Politiser la non-monogamie
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artichaut
le mardi 24 juin 2025 à 14h07
Les personnes en couple et les monogames ont des privilèges.
Faut-il en tant que personne poly ou non-monogame critiquer ces privilèges, et chercher à les atténuer à l'égard de l'ensemble de la société ? Ou faut-il au contraire chercher à obtenir les mêmes privilèges pour notre chapelle ?
Lutter pour que notre communauté aie les mêmes droits que les personnes +normées que nous et qui sur certains plans consituent le haut de la pyramide ? Ou lutter pour que tout le monde ai les même droits ?
Politiser la non-monogamie est-ce chercher à avoir les même droits/privilèges que les monogames, ou chercher à enrayer le système qui fabrique ces droits et ces privilèges ?
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Tiao88
le mardi 24 juin 2025 à 14h56
artichaut
Les personnes en couple et les monogames ont des privilèges.
Faut-il en tant que personne poly ou non-monogame critiquer ces privilèges, et chercher à les atténuer à l'égard de l'ensemble de la société ? Ou faut-il au contraire chercher à obtenir les mêmes privilèges pour notre chapelle ?
Lutter pour que notre communauté aie les mêmes droits que les personnes +normées que nous et qui sur certains plans consituent le haut de la pyramide ? Ou lutter pour que tout le monde ai les même droits ?
Politiser la non-monogamie est-ce chercher à avoir les même droits/privilèges que les monogames, ou chercher à enrayer le système qui fabrique ces droits et ces privilèges ?
-> Si on lutte pour étendre des privilèges à tout le monde ça n'est plus un privilège mais un droit commun.
Pour les exemple d'hospitalisation / testament / éducation d'enfant(s) je ne pensais pas spécialement à des situations poly-amoureuse/games/monogames (même si elles sont inclues). Donc à mon sens, ça tendrait plus à enrayer le système.
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Ben356
le jeudi 26 juin 2025 à 19h35
L'héritage est un outil du capitalisme/patriarcat qui permet de conserver et d'accaparer les richesses dans les mêmes mains depuis des générations...
Si on voulait aller plus loin dans la politique de la famille, il faudrait dynamiter le système d'héritage, qui maintient en place les inégalités.
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Caoline
le vendredi 27 juin 2025 à 10h44
Ben356
L'héritage est un outil du capitalisme/patriarcat qui permet de conserver et d'accaparer les richesses dans les mêmes mains depuis des générations...
Si on voulait aller plus loin dans la politique de la famille, il faudrait dynamiter le système d'héritage, qui maintient en place les inégalités.
Dans le fond, je suis parfaitement d'accord avec ça et aussi je souhaite bien plus de solidarité et moins d'inégalités entre tou.te.s. La société actuelle est presque aux antipodes de ce que je voudrais qu'elle soit.
Mais, je ne suis pas optimiste pour l'avenir et l'effet exemple personnel me semble inopérant en ce domaine.
C'est pourquoi je suis en train de divorcer avec mon premier compagnon pour conclure un PACS avec le second afin de pouvoir rester dans notre maison si il décède avant moi. Et je lui suis même reconnaissante d'avoir écrit que si je décède avant lui il souhaite léguer ses biens à mon premier compagnon et mes enfants car même si je suis contre les inégalités que les héritages de grandes fortunes entraînent, il m'est agréable de penser que des personnes que j’aime auront un peu plus de confort grâce à ça.
Donc même si je ne me sens plus le temps et l'énergie d'y être active, que dans l'absolu c'est une toute autre société que je souhaiterai, je trouve que pouvoir reconnaître officiellement et protéger toutes les personnes que l'on aime comme on le souhaite serait déjà une bonne chose.
Un bémol, je n'ai pas d'idée de solution pour qu'une telle possibilité ne soit pas une arme de plus pour les abuseurs.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
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Depassage
le vendredi 27 juin 2025 à 15h05
@Ben356, pourrais tu préciser ta pensée ?
Tu mets donc sur le même plan, le paysan qui lègue ses 10 hectares de terres médiocres sur le plateau des milles vaches ou l'employé son appartement de 50.000€ qu'il a payé toute sa vie avec l'empire Bolloré ou Arnaud ?
Sacré exercice d'équilibriste...
Je veux dire, faut pas oublier que 80% des héritages en france concernent des sommes inférieures à 100.000 €.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
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Siestacorta
le vendredi 27 juin 2025 à 17h48
Il faut peut-être différencier des propriétés d'usage et des propriétés lucratives, mais bon.
De base, oui, l'héritage correspond à un accaparement des richesse, et ya un étage où c'est pas juste des proches mis à l'abri, mais une société un peu appauvrie.
D'accord avec @Caoline sur le fait que "faute de mieux pour œuvrer dans l'existant, on va pas attendre la révolution pour tenter de faire au mieux avec ce qui est possible".
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Depassage
le vendredi 27 juin 2025 à 19h02
@Siestacorta, il est bien évident qu'il faut faire la différence. C'est essentiel pour ne pas tomber dans le discours démago ou populiste.
D'où mon post.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
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Siestacorta
le samedi 28 juin 2025 à 13h40
Tiens, je met ça là :
La Haute Cour de Madras, en Inde, a décidé que les « familles choisies» méritaient une reconnaissance juridique, étendant ainsi les protections constitutionnelles aux relations LGBTQ+, aux foyers monoparentaux et à d'autres arrangements non traditionnels. L'arrêt enjoint aux organismes publics d'éviter toute discrimination en matière de logement, d'aide sociale et de prestations.
https://www.washingtonblade.com/2025/06/17/madras-...
Je trouve que "famille choisie", ça peut concerner certains polycules.
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Tiao88
le mardi 01 juillet 2025 à 10h33
Ben356
L'héritage est un outil du capitalisme/patriarcat qui permet de conserver et d'accaparer les richesses dans les mêmes mains depuis des générations...
Si on voulait aller plus loin dans la politique de la famille, il faudrait dynamiter le système d'héritage, qui maintient en place les inégalités.
Si demain tu peux léguer tous tes biens à une famille élargie/choisie/polycule (sans que ces derniers paient 60% à l'Etat), potentiellement, ça ferait une part de gâteau plus petite pour chacun.e mais pour plus de personnes.
Et parmi ces personnes y en a peut-être qui, si elles avaient dû attendre quelque chose de leurs famille légale/biologique, n'auraient pas eu grand chose. Léguer à une famille élargie/choisie/polycule, c'est peut-être un début de redistribution ou en tout cas plus large que la moyenne (sachant que de toute façon 80% des héritages sont en dessous de la barre des 100.000 euros)...
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Ben356
le mercredi 02 juillet 2025 à 00h19
Depassage
@Ben356, pourrais tu préciser ta pensée ?
Tu mets donc sur le même plan, le paysan qui lègue ses 10 hectares de terres médiocres sur le plateau des milles vaches ou l'employé son appartement de 50.000€ qu'il a payé toute sa vie avec l'empire Bolloré ou Arnaud ?
Sacré exercice d'équilibriste...
Je veux dire, faut pas oublier que 80% des héritages en france concernent des sommes inférieures à 100.000 €.
Message modifié par son auteur il y a 4 jours.
Gagner de l'argent pour mettre sa famille à l'abri, est très souvent une noble raison invoquée pour construire un héritage.
Sauf que... dans une société capitaliste, l'accumulation de richesses se fait TOUJOURS par l'exploitation de ressources et/ou d'êtres humains (qu'ils soient près ou loin )
Si on met tout l'argent superflu perçu pendant son vivant dans une caisse commune, peut-être que ça peut faire réfléchir à 2 fois avant d'acheter un bien immobilier (par exemple) qui sera loué à des gens pauvres et précaires qui auront du mal à joindre les 2 bouts pour avoir un toit sur la tête ?
Peut-être que l'argent de cette "caisse des héritages" pourrait servir à créer une Sécurité sociale du logement ? Ou de l'alimentation ?
Il n'y a jamais eu autant d'argent dans notre pays, et pourtant la pauvreté augmente...
Alors, étendre les héritages à des personnes choisies, c'est mieux que si c'était pire, mais ça reste tout de même assez individualiste et capitaliste comme démarche...
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artichaut
le mercredi 02 juillet 2025 à 12h50
Ben356
c'est mieux que si c'était pire, mais ça reste tout de même assez individualiste et capitaliste comme démarche...
Oui, voilà ce que ça me fait l'idée d'étendre les privilèges de couple, ou de couples mariés, aux polycules…
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Tiao88
le jeudi 03 juillet 2025 à 12h46
Ben356
Si on met tout l'argent superflu perçu pendant son vivant dans une caisse commune, peut-être que ça peut faire réfléchir à 2 fois avant d'acheter un bien immobilier (par exemple) qui sera loué à des gens pauvres et précaires qui auront du mal à joindre les 2 bouts pour avoir un toit sur la tête ?
Peut-être que l'argent de cette "caisse des héritages" pourrait servir à créer une Sécurité sociale du logement ? Ou de l'alimentation ?
-> Qu'appelle-t-on argent superflu? Parce que les économies mises de côté peuvent aussi servir en cas de coup dur, de choses à réparer sur son véhicule ou dans son logement (et même en tant que locataire, y a des choses qui sont à notre charge), frais de santé non pris en charge (ou pas entièrement) par la sécu/mutuelle etc.... Et la plupart des propriétaires sont propriétaires de leur logement principal. Là aussi, la concentration de bien à louer est plus entre les mains d'une minorité (un peu comme pour l'argent quoi).
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RedRackham
le mercredi 13 août 2025 à 11h40
Depassage
@Ben356, pourrais tu préciser ta pensée ?
Tu mets donc sur le même plan, le paysan qui lègue ses 10 hectares de terres médiocres sur le plateau des milles vaches ou l'employé son appartement de 50.000€ qu'il a payé toute sa vie avec l'empire Bolloré ou Arnaud ?
Sacré exercice d'équilibriste...
Je veux dire, faut pas oublier que 80% des héritages en france concernent des sommes inférieures à 100.000 €.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Comme le disait @Siestacorta je pense qu'il faut commencer par distinguer propriété privée et propriété personnelle.
- La propriété personnelle correspond à ce que tu utilises directement (le logement où tu vis, la ferme que tu exploites, tes habits, etc).
- La propriété privée c'est la propriété personnelle + tout ce que tu possèdes pour générer du profit (tes biens en location, les terres que tu fais exploiter par des salarié·es, l'usine dont tu es actionnaire, etc).
Supprimer la propriété privée, comme le prévoit le communisme notamment, c'est donc supprimer toute propriété qui permettrait de générer du profit en exploitant le travail d'autrui et c'est dans cette optique qu'il faut penser la suppression de l'héritage.
Hériter de biens que tu vas directement utiliser (ex : la maison de tes parents dans laquelle tu vas habiter) n'est pas nécessairement un problème, en revanche il faut abolir la possibilité d'hériter de biens qui vont te permettre l'accumulation des richesses et de vivre de l'exploitation généralisée.
Je suis absolument d'accord avec plusieurs messages qui font le lien entre la non-exclusivité et l'anticapitalisme. Et c'est justement pour parler de ce sujet que je souhaitais aborder la question de la politisation de la non-exclusivité dans notre pays.
En France il me semble que celleux qui s'attachent à mettre la non-exclusivité dans la sphère publique se cantonnent à le prendre sous un angle interpersonnel (guide pratique, accompagnement à l'ouverture du couple, etc) et même si je ne dis pas que ce travail est inutile, si c'est la seule façon dont est investi l'espace public, alors on vide la non-exclusivité de sa dimension politique.
Ainsi dépouillée de tout potentiel subversif, on laisse le champ libre à une récupération de la non-exclusivité par le capitalisme comme le disait justement @artichaut .
Pour redonner sa dimension anticapitaliste à la non-exclusivité je pense qu'il est important qu'on s'approprie collectivement la tâche. "politiser la non-exclusivité" ça signifie redonner son sens politique et révolutionnaire à nos pratiques. Ça passe par créer des liens avec d'autres collectifs/mouvements/organisations anticapitalistes dans une perspective intersectionnelle, ça passe par militer/manifester, ça passe par créer des ressources révolutionnaires par nos propres moyens (et traduire celles existantes en dehors de France), ça passe par interroger comment investir tous les champs de l'espace public d'une vision révolutionnaire de la non-exclusivité.
Et au sujet de s'il faut ou non intégrer dans notre perspective révolutionnaire le champ du droit, à mon sens on peut (et on doit) penser comment investir ce domaine.
Déjà effectivement dans une perspective de "faute de mieux pour œuvrer dans l'existant, on va pas attendre la révolution pour tenter de faire au mieux avec ce qui est possible"
Mais aussi pour penser plus loin, inscrire la lutte législative dans le cadre du "programme minimum et programme de transition" révolutionnaire ou pour paraphraser Trotsky, en faire un outil de "la mobilisation des masses autour des revendications transitoires comme préparation à la prise du pouvoir"
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kill-your-idols
le mercredi 13 août 2025 à 13h33
Pendant que vous discutez de révolution et subversion politique, j'ai déjà mis en pratique ma stratégie politique. La voici.
1) Devenir riche. Avoir beaucoup d'argent résout déjà la plupart des problèmes. Si l'État doit s'en prendre à quelqu'un, il ne va pas chercher les riches. il va plutôt chercher les chômeurs ou les bénéficiaires d'aides publiques.
2) Utiliser les instruments d'optimisation qu'on a déjà. On peut toujours constituer une SCI, ou faire un testament ou des donations à sa famille choisie. Sur cela il y a plein de possibilités, mais un fiscaliste en sait davantage que moi.
3) Si vous avez un projet politique à plus grande échelle, et vous connaissez pas mal de gens qui la pensent comme vous, faites comme les gays à San Francisco ou comme les musulmans dans le 9-3.
4) Concentrez-vous dans une petite région: un quartier, une ville, ou un département (cela dépend de combien vous êtes. Occupez l'espace public, ouvrez des activités, créez des places de travail.
5) Infiltrez les différents partis politiques de la région, sans vous limiter à la gauche ou à la droite. Plus vous vous différenciez, mieux c'est.
6) une fois que vous aurez occupé toute la région, vous pourrez faire des lois à votre image sans trop de problèmes.
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Alabama
le jeudi 14 août 2025 à 11h12
kill-your-idols
1) Devenir riche. Avoir beaucoup d'argent résout déjà la plupart des problèmes. Si l'État doit s'en prendre à quelqu'un, il ne va pas chercher les riches. il va plutôt chercher les chômeurs ou les bénéficiaires d'aides publiques.
Tu as déjà ouvert un livre de socio ?
Parce que là on dirait un petit paragraphe sorti d'un bouquin de dev perso masculiniste.
kill-your-idols
ou comme les musulmans dans le 9-3.
Mais de quoi tu parles ?
kill-your-idols
6) une fois que vous aurez occupé toute la région, vous pourrez faire des lois à votre image sans trop de problèmes.
Les Kurdes font cela effectivement.
Ça les empêche pas de se faire démolir par deux armées et quelques milices islamistes. Mais à part ça Kill-your-idols, on a bien compris que tu avais tout compris et que tout est simple il suffit de se sortir les doigts du cul. En vrai, je trouve intéressants certains de tes conseils. Mais ils sont délivrés avec une telle arrogance qu'ils en deviennent difficilement audibles.
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kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 17h07
@Alabama ce n'est pas de l'arrogance, c'est de l'asperger.
Ma stratégie est la même des Kourdes, des musulmans, des juifs, des Amish, des Afrikaners, et de la plupart des groupes ethnico-religieux qui veulent coloniser un territoire.
D'abord on commence dans un petit territoire. On s'y établit, on y ouvre des activités, on offre des services, on vise une haute densité de population et on devient vite la majorité dans le territoire. Et puis, ensuite, on rayonne sur d'autres territoires.
C'est une méthode universelle, qui fonctionne toujours et qui n'a pas besoin de beaucoup d'auto-organisation.
Le gros problème dans tout ça est que les polyamoureux (et les sous-cultures occidentales en général) ne sont pas assez soudées pour coloniser un territoire.
Donc, on se perd dans beaucoup de discours théoriques, on fait des études sociologiques, on cherche une convergence des luttes avec d'autres réalités militantes et des partis politiques, et au final on perd beaucoup d'énergie pour très peu de résultats.
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Lili-Lutine
le jeudi 14 août 2025 à 18h03
kill-your-idols
@Alabama ce n'est pas de l'arrogance, c'est de l'asperger.
Dire que "ce n’est pas de l’arrogance, c’est de l’Asperger" poserait problème à mes yeux pour trois raisons :
1. L’histoire derrière le mot
Le terme « syndrome d’Asperger » porte le nom de Hans Asperger, un médecin autrichien dont la biographie révèle une collaboration active avec le régime nazi. Il aurait participé à l’envoi d’enfants jugés "inéducables" vers le centre d’euthanasie d’Am Spiegelgrund, certains périssant ensuite dans ces lieux de mort
Depuis plusieurs années, des voix scientifiques appellent à supprimer cette désignation, au profit de "TSA (trouble du spectre autistique)"
2. L’auto-identification, oui, mais dans un contexte éclairé
Bien sûr, chaque personne garde le droit de se définir comme elle le souhaite
Le problème n’est pas tant l’usage du terme que la manière dont il est mobilisé
S’en prévaloir pour justifier un comportement condescendant, supérieur ou blessant ne vaut pas excuse, et, dans ce cas, l’histoire pesante du mot devient d’autant plus gênante, presque déplacée
3. Neurodivergence ≠ immunité relationnelle
Certaines personnes autistes, souvent “diagnostiquées Asperger” par encore certains psychiatre, psy ou autres , peuvent en effet longuement ressentir un décalage, une directivité ou une intensité dans leur communication qu’on interprète comme arrogance
C’est un vécu réel, porté par la neurodivergence
Mais confondre ce trait avec un droit à écraser l’autre, se faire sentir supérieur ou légitime de dire comment ça lui vient…c’est refuser la responsabilité sociale
L’honnêteté brute n’excuse jamais l’absence d’empathie ou le mépris
En résumé :
Le mot « Asperger » est lourd de conséquences historiques et éthiques. Il est tout à fait possible de l’utiliser, ou non , mais il faut savoir à quoi on s’expose
Et non, la neurodivergence sociale ne dispense pas de l’attention aux autres
Message modifié par son auteur il y a un mois.
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Depassage
le jeudi 14 août 2025 à 18h10
Brillante démonstration.
Juste, non, chacun n'a pas le droit de se définir, d'un terme médicale en tout cas (ce n'est pas ce que tu dis) sans diagnostic médical.. Ce serait trop facile. Oui, c'est à la mode sur tik tok et sur beaucoup de forum cependant.
Message modifié par son auteur il y a un mois.