Participation aux discussions
Discussion : Nos plus beaux témoignages d’Amours de poly-heureux ☺

Cendre
le jeudi 08 août 2013 à 01h31
Juste une petite salutation en passant, pour souligner mon bonheur ce soir.
Il n'y a rien de plus beau que de se sentir aimée pour ce qu'on est, telle qu'on est.
Je ne sais si ce bonheur est pérenne ou éphémère, mais il est là, sous mes doigts.
Et j'ai bien l'intention d'en profiter.
A fond.
Discussion : Les lundis poly - 9 septembre - Paris - Bubble Bar

Cendre
le mercredi 07 août 2013 à 15h42
modus operandtrucApporter un chat ?
A mais en voilà une idée quelle est bonne à ajouter ! Les esprits félin veillent sur nous, cela fait très longtemps que je le sais.
sinon, il te faudra juste demander au barman (en plus de commander une boisson) le formulaire spécial nouveau qui fait 5 pages de plus que celui des habitués.
(dsl Siesta pour le plagiat)
Discussion : De la gestion des Trolls sur un forum communautaire

Cendre
le lundi 05 août 2013 à 01h39
Bonsoir bonsoir...
Ça fait un bail que je m'étais promis de répondre à ce fil, et finalement, je vais me dire que le remonter 15 jours après n'est pas un problème, hein ? (allez ; siouplait, soyez d'accord avec mon excuse à deux balles !)
Cette histoire de troll a soulevé un certain nombre de questions tout à fait humaines, d'organisation d'individus distincts en société, et en bonne informaticienne, j'ai toujours l'illusion que certains outils techniques peuvent faciliter la coordination.
Faciliter, c'est à dire ne jamais faire le boulot à notre place, tant que les ordi n'auront pas de gost, de conscience, il ne sont que des outils et doivent rester tel quel.
Ça veut dire, entre autre : on oublie l'option qui masque automatiquement un texte de membre sous un prétexte comptable (comme le fait d'avoir une note négative), c'est forcément biaisé, il y aura toujours des petits malin, soit pour se réinscrire sous un autre speudo, autre IP, sois pour exclure untel qui leur déplaît.
Bref, je ne fais que répéter pour l'instant ce qui a déjà été très bien dit y'a 3 semaines.
Sur ce, j'avais quand même deux propositions techniques, qui ont suffisamment mûri dans ma tête pour mériter d'être quand même exposées.
1/ Proposer un affichage personnalisé
Certains d'entre vous l'ont eu, j'avais mon astuce personnelle pour ne plus voir les messages des trolls, ce qui aide, non seulement pour ne pas se pourrir le moral, mais surtout pour éviter d'avoir envie de les nourrir.
Hors, il serait relativement peu coûteux, amha, de faire évoluer l'interface pour permettre à chacun de choisir les auteurs qu'il ne souhaite pas lire.
L'outil ne fait rien en automatique : c'est à chacun, quand il a atteint sa limite de tolérance, d'aller dans ses paramètres indiquer qu'il ne souhaite plus voir les messages de untel.
Par contre, un speudo qui s'attirerait ainsi les masquages d'un grand nombre de personne pourrait écoper d'une présomption de troll, avec, éventuellement, un affichage pour le signaler, ou peut être tout simplement l'apparition d'un bouton pour ajouter directement ce speudo dans nos indésirables personnels (facilite la tâche pour les nouveaux)
A creuser, si cela plaît à d'autres membres, et si cela plaît à BohwaZ comme évolution à développer (je peux filer un coup de main le cas échéant)
2/ gérer une arborescence dans nos fils
D'aucuns ici pourront en témoigner, c'est un sujet qui me tient particulièrement à cœur (qui remonte à ma thèse, en l’occurrence), mais qui est autrement plus difficile à mettre en place, techniquement parlant et fonctionnellement parlant.
Mais qui a mon avis est bien plus riche.
Qu'est-ce qui rend un troll si désagréable ? Si ce n'est le hors-sujet dans lequel il entraîne la discussion. Hors, si nous avons eu l'exemple de speudo qui ne faisaient que cela, nous sommes nombreux par ici à avoir des tendances à faire du hors piste (moi la première).
Parce qu'on a du temps, un interlocuteur intéressant, une problématique qui se dégage, et voilà, en quelques heures et quelques post, le sujet a complètement dérivé.
Dur dur pour celui qui veut revenir au sujet initial, dur pour le lecteur qui vient par la suite et se trouve instantanément découragé de lire par l'ampleur que cette digression a pu prendre et qui ne correspond pas nécessairement à ce qu'il voulait lire.
Pour autant, est-ce que cette conversation est nuisible ?
N'est-ce pas plutôt heureux de se dire qu'un forum est là également pour que chacun puisse s'en approprier les sujets, et les faire diverger au gré des envies des uns et des autres ?
Contre cela, ma réponse, c'est de permettre un fil arborescent.
Trois gus ont fait dériver le sujet ? et on souhaite reprendre le fil initial ? Ok, pas de problème, il suffit d'ouvrir une nouvelle branche juste avant que ça parte en live.
La continuité du sujet est préservée, et mieux encore, les trois gus ont leur espace à eux pour continuer à discuter sur leur hors sujet s'ils en ont l'envie.
Je suis fascinée par les forums arborescents, j'ai du amèrement me résigner au fait que très rares sont les communautés capable de les entretenir, car cela demande un peu de rigueur et de structure de la part d'une minorité de participants.
Mais ici, c'est largement faisable, j'en suis intimement persuadée.
Mais bon, être intimement persuadée que c'est une très bonne solution à mettre en place ne suffit pas.
Si ça se fait, c'est un changement majeur de la structure des données, c'est autrement plus impliquant que ma proposition 1. Mais je reste, d'autant plus, disponible pour filer un coup de main le cas échéant.
Il faudra s'occuper de la migration de l'existant, mais c'est pas trop un problème (on peut juste considérer qu'il n'y a qu'une seule branche... a moins de coder une fonctionnalité permettant aux modos de créer des branches après coup, mais c'est encore du boulot en plus, tant en développement de codes qu'en restructuration)
Et surtout, se pose la question de l'affichage.
Parce que si les fils arborescents n'ont pas bonne presse, c'est qu'ils sont difficile à représenter, à visualiser, à lire. On a du mal à repérer les messages nouveaux, et à savoir où il faut écrire.
Et puis, il y a toujours le cas où on a envie de répondre à tout en même temps dans un seul post (ce qui est justifié dans un fil linéaire, mais qui demande en théorie de séparer son propos en fonction des branches dans un forum arborescent, ce qui segmente parfois trop le discours)
Il y a quand même quelques exemples qui existent.
Au féminin est (à ma grande surprise pour un forum très grand public) arborescent. Avec tout un tas de fonction pour retrouver les nouveaux posts et les posts qui nous répondent, quelque soient leur place dans l'arbre.
VBulletin ou IP.Board proposent plusieurs mode d'affichage, pour permettre de choisir un affichage ou un autre. Ça ne me semble pas une bonne idée, cela perd la volonté collective d'obtenir un truc lisible. Et puis, j'aime pas quand on voit qu'un seul message à la fois (sans compter qu'avec un truc pareil, je peux dire adieu à mes lectures dans le métro ! )
Bref, c'est un rêve.
Si certains le partage, j'aurais bien envie d'y investir temps et réflexion. Parce que ce forum le mérite.
Mais faut que je sois persuadée que cela botte d'autres personnes que moi, sinon, ça reste assez stérile quand même.
Voilà voilà, encore une tartine, mais pour une fois, je parle pas de mes problèmes persos. Ça fait des vacances à tout le monde, je suppose :P
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Passer d'une relation primaire à une relation secondaire.... pas si facile!

Cendre
le samedi 03 août 2013 à 22h23
Bonjour Poconia.
Heureuse de te savoir rentrée, toi, jolie baroudeuse qui m'a fait doucement rêver dans ses messages de mai, moi qui suis tellement résistante au changement que j'ai peur de ne jamais oser partir 6 mois à l'autre bout du monde...
Ainsi tu as retrouvé cet amour en rentrant au bercail. C'est plutôt une chouette nouvelle non ?
Après, lui aussi, avait visiblement des aspirations à se poser, et vous deux ensemble, si je ne m'abuse, vous aviez du mal à placer les fondations d'un truc stable.
Alors, la sensation de déclassement... C'est surtout par rapport à la pression normative, non ?
J'espère de tout cœur que sa nouvelle compagne ne sera pas du genre à vous coincer dans votre relation.
Je vous souhaite plein de bonheur.
Discussion : Ça le rend malade.

Cendre
le samedi 03 août 2013 à 19h50
Je reprends finalement ici plutôt que là bas, parce que me relire, deux mois en arrière, me colle à la fois une impression de surplace et de progrès...
Ça le rend toujours malade...
Oh oui, j'ai beaucoup changé depuis que j'ai signé.
Et ce que j'ai expliqué y'a deux mois me semble toujours autant d'actualité, peut être même encore un peu exacerbé...
Y'a quand même une question d'identité qui se joue pour moi dans cette affaire.
C'est comme le couteau de Jean, dont on a changé la lame, puis le manche : ça reste le couteau de Jean.
J'vous bassine déjà bien assez avec ça, celle que j'étais avant, que je ne reconnais plus parfois. (ça me rassure même franchement quand je lis Lulutine me dire qu'elle a des ressentis similaires, me dire que pour ce genre d'impression, je ne suis pas trop extraterrestre non plus)
[avertissement]A me relire, je rentre là dans des considérations très auto-centrées, c'est long et pas forcément intéressant pour tout le monde.[/avertissement]
Moi aussi, j'ai eu mes périodes sans envies. A part celle de me foutre en l'air. Et le chemin qui m'amène là où je suis aujourd'hui, avec cette estime de soi toute neuve (fragile, mais réelle) est bien entendu un chemin continu. Il n'y a pas eu de révolution, pas même de traumatismes. Juste de belles rencontres. De très belles rencontres...
Donc, d'un coté, admettre la continuité de l'existence, et d'un certain nombre de valeurs qui ont toujours été là.
Et de l'autre, il y a cette notion de faux-self, cette interface de soi que l'on met entre notre vrai moi et les autres. Quand Petitcollin décrit le faux-self des surefficients comme un salon VIP, ça fait franchement écho en moi.
Écho à cette drôle d'impression d'être toujours d'accord avec le dernier qui a parlé, de ne pas avoir de volonté propre, de libre arbitre. De toujours traîner une culpabilité vis à vis de mes congénères. J'aurais du depuis longtemps [appeler les membres de ma famille, ouvrir un compte commun, inviter untel à la maison, etc] (rayer les mentions inutiles)
Écho à cette plaie que je me traîne encore, d'être toujours très enthousiaste, et de promettre des trucs dont au final je n'aurais jamais l'énergie de le faire. C'est flagrant en informatique : car si on me demande "est-ce que c'est possible de", je réponds instantanément "oui c'est facile" parce qu'en effet, j'ai déjà en tête l'algo, la procédure qui permet de le faire. C'est facile, mais pour avoir un truc fonctionnel fini, c'est long, parfois très long, et rarement je me donne le temps de finir. Ce qui se termine immanquablement par la perte de contact avec la personne en question, vu que la culpabilité que je me paye de ne pas lui avoir fait ce que j'avais vendu comme si simple...
Alors je change.
J'apprend à dire que ça m'arrange pas, j'apprends à dégager du temps pour moi, à me faire plaisir, à vivre. Je découvre même qu'il y a de nombreuses personnes sur terre qui peuvent tout à fait profiter de m'avoir dans cet état d'esprit, sans attendes mirobolantes, sans promesses pour faire plaisir, ça ne fait pas de moi un monstre.
Je suis en train de reconfigurer un faux-self un peu plus vivable pour mon vrai moi.
Sauf que je ne me reconnais plus.
Prendre le temps dans un pique-nique de se poser, sans rien faire d'autre d'être là, connecté au bonheur des autres, c'est ce que j'étais rigoureusement incapable de faire, que ce soit avec des potes ou la famille, j'avais toujours l'impression au final de perdre mon temps, d'être en décalage.
Alors quand on a monté toute son adolescence et sa vie de jeune adultes des stratégies pour expliquer qu'on aime pas être en groupe, ça surprend de constater le contraire.
Même chose pour les réseaux sociaux, dont je commence à capter certains intérêts.
Et là, même s'il s'agit d'une évolution progressive, y'a de quoi être surpris quand même : c'est plus la même lame et plus le même manche.
Pas étonnant que mon compagnon soit perdu.
Alors voilà.
Je continue d'écrire, ici et là, laisser des traces de mes évolutions ou mes sur-place.
Si tout se casse la gueule, au moins, je pourrais revenir sur les logs pour debugger.
Discussion : Il veut pas savoir

Cendre
le samedi 03 août 2013 à 19h49
Mes lapsus graphique sont parfois joli, merci d'avoir relevé celui-là, je pense qu'il est en effet signifiant.
Bon, ça s'arrange pas trop mon truc, mais j'ai plutôt envie de parler de moi et je vais déterrer un ancien fil à moi pour l'occasion...
Discussion : Il veut pas savoir

Cendre
le jeudi 01 août 2013 à 14h38
Z'êtes des amours...
Deneb
Cependant, il me vient juste une petite interrogation comme ça, après réflexion : ton compagnon, avant que tu ne commences tes expériences poly, vivait-il déjà avec « peu d’envies » personnelles (comme tu viens de nous le décrire) avec pas forcément des projets ou activités persos, ou au contraire, était-il très occupé, indépendant de tes propres activités ?
Je parle de situation aggravante juste bien à cause de cela : ni lui, ni moi n'étions très indépendant ni très occupé. Plutôt en mode routine passif, répondre aux sollicitations plutôt que organiser nous même.
Moi, c'est le polyamour qui m'en a sortie. Et j'ai encore bien des progrès à faire en la matière, mais il y a maintenant certaines choses que je désire sur lesquelles je ne rognerais plus.
Et de pas pouvoir l'entraîner avec moi sur la voix qui m'apporte tant, c'est juste écœurant.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Il veut pas savoir

Cendre
le jeudi 01 août 2013 à 12h25
Bonjour les aminches !
Bon, faut vraiment que je cause à BohwaZ de mon idée de mettre en place des structure arborescente sur ce forum : ça me dérange pas du tout de voir MetaZ et Geraldin-e partir en live sur les utopie, mais si on mélange les deux branches, ça va être un peu difficile à suivre.
Bref.
Revenons à nos moutons.
Merci pour tous vos commentaires, je m'en nourris, mais ça progresse pas fort dans ma tête.
Je suis en train de bugguer.
D'un coté, c'est vraiment fun.
Je suis bien dans ma peau, dans mon boulot, dans mes amours. Bon, je dis pas que c'est tout plat parce le polyamour a toujours une drôle de tête quand on essaye de le projeter quelques années devant soi, mais ça se jugule bien avec un minimum de confiance entre les protagonistes.
Et pour aller avec ça, j'ai un compagnon qui m'accompagne en me disant que c'est chouette de m'avoir toute pimpante à ses cotés.
Qu'il en est heureux.
Oui. et c'est là que ça pêche :
Il en est heureux, quand il va bien.
Sauf qu'il va pas bien.
Et s'il m'interdit d'être malheureuse à cause de lui, quand je lui répond que lui non plus, n'a pas le droit d'être malheureux à cause de moi, il enchaîne par un « je fais ce que je veux ».
Et je peux pas nier que je suis quand même responsable de la dégradation de sa situation.
Je dis pas que il n'y avait pas déjà un soucis à la base, mais là, mon polyamour est un facteur aggravant, et pas des plus négligeable.
Je pense même que tout un tas de gens vivent des années très bien avec ce type de soucis, et que n'était ma nature poly, on aurait pas forcément été obligé d'aller gratter par là.
Sauf que maintenant, c'est fait.
Faut faire avec.
Et tout pimpante que je peux être, je me sens impuissante à l'aider à savoir ce qu'il veut, à ne serait-ce avoir envie de quelquechose, qu'il ait envie de se bouger, ou de lire, ou d'écrire, ou de raconter à quelqu'un... Qu'il ait juste envie d'aller mieux, déjà, je serais contente : j'aurais enfin une prise.
C'est bien gentil de parler de responsabilité, de dire que chacun est responsable de ses sentiments, et responsable de son éventuelle déprime aussi ?
Et si on refuse de faire des reproches aux autres, on se les fait à soi même, c'est vraiment comme ça qu'on fait avancer le truc ?
Je peux pas décider à sa place. Quoi qu'il y ait à faire (qu'il trouve une amoureuse, qu'il concrétise avec une amoureuse, qu'il se remette au sport, qu'il envisage de divorcer, qu'il change de boulot, qu'il décide de voir un psy, qu'il décide de mieux comprendre le polyamour) Quoi qu'il y ait à faire pour lui, je ne peux pas prendre la décision à sa place.
Et pourtant, je peux pas non plus le laisser dans cet état (même s'il n'est pas permanent)
J'ai signé pour le meilleur et pour le pire, et je re-signerais aujourd'hui si on me le demandait.
J'en suis là.
Essayé hier de travailler sur les modalités (quand est-ce que je ne suis pas là, quand est-ce que je le préviens, par quel média. On parle juste de l’absence, puisque le ce que je fais, c'est réglé : je lui dit rien tant qu'il demande pas.) Pas moyen d'avoir une idée de ce qu'il pourrait mieux supporter qu'autre chose.
De là à me donner des envies que cela ne se voit pas du tout (mais non, la double vie, tant pour moi que pour mes partenaires, c'est juste impossible, veto ! Et tant mieux, il ne me l'a pas demandé...
Il m'a jamais rien demandé d'ailleurs...)
Vague envie de reprendre sur un autre angle, celui des peurs sous-jacentes. Juste, s'il a le sourire ce soir, j'oserais pas casser ça.
Je suis en train de devenir accro à ça : sentir les gens heureux auprès de moi.
Discussion : Il veut pas savoir

Cendre
le mardi 30 juillet 2013 à 23h39
Je reprends mon fil, je vois pas trop où d'autre où poster, de toute manière.
J'assume pas.
C'était le deal, pourtant.
Je suis grande, majeure et vaccinée, alors ok, je fais ce qu'il me plait mais je dois en assume les conséquences. Voilà, c'était comme ça que ça aurait du marcher.
Mais là, j'y arrive plus.
Je l'ai vu venir gros comme une maison, pourtant, la perte de contrôle.
C'est pas comme si on en avait jamais parlé ici, de la passion qui change notre regard sur le monde, avec les papillons dans le ventre et tout.
Pas que j'en avais été complètement épargnée précédemment, mais les circonstances changent pas mal la donne.
J'étais optimiste, je le suis de moins en moins, parce que ça tourne à la guerre des tranchées dans ma tête.
Parce que ça veut pas se conjuguer avec le titre de ce post il veut pas savoir, qui va de paire avec un autre fil de ce thème qui parle de je ne peux pas te l'interdire
Il peut pas m'interdire, mais la formulation même suppose qu'il voudrait bien. Que je pourrais m'interdire moi-même, ça l'arrangerais franchement. N'est-ce somme toute pas ce que fait la majorité en pareille situation ?
Et moi, en face, je voudrais bien avoir un peu plus de marge pour vivre ce que j'ai envie de vivre.
D'un coté, j'essaye de tenir le cap que j'ai découvert en arrivant ici pour la première fois : nous donner du temps, en tant que couple en métamorphose, d'expérimenter, d'apprendre ce qui va et ce qui ne va pas, au gré des maladresses et des marques d'amour mutuelles. Et ce cap là me dit qu'il faut encore prendre son temps, ne pas brusquer, respecter le rythme de mon compagnon qui ne peut pas être le mien.
Et de l'autre coté, j'ai l'impression d'avoir les ailes rognées.
J'ai ouvert une porte et je ne me donne pas le droit de la franchir.
L'extérieur est là. La lumière, le vent, les odeurs, tout me donne envie d'aller me rouler dans l'herbe, de prendre ces plaisirs gratuits qui ne sont volés à personne, qui ne font de mal à personne.
Qui ne devrait faire de mal à personne.
Yann Kerninon, Editions Buchet-Chastel, p. 46.
Et être deux suffit pour ne pas être d’accord.
J'ai peur si j'avance de claquer une porte derrière moi, et de jamais m'en remettre, d'avoir tout explosé juste pour batifoler un peu.
J'ai peur, si je reste à l'intérieur, de m'enterrer vivante, de renoncer à ce que je suis fondamentalement.
C'est pas nouveau, cette dichotomie, je la traîne depuis plus de 6 mois.
Juste là, les tensions sont plus fortes encore. Au point que je ne sais plus m'arrêter au centre, que j'arrête pas d'osciller d'un coté puis de l'autre. Et vous savez ce qui arrive généralement à un système rétroactif qui entre en résonance avec des oscillations exponentielles ? Une pièce fini par lâcher.
Bon, je veux pas alarmer tout le monde. Hein ? Je vais bien, quand même. J'arrive à me poser, à y croire. Des fois. C'est juste que il y a comme un pas assez, vu qu'il n'y a que quand je suis proche de l'équilibre que j'arrive à être sereine, à avoir vraiment confiance en moi, en l'avenir avec mes partenaires.
Faut juste que je prenne le temps d'amortir un peu mon système, le ralentir, le calmer.
Et écrire ici est une des stratégie que j'ai trouvé pour y arriver. (écrire et avoir vos réaction, en plus, j'ai des effets à retardement des plus appréciable. Merci à tous)
Ça va déjà vachement mieux.
Ce serait un comble, quand même, si je trouvais le moyen de me plaindre d'être heureuse en amours, non ?
Bon, je ne me sens pas le courage de dire ou faire quoique ce soit ce soir. C'est dommage. Mais comme c'est une des tension qui a alimenté la résonance, on va pas forcer plus que je ne suis capable de faire.
Et tant pis.
Ça sera pour une autre fois.
Il y aura d'autres fois (multiples).
J'en suis bien convaincue.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris

Cendre
le jeudi 25 juillet 2013 à 15h34
Evavita
Mais question que nous soyons sûrs je propose d'écarter toute malédiction éventuelle du "jamais deux sans trois" en aspergeant Cendre à son arrivée :P
<3
--
Sinon, j'ai une douzaine de gobelets en stock, je les ramène. Avec le drap de Katia.
Discussion : Les lundis poly - 4 novembre - Paris - Bubble Bar

Cendre
le jeudi 25 juillet 2013 à 08h21
Ça, c'est une programmation qui me plaît !!
Merci LittleJohn !
Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris

Cendre
le jeudi 25 juillet 2013 à 08h17
Quelques orages localement possibles en soirée et la nuit prochaine
Bah, vu comme j'ai déjà pris la flotte hier soir et avant-hier midi (pour mon plus grand plaisir, en l’occurrence), le temps devrait nous épargner ce coup-ci.
(a moins que, jamais deux sans trois, on se coltine un nouveau déluge :-° )
Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris

Cendre
le vendredi 19 juillet 2013 à 00h51
MetaZet,
Je me croyais assez représentative de la "femme assistée par ordinateur", mais tu es vraiment encore pire que moi.
Bercy ou La Vilette, j'ai envie de venir, j'y serais.
Discussion : Il veut pas savoir

Cendre
le vendredi 19 juillet 2013 à 00h44
SiestacortaCa peut te faire flipper de pas avoir d'écho
C'est exactement de ça dont il est question.
Le danger est assez minime, je pense.
Celui que je perçois le plus clairement, c'est celui dont parle Lulutine, c'est à dire d'avoir à assumer lors d'une phase où j'irais moins bien des risques pris quand j'allais très bien.
Mais c'est bien clair. C'est une des premières choses que m'a demandé mon compagnon : d'assumer les conséquences de mes actes, d'être responsable dans mon insouciance. Ça fait parti de nos briques de base, et elle n'est pas posée au hasard : il me connaît quand même très très bien.
Le fait qu'il ne veuille pas savoir ne me chagrinerait pas autant si je ne connaissais pas sa propension à prendre sur lui, à ne pas dire quand ça ne va pas.
Mais j'extrapole peut être encore là une fois de trop. Somme toute, les rares fois où j'ai vraiment abusé à ses yeux, il ne s'est pas privé pour me le dire (de plus, à froid, avec le recul de sa réflexion, de sa propre remise en question, qui rend mes maladresses encore plus percutantes)
Bref, c'est une fois de plus une question de confiance.
Arrêter de flipper pour l'autre, arrêter de vouloir se mettre à la place de l'autre, de vouloir deviner son comportement à l'avance. Lâcher prise, en somme.
Je le fais tellement facilement avec les poly que je me surprends moi-même à m'embourber dans ces problématiques avec mes relations antérieures.
Mais je ne m'embourbe pas complètement pour rien. C'est une autre logique qui prend alors le relais. Celle qui dit que anticiper le comportement de ses proches et s'adapter en amont est une preuve d'attention, d'amour...
Et alors le lâcher prise apparaît comme une forme d'égoïsme
...
Cendre, regarde où tu vas, fait attention à ce que tu fais, ne reste pas dans la lune
Je l'ai tellement entendu, cette litanie, gamine, saurais-je un jour savoir faire la part des choses ?
Je suis en chemin, en chemin vers moi-même et vers les autres.
Et j'ai vraiment beaucoup de mal à envisager une issue que je ne serais pas capable d'assumer. Une situation qui me ferait regretter cette année de découverte de moi-même, ponctuée d'instants de grâce inoubliables.
Reste la complexité matérielle. J'ai jamais trop aimé les soucis de logistique, ça me rebute. J'essaye de faire au mieux, de prévenir au mieux autour de moi.
Même si, des fois, il y a des choses que j'ai envie de faire qui passent à l'as (comme, en ce moment, participer au forum).
Tant pis, c'est dommage, mais je reste humaine, avec des capacités, non seulement limités, mais surtout fluctuante : on ne peut pas être à fond tout le temps.
--
Et merci merci pour toutes vos réflexions, vos propositions.
Ce forum est vraiment un havre de paix pour moi où je peux déverser sans crainte mes ébauches, mes doutes et mes incertitudes.
Et parce que je suis sur-entourée d'amour en ce moment, j'ai bien envie de vous en restituer un peu :
Je vous aime.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Il veut pas savoir

Cendre
le jeudi 18 juillet 2013 à 00h43
Je m'excuse d'avance pour l'aspect décousu de ce post, ça parle de moi et de ma réflexion actuelle, c'est-à-dire que c'est pas super structuré...
En plus du fait que ça fait 10 jours que je lis plus le forum, que je poste plus.
Le cosmos polyamoureux parisien est petit, et traîne toujours ce problème d'opacité entre nous, de ne pas sur exposer nos intimités.
Mais là, à nouveau, envie de vous en parler, d'avoir vos réactions (avec d'autant plus de sérénité au vu des derniers bannissements de trolls)
Être poly, pour moi, cela reste la possibilité de vivre plusieurs relations intimes simultanées, avec l'accord de tous.
Il y a des jours où c'est plus facile à assumer que d'autres...
Siestacorta le jeudi 21 mars 2013 à 00h21
On a appris à avoir plusieurs amis, à voir qui se croisait, se croisait pas. Bon, avec les amours c'est plus intense, mais on peut apprendre quand même.
Dire que j'ai l'accord de mon compagnon est beaucoup dire.
Il fait avec.
Et moi j'essaye d'apprendre.
C'est pas simple. C'est en effet beaucoup plus intense, à s'en retourner le cœur, parfois.
Me voici à nouveau bien accrochée à quelqu'un.
Ça remonte d'anciennes inquiétudes, que j'ai déjà exposé ici, Je vais en accumuler combien comme ça ?
Sans compter ceux qui rentrent plus facilement dans une conception courante du couple libre, j'en suis à trois. Trois en moins d'un an.
Et l'envie de leur faire une place dans ma vie.
Une vraie place.
Pas celle d'un amant d'un jardin tenu rigoureusement secret ou d'une relation secondaire
Et pour l'instant, mon compagnon ne veut pas savoir. Dixit ce soir :
« C'est plus facile à appréhender quand c'est pas matérialisé, quand ça reste un truc diffus »
C'est une mesure de protection pour lui. Je ne vais pas lui reprocher. C'est sa façon à lui d'être responsable de ses sentiments et ressentis.
Mais même si ça me conforte dans mon attitude de ces derniers jours (ne pas me cacher, mais ne rien dire non plus), je vais pas dire que ce soit confortable.
Ça m'aide vraiment pas à savoir ce qui est acceptable pour lui et ce qui ne l'est pas.
D'un coté, j'ai l'impression qu'il chemine à son rythme dans l'acceptation de ma nature polyamoureuse. Qu'il faut lui laisser le temps, encore, d'appréhender le concept, d'apprendre à vivre avec cette femme dont il n'est pas l'unique source d'euphorie.
De l'autre, constater que mes envies vont beaucoup plus vite que cela. Que je peste contre certaines occasions manquées liées à cet excès de prudence que son comportement crée chez moi, ou à l'opposé, quand je réalise que je suis (encore) allée au delà de ce qu'il est capable d'entendre sereinement.
J'ai été brutale en février. J'ai pas franchement envie de recommencer.
Mais alors ?
Accepter de tout monter en sous-main en attendant ?
En attendant quoi ? Comme Aviatha ? que l'amour se dissolve dans les contraintes et les manques de disponibilité ?
Alors que j'aspire à me sentir libre de mes mouvements, je ne le suis pas du tout.
Est-ce que ce niveau de translucidité, à la limite de l'opacité, est acceptable ? pour lui, pour moi, pour mes autres amours, à moyen terme et au delà ?
Je n'arrive pas à avoir un avis sur la question.
Je la fuis. Je ferme les yeux.
Je prends le plaisir où il est, profite de ce qui m'est offert, et porte une confiance aveugle dans l'avenir, portée par la certitude que tout cet amour en partage devrait pouvoir nous sortir d'une éventuelle situation fâcheuse...
Je sais pour ma part que je survis très bien.
Je peux me prendre des vestes, des méchantes, telles celles que mon très cher adultère a été contraint de me faire porter. Je me relève même plutôt bien, même si, 6 mois plus tard, les cicatrices restent plus sensibles que je ne l'aurais imaginé.
Mais si je peux prendre ce risque pour moi même, ce n'est pas tout à fait acceptable de le prendre pour ces autres que j'aime.
C'est une caractéristique de l'amour que de vouloir leur éviter tout malheur, surtout les inutiles.
Et en même temps, bienheureuse insécurité est une expression clé (tirée du bouquin de Paule Salomon) qui me guide depuis un certain temps. Obtenir un certain niveau de sécurité est important, vouloir l'augmenter au delà confine à la paranoïa et fini par étouffer le sujet.
Ça me rappelle une émission de Jean Claude Ameisen et ce qu'il raconte des expériences sur les abeilles stressées qui prennent moins de risques que les abeilles en conditions "normales".
Je prends des risques parce que je vais bien.
Limite, mes prises de risques peuvent servir de mesure à mon bien être global.
C'est plutôt positif au final, à y réfléchir
...
Chaleureux remerciement à ceux qui ont lu mes état d'âmes jusqu'au bout...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Les lundis poly - 8 juillet - Paris - Bubble Bar

Cendre
le dimanche 07 juillet 2013 à 13h32
Honte à moi.
J'ai prétexté que je devais rendre son drap à Katouchka, alors qu'en fait je savais pertinemment qu'elle pouvait pas venir... Des fois, ça nous arrange bien d'oublier certaines choses.
Bref, je viens ^^^
Et même en l’absence de mon exemple personnel, je serais bien contente de causer (et surtout d'entendre causer) des relations asymétriques.
(elles le sont toutes plus ou moins, mais parfois on préfère l'oublier, d'autres fois on ne peux vraiment pas l'ignorer)
Discussion : La fin de l'amour

Cendre
le vendredi 05 juillet 2013 à 23h45
Petite remarque perso en passant :
Je remercie ceux qui prennent encore le temps de lire et de répondre à nos trolls, (vu que moi, je ne les vois même plus à l'écran, me contacter si ça vous intéresse) : vous me donnez, par vos citations choisies un aperçu de leurs discours, et par vos réponses, un contrepoids immédiat à l'aspect délétère (ou bénéfique, c'est rare, mais ça arrive) de leur propos.
Chapeau !
Pour en revenir au sujet initial, la fin de l'amour, voire de "une relation où l'on aime plus était-elle vraiment de l'amour ?" c'est une vraie question pour moi.
Je suis bien sûre attirée par la réfexion de LuLutine, même si elle a deux ans :
LuLutine le jeudi 07 juillet 2011 à 19h39
Pour ma part, lorsque j'aime quelqu'un, je ne cesse pas de l'aimer (du moins, c'est vrai jusqu'à aujourd'hui, car je ne prétends pas lire dans l'avenir ; cela étant dit, si je cessais d'aimer, il est probable que je conclurais plutôt que ce n'était pas de l'amour - à mon sens - plutôt que de me dire que j'ai aimé et cessé d'aimer).
Il y a une relation dans ma vie qui m'a fait beaucoup de mal, dont j'ai eu beaucoup de difficultés à m'extirper.
Mais est-ce pour cela que nos trois premiers mois, ceux avant que ça ne dégénère, n'étaient pas de l'amour ?
On s'est trompé quelque part dans son jugement, mais où ? Qu'est-ce qui est le plus dangereux ?
Se dire que l'on s'est retrouvé amoureux d'une personne qui ne nous convient pas au final, et alors accepter que l'amour s'en aille ?
Ou bien réviser ses sentiments à la baisse après coup, une fois convaincue de désamour, se convaincre que l'on était pas réellement amoureux...
Je préfère la première solution.
(Si j'étais pas amoureuse, j'étais quoi ? manipulée ? Pouha ! Et mon libre arbitre là dedans ? ma lucidité ? )
Oui, je l'ai aimé.
Brièvement, pour de mauvaises raisons, mais sincèrement.
Il fait partie de mon histoire, je ne peux pas le renier, tourner la page, je ne peux pas faire abstraction du lustre passé en sa compagnie.
Donc oui, de mon point de vue, l'amour peut avoir une fin.
Même si je ne souhaite pas franchement renouveler ce type d'expérience passablement désagréable, et que je ne la souhaite à personne...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Insurmontable jalousie

Cendre
le mardi 02 juillet 2013 à 14h46
LuLutine
Pour ma part quand j'étais mono, j'étais mono pure et dure (ben oui, je ne fais pas les choses à moitié, et aujourd'hui je serais plutôt à 180° de ça).
En effet LuLutine, on partage vraiment du vécu semblable...
Pour ma part, j'ai encore du mal à assumer ce virage dans ma vie, passer de la fusion comme idéal à l'indépendance comme idéal, c'est quand même pas facile à suivre, ni pour soi ni pour ceux qui nous accompagnent.
J'ai encore beaucoup de mal à assumer d'avoir envie de faire des choses sans mon compagnon. (et on parle juste d'assumer ; pour les réaliser, c'est encore une autre étape, plus ou moins facile à franchir selon l'envie en question...)
Mais l'avenir me semble tellement plus fiable si je construis l'indépendance plutôt que de s'enfermer dans la fusion !
Discussion : Paris: Pique-nique poly mardi 2 juillet

Cendre
le mardi 02 juillet 2013 à 12h47
J'ai prévu deux couvertures pour ce soir, histoire d'être un minimum confortable si on doit se réfugier sur le béton sous la halle.
Je rajoute papiers et stylos, puisque j'arriverais avant Katouchka, histoire que chacun puisse commencer à remplir le chapeau.
Je suis sensée faire l’accueil, je serais en robe rouge avec un chapeau.
Et puis, par MP, si vraiment y'a besoin, donnez moi votre n° de tel, je vous donnerais le mien...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Compersion, et vous ?

Cendre
le lundi 01 juillet 2013 à 00h49
Bonjour Alix,
Au plus loin que je remonte dans mes souvenirs, j'éprouve bien plus facilement la compersion que la jalousie.
La jalousie me prend par surprise quand quelqu'un que j'apprécie donne à quelqu'un d'autre ce que je pensais être un privilège. Mais bizarrement, l'exclusivité amoureuse n'a jamais fait partie de ces privilèges dont j'ai pu un jour me sentir flouée. C'est beaucoup plus sur des détails ultras précis : que l'on écrive un message à un(e) autre alors que j'en attends un, que l'on confie une tâche à un(e) autre alors que je me pensais la seule compétente... La jalousie se pointe, appuie là ou ça fait mal ; puis je me rends compte que ce qui m'a rendu jalouse est généralement une sur-interprétation sur un concours de circonstances (non, je ne suis pas le centre de monde, et il arrive à mon entourage de faire des choses sans forcément penser à moi...), alors la jalousie s'en va (et je tâche alors de ne pas non plus me morfondre sur le fait que je suis vraiment trop bête d'avoir été jalouse pour si peu... la culpabilité n'est pas beaucoup plus productive que la jalousie, mais je pratique beaucoup plus, malheureusement...)
Mais je n'ai jamais été proprement jalouse d'un(e) rival(e). Le sentiment que j'éprouve alors serais plutôt de l'envie, c'est-à-dire que j'envie la position de quelqu'un, mais je souhaite être à sa place de façon globale, par rapport à un contexte, et non pas vis-à-vis de sa relation avec un partenaire particulier...
Bon, le fil est quand même sur la compersion. Faudrait y venir quand même.
J'ai adoré ce mot dès que je l'ai découvert, lui et les situations sous-jacentes.
L'idée de se réjouir du bonheur qu'apporte l'amour à quelqu'un que j'aime. Que ce soit ma frangine ou mon compagnon, c'est pareil : quand ils sont bien avec quelqu'un, je les vois de bonne humeur et cela me contamine, et j'adore ça.
Bon, pour être véritablement honnête, il faut dire que je n'ai jamais encore vécu en polyamour ; jamais un de mes amour ne m'a montré son bonheur de découvrir une nouvelle relation intime.
Mais j'attends ça avec impatience.
Parce que c'est tellement beau.
L'intimité qui grandit, la confiance qui s'installe, le bien être que cela procure.
Je trouvais ça un peu nul de regarder des films d'amour, je me sentais en imposture, trop artificiel.
Mais c'est tellement plus beau en vrai !
Je suis avide d'entendre par tous mes sens le bonheur de mes proches, quelque soit la source de ce bonheur (enfin, s'il me sont proches, c'est que je participe parfois quand même à ce bonheur, et c'est aussi très important pour limiter mes question existentielles, mais ce n'est pas exactement le sujet ici), et l'amour est l'une des choses qui peut apporter le plus de joie dans nos vie...
Alix, si tu repasses par ici, je te retourne la question :
Qu'est-ce que la jalousie pour toi (j'ai l'impression d'être une extraterrestre avec ma version de ce sentiment) ?
Tu dis une part de moi, très corporelle, qui se tort et s'attriste. C'est un sentiment ponctuel, aigu ? ou au contraire sourd et permanent ? C'est déclenché par quoi ?
Bonne découverte en tout cas et au plaisir de te lire !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.