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Discussion : Je suis Charlie

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bouquetfleuri

le jeudi 08 janvier 2015 à 09h17

Hahaha, il n'y a pas de psychose (enfin, pas dans mon interrogation).

Mais sous-jacente est la question : vivons-nous avec des valeurs et se partagent-elles ?
En fait, je m'arc-boute contre l'idée d'une communauté polyamoureuse, même si parfois j'utilise ce terme pour aller plus vite. Et du coup, quelques questions se posent...

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Discussion : Je suis Charlie

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bouquetfleuri

le jeudi 08 janvier 2015 à 08h41

À la lumière d’un drame, intellectuel, politique et humain, je m’interroge sur les valeurs qui me guident au jour le jour et je me rends compte que ma vie qui s’organise, traversée et instruite par ces valeurs a plutôt un caractère calme et serein.
Émaillée de joies et de plaisirs, elle n’est pas exempte de douleurs ni de difficultés, mais elle a cette puissance que confère le respect de l’autre, le respect de ses idées, le respect de son intégrité.

Je ne suis pas bienveillant pour être bienveillant mais pour permettre que les humains qui m’accompagnent toute la journée ne rencontrent pas d’entraves pour s’épanouir.

Je ne suis pas polyamoureux pour être polyamoureux mais parce que je fais le choix de dire que tous les hommes, femmes et hommes ont les mêmes droits, peut-être les mêmes envies, sans doute les mêmes besoins.

Je ne cherche pas à savoir comment on est aliéné pour savoir comment on est aliéné mais parce que la connaissance des choses permet de mieux vivre ensemble.

Je ne suis pas honnête pour être honnête, mais pour me contenter de qui je suis et de ce que j’ai, ma richesse à venir se constituant dans les progrès que je peux faire.

Je ne vis pas seulement pour vivre, mais simplement, je m’aperçois que c’est ma valeur première. Et mon travail consiste à en être digne.

Mettons-nous d'accord, je ne parle pas que de moi, n'est-ce pas ?

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Discussion : Je suis amoureux de la meilleure amie de ma copine

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bouquetfleuri

le mercredi 07 janvier 2015 à 12h58

J'aime assez ce que dit Evavita : " Etre pris de passion pour quelqu'un ne veut pas dire d'avoir envie de vivre cette passion " et je rajoute ni "pouvoir" vivre cette passion.

C'est plutôt heureux d'être attiré par les amis de ses amis, cela signifie qu'il existe une réelle compatibilité entre vous, que vous avez des repères communs etc.
C'est tout aussi heureux de ressentir ce frétillement amoureux, quelques soient les circonstances.

C'est un événement qui mérite d'être annoncé et discuté, sans objectif affiché et de la manière la plus sereine.
"J'éprouve quelque chose pour ton amie" ne veut pas dire "j'ai envie de partir au bout du monde (ou du lit) avec ton amie". Après, il faudra sans doute discuter aussi de ce qui est compris dans ce que tu dis, pourquoi c'est compris ainsi et comprendre ce que tu ne dis pas ou ce que tu dis trop fort pour ne pas être entendu comme tu le dis...

Bref tu as là un beau dialogue à engager dans lequel vous invoquerez la réalité du sentiment amoureux et ce que vous en faites, ensemble et chacun de votre côté.
Les décisions, s'il faut en prendre, attendront un peu que vous soyez clairs sur ce point. Et vous pourrez peut-être les prendre ensemble

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Discussion : Petites phrases de monogames, que répondre ?

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bouquetfleuri

le lundi 05 janvier 2015 à 09h29

bonjour Nurja,

je crois que toutes les questions et les contre arguments des personnes désignées comme monogames sont bons parce qu'ils disent tous quelque chose, de la boucle discursive dont l'exemple type est "ce n'est pas la même chose" alors que l'on vient d'expliquer que c'était la même chose à l’emploi d’un sens formaté comme le mot « respect ».

Je crois en même temps que les réponses sont d’abord à donner à soi-même, et qu’il faut prendre pour soi l’exigence de la réponse. Il y a deux avantages à cela. Tout d’abord, cela conduit à pousser plus loin l’analyse de tout ce que l’on fait et dont on se parle en permanence, explicitement ou non, confrontés que nous sommes au réel figuré par les mots (par exemple respect, amour, etc.) ensuite cela permet de s’éloigner du rapport de force qui prend forme dans les discussions où il s’agit d’avoir raison et non de chercher la raison ensemble. Vouloir avoir raison a un effet pernicieux, parce que l’on peut avoir raison contre quelqu’un sans être soi-même sûr d’être dans la raison.

Je me réponds donc aux questions aux questions que tu poses :

- C’est un manque de respect. Qu’est-ce que le respect ? Ce mot vient du latin respicere qui signifie faire l’effort de regarder. Respecter une personne c’est donc faire l’effort de la regarder, de l’appréhender telle qu’elle est (et non telle que l’on voudrait qu’elle soit). Est-ce bien cela que je fais ? Mon interlocuteur fait-il la même chose avant de me parler de respect ?

- Ce n’est pas la même chose. Quelle est la valeur de « la même chose » ? Pourquoi cela pourrait-il ou devrait-il être la même chose ? Existe-t-il une situation, une personne, une chose qui cesse d’évoluer au point de refaire d’un jour à l’autre « la même chose » en produisant des effets dont on ne voudrait pas qu’ils évoluent, en mieux ou en pire ?

- Quant aux enfants, cet exemple est éclairant, sur le sens de l’amour et le mensonge qui s’y attache. Oui, les parents aiment tous leurs enfants (ce qui n’est pas très vrai d’ailleurs), mais ils n’en aiment aucun de la même façon. Et heureusement, comment aimer pareillement deux personnes différentes, comme si leur individualité ne pouvait en aucun cas participer de la relation affective ? Et pour la même raison, tous les parents préfèrent un enfant à un autre tout en les entourant de la même affection ou attention, et des fois l’ordre de préférence change. On a le droit de dire le contraire, de le nier, mais c’est ainsi. On est peu de choses…

En fait mes réponses sont souvent pour moi un questionnement permanent, et c’est cela que je peux offrir à quelqu’un qui a besoin de comprendre, de comprendre ce que je vis, de me comprendre,

Le questionnement a ceci d’intéressant qu’il permet à mon interlocuteur de prendre immédiatement sa place : c’est lui qui répond et je n’ai pas à décider ni de ce qu’il doit répondre, ni si sa réponse est correcte ou bonne. De cette manière, je l’emmène dans la nature de mon cheminement.

J’ai le sentiment que c’est dans cette différence que se trouvent toutes les réponses aux questions qu’ils se posent

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Discussion : 4 ème jeudi à Lyon 22 janvier 2015

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bouquetfleuri

le lundi 05 janvier 2015 à 07h53

Bonjour, pour cette nouvelle année, j’ai envie de nous souhaiter d’être de moins en moins menteurs (le mensonge, c'est l'écart entre l'idéal théorique et la réalisation pratique), de moins en moins complaisants avec ce qui nous paraît essentiel et de continuer à grandir en avançant sur le chemin, parfois dégagé et parfois envahi de ronces, de l’amour que nous choisissons d’exprimer et de vivre chacun à sa façon.

Je me réjouis de vous retrouver tous, amis connus et nouveaux, curieux, poseurs de questions et porteurs de nouvelles.

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Discussion : Nouvelle ici!

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bouquetfleuri

le lundi 22 décembre 2014 à 11h52

mariafleur
Mon conjoint n'est pas au courant de cette relation avec l'autre homme.

Lui dire, c'est lui parler avec tes mots de quelque chose que tu lui communiques déjà, même sans le savoir, avec tes attitudes, tes lapsus, tes actes manqués ("réussis" dit justement Lacan)
Lui dire, ce n'est pas arrêter de lui mentir, c'est arrêter de te mentir.
Faire l'effort de lui dire ce qui t'arrive, c'est ne pas t'arrêter à une barrière fantasmée sur la possibilité ou l'impossibilité d'aimer plusieurs personnes et vous donner la chance d'examiner plus en détail votre relation.
Lui dire c'est te donner une chance d'échapper réellement au sentiment de culpabilité, autrement que par une dérobade.

Et surtout, lui dire c'est sortir d'un rapport de force, de domination, d'injustice, dont toi seule a la clé.

Nurja
Pour moi, il y a plus de liberté d'actions quand on sait dans quoi on joue.

Pour moi aussi, il y a plus de liberté quand on sait.

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Discussion : Annoncer son polyamour à un homme

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bouquetfleuri

le vendredi 19 décembre 2014 à 21h14

Kallista
Mais je voulais demander : c'est quoi la NRE ?

Bonjour Kallista,

la NRE est un sigle qui signifie New Relationship Energy. Il désigne l'énergie qui habite un étre humain quand il rencontre un autre être humain. Ce vocable permet aux polyamoureux de continuer à utiliser un vieux mensonge romantique et de produire de la pensée magique au lieu de mettre précisément des mots sur ce qui les anime à ce moment-là et sur le pourquoi de la chose.

Vieux mensonge romantique : "on ne sait pas quand on tombe amoureux, ça peut arriver n'importe quand, le hasard fait bien les choses, on se sent dépossédé de soi etc.", comme si une relation amoureuse devait plus au hasard qu'à la nécessité.

On tombe amoureux quand on sent en soi une énergie sentimentale ou sexuelle inexploitée et que l'on rencontre chez l'autre une autre énergie sentimentale ou sexuelle inexploitée et que les premiers signes de la communication (consciente ou non) indiquent que ces énergies peuvent se nourrir l'une l'autre.

Nous sommes peu de choses, et programmés pour tomber amoureux. L'envie de baiser, comme l'envie de tendresse, comme l'envie de parler fait partie du processus.

Ce que je n'aime pas dans ce sigle, c'est qu'il est réducteur et rend semblables toutes les énergies qui se développent à ce moment-là alors qu'elles sont forcément toutes différentes. Ce qui me paraît semblables sont toutes les envies qui président à la relation amoureuse, même si elles se construisent différemment chez chacun. Mais l'énergie qui permet de sourire autrement, de grandir autrement au contact de l'autre est le fruit d'un travail, ou (et) d'un lâcher prise.

Bon en un mot comme en mille, je n'aime pas ce sigle qui ressemble à un concept formatif. Mais il existe bien une énergie particulière qui se développe quand deux mammifères se rencontrent. Certains l'appellent NRE

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Discussion : Amour et partage (3e édition) - Fêtons Noël (région Lyonnaise)

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bouquetfleuri

le mardi 16 décembre 2014 à 18h34

J'espère Pinklady qu'il n'y a rien de trop grave...
C'est la seule façon de nous consoler

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Discussion : Débutante poly et drame du nouvel an :)

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bouquetfleuri

le mardi 16 décembre 2014 à 18h29

Et un réveillon à trois, ce n'est pas possible, ou à quatre, ou à vingt ?

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Discussion : Présentation Satellite

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bouquetfleuri

le jeudi 11 décembre 2014 à 18h08

Bienvenue Satellite,

tu as l'air de savoir où tu en es, tu as l'air de savoir où tu vas, tu as l'air de savoir ce que tu veux, tu as l'air de savoir quelle est la voie la plus épanouissante pour toi, et tout cela est plutôt réjouissant.

Ta présentation donne un aperçu assez clair à la fois des antagonismes possibles et des ressources possibles dans la vie d'un ou d'une polyamoureuse.
Elle montre surtout que c'est un cheminement et que le but se dessine sans cesse, au gré des concessions nécessaires pour rester en vie et des principes tout aussi nécessaires pour continuer d'espérer.

Elle montre enfin les dégâts que peut faire l'incapacité des hommes à parler, qui les empêche avant tout de comprendre (de prendre avec) ce qui leur permettrait de grandir autant qu'ils le souhaitent, et les maintient dans une illusion d'indépendance.

J'apprécie beaucoup ta leçon de confiance dans l'avenir. N'est-elle pas là exactement, la richesse du polyamour ?

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Discussion : Amour et partage (3e édition) - Fêtons Noël (région Lyonnaise)

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bouquetfleuri

le jeudi 11 décembre 2014 à 14h44

Si c'est une des gares de Lyon, Part Dieu ou Perrache, il n'y a pas de souci...

On s'appelle

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Discussion : Rencontre spécial sites de rencontres

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bouquetfleuri

le jeudi 11 décembre 2014 à 11h32

Essaie cet endroit : Chez Thibault Bistrot de Village
80 rue Montesquieu 69007 Lyon

c'est un établissement vraiment sympa, avec une petite salle derrière, on y mange bien et pas cher (en plus)

04 78 69 41 35

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Discussion : Mono+Poly = ? Quelle est l'issue de l'équation

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bouquetfleuri

le vendredi 05 décembre 2014 à 13h18

un petit lien réjouissant : /discussion/-Qg-/Besoin-de-conseils/#msg-72331

le dernier post de Kallista du 5 décembre, en ayant bien présent à l'esprit que toutes les expériences sont différentes...

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Discussion : Mono+Poly = ? Quelle est l'issue de l'équation

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bouquetfleuri

le vendredi 05 décembre 2014 à 09h36

Je crois que la souffrance n'est jamais éternelle. Elle montre que la relation évolue, peut-être pas comme on arrivait à le projeter avec les erreurs inhérentes à toute projection.
La souffrance est le symptôme du travail nécessaire et qui se réalise pour que chacun trouve sa place ou trouve une autre place avec l'autre.
Je parle là dans les conditions du respect qu'évoque aimerplusieurshommes.

De même que je ne crois pas que la douleur doive s'installer durablement, je sais aussi que tout peut se vivre. Il n'y a pas d'opposition entre mono et poly, il y a simplement deux personnes qui évoluent sans cesse, même quand elles n'en ont pas conscience et parlent différemment leur vie, inscrivant leurs appétits et leurs besoins changeants dans le dialogue qui continue de construire leur projet amoureux.

Cela ne peut pas être facile ou simple, mais cette difficulté donne aussi du prix à la confiance qu'ils se font de pouvoir, ensemble, continuer de grandir.

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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bouquetfleuri

le mercredi 03 décembre 2014 à 09h55

monocurieux, tu as dans ton petit texte adressé à Juliejonquille, en creux, tout ce qui te permettrait de dire pourquoi un polyamoureux est supérieur à un mono. (Je le dis parce que, apparemment, c’est un sujet qui te travaille… mais ce n'est pas une conclusion que je fais)

Je le trouve violent, alors je réagis fortement.
Je liste :
- "une chose qui me choque dans ton histoire…" on s’en fout un peu , tu ne voudrais pas que Juliejonquille change d’histoire pour ne pas te choquer, si ?
- "tu as trouvé le polyamour comme solution". Voilà une affirmation qui aurait pu d’abord être une question
- "pour ton cas c’est l’inverse…" Je te souhaite de connaître un jour la stabilité, la force et la profondeur du couple de Juliejonquille
- "sauf que c’est l’échec de ton couple qui t’a amenée là." Non, c’est son questionnement, mais j’y reviendrai
- "ce que je lis entre les lignes…" essaie de lire les lignes, dans un premier temps
- "ton mari ne te satisfait pas…" entre les lignes, tu y mets ce jugement péremptoire ?
- "tu ne serais peut-être pas sur ce forum…" il y a des dizaines de polyamoureux ici qui continuent de confronter leurs questions et leurs réponses indépendamment de leur état amoureux. Juliejonquille fait et fera partie d’eux
- "pour ton déchirement je le comprends…" c’est le sien, il n’y a qu’elle qui le comprenne. Parle du tien, tu es le seul à le comprendre.

Devenir polyamoureux est un cheminement long et parfois douloureux.
On ne passe pas d’un statut mono à poly, comme si c’était l’un ou l’autre. Ce n’est pas un tirage au sort, un choix entre deux statuts équivalents, une alternative, c’est une construction, une individuation.

Le polyamoureux construit son individu avec son histoire, avec lui-même et pas contre quelqu’un ou quelque chose. Le superficiel antagonisme entre mono et poly ne subsiste que pour ceux qui ne se posent pas la question de l’évidence sociale et surfaite d’un schéma amoureux. Pour tous les autres, la question du possible qui laisse entrevoir la négociation entre mono et poly est l’expression de l’incertitude de son devenir, le questionnement de son existentialisme.
Alors effectivement, quand on arrive à se poser les questions qui mettent au jour les conditions et les barrières coercitives, quand on arrive à déconstruire les bornes morales, politiques, sociologiques qui empêchent ou gênent simplement l’épanouissement auquel on aspire, on éprouve naturellement un sentiment de libération qui grandit l'être.

Mais jamais cela ne se traduira par un sentiment de supériorité, ni par l’envie de rallier à une cause tous ceux qui se posent les mêmes questions et qui choisissent une autre forme d’expression de cette pulsion amoureuse qui nous fait tous vivre, simplement vivre.

Le polyamoureux, toujours en devenir, est un sujet qui se transforme et change sa façon de voir le monde, il essaie de ne pas juger, de ne pas se mettre à la place de l’autre, de remplacer la morale par une éthique, conscient qu’il est de sa disponibilité dans l’accomplissement de tous les actes et de tous les réglages de sa vie surtout de ceux qui sont pris en charge collectivement et qui sont obligatoirement formatés.

C’est pour chacun une expérience unique qui n’est pas transposable. Je la résumerai de cette façon : le polyamoureux apprend à être sûr de ne pas être sûr, à ne jamais savoir définitivement et surtout pas ce qu’il faut penser. Il se satisfait de vivre au mieux ce qu’il a à vivre.

Je crois.

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Discussion : 4 ème jeudi à Lyon 27 novembre 2014

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bouquetfleuri

le vendredi 28 novembre 2014 à 12h54

La soirée a commencé avec une présentation du nouveau site d’Atior. Il a mis l’accent sur la nécessité de l’accompagner à la fois dans le contenu et dans la campagne (modeste) de crowdfunding pour faire aboutir le projet. Une différence notable avec les sites de rencontres classique est que des groupes peuvent s’organiser géographiquement pour favoriser des échanges et les rencontres
.
Le groupe s’est étoffé petit à petit et nous avons fini la soirée à 32 avec un bon tiers de poly curieux et interrogatifs.
Nous avons donc démarré nos échanges après le cadrage liminaire. Il consiste dans la répétition des règles de communication en groupe et de cette idée que personne n’est détenteur de la parole, qu’il n’y a pas d’idéologie poly et que c’est à chacun de construire sa parole de tout ce qui l'alimente.

L’affluence et l'influence des nouveelles personnes a orienté la discussion vers la définition du polyamour. Il peut y en avoir autant que d’expériences polyamoureuses, même si on s’accorde sur quelques critères intangibles : la possibilité de vivre plusieurs relations amoureuses avec l’assentiment des autres partenaires. Ce mot d'assentiment a été battu en brèche pour se diriger vers l’information des autres partenaires. À savoir : on doit le dire aux autres. Tout dire, quoi dire, comment dire, et à quel degré de transparence ?
Cette approche du concept nous a permis d’effleurer beaucoup de sujets qui donnent un aperçu de l’univers polyamoureux.

Après un tour très rapide de présentation, nom pseudo et une caractéristique, nous avons donc constitué quatre groupes autour de thèmes différents :

1) la hiérarchie, comment existe-t-elle, inévitable ou non avec les priorités afférentes ?
2) la jalousie, comment la vivre, est-elle universelle ?
3) comment poser, proposer de vivre une expérience polyamoureuse, comment la mettre en place ?
4) mono – poly, est-ce possible et à quel prix ?

Entre-temps, Maguelonne la sympathique directrice de l’établissement qui nous accueille est venu nous parler de son travail et de l’accueil qu’elle met en place à l’Antre Autre en nous demandant d’être les ambassadeurs de son projet qui tient en quelques mots : La crise plus qu'économie est sociale etréside dans l'absence de communication entre les êtres humains. Il est possible d'en sortir en exprimant et en vivant plus sereinement notre sentiment d’amour.
Elle savait exactement à qui elle s’adressait.

Merci à vous tous, les groupes changent d’un jeudi à l’autre et je trouve que c’est une bonne chose, c’est l’illustration in vivo de la diversité possible et de notre capacité à accueillir et entendre les autres dans toutes les configurations.
Quelque chose est immuable cependant, c’est le respect que l’on se porte et la bienveillance qui s’installe, inexorablement. Pour moi, cela nourrit l’envie de vous retrouver vite

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Discussion : Papillons quand vous nous tenez... comment gérer le déséquilibre mono/poly

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bouquetfleuri

le jeudi 27 novembre 2014 à 10h00

Je souscris entièrement à ce qu'écrit aimerplusieurshommes.

Et je rajoute une couche. Il y a dans certaines pratiques du polyamour un mensonge consubstantiel.
Si l'amour est un travail permanent, le polyamour est un poly travail permanent. Celui qui n'accepte pas de travailler plus et différemment, parce que ça fait mal, parce que c'est beaucoup d'efforts, de dialogue, de cheminement vers la personne que l'on est à savoir un être capable de faire ce travail en direction de plusieurs autres personnes, celui qui ne fait pas tout ce qu'il peut pour sortir du conditionnement dans lequel il a grandi, pas seulement en le décrétant mais en construisant quotidiennement un autre univers avec les personnes pour et avec lesquelles il s'engage, celui-là ment. Il se ment.
Et il retombe dans ce qu'il dénonce, la consommation sexuelle, affective, voire amoureuse.

Je me demande si ce type d'erreur ne constitue pas un volume d'expériences, un peu du même ordre que celles que l'on fait en découvrant son corps et qui permet ensuite de mieux poser le cadre dans lequel on veut inscrire son propre projet qui fera la part belle à l'accueil de l'autre.

Mais je répète, c'est un travail continu.

Un polyamoureux qui rompt n'est juste pas encore arrivé au point où il est débarrassé de ses anciennes coercitions.
Cela ne signifie pas qu'une relation amoureuse doive être éternelle, cela signifie seulement que la fin d'une relation amoureuse est une suite normale de l'imbrication, l'interaction de deux vies, et qu'il n'y a aucune raison que cela fasse mal. Sinon, on se ment et en plus on ment ou on a menti à l'autre.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : 4 ème jeudi à Lyon 27 novembre 2014

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bouquetfleuri

le mercredi 26 novembre 2014 à 08h15

Voilà une excellente nouvelle !

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Discussion : Mardi, c'est Poly (novembre)

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bouquetfleuri

le mercredi 26 novembre 2014 à 08h15

Siestacorta
En négatif, je me suis laissé prendre au jeu et j'ai pas bien pu lancer le deuxième sujet...

C'est du négatif qui a le goût du positif, ça... Quand la discussion vit par elle-même, sans formalisme, c'est que les interlocuteurs ont trouvé leur place, non ?
Je me réjouis que tu puisses aussi pleinement profiter (pas seulement comme le bon modérateur que tu es) de cette magie.

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Discussion : 4 ème jeudi à Lyon 27 novembre 2014

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bouquetfleuri

le mardi 25 novembre 2014 à 22h41

J'attends avec impatience de vous retrouver et de me ressourcer aux belles paroles qui se construisent en autonomie et s'imbriquent collectivement.
Ces cafés poly sont toujours des moments de grâce.

Olivier

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