réciproquement, on a suivi l'évolution de l'autre, voir on y a contribuer (et souvent c'est ce qui a rapproché), donc la relation peut être plus sereine, plus pérenne. Il n'y a plus de gène, pas besoin de se poser la question du "que dois-je faire (ou ne pas faire) ?" etc...

Ce sont deux amours et deux manières d'aimer différentes, je les ai vécu toutes les deux, prendre comme ça vient, ne pas lutter contre ce qui arrive...

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bodhicitta

le samedi 08 février 2014 à 14h02

bouquetfleuri
je me rends compte au long de mon parcours que l’amour et l’espoir sont bien une même et unique chose.

humm :-/
espoir, passe par une projection d'aprés moi...
l'amour une projection? j'en suis pas sure...
certaines formes d'amours ok, m'enfin pas que...

bouquetfleuri
Je tombe donc amoureux quand je mesure la vanité de l’individu que je fais vivre en moi, quand je mesure comment je suis agi par mon instinct. Et je suis amoureux quand je peux le dire, quand j’ai le courage de partager mon exaltation.

intéressant ça m'a fait sortir le dico... découvert un nouveau sens
Robert: défaut d'une personne vaine, satisfaite d'elle même et étalant cette satisfaxion.
Mais dans quel sens utilises tu ce mot? vanité?

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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Green-Man-Outside

le samedi 08 février 2014 à 15h01

bodhicitta8
intéressant ça m'a fait sortir le dico... découvert un nouveau sens
Robert : défaut d'une personne vaine, satisfaite d'elle même et étalant cette satisfaxion.
Mais dans quel sens utilises tu ce mot ? vanité ?

Il pensait peut-être à "vacuité".

bodhicitta8
humm :-/
espoir, passe par une projection d'aprés moi...
l'amour une projection ? j'en suis pas sure...
certaines formes d'amours ok, m'enfin pas que...

Un amour sans projection serait quelque chose de très avancé sur le plan du développement personnel et/ou de la spiritualité.

PS : et je ne parle même pas des endorphines qui - c'est scientifiquement démontré - perturbent le jugement et rende "bête". ^^

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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bouquetfleuri

le samedi 08 février 2014 à 15h12

Pourquoi utiliser l'acception d'un mot qui rend incohérente l'idée générale de ce qui est dit ? Cela me rappelle une autre discussion. Je dois le faire exprès, hihihi !

En même temps, ce n'est pas si faux que cela.
"Vanité" est bien tout ce qui est illusoire pour moi, pas forcément pour les autres, tout ce qui s'agence pour être "quelqu'un", tout ce qui n'est pas mon essence, mon essentiel à savoir la vie et cette pulsion de vie, ce moteur que je nomme amour et dont je ne peux m'extraire. En d'autres mots, je ne vaux pas pour ce que j'ai fait, lu, créé ou tout ce qui conduit à hiérarchiser, je vaux pour ce que je suis, fondamentalement, parce que c'est ce qui nous met tous à égalité.
Et l'espoir est le fait d'attendre et de prolonger la rencontre avec un autre essentiel qui n'est pas moi. C'est l'interface de deux pulsions de vie.

J'accepte l'idée que cette pulsion soit d'ordre animal. Elle génère beaucoup d'envies, elle est instinctive et je voudrais rencontrer toutes les femmes de la terre. Je tombe donc amoureux facilement, pour autant je ne construis d'histoire d'amour que quand le dialogue s'installe.

À ce moment-là se confrontent (et pour ceux qui sont dans le rapport de force, s'affrontent) deux univers distincts échafaudés sur des différences, parfois marquantes. En arrivant à faire exister ensemble ces deux univers, à imbriquer au quotidien ce qui peut paraître incompatible, l'on se rend compte que tout ce qui contribue à produire du jugement est vain, dans une histoire d'amour.
Voilà dans quel sens je parle de ma vanité.

C'est aussi dans ce sens que j'appréhende la vie entre un partenaire dit ou qui se dit mono-amoureux et un partenaire dit ou qui se dit poly-amoureux. Je suis persuadé que la vie amoureuse est possible, même si les étiquettes ne collent pas ensemble.

C'est bien beau, mais tout cela ne fonctionne évidemment pas d'une manière aussi tranchée. On ne peut pas réagir totalement en dehors de sa construction personnelle et sociale, avec tous les paradoxes que l'on déterre au tournant de chaque avancée, je veux seulement dire que c'est le travail que je fais.

Et je suis vraiment désolé si je donne l'impression d'étaler une quelconque satisfaction. En général, on me reproche plutôt de ne jamais être satisfait de ce que j'ai pu faire, ou dire.

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