Participation aux discussions
Discussion : Couple polyamoureuse épanouie et mono assumé : Droit dans le mur ou utopie à réaliser ?

Leolu
le vendredi 10 mai 2013 à 22h15
Cendre
Alors ? Prévoir ou pas prévoir ? Est-ce que cela a un intérêt ?(...)
Alors je m'essaye à ne pas prévoir.
Et j'ai du mal.
Si j'ai bien compris, Cendre, tu voudrais prévoir les changements possibles à venir avec l'homme avec lequel tu vis, mais n'en as pas forcément besoin vis à vis de celui chez qui tu débarques à l'improviste ?
Cela me conforterait dans l'idée qu'une "anticipation" semble plus indispensable pour les compagnons primaires que pour les compagnons secondaires ou satellitaires. Surtout s'ils n'ont jamais vécu le polyamour (ex : Abel).
Finalement, je me demande si c'est une vie commune chamboulée qui nécessite un contrat, ou si c'est le manque d'habitude de la vie polyamoureuse...
Auquel cas, ce contrat servirait de "formation", quelque part... un "garde-fou" rassurant pour l'apprenti-polyamoureux :) !
Non, je dérive un peu trop, là : on a juste besoin de savoir à l'avance combien de temps on va pouvoir passer avec (ou sans) son amour, et puis c'est tout.
Abel
peut-être serais-je de mon côté, un jour aussi, capable d'assumer d'aimer deux femmes à la fois.
Cela me semble le moyen le plus simple pour "comprendre" son amoureuse, tout en employant utilement le temps où elle n'est pas là...
Et personne n'a dit que cela devait durer longtemps, ni se reproduire ! ;)
Discussion : Couple polyamoureuse épanouie et mono assumé : Droit dans le mur ou utopie à réaliser ?

Leolu
le vendredi 10 mai 2013 à 21h33
Abel
A ce propos pourrais-tu Leolu développer stp ton concept de polyamour « instinctif » ? Est-ce que Thalmann appel le polyamour "égalitaire" où chacun tient la même place ?
Oh ! Je voulais juste dire que les questions que je me posaient (un contrat préalable) portaient sur le polyamour "par accumulation", avec un couple de base, vivant dans une même maison.
Et non sur les célibataires autonomes, qui ne vivent pas au quotidien avec chacun-e de leurs amours.
Leur "contrat" à eux tient juste aux fondamentaux du polyamour : honnêteté et acceptation conjointe du partage.
Ils n'ont pas à gérer cette "nouveauté" que constitue un partage supplémentaire (ou en moins) puisqu'ils ont admis le principe du polyamour dès le début et ne se sont jamais vus comme exclusifs (ou primaire). C'est cet état d'esprit que je résumais par "instinctif".
Discussion : Choix assumé mais crève coeur

Leolu
le vendredi 10 mai 2013 à 20h58
MetaZet
Si le polyamour, (...) est quelque chose de central et constitutif de ton identité, de tes aspirations profondes, de ta vision du monde, auquel tu ne peux renoncer qu'au prix d'une aliénation, d'un mensonge envers autrui (...)
Le polyamour n'est pas forcément une nécessité impérieuse qui nous constitue fondamentalement.
Ce peut aussi être une rencontre unique et magique qui déchire un être entre son conjoint et cette personne, et donc une solution libératoire à laquelle on n'aurait pas pensé (puisqu'on ne s'imaginait pas polyamoureux dans l'âme).
La question n'est donc plus "est-ce que je suis comme ça ?" mais "est-ce qu'on peut mettre ça en place" ?
Discussion : De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

Leolu
le vendredi 10 mai 2013 à 19h05
Pour moi, le genre se distingue par trois éléments :
1) le physique et les hormones (attirance)
2) les moeurs et traditions liées au genre (culturel)
3) la conformation du cerveau (prédispositions génétiques)
Mon féminisme militant ne m'empêchera pas de nier ce troisième point, comme on aurait tendance à le faire. Sur du long terme, le culturel s'intègre toujours au génétique et des dispositions particulières se forment aussi selon le sexe. Je ne pense pas qu'on puisse le nier.
Par contre, on peut rééquilibrer les choses de la même façon. Ou plutôt elles se rééquilibreront naturellement après plusieurs génération de vie "moins genrées" qu'auparavant (travail des femmes et nécessité de s'imposer et d'être plus individuelles, plus de gestion familiale et de vie quotidienne pour les hommes). C'est déjà en route dans nos pays occidentaux et cela va se poursuivre.
MAIS on ne pourra jamais décréter une égalité de fait du jour au lendemain. On est obligé de composer avec ce relent atavique de sexisme qui demeure au plus profond de nos cerveaux (hommes ET femmes qui ne sont pas les dernières pour maintenir les traditions... parce que justement c'est dans leurs gênes).
On devra donc admettre que c'est une très longue marche en avant, que les changements culturels qui s'imposent à nous (vie moderne) et que nous souhaitons (égalité) mettront du temps à s'imposer à notre propre constitution génétique. Il y aura encore longtemps des combats à mener pour que notre raison et cette nouvelle logique s'accordent avec nos réflexes naturels.
Ce n'est donc pas (que) faute de mauvaise foi ou de conditionnement culturel qu'il y a des freins. Mais c'est en se contraignant à suivre une logique non sexiste que les choses changeront... à terme !
Discussion : Réfléxion Monogame ou Polygame

Leolu
le vendredi 10 mai 2013 à 13h18
Je suis très agréablement surpris par ton changement de dialogue : de missionnaire, tu es devenu un humain qui doute et qui s'en ouvre aux autres. Du coup, je m'en veux d'avoir été si expéditif... Moi qui disais que l'amour commence par l'exemplarité, j'en ai moins fait preuve que mes successeurs envers toi (une bonne leçon, pour moi).
Je vous laisse donc poursuivre ce dialogue apaisé et constructif.
Juste trois choses :
- Aimer, à notre époque, tient plus de l'aimant (!) qui attire naturellement le fer, que du fier chevalier qui conquiert une Belle par ses hauts faits d'arme.
- Un polyamoureux a le "droit" de se présenter à une femme qui est déjà en couple (puisqu'il ne lui demande pas de s'arracher de son amour existant et lui autorise d'aimer qui et combien elle veut)
un "exclusif" n'en a moralement pas le droit, puisqu'il brise la règle de base "tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain"
(celui qui a dit ça cherchait à pacifier les moeurs de son époque dans laquelle il y avait trop de crimes passionnels qui décimaient les hommes et les femmes, puisque chacun s'estimait avoir le droit d'être plus fort, plus valeureux que son rival, pour pouvoir "posséder" la femme convoitée. Et que ce soit avec des armes ou avec des arguments darwiniens, ce n'est toujours pas admis. La seule personne qui peut décider de mettre fin à un couple, c'est l'un des membres de ce couple).
- En matière amoureuse, on ne décide jamais pour les autres. Ja-mais.
Len
C'est possible qu'elle n'aime pas de la bonne façon, dans ce cas je serais heureux de participer à son évolution spirituelle.
Discussion : Quand et comment dire que l’on est poly ?

Leolu
le mercredi 08 mai 2013 à 17h27
RIP
Il m'est arrivé dans plusieurs relations de devoir rappeler et rappeler encore ma position non-exclusive.
C'est ennuyeux d'être obligé d'insister : les réfractaires vont y voir un désir effréné de chercher à "tromper sa régulière"... ce qui fait très "mauvais genre". :(
Discussion : Réfléxion Monogame ou Polygame

Leolu
le mardi 07 mai 2013 à 16h18
Len
N'est-ce pas concevable que j'ai simplement envie de partager mes découvertes, une approche de l'amour ?
Non. Pour moi, cette phrase sonne comme un pied dans la porte. Or, lorsqu'un Témoin de Jéhovah comprend qu'il est tombé sur plus têtu que lui, il ne re-sonne pas à la porte.
L'amour commence par le respect de l'autre, par l'exemplarité, par l'écoute et la compréhension. Je ne vois pas du tout d'amour dans cette insistance obstinée à persister dans ce forum.
Je voulais voir une dernière fois jusqu'où allait votre hypocrisie, j'ai vu, je vous remercie. On ne peut pas respecter l'avis de quelqu'un qui ne respecte pas celui de son interlocuteur.
Discussion : Réfléxion Monogame ou Polygame

Leolu
le mardi 07 mai 2013 à 15h41
Len
Personnellement, je ne vois rien de positif au polyamour, et rien à apprendre puisque c'est pour moi impossible de vivre un Amour vertueux ou héroïque en polyamour.
Et c'est l'un de mes principaux objectifs de vie de vivre cet amour dans une relation de couple.
Il sont déjà à mon avis rares les personnes monogame à vivre l'amour vertueux (5% des couples et je suis peut-être gentil) alors en polyamour...tout bonnement impossible si on part rien que du premier problème que j'ai évoqué dans mon tout premier poste.
Je résume : 95% des couples traditionnels ne sont pas vertueux, 100% des polyamoureux ne sont pas vertueux.
Ceci étant l'affirmation d'un célibataire dont "l'un des principaux objectifs de vie est de vivre cet amour dans une relation de couple."
Ne serait-il pas temps de réaliser cet objectif, au lieu de chercher vainement à entraver celui des autres ? :-)
Bonne chance ! Vous nous raconterez comment votre couple vertueux fonctionne, lorsque vous aurez expérimenté la chose... (+)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Réfléxion Monogame ou Polygame

Leolu
le mardi 07 mai 2013 à 14h28
Len
ça ne sera pas forcément plus simple, vu que le sujet que je traite est vaste et peu remettre en question beaucoup de convictions...
VOS convictions ? ;)
Tenez, par exemple, là, tout de suite : que concédez-vous de bien au polyamour. Qu'auraient-ils à vous apprendre ?
(pour voir ce que concèdent les polyamoureux aux mono, il y a pléthore d'exemples dans ce site, et même quelques fervents et systématiques défenseurs des mono. Qu'en est-il dans l'autre sens ?)
Discussion : L'argument du sacrifice...

Leolu
le lundi 06 mai 2013 à 23h21
Le Point : "L'égoïsme, ciment du couple"
Une étude menée par des chercheurs américains a montré que faire des sacrifices n'était pas profitable à la bonne entente dans un couple.
Si petits soient-ils, ces sacrifices ont des conséquences importantes sur la vie de couple. Si la personne qui les réalise est de bonne humeur, elle se sent plus proche de son partenaire et plus engagée dans sa relation. En revanche, si elle est stressée, elle n'en tire aucun bénéfice. Pis, cela dégrade encore plus son humeur et la rend plus à même de se disputer avec sa moitié.
www.lepoint.fr/insolite/l-egoisme-ciment-du-couple...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Couple polyamoureuse épanouie et mono assumé : Droit dans le mur ou utopie à réaliser ?

Leolu
le dimanche 05 mai 2013 à 23h25
Je me demandais s'il n'était pas important de prévoir une "entente préalable" pour établir à l'avance ce qui se passerait et comment en cas de passage de mono à poly (d'unique on devient primaire ou secondaire, modalités du temps partagé, etc...).
Là, j'ai l'impression qu'Abel, s'il avait conscience du changement possible, et même très probable, de leurs relations, n'avait pas bien pris la mesure de ce que cela impliquait. D'où la perte brutale de repères, l'éloignement (rupture), puis le retour avec elle mais assorti d'inquiétudes.
Si les choses avaient été établies dès le départ, la transition aurait peut-être été plus douce.
Exemple : "Lorsque je rencontrerai un autre homme, j'aurai besoin de deux ou trois mois de forte présence avec lui, pendant lesquels on se verra peu, puis tout se rééquilibrera et on verra si tu restera primaire ou si je vous partage à part égale...".
On pourrait voir une contrainte, et une perte de liberté, à devoir envisager à l'avance les nouvelles conditions (alors qu'on ne sait jamais comment on va vivre cet amour), mais il me semble que le compagnon premier (unique ou principal) a le droit de connaître les limites dans lesquelles il s'engage.
A moins d'accepter qu'à chaque rencontre, il peut purement et simplement perdre sa compagne (qui vivra son polyamour avec d'autres) sans avoir fait quoique ce soit qui mérite ça, de son côté...
Je veux dire : une rupture est toujours possible, mais je trouve assez dur qu'elle ait lieu au moment d'une rencontre de la compagne, et non à un moment où le besoin s'en fait sentir à cause de leur relation à eux, en dehors de toute interaction avec les autres polyamoureux.
Je parle là des polyamours "hiérarchiques" (avec un couple de base) et non des polyamours plus "instinctifs", bien sûr...
Discussion : Ne soyons pas naturels

Leolu
le samedi 04 mai 2013 à 21h57
Très intéressante intervention ! (+)
aviatha
L'hypothèse qui a été avancée est donc que l'homosexualité a été retenue par la sélection naturelle comme suppléant désintéressé (c'est à dire apportant des soins à des individus qui ne sont pas sa descendance biologique) à la parentalité défaillante (y compris défaillance involontaire, les éléphantes ne font pas exprès de mourir...). Ceci explique pourquoi elle ne se retrouve que dans les espèces sociales, car c'est un mécanisme qui préserve l'intégrité du groupe, au détriment de la descendance individuelle.
Il est vrai qu'on entend souvent les homosexuels parler de leurs neveux et nièces, lorsqu'on évoque la parentalité avec eux (avant ou après le "mariage pour tous"), ce qui peut se rapporter, quelque part, à la "fonction naturelle" que tu évoques, même si elle se limite au cadre familial (famille large).
Discussion : Stress, Je je m'abstiens

Leolu
le vendredi 03 mai 2013 à 22h20
Moi, j'ai compris ça :
Bonjour,
Mes partenaires féminines et moi avons de gros, gros, gros problèmes dans notre ville où tout se sait : un "corbeau" (lettres anonymes), leurs voitures respective TAGGEES, Je vous laisse IMAGINER l'ambiance à la maison ! On a fait le 17 (police) : "débrouillez- vous"... la CATA QUOI !
Ce qui m'amène a dire que je me retire pour X temps.
Je me suis inscrit ici pour construire et non pour démolir.*
Cordialement Doc
* Allusion à grosse gaffe dans autre topic, que le Doc justifie par ses soucis du moment.
(PS : j'ai eu une correspondante sourde qui écrivait un peu comme ça. Traduire la LSF en français écrit est parfois très difficile...)
On pourrait rebondir utilement sur les rumeurs et autres malversations à l'encontre des "pervers" qui ont plusieurs femmes et des "vicieuses" qui couchent avec plein de mecs, et qui s'affichent en public une fois avec l'un une fois avec l'autre...
Personne n'a eu à subir de telles avanies ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Je suis démoli, c'est pas facile mais j'ai dis que j'acceptais…

Leolu
le jeudi 02 mai 2013 à 16h23
Je vais essayer à mon tour de donner quelques points de réflexion (j'ai connu une femme aussi "passionnée" que toi... et c'était dur !) :
Je fais une distinction entre la passion et l'amour. La passion c'est nous-même qui nous persuadons qu'on a un besoin irrépressible d'être avec l'autre. L'amour, c'est ce qu'on partage avec l'autre, cela se vit à deux (donc 2 passions, c'est de l'amour).
C'est clair : tu as une passion folle pour cet homme. Une passion telle qu'elle se rapproche d'un effet addictif (drogue).
Or, je ne crois pas que quiconque puisse supporter de vivre avec une personne aussi éprise de soi. La distance qui vous sépare lui permet de ne profiter que de quelques jours continus de plaisirs avec toi, ce qui préserve son quotidien tout en ne gardant que le meilleur de ce que tu peux lui apporter. Mais s'il devait vivre en permanence dans la ferveur que tu lui voues, il deviendrait fou. C'est sans doute ce qui l'a fait hésiter.
De son côté, il y a un côté extrêmement plaisant à se sentir ainsi adoré. Son orgueil et sa fierté doivent être au plus haut. On ne peut qu'apprécier une personne qui nous aime autant. Du moins lorsque les choses se passent bien !
Le risque est donc grand de vouloir profiter (un peu malgré soi) de cet amour qui nous grandit autant, et qui est acquit si facilement. Mais comme tu n'es pas toujours auprès de lui, il a semble-t-il complété son besoin sentimental par une autre aventure, plus proche et plus présente (bien que moins entière, certainement).
Sachant que les personnes de votre âge ont bien souvent besoin de revivre un peu, après une période de couple sclérosante qui a duré des années.
Donc je résume : tu l'aimes à la folie, et lui... il aime être aimé ! Mais t'aime t-il vraiment ?
Pas à ta façon, en tout cas : il aime l'amour. C'est à dire la vie amoureuse, ses plaisirs et ses coups de coeur. Donc la "salope" ou toi, il vous aime tout autant. Et si elle ou toi sortaient avec un autre homme, il y a de fortes chances pour qu'il s'en fiche et continue ainsi sans rien changer.
Ce qui n'est pas du tout dans ta façon, fusionnelle, d'aimer. Cette façon d'aimer, je parie qu'il l'a déjà connue avec une femme, antérieurement, et il n'a plus du tout envie de revivre ça. Quoique tu puisses lui dire ou lui faire. Tu lui rappelles certainement son ex-femme (ou son ex-mariage)... et ce n'est pas du tout à ton avantage !
Sauf que tu vas dire : "mais il me recherche, à certains moments, il a besoin de moi, il fait tout pour me garder avec lui, il me rattrape et me reconquiert".
C'est bien possible : il est partagé entre ce que tu lui apportes, et tes défauts (exigence extrême). Et dès que tu n'es pas là, cet aspect de toi lui manque. Tu l'as contaminé par la passion que tu insuffles à votre relation, et s'il a pris cette habitude de te cacher ses "turpitudes", c'est pour garder cette partie de toi, si incendiaire.
Car la passion, c'est de l'adrénaline et l'adrénaline, on a a besoin de plus en plus. Même tes revirements, tes doutes et tes espionnages lui apportent des difficultés qu'il doit gérer, ce qui rend sa vie si excitante (je sais que c'est difficile à comprendre...)
Pour moi, aimer, c'est vouloir l'autre heureux. Je suis resté ami avec mon ex, parce que je comprends son besoin de ne pas être avec moi, parce que je l'aime suffisamment pour ne pas lui imposer ma passion, pour qu'elle soit heureuse même sans moi.
En es-tu capable ?
Préfères-tu continuer à vous rendre malheureux tous les deux parce que votre fusion n'est pas celle que tu souhaiterais ?
Es-tu sincère quand tu dis "accepter" qu'il ait une "maîtresse" ? N'est-ce pas juste un compromis que tu lui accordes, mais que tu ne supportes pas au fond de toi ? (et puis d'abord qui est "la maîtresse", celle qui est loin, ou celle qui est proche ?)
N'as-tu jamais essayé d'attendre qu'il ait besoin de toi, qu'il vienne à toi, au lieu d'aller le voir, pour savoir s'il t'aime vraiment ?
Est-il sain, pour toi de ne vivre que pour une autre personne au point de t'oublier toi-même ?
Pour moi, tu as une passion maladive : tu projettes sur cet homme ton désir de bonheur amoureux. Sans lui, tu as le sentiment de ne plus exister. Tu n'as pas peur de le perdre, lui, tu as peur de perdre l'excitation que te procure cet amour à sens unique. Parce que ne plus être amoureuse (même d'un homme qui te "trompe"), ce serait ne plus exister. Et c'est cet appel à l'aide que tu lances ici...
Discussion : Psys ouverts au polyamour

Leolu
le mardi 30 avril 2013 à 23h37
MetaZet
Certes, Jésus a pardonné à la femme adultère, mais il lui a dit "va et ne pèche plus", ce qui sous-entend que c'était un péché.
C'est bien de cette partie de la Bible que je faisais allusion (dans "chrétien", il y a "Christ"). Et même Jésus était un homme de son temps. Ce "pardon" était donc "moderne" car inédit.
Tout comme une plus grande évolution des moeurs le serait aujourd'hui. Le principe de base étant le respect mutuel, dans un cadre sain, où rien n'est caché et les différentes parties satisfaites.
Pas forcément le maintien de traditions séculaires (sinon on lapiderait encore en Occident).
Discussion : Un an aprés...

Leolu
le mardi 30 avril 2013 à 18h11
Je viens de découvrir que c'est Jacques Prévert qui a écrit ce proverbe.
On peut y voir du regret ressassé (j'aurais dû...) ou du conservatisme (surtout ne rien changer !) mais ce qu'il exprime surtout, c'est qu'on a rarement conscience de tout ce qui devrait nous remplir de joie dans la situation où l'on se trouve.
Pour profiter du bonheur qui nous est donné, observons simplement ce qu'on a et qu'on pourrait ne pas bénéficier (santé, conjoint, travail, enfants, parking, eau courante, média, maison...). Version matérielle de l'esprit ZEN qui est plus "corporel et mental".
Dans l'exemple ci-dessus, je vois un bonhomme qui était tout content d'avoir DEUX amours pour le combler, et qui se plaint de n'en avoir plus qu'un. Qu'arriverait-il s'il n'en avait plus du tout !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Une Amitié particulière

Leolu
le mardi 30 avril 2013 à 15h04
Ne pourrait-on dire que le polyamour se distingue, outre les relations sans mensonge, par la POSSIBILITÉ d'amour ?
Quelque chose qui s'ajoute et complète le libertinage (dont la règle est souvent : "pas de sentiments") ?
Le fait de prendre le risque de mettre du sentiment, de l'absolu, dans les plus importantes relations (le sexe passant ainsi au second plan, comme lorsqu'on vit en couple) ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Psys ouverts au polyamour

Leolu
le mardi 30 avril 2013 à 13h45
katia
j'ai toujours pensé que la religion rendait impossible ce choix de vie, et bien je me suis trompée et c'est une bonne nouvelle
J'aurais tendance à dire que tu es "chrétienne" avant d'être "catholique", car tu t'es imprégnée du principe premier exposé par la Bible (l'amour quel qu'il soit, n'est pas mauvais), plutôt que d'obéir aux traditions établies par les religieux.
Et, dans mon entourage autant que dans ma propre vie, je me suis aperçu que les croyants qui s'en sortaient le mieux étaient ceux qui arrivaient à re-penser les enseignements dispensés, à en retrouver les sources.
Discussion : Un an aprés...

Leolu
le mardi 30 avril 2013 à 13h25
J'ai l'impression que la chose la plus difficile à appréhender, dans le polyamour, c'est de limiter son empathie, dans les cas où on n'est pas directement concerné (même si, indirectement, on subit les humeurs du conjoint qui a des soucis avec l'autre polyamoureux).
Le malheur de son conjoint délaissé, c'est SON malheur. Il faudrait qu'il prenne conscience qu'il a 2 relations à traiter différemment : poly1 et poly2.
Or, si poly1 se préoccupe trop du lien du conjoint avec poly2, elle en fait un problème global... qu'il sera donc plus difficile de résoudre !
L'important, il me semble, c'est de réfléchir sur chacune des composantes de la relation multiple :
- moi : malheureuse à cause du malheur du conjoint
- le lien "moi-conjoint" : amoindri car conjoint a la tête ailleurs
- le conjoint : malheureux à cause de l'éloignement de Poly2
- le lien "conjoint-Poly2" : coupé parce que Poly2 est parti ("moi" n'en est pas responsable)
- Poly2 : concentrée exclusivement sur son autre vie
La responsabilité première d'un polyamoureux (il me semble), c'est de ne pas faire subir à l'un ce qui vient de l'autre. Chaque relation a sa particularité propre.
Mieux : la coupure d'un des deux liens doit être imaginée dès le départ et "acceptée" (ou en tout cas prise en compte). Cela inclut aussi le lien entre toi et ton mari ! Que ferait-il si cela arrivait ? (même si l'éventualité est improbable, sauf décès brutal, il peut avoir à y penser)
Une phrase que je ressasse, en ce moment : "On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en partant"
Discussion : Réfléxion Monogame ou Polygame

Leolu
le dimanche 28 avril 2013 à 18h25
Len
Je crois fermement en la monogamie. Et je voulais partager la réfléxion de Pierre Etienne Bourget qui est pleine de sens, de sagesse.
Le sujet n'est donc pas "Réfléxion Monogame ou Polygame", mais "Avec Pierre Etienne Bourget, croyez en Dieu et en la Monogamie !". Pierre Etienne Bourget dit ce que les croyants ont envie d'entendre, donc Pierre Etienne Bourget a raison. La plus belle capacité des non-croyants est de douter et de se poser des questions, et donc d'accepter les différences chez les autres. Différences qui excluent la solution unique.
Len
J'ai jugé bon de la partager ici pour toutes les personnes en recherche du bonheur, de l'amour !
N'est-ce pas plutôt pour convaincre les polyamoureux qu'ils sont dans l'erreur (selon la seule et unique vérité) ?
Len
La question est de savoir, si en tant qu'être humain je réussis à me libérer, si j'ouvre mon esprit que je m'élève spirituellement, si j'ai un Amour "universel», n’aurais-je plus besoin de souffrir dans une monogamie ? Et donc que la polygamie m'est accessible ?
J'essaie de traduire : "Si, en tant que croyant, la monogamie me semble insupportable, puis-je prendre plusieurs femmes (polygamie) ?" (PS : on parle ici de polyamour et non de polygamie)
Len
Qu'est qui donne réellement confiance en quelqu'un dans le couple ?
C'est que cette personne sache, ressente et éprouve le fait qu'elle est hors compétition, elle est hors comparaison, ni dans son corps, ni dans son intériorité (âme), ni dans ses capacités et pas spécialement dans sa sexualité non plus avec quelqu'un d'autre.
Il faudrait donc n'avoir qu'un seul enfant, pour éviter qu'il entre en compétition avec un cadet éventuel...
Len
Et si ça ne fonctionnait pas ?
Cela amène d'autres plans, de sortie de couple.
Sortie de couple ? Le divorce ou le polyamour. Donc la fin d'un amour ou son partage.
Len
Il est indispensable d'avoir la foi, aimer le créateur, ensuite aimer les autres et enfin s'aimer soi dans l'ordre des choses.
Les polyamoureux aiment les autres (plusieurs autres) parce qu'ils s'aiment, eux. Ils ne veulent pas "ne plus aimer" la première personne rencontrée, ni "ne pas aimer" la deuxième personne rencontrée. Ils veulent continuer d'aimer, selon l'enseignement "du créateur".
Les religions, par contre, demandent constamment de ne pas aimer, de rejeter, d'exclure, de bannir, d'excommunier... ceux qui ne suivent pas les traditions (parce que la religion, c'est bien plus le maintien d'une tradition que l'amour des autres, donc de ceux qui sont différents).
Len
Vivre tout ça en profondeur, dans le temps, de plus en plus fort est possible dans la monogamie
Possible, mais extrêmement rare. Que fait-on, dans les autres cas, les plus fréquents ? Vaut-il mieux un divorce qu'un partage de son amour ?
Len
Personnellement, je ressent de l'Amour en moi, je me sent bien heureux et pourtant je vie seul.
Donc la meilleure solution, c'est "pas de couple du tout". Que des célibataires ! :)
Len
La monogamie n'est malheureusement pas bien utilisée comme formule par la plupart des gens, ça ne veux pas dire pour autant qu'elle n'est pas universelle.
La monogamie est le cas le plus fréquent parce qu'il est le plus simple assortiment possible. Pourquoi serait-il le seul ?
(NB : "je vis" et non "je vie", le verbe "vier" n'existe pas)