Participation aux discussions
Discussion : Poly ou Mono ?

Cendre
le vendredi 15 mars 2013 à 18h18
Comme Lulutine, ça fait deux jours que j'essaye de dégager du temps pour lire et répondre à ce post qui m'effare littéralement par la mauvaise foie de son instigateur.
C'est dommage, le premier post me donnais vraiment envie de réfléchir, mais là, je suis juste écœurée par le comportement de alps...
Siesta, je trouve ta "non-diplomatie" plus qu'acceptable. J'ai eu plus d'une envie d'être plus rentre dedans.
En vrac, parce que j'aime pas laisser des notes traîner, voilà ce que j'ai noté pour ma part :
Janis
Tu nous envoies Hobbes, Locke et Rousseau, je te réponds Kant et même si tu continues à t'obstiner je te menace avec Marx
Oh oui, s'il te plait ! je suis sure qu'avec toi je comprendrais mieux Marx ! j'ai jamais autant progressé en philo que depuis que je fréquente ce site ! (et quelques autre hurluberlu, soyons honnête)
alps
Ben comme je l'ai demontré quelques messages avant
[...]
Ceci pour des raisons évidentes
T'as rien démontré du tout, t'as affirmé et cité des textes qui, bien que m'intéressant fortement, ne m'ont absolument pas expliqué pourquoi pour toi il y avait nécessité d'abandon de soi ! Non, il n'y a vraiment rien d'évident pour moi dans ce que tu dis, et ça mériterait franchement d'être étoffé.
Donc abandon à une structure sociale plus grande, je veux bien entendre, parce que je suis tolérante sur les étirements de concept. Mais je vois pas le problème avec le polyamour.
La (les) relation(s) primaires ont souvent ce poids d'engagement qui en font une structure sociale forte. Et chacun des protagonistes est considéré dans l'équilibre de la structure.
Cela n'empêche pas, ni de vivre des choses plus légères à coté, ni d'introduire une autre relation primaire dans la structure (même si d'un point de vue logistique, ça se complique avec le nombre de personnes en cause, bien sur)
alps
D'ailleurs un jeune tunisien qui participait des premières revolutions le disait lui meme. On a toujours ete libre
a quelques vente de livre près.
Siestacorta
Beaucoup (une majorité) de poly culpabilisent, plus ou moins à bon escient.
Encore une que je vais garder très cher. Une évidence que je n'avais pas vraiment réalisé : même les poly affirmés et heureux sont sujets à la culpabilité, et des fois même à celles qui ne nous mènent nulle part...
alps
J'ai des valeurs qui contrairement au reste des choses n'evoluent pas avec le temps. Valeurs qui me permettent de m'appuyer sur quelque chose de stable pour entrevoir l'avenir.
C'est justement ce que le polyamour à démontré pour moi : que cet ensemble de valeur, assénées par la société, que je prenais comme un tout, était suceptible d'évoluer en moi, et en effet, de générer de l'instabilité pour l'avenir, et encore plus fort : que je trouvais cette situation bien plus confortable que la précédente.
Au lieu d'angoisser pour un oui ou un non, ou pire, me perdre en futilité comme la couleur de ma prochaine garde robe, je peux constater de jours en jours que mon mari est quelqu'un d'extraordinaire, avec qui je suis bien aise de traverser toute cette instabilité, et cela me rassure plus que jamais sur notre capacité future (en tant que couple) à s'adapter à tout ce que la vie pourra nous dégotter comme surprise !!
bouquetfleuri
Simplement, dans cette opposition, la discussion est stérile et n'apporte rien, absolument rien, sauf à huiler un peu les démonstrations des uns et des autres...
Et c'est très agréable en soi, merci à tous ceux qui s'y sont prêtés
alps
les a prioris c'est toi qui les donne ici.
Je me demande comment je fais pour te lire encore Alps, c'est juste urticant. Comme se rouler dans un champ d'orties...
Par acquis de conscience, j'ai relu le message de BouquetFleuri, trois fois, et je ne comprends vraiment pas (mais alors vraiment pas !! ) comment tu peux l'accuser de donner des a priori !!
Quand à la réflexion de base, tant pis, elle a complètement perdu de sa substance dans le troll. Peut être que j'aurais la fritte d'y revenir un jour, mais pas ce soir là...
Discussion : Soirée open pour polys pratiquants, polycurieux et passants avisés (15 mars à Paris)

Cendre
le vendredi 15 mars 2013 à 17h48
Une des branches du RER A a pour terminus Marne-La-Vallée Chessy Parc DisneyLand
Le site de la RATP me dit qu'il faut compter 45 minutes pour être à Chatelet.
La gare TGV a l'air d'être juste à coté.
PS : et si on peut pas squatter les fils des évènements auxquels on va pas, c'est pas drôle.
Discussion : Soirée open pour polys pratiquants, polycurieux et passants avisés (15 mars à Paris)

Cendre
le vendredi 15 mars 2013 à 15h09
J'hésitais car c'était franchement proche du précédent café, et puis finalement, c'est sur, j'ai autre chose à faire.
Amusez vous bien !
Discussion : Quelles sont les vraies raisons qui font qu'un monogame refuse un partenaire polyamoureux?

Cendre
le mercredi 13 mars 2013 à 12h43
drague-RDV-sexe-fiançailles-mariage-enfants...
C'est pas le résumé d'une vie mono que les étapes du projet de vie rêvée que nous propose notre société. Je rajouterais même deux éléments (pour ce qui est de celui que je traînais personnellement) :
drague-fiançailles-mariage-CDI-enfants-maison.
Et c'est Franck Lepage qui m'a mis la puce à l’oreille à ce sujet : sur l'aspect proprement pernicieux du mot « projet » qui est rentré du monde professionnel à la sphère privée.
www.scoplepave.org/1-l-education-populaire-monsieur
A chacun d'accepter le risque de sortir du cadre de nous même, avant que la vie ne nous en expulse par entropie. Et si certains, après ce travail sur eux, souhaitent rester mono-amoureux, ne souhaitent pas rester en relation intense avec un poly, et bien, ça se comprend, ça se respecte, comme démarche.
(même si c'est toujours beaucoup plus facile à écrire sous forme de généralité que d'avoir les comportements adéquates en situation réelle !! )
Discussion : Les lundis poly - 11 mars - Paris - Bubble Bar

Cendre
le mardi 12 mars 2013 à 17h08
Siestacorta
Pour elle comme pour Cendre, j'espère que le poly ne sera pas un feu de paille décevant, et que vous trouvez du combustible dans les cafés !
On ne sait pas de quoi sera fait demain, mais je compte bien tout faire pour que cela n'en arrive pas là !
Siestacorta
Si c'est là qu'on veut rester pour les saisons fraiches, j'ai imaginé à une solution pique nique avec couvertures, serviettes de plage, coussins...
Je plussoie.
Le canapé est trop petit, et s'y serrer à 5 est vraiment une belle gourmandise auquel je n'aurais jamais pu songer un instant la première fois que je suis venue, mais qu'il est fort dommage de réserver à quelques privilégiés.
Par contre, ça pose des problèmes logistique pour être un tant soit peu confortable (rester assis trois heures sur une couverture sur un parquet, c'est pas tip-top, et un vrai coussin, c'est volumineux à amener/remporter)
Je rêve d'un lieu avec des banquettes, pour justement pouvoir plus facilement se tasser (plaisir de se rapprocher les uns des autres, mais beaucoup plus pragmatiquement faire de la place pour tous, sans compter de mieux s'entendre)
Sinon, très très belle soirée, très belles rencontres, très belles discussions, même si cela s'est avéré pour moi très intense du point de vue des émotions. (j'ai écris même ? comment reprocher à une soirée d'avoir été le lieu de trop d'émotions heureuses ? )
Au plaisir de vous lire, et surtout, de vous revoir !
Discussion : Ruptures monos // ruptures polys ?

Cendre
le mardi 12 mars 2013 à 16h48
GreenPixie
Et puisque ma géographie amoureuse et sentimentale est toute différente et positivement poly chamboulée , je suis en train de revoir Toutes mes relations aux autres, et aussi de trouver mon propre langage, avec d'autres mots néologismes et nuances pour en parler (en m'inspirant parfois du vocabulaire neigeux des Inuits, ou du vocabulaire gay / in english, ou des peintres aquarellistes ;) ).
C'est nouveau, parfois long, mais passionnant : on défriche ses propres sentiments, son propre coeur, c'est rafraîchissant ! !
J'en suis là aussi.
A me dire que le concept de polyamour m'a permis d'ouvrir cette porte là sur moi-même, d'envisager une remise en question de mon rapport à l'Autre en général, pas seulement les relations amoureuses, mais aussi, avec plus d'enjeu même pour moi, les relations amicales ou familiales (J'ai une famille plutôt standard, sans drame ni grand secret, et pourtant, je ne suis pas du tout satisfaite des relations que j'y ai construites)
Pour ta question de la rupture, je n'ai pas grand chose à ajouter, sinon reformuler ce que tu as déjà dit :
Je pense que la tendance que nous avions, en tant qu'humain formaté par notre environnement, à être en couple monogame par défaut, sans avoir réfléchi et mis en question de la relation à l'autre, est en effet un terrain propice aux incompréhensions, aux rapports de forces. D'où des ruptures violentes.
Ce qui ne veut pas dire que les couples monogame ne peuvent pas avoir ce recul nécessaire vis-à-vis d'eux-même pour connaître des séparations paisibles.
Ce qui n'empêche pas des poly de se prendre les pieds dans le tapis d'une situation qui avait été mal évaluée.
Je suis intimement convaincue cependant que le rapport à l'honnêteté, la volonté de s'abstraire du mensonge, le fait de vouloir assumer ses propres sentiments (et par conséquent de ne pas avoir à assumer les sentiments de l'autre) facilitent des relations saines, plus à même de se resserrer puis de se desserrer au cours du temps, en fonctions des besoins et des envies de chacun.
Sur ce, l'ouverture au polyamour, c'est également de pouvoir envisager ces relations intermédiaires, les amitiés amoureuses comme les amours amicaux, qui permettent de lisser nos sentiments, et d'offrir un autre voix pour atténuer la souffrance que de couper les ponts.
---
(J'ai encore une autre réflexion, moi qui pensait avoir moins besoin d'écrire ici, je suis en train de me contredire sérieusement :D )
Je repense à un certains groupes d'amis, durant mes années lycées/études, où les couples se « prenaient pas la tête » comme ils disaient. J'ai essayé d'en intégrer quelques uns, toujours infructueusement, je trouvais leurs relations, leurs discussions bien trop superficielles pour moi. Je ne les comprenais pas.
Mais quelque part, ils pratiquaient une forme de polyamour (souvent avec exclusivité sexuelle, mais pas toujours) : des amis devenaient des PQR, des coups d'un soir devenaient des couples, ils s'installaient ensemble pour 6 mois, et en cas d'échec, revenait à leur état antérieurs (amis au sein du même groupe d'amis) avec une facilité qui me déconcertais. Nébuleuse de relations d'intensité variables dans laquelle je ne savais pas entrer.
Moi au contraire, j'ai toujours sur-investi mes relations amoureuses, au point de ne plus pouvoir supporter de rester en contact après ce que je considérais comme une dégradation du lien.
Je crois bien avoir positivement évolué sur la question.
On revient voir dans un an ce que cela a donné avec vous ?
Discussion : Bonjour du Québec

Cendre
le lundi 11 mars 2013 à 16h46
Un polyamour qui se révèle en concordance avec la grossesse du premier enfant.
Merci pour ta présentation, en tant que témoignage heureux.
Discussion : Relations extra-conjugales & missions G. ?

Cendre
le dimanche 10 mars 2013 à 21h55
aimerplusieurshommesLes filles entre elles parlent de leurs mecs
Je dois pas être une fille.
Mais trêve de plaisanterie, si j'aime tant les café poly, c'est que c'est justement un lieu où on ose parler d'amour, de sentiments, d'attachements, de situations difficiles et de situations heureuse, plutôt que de les planquer dans un coin, parce qu'elles sont honteuses ou tout juste ordinaires.
Après, y'a des gens que ça gonfle, de parler d'amour, qui veulent pas se prendre le chou.
Vu la pagaille que ça a mis dans ma tête, je les comprends...
Donc faire un peu de prosélytisme, dire le mot, montrer que le polyamour existe, aux gens que l'on rencontre autour de soi (en vrai ou juste au détour d'un message sur le net), parce qu'on en a envie sur le moment, oui bien sur.
En faire une mission, certainement pas.
Discussion : Amour et amitié : différences ?

Cendre
le jeudi 07 mars 2013 à 21h46
Coquelicot
Mais si un homme n a aucune envie la on est mal !
et meme avec toute la bienveillance du monde yaura de la frustration dans l air !
Non non, c'est pas obligé, la frustration dans ces cas là. (à condition qu'il ait tout de même envie de faire plaisir, mais c'est un présupposé dans nos histoires, non ?)
Par contre, sûr, y'a une histoire de degré d'implication, c'est pas tout à fait inné (en tout cas, cela ne l'était absolument pas pour moi)
Coquelicot
Ou peut être fait tu partie des hommes qui voient d abord la beauté intérieure ?
Mais dans ce cas la dis toi bien que tu est une exception .
Les exceptions, on les trouve. Elles sont pas si peu nombreuses que cela. Et il t'en faut des fois juste une pour être complètement heureuse.
Je suis surprise de ta présence sur le forum ce soir, Coquelicot, je te croyais justement dans un phase moins verbale et plus sensuelle.
( sur ce, moi aussi, je me croyais moins rationnelle ce soir, et je spamme le forum, alors ! )
Discussion : Amour et amitié : différences ?

Cendre
le jeudi 07 mars 2013 à 20h38
Bon, méa culpa. J'ai employé cette expression « par amour » dans un autre fil, et plus on la creuse, plus je la trouve bancale.
Car l'amour (ou l'amitié) non réciproque, l'idée que l'un fasse un geste purement désintéressé, uniquement pour l'autre, « par amour », sans qu'il y trouve son compte, sans partage, donc, ça me plait de moins en moins. Mais alors vraiment.
(le pire étant quand quelqu'un me fait quelque chose « pour me faire plaisir », qu'ille s'est « sacrifié » pour ça, pour ce qu'ille croyait être une bonne cause, et que je sois contente ou non du cadeau, ça me met toujours plus ou moins mal à l'aise, y'a comme l'ombre d'une « dette » que je digère très mal )
Après, on ne trouve pas nécessairement son compte dans la réciprocité totale. Même si c'est mon idéal de partage, dans mes relations (je suis heureuse de passer du temps avec toi parce que je vois que tu es heureux de passer du temps avec moi...), il y a de multiples relations de partages où les actes, l'investissement des deux partenaires diffèrent (comme dans le cas de cuisiner un gâteau et de le manger)
L'important pour moi, c'est que le geste soit fait par plaisir personnel de l'acteur, avant de le faire pour autrui. C'est une valeur autrement plus appréciable pour moi que celle du dévouement. Ne serait-ce parce que ce plaisir partagé est gage de reproduction possible !
Après des fois, il existe des réticences idiotes. Alors, il n'est pas inutile de motiver un peu les troupes, au début : le franc plaisir peut venir ensuite.
(Les seuls amis que j'ai gardé sont ceux qui savent faire ça avec moi ! )
Discussion : Renoncer au polyamour

Cendre
le jeudi 07 mars 2013 à 20h06
Ipsos, j'espère de tout cœur que tu parviendras, comme j'en ai eu la chance, à garder la complicité avec ton partenaire, malgré le contact purement épistolaire. Tu as tout mon soutien en ces heures douloureuses.
Pour le reste de la conversation, j'ai suivi vos débats avec intérêt, et je n'ai plus vraiment d'opinion personnelle à ajouter.
Par contre, cela me rappelle ce que l'on m'a dit ailleurs :
BouquetFleuri le jeudi 21 février 2013 à 14h33
Chacun des [...] protagonistes [...] essaie vainement de combiner des intérêts égoïstes qui sont lissés par la sollicitude, remis à niveau par la réciprocité et combiné par le dialogue, mais chaque expérience est sa propre totalité.
Discussion : En collier de perles?

Cendre
le mercredi 06 mars 2013 à 02h05
Evavita, je suis pas sure que Phanero ait besoin qu'on s'étende sur les conséquences sordides que peuvent avoir ce type de comportement, je ne suis pas sure que l'on fréquente un jour, l'une ou l'autre, quelqu'un capable de nous faire un coup pareil...
Par contre, Phanero, tu remarqueras à nos désaccord que tu ne trouveras sûrement pas la bonne solution ici. Seulement des oreilles attentives, quelques questionnements, un peu d'argumentation, quelques exemples.
Mais on ne te donnera aucune solution. (et n'en accepte aucune). Car la solution à ton problème t'es propre, propre à toi, à ta relation avec ta compagne, à son comportement.
Oui, bien sur, on te conseille de comprendre ce que tu ressens toi, pourquoi son absence t'es si délicate, pourquoi le fait qu'elle change d'amant aggrave ton malaise ?
Mais il faut aussi que tu trouves un terrain d'entente avec elle. Qu'elle sache que tu te fais du soucis pour elle, quand même !
Discussion : Amour et amitié : différences ?

Cendre
le mardi 05 mars 2013 à 18h26
Je suis bien d'accord avec Siestacorta pour souligner que s'il y a bien un domaine où une modélisation théorique est proche de l'inutilité, c'est bien celle des relations intimes, amours comme amitiés.
Alors oui, on s'amuse (entre scientifiques, on s'amuse comme on peut !) à décortiquer le cocktail hormonal, à coller des mots savants (j'avoue, c'est moi qui ait commencé sur ce coup là), à essayer de juger ce qui serait du trop, ou du pas assez, ce qui est de l'amitié et non de l'amour, ce qui est une relation secondaire et non primaire, ce qui est raisonnable et ce qui ne l'est pas.
Mais de là à vouloir en déduire un quelconque contrôle ?
Pour moi, c'est un non sens total.
Et c'est ici, sur ce site et en café, que vous me l'avez appris.
L'humain, en relations intimes et particulièrement en amour, est sujet à des réactions irrationnelles.
Quand on reste dans le cadre normé donné par la société, on planque comme on peut ces comportements, on en a honte. Ça ne se fait pas.
Quand on fait sauter le cadre on se retrouve dans le vide avec ces réactions qui n'ont pas disparues sous prétexte que la vie est belle, que nous sommes libres et qu'on s'aimmmmeuhhh. Ou pire, sous prétexte que nous sommes des gens raisonnables adultes et responsables qui peuvent se contrôler tout de même !
---
Je vais quand même répondre à la question que MetaZet m'a posée dimanche soir :
MetaZet
J'ai ma petite idée sur la question... Ces deux amis étaient-ils volontiers tactiles ou exprimaient-ils plutôt verbalement leurs sentiments ? Avaient-ils plutôt tendance à se prendre au sérieux, à être mal à l'aise, ou étaient-ils à l'aise, décomplexés, bons vivants ?
Heu, je ne vois pas du tout où tu veux en venir.
L'un était un peu tactile, l'autre pas du tout. Par contre c'était plutôt des types sérieux l'un et l'autre (mais c'est le cas de quasi toutes mes relations, j'ai jamais eu de faible pour les clown de service)
Je me souviens, très distinctement, de ma douleur de ne pas être capable de leur donner ce qu'il souhaitaient, parce que je les aimais, certes, mais pas comme ça.
Après, c'est dur, parce qu'à l'époque, autoriser un mec à me toucher, cela signifiait pour moi pouvoir envisager le trajet mono-amoureux jusqu'au bout (avec la maison et les chats... ouais... plus gnangnan, c'est dur, mais j'étais comme ça)
Mais on était bien dans l'absence totale de désir physique (de limérence ?) de ma part, et cela me bloquait pour pouvoir avancer avec eux.
(rah et désolée pour la taille du post.... je vais essayer d'apprendre à être plus concise, promis ! )
Discussion : L'amitié femme-femme est-elle possible ?

Cendre
le mardi 05 mars 2013 à 12h53
Kerdekel,
Ce n'est pas tant une rectification qu'une évidence pour bon nombre d'entre nous ici. Tu t'es à mon avis emballé un peu vite. Il n'y a aucun doute pour moi que Coquelicot était au second degré, si ce n'est plus loin encore.
Sur ce, on ne peut pas gommer toutes les différences (culturelles pour la plupart) entre une majorité de femmes et une majorité d'hommes.
Moi aussi, je préfère nettement la fréquentation des groupes franchement masculins, mais ça, c'est du à mon parcours scientifique ^^
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : L'amitié femme-femme est-elle possible ?

Cendre
le mardi 05 mars 2013 à 12h49
Merci pour le contre point.
C'est vrai que quand je me cherchais, avant de tomber sur ce site, j'ai erré à droite à gauche, sur les histoires d'amitié homme-femme.
Mais c'est bien trop hétéro-centré à mon goût tout ça, (toute hétérosexuelle que j'ai pu être jusqu'ici)
Donc la vrai question, est plutôt celle de l'amitié. L'amitié est-elle possible ?
(blague à part, après m'être bien demandé ce qu'est l'amour, je me rend compte que le concept d'amitié est encore plus vague pour moi...)
Et plus précisément ici :
L'amitié peut elle éclore entre deux personnes qui partagent un amoureux ?
Est-elle un but à atteindre ?
Est-elle indispensable ?
Des exemples malheureux, on en a quelques uns autour de nous, malgré certaines bonnes volontés. Mais je crois qu'il y a aussi pas mal d'autres exemples plus joyeux.
Même si on ne peut jamais trop diriger son cœur, sans se faire violence, une relation de bienveillance et de complicité entre les partenaires me semble bien plus simple à vivre pour tout le monde.
Je pense aussi que c'est plus facile si tout le monde est poly, si tout le monde a cette conception du bonheur partagé, de la liberté de parole et d'action.
Mais c'est peut être pur fantasme de ma part !
Discussion : En collier de perles?

Cendre
le mardi 05 mars 2013 à 10h40
Eric_50
Nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes obligé de payer pour satisfaire notre égo
Heu... Je ne suis pas sure du tout, mais alors pas du tout d'être d'accord avec ça, mais bon, comme tu termines en disant qu'il ne faut pas s'attaquer à la liberté, on va dire qu'on arrive aux même conclusions par des chemins différents.
Eric_50
D'abord je me mettrais à genoux chaque fois qu'elle s'apprête à programmer une escapade
Ce qui ressemble à une attaque à la liberté en bonne et due forme, avec même une pointe de chantage affectif (tu emploies même le mot « exiger » qui associé à un « plus jamais » me semble des plus dangereux).
Mais si la forme ne me semble vraiment pas la bonne, l'idée me semble bonne, à savoir de lui donner la place de choisir entre faire une escapade ou rester avec son conjoint. L'idée de chercher la satisfaction du désir profond plutôt que la fuite en avant.
Sur ce, je comprends bien ta question, Phanero. Beaucoup plus que je ne saurais l'exprimer ici. Dans mes mots, j'ai traduit ça en « gourmandise », voire en « boulimie ». Et de douter parfois franchement de la sincérité de mes attachements, de ceux qui pointent...
Et pourtant.
Jamais je ne me suis sentie plus vivante, plus en accords avec moi même, plus en respect avec mes partenaires.
Et ce n'est pas parce que ma collection personnelle s'est arrêtée quelques années sur une perle de toute splendeur que je dois m'inquiéter aujourd'hui d'en glaner quelques autres, qui s'avèrent, malgré le prisme de l'accumulation, chacune magnifique et précieuse à mon cœur.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Renoncer au polyamour

Cendre
le lundi 04 mars 2013 à 18h23
LuLutine
C'est accepter de se rendre malheureux pour l'autre ?? ?
[...]
Elle est jalouse et égoïste.
Qui est le plus égoïste dans l'affaire ?
On parle d'un couple poly/mono. On parle d'un cas (vécu par certains d'entre nous) où le compagnon mono n'arrive pas à se faire une raison, à dominer sa jalousie, sa douleur.
Alors, il est malheureux dans la relation.
Le mono a toujours le choix de renoncer à la relation. Quand un avenant est ajouté au contrat, il doit être signé par les deux parties. Mais s'il y reste, c'est par amour quand même.
Dans une relation amoureuse, tout va bien tant que les deux égoïsmes vont dans le même sens, comme le souligne Lulutine ici
Et alors, je reviens à un de mes fils précédent :
/discussion/-DJ-/Monoamoureux-poly-compatible/
Où comment juger de ses besoins, de ce qui nous est indispensable et de ce qui est négociable, à l'un et à l'autre...
Discussion : Renoncer au polyamour

Cendre
le lundi 04 mars 2013 à 14h15
@Lalou.
Ton histoire me touche, mais je ne sais que te répondre, étant moi même en belle interrogation.
@Clairobscure
Oui, c'est quelque chose que je peux entendre. Même si le tactile apporte énormément à une relation, on peut y renoncer, comme compromis face à la souffrance d'autrui. Et cela ne nous empêche pas d'aimer, de garder cette relation particulière à l'autre, qui autorise cette intensité y compris entre deux personnes qui ne sont pas amantes (ou qui ne le sont plus).
Même si de mon point de vue, je l'apparente de plus en plus à un immense gâchis. à un sacrifice sur l'autel de la normalité, aux conventions sociales absurdes.
Janis
On ne fait pas le bonheur des gens malgré eux.
Déjà m'occuper du mien, avant de me préoccuper de celui des autres.
Discussion : Les lundis poly - 11 mars - Paris - Bubble Bar

Cendre
le dimanche 03 mars 2013 à 19h58
Heu...
Venir,
Apporter éventuellement qqch à manger (genre du pain et du fromage pour celui-ci)
Acheter une boisson sur place pour le bar,
Descendre dans la salle du bas.
Entrer dans la discussion.
Bref, rien de très insurmontable, en pratique !
Même si ce ne sera que mon quatrième café poly, je dois pas avoir oublié grand chose...
Discussion : Amour et amitié : différences ?

Cendre
le dimanche 03 mars 2013 à 16h31
Merci d'ouvrir mes sujet de réflexions, ça permet de me canaliser, c'est très agréable pour moi ^^
Alors MetaZet, dans ton approche, je distingue deux choses très différentes pour moi :
* la séparation entre l'amour et l'amitié qui effectivement s'estompe dans un contexte polyamoureux.
* la passion amoureuse comme décevante structurellement.
Alors oui, on est beaucoup à être d'accord là dessus (Voilà qu'en dit google) la pratique du polyamour nous amène à reconnaître ces relations ambiguë à mi-chemin entre l'amitié et l'amour, et cela m'a permis de les accepter telles quelles en moi, sans chercher à les caser du coté de l'amour ou du coté de l'amitié, et de leur faire une place là où elles se situent sans culpabiliser plus que cela.
Mais cela ne me permet pas de dire que toute amitié est forme d'amour.
Je suis persuadée qu'une très bonne amitié entre deux personnes peut elle être autre chose que de l'amour (pas besoin de rajouter un composante hétérosexuelle là dedans).
Je met de coté les relations superficielles. D'abord j'en ai très peu, et je pense qu'elle ne sont pas pertinentes ici.
Mais dans les relations intimes que j'ai pu précédemment vivre, il y en a quelques unes (deux hommes en particulier) qui étaient pour moi très clairement de l'amitié. Des personnes avec qui j'avais atteint un degré d'intimité et de confiance certain, pour leur parler très personnellement de moi, mais à qui j'ai refusé catégoriquement un quelconque rapprochement physique, alors que ma situation amoureuse de l'époque aurait pu le permettre.
Non, pour une raison que je ne m'explique absolument pas, ces hommes, que j’apprécie toujours énormément, n'ont pas fait résonner en moi la corde de l'amour.
Différence d'âge ? Peu d'affinité esthétique ? Oui, peut être que cela peut jouer. Mais j'aime pas m'en tenir là, d'une part parce que quand même vexant pour l'humaniste que je prétends être, et d'autre par parce qu'il y a dans mes autres histoires des hommes bien plus vieux, ou bien plus laid (de mon point de vue subjectif) qui ont obtenu que je cède à leurs avances, et même que j'y trouve mon plaisir...
Ce qui m'amène au deuxième point. Ma réflexion sur l'amour. La passion amoureuse, en l’occurrence.
Pourquoi est-ce que j'ai l'impression d'être une fille facile dès qu'une personne me fait vibrer ? Je me transforme en midinette, je passe des heures à rêver, à scénariser des fantasmes absurdes, à nourrir des "films" les plus saugrenus, rien que pour le plaisir de me laisser envahir par la pensée de cet être, qui ne fait pas encore partie de mes amours, mais qui s'y présente comme instance possible...
C'est sur ce site que j'ai découvert un mot qui décrit cet état : limerence.
Un état sauvage où plus grand chose n'est raisonnable ou rationnel dans mes réactions. Où je me sens intensément vivante, et humaine.
C'est pour moi ce pré-état de limerence, avant que la relation s'instaure dans une certaine réciprocité, qui différencie nettement dans ma tête l'amitié de l'amour (l'amour ne pouvant éclore que si cette attente est partagée un minimum).
Et j'aime beaucoup trop cela pour songer seulement à en être déçue.
Certes, dans la relation qui s'amorce à la suite de cela, il peut y avoir des déconvenues, mais mes plus grandes déceptions viennent de tous ceux où il ne s'est jamais rien passé d'autre au delà de cela, de réaliser que le respect des conventions sociales est sûrement la cause principale du non-développement de ces relations...
De mon point de vue, être victime de cet état d'euphorie apporté par la passion amoureuse ne nous empêche pas d'être sincère, d'avoir envie de se dévoiler, d'être intensément soi-même. Au contraire, même, le contexte polyamoureux, donne une importance à l'intégrité qui m'est indispensable à ce stade (avec l'idée que s'il y a incompatibilité majeure, autant la révéler au plus tôt, avant qu'elle ne fasse mal).
Pour la fugacité, l'inconstance et l'arbitraire, par contre, je suis d'accord, c'est pour moi des effets collatéraux difficiles à séparer de la passion amoureuse. Mais s'il ne sont pas liés à des engagements pris à la légère, ou à des omissions volontaires, ça passe plutôt bien normalement...
Quand au désir de possession, je suis bien aise d'en être généralement complètement dépourvue...
Cela n'empêche pas les amours-amitiés, ceux où la passion amoureuse s'est éteinte tellement vite que l'on a vite renoncé (j'en gardé un dans mes contacts), ni les amitiés-amoureuse : ces relations sans cet état d'excitation, que je n'osais pas approfondir faute de cette passion amoureuse, et que je vais essayer de développer maintenant, à base de tactile sans arrière pensées...
Note sémantique au passage : les mots que l'on emploient influent sur nos conceptions du monde. Hors, pour l'amour comme pour l’amitié, ou l'amour familial, nous n'avons qu'un seul verbe actif : aimer.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.