Sommes-nous sur la bonne voie?
#

Karaboudjan
le jeudi 25 août 2022 à 22h53
J’ai décidé de fermer mon compte.
Merci à toutes et a tous dans ces derniers mois pour votre aide, votre soutient.
J’ai retiré mes participations dans l’optique de protéger un peu l’identité des personnes identifiées au fil de mes discussions, même si aucun nom n’a été donné.
Merci de votre compréhension.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
#

BlackOrchid
le vendredi 26 août 2022 à 09h46
<3 <3 <3 Un plaisir à lire et joli cheminement ! Jolie communication ! Bravo à vous deux ! Je suis débutante, donc pas de conseils à donner, désolée ! Bonne continuation !
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
#

Aiemama
le vendredi 26 août 2022 à 10h40
Bonjour,
Ton message fut ma lecture du soir :-) . D'autres reprendront tout le détail de ton post avec des analyses bien senties et très pertinentes. Personnellement, je vais te parler de mon vécu. Avant le confinement de 2020 je suis tombée amoureuse, (je dirai plutôt en situation de dépendance affective aujourd'hui :-)) de quelqu'un qui était marié et qui voulait s'essayer au polyamour car sa femme légitime avait un amoureux qu'il acceptait. Une fois les relations intimes apparues entre nous, j'ai très vite mal vécu le fait de ne pouvoir se voir comme on le voulait, très mal vécu le confinement. Lui en ai fait part et du coup prise de recul pour lui, cependant amoureux de moi également. Le bilan : beaucoup plus facile pour moi que pour lui, la faute à l'ocytocine (hormone de l'attachement)? A mon contexte familial (gros problèmes avec mes parents depuis l'enfance) ? Aux problèmes dans ma relation primaire également ?
Au final je n'ai absolument pas touché du doigt la compersion, j'ai été profondément blessée et meurtrie : par son silence nécessaire sans doute, le fait qu'il décide d'établir des règles avec sa femme... ect ect. Un beau matin de printemps j'ai décidé de le ghoster purement et simplement, sans explication aucune. C'était pour moi contre nature de faire cela et pourtant cela m'a fait énormément de bien. Je pense également que les règles qu'il m'a imposé alors que c'était fragile entre nous ont fini de mettre un terme à notre courte histoire...
Il y en a une des vôtres qui m'a d'ailleurs fait mal au coeur en la lisant le : "je t'aime c'est pour nous". Ca n'engage que moi mais personnellement je tournerai les talons directs. Je trouve ça hyper excluant car je pense que l'on peut être amoureux et même aimer plusieurs personnes car aimer c'est prendre soin.
C'est un avis personnel qui n'engage que moi. Mais les règles que l'on établie dans la relation primaire sont parfois extrêmement excluantes pour les autres amoureux ses. Je pense que si l'on a de véritables sentiments en dehors du couple de base il faut y aller doucement quand on pause les jalons pour ne heurter personne.
Ces règles sont sans doute nécessaires et même indispensables pour que cela fonctionne, par contre personnellement quelqu'un qui les impose direct de but en blanc avant même que les sentiments ne naissent entre nous, cela peut facilement avorter une relation, qui pourtant pouvait être prometteuse. Je conseillerais, loin de toutes querelles partisanes et par rapport à mon expérience perso d'y aller doucement quand à l'imposition de ses règles à une relation contingente toujours plus fragilisée car secondaire.
Je souhaite d'ailleurs à toutes tes relations futures de trouver le bonheur à tes cotés :)
Bonne continuation.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
#

Topper
le vendredi 26 août 2022 à 10h59
Bonjour @Mashkwa,
Il y a quelque chose qui m'interpelle sur la situation de départ que tu as exposée. D'un côté, je sens une grande communication entre vous et ta conjointe t'a à plusieurs reprises informé avec une grande transparence des relations naissantes qu'elle a pu avoir, et ses envies par rapport à ça. Cela a dû lui demander beaucoup de courage. D'un autre côté, elle dissimulait une partie de sa vie, en cachant des conversations et des projets de rencontre. J'y reviendrai.
Je note également que les deux personnes qu'elle a prise pour cible viennent du cadre de son travail. Ce sont peut être des personnes qui ont plein de qualités et très attirantes, elle est peut être amenée à rencontrer beaucoup de monde dans son travail, mais ça me laisse perplexe. Le fait de tomber sur une personne dans ton entourage professionnel qui te fasse prendre autant de risques pour ton couple, c'est une probabilité faible. Que cela arrive deux fois en si peu de temps, ça me laisse perplexe. Cela me fait penser à une crise de la quarantaine (je n'y met pas de jugement) et un besoin de stimulation, de séduire, de vivre des émotions fortes, de la passion, du désir.
Nous faisons tous une sélection plus ou moins inconsciente de nos partenaires potentiels. Nous avons des critères physiques, des tempéraments qui nous attirent, des points communs, une entente particulière, etc. La personne importe moins que ce qu'elle représente et qu'elle est ouverte à vivre la même chose. Dans cette circonstance, le fait d'envisager un partenaire uniquement parce qu'il est disponible et donne de l'attention peut amener à des déconvenues comme a pu l'expérimenter ta compagne.
Le fait qu'elle parle de coup d'un soir ou d'aventure et que ça ne s'inscrit pas dans la durée, cela me fait également pencher pour cette phase de la vie pleine de bouleversements. Cependant, cela peut être aussi une formulation utilisée pour que ce soit plus acceptable et moins insécurisant.
Ce serait bien d'en discuter avec elle et voir quel est son sentiment par rapport à ça. Cela pourrait l'aider à comprendre ce qui se joue en elle et pourquoi elle a ces envies et pulsions aujourd'hui.
Pour ce qui est qu'elle accepte mal ta relation, que les rôles s'inversent, au moment où tu profites de l'ouverture alors que c'est la déception de son côté est terriblement classique. C'est une situation qu'on retrouve souvent lorsqu'une personne du couple ne voit l'adultère/l'ouverture/le polyamour que par son prisme et son intérêt personnel. Elle ne se projette pas dans le fait de ce qu'implique d'offrir la même liberté à l'autre. Elle ne se projette pas non plus dans le fait que chacun peut avoir une façon de vivre cette liberté de manière très différente, par exemple, l'une de manière plus sexuelle, et l'autre plus sentimentale.
Pour les écueils à éviter :
- Il y a le fait de vouloir imposer sa propre vision de la liberté à l'autre. Si il y a une ouverture du couple et si vous vous offrez une liberté sexuelle et amoureuse, chacun devrait pouvoir en faire ce qu'il veut. Si quelqu'un a envie de s'épanouir en multipliant les partenaires sexuels et en explorant de nombreux fantasmes, très bien. Si l'autre a envie de s'épanouir en développant une ou deux relations suivies et profondes, très bien aussi. Acceptez que vous n'ayez pas les mêmes envies et que l'autre veuille profiter de sa liberté de manière différente. Ce qui compte, c'est que vous soyez heureux de ce que cette liberté peut vous offrir, et peu importe si vous en profitez pas de la même façon. De plus, vos envies pourraient évoluer en fonction des personnes avec qui vous créez un lien. Ne soyez donc pas rigide sur le cadre des relations, que ce soit pour vous-même ou pour l'autre.
- Attention à la NRE. Elle peut être catastrophique si elle est mal gérée. Créer une connexion, une intimité et une complicité avec une autre personne, c'est merveilleux. Cependant, cela peut faire que certaines personnes se laissent emporter par leurs émotions et font beaucoup d'erreur. Cela peut être d'idéaliser un partenaire, porter trop d'attention/énergie à la nouvelle relation par rapport aux anciennes, intensifier déraisonnablement le rythme des rencontres, mal réagir aux insécurités de ses partenaires plus anciens et mal réagir aux frustrations. Il est bon d'avoir conscience de la façon dont la NRE nous influence pour se modérer et éviter les dégâts qu'elle peut nous amener à faire. Cela n'empêche pas de profiter de ce petit nuage qui est précieux.
- Eviter d'édicter trop de règles qui pourraient être remises en cause, même par vous-même. Posez-vous la question de pourquoi vous voulez mettre ces règles. Pourquoi vous voulez laisser votre partenaire libre, tout en exerçant un contrôle sur cette liberté ? Qu'est-ce que cela dit de vous et de vos propres insécurités ? C'est quelque chose qu'il est pertinent de discuter entre vous. Il sera d'ailleurs bien plus constructif de parler de vos ressentis, de ce qui vous met mal à l'aise et de vos peurs, plutôt que de mettre des verrous un peu partout.
Le problème d'une règle, c'est qu'elle sera, tôt ou tard, en confrontation avec la réalité. D'un côté elle va créer de la frustration, de l'autre elle va créer un hypersensibilité par rapport à l'éventualité que cette règle puisse être enfreinte.
Il faut prendre en compte également que entre ce qu'on veut faire passer dans cette règle, comment on l'exprime, comment l'autre l'entend, comme il l'interprète, et comment il la met en implication, il peut y avoir une énorme différence, ne serait-ce que parce que le vocabulaire n'est pas assez précis ou on ne met pas le même sens sur certains mots. On peut être aussi surpris sur la manière dont peut être contorsionnées les règles selon les situations.
Cette différence d'appréciation d'une règle peut causer de gros dommage et une rupture de confiance qui peut être très compliquée à rattraper.
En outre, mettre des règles, c'est mettre un verrou sur une insécurité. Cela crée un sentiment (discutable) de sécurité et ne fait pas travailler sur soi. Pourtant l'insécurité restera là et sera toujours présente, règle ou pas.
Pas de règle, pas de risque de l'enfreindre, pas de rupture de confiance.
Par exemple, pourquoi vous réserver les "je t'aime" ? Est-ce qu'on ne peut pas dire à quelqu'un qu'on l'aime sans que cela implique une vie en couple ? Est-ce qu'on ne peut pas dire à quelqu'un de notre famille ou un ami qu'on l'aime ? Pourquoi il en serait autrement dès lors que l'on partage une attirance, une intimité et des émotions ? Et si vous le pensez très fort, si vous adoptez tous les comportements amoureux, qu'est-ce que ça change de le verbaliser ou pas ? Si vous l'aimez, vous l'aimez, ne pas le dire n'y changera rien. Et je peux vous assurer d'une chose : si le "je t'aime" est interdit, vous trouverez un moyen de contourner cette règle en l'exprimant autrement. Et qu'est ce qui se passe si une de vos relation vous dit "je t'aime" ? Est-ce que vous avez pensé à cette éventualité ?
Le fait de dormir avec un autre partenaire, pourquoi voulez-vous empêcher ça ? C'est une question qui va forcément se poser à un moment donné. Voulez-vous vraiment remettre ce problème à plus tard ? Sachant que ce sera fatalement un contexte où l'un de vous aura cette envie très forte, ce qui amènera à une négociation difficile.
- Plutôt que des règles qui peuvent parfois sembler arbitraires, je vous invite à communiquer sur les choses qui vous sont difficiles, ce qui vous fait peur, ce à quoi vous n'êtes pas prêt pour le moment tout en sachant que ça peut changer. Cela aide à mieux comprendre ce sur quoi vous devez porter votre attention par rapport à votre partenaire. Prenez en compte pour y aller doucement et par étape en fonction de ce que vous dit l'autre. Si vous faites quelque chose qui vient taper dans les insécurités de l'autre, cela peut être compliqué à gérer, demander de la réassurance, de la communication, mais c'est moins impactant qu'une règle enfreinte.
- Passez des moments de qualité en couple. Ne les réservez pas aux autres partenaires. Le temps est limité, votre énergie et charge mentale aussi.
- Si vous vous autorisez à avoir d'autres relation, attendez-vous à ce que l'autre séduise, flirte, envoie des mots doux, échange des envies et des fantasmes, des photos, etc. C'est normal et il n'y a pas de mal à ça. Acceptez-le, cela fait partie des relations multiples. respectez l'intimité de l'autre et ne fouillez pas dans ses conversations, etc.
- Si vous décidez d'être transparents et de vous raconter vos rencontres et sorties, au retour de l'autre, retrouvez-vous en tant que couple. Inquiétez-vous de comment ça s'est passé, comment chacun se sent et passez à autre chose. Evitez le debriefing direct. D'une part, cela peut être violent émotionnellement et cela peut créer une angoisse supplémentaire du retour de l'autre. Je vous invite à laisser passer un peu de temps et attendre que l'autre se sente prêt à accueillir les informations, selon son rythme et le niveau de détail souhaité.
Pour bien réussir cette transition, prenez votre temps. Ne vous précipitez pas, que ce soit concernant vos ambitions relationnelles, vos envies, ou avec vos futurs partenaires.
Communiquez, communiquez, communiquez... Cependant, si vous parlez plusieurs heures tous les jours de polyamour et relations libres, ça va vous épuiser. Accordez-vous aussi des périodes pour souffler et mettre ces sujets de côté. Cela aide à intégrer ce qui a été dit et à réfléchir de son côté. Faire évoluer ses propres réflexion cela prend du temps et il faut avoir l'esprit libre pour ça. Il n'est pas inutile de s'accorder des moments seul pour ça.
Ne développez pas trop de relations au début, surtout si elles sont suivies et impliquantes. Attendez de trouver un équilibre avant d'ajouter d'autres relations.
Pensez au fait qu'une autre relation, c'est aussi une autre personne qui peut venir aussi avec son lot de difficultés. Cette autre personne aura aussi des sentiments, des attentes, des insécurités, des envies qui pourraient entrer en confrontation avec vos règles et des frustrations qu'il va falloir gérer.
#

BlackOrchid
le vendredi 26 août 2022 à 11h32
Ah oui, j'avoue, le "pas de je t'aime" et le fait de dormir toujours avec son partenaire socle m'avait interpellé.
#

Siestacorta
le vendredi 26 août 2022 à 11h55
Assez d'accord sur l'esprit, la lettre et le mauvais esprit des règles concrètes.
Plutôt tendance à en mettre le moins possible.
Je comprend très bien qu'elles puissent être éprouvées comme un besoin, mais je crois que si c'est indispensable, c'est fait pour être temporaire, le temps de voir vivre, de voir les questions réelles par rapport à ce qu'on anticipait.
Par contre, je comprend leur fonction de symbolique rassurante.
Si c'est leur but, je propose de remplacer ce genre de limites spécifiques (nuits, "je t'aime" réservé au couple socle) par des projets et des habitudes tout aussi symboliques, et plus fertiles. Incarner le couple plutôt que des limites imposées aussi aux tiers.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
#

Alinea7
le vendredi 26 août 2022 à 12h04
Siestacorta
Assez d'accord sur l'esprit, la lettre et le mauvais esprit des règles concrètes.
Plutôt tendance à en mettre le moins possible.
Par contre, je comprend leur fonction de symbolique rassurante.
Si c'est leur but, je propose de remplacer ce genre de limites specifiques (nuits, "je t'aime" réservé au couple socle) par des projets et des habitudes tout aussi symboliques, et plus fertiles. Incarner le couple plutôt que des limites imposées aussi aux tiers.
Message modifié par son auteur il y a quelques instants.
Tu aurais un/des exemples ?
Parce que là en projet de couple je me dis que "on continue de dormir toutes les nuits ensemble" ça pourrait convenir mais c'est concret et absolument équivalent à "pas de découchage".
Du coup si y a des exemples de règles pas concrètes qui seraient plus adaptées/moins risquées, je crois que ça aiderait à percevoir la nuance. Mais même sans rapport avec le découchage.
#

bonheur
le vendredi 26 août 2022 à 12h34
@Mashkwa bonjour,
Ma vision du polyamour c'est avant tout mettre l'amour (romantique) en avant, le reconnaitre, le vivre (sentimentalement) et en profiter, au présent tout en envisageant un avenir qui ne met pas en péril l'existant. L'état d'esprit : surtout pas d'espionnite, même si c'est tentant. Ce que l'on désire savoir, on le demande à la personne concernée (aux personnes concernées).
Dire "je t'aime" est à mes yeux la base de l'amour. Entendre (ou lire) "je t'aime" est aussi primordial. C'est ce qui permet d'éjecter le conformisme sociétal et surtout me réchauffe le coeur, me conforte dans mes émotions, mes ressentis et m'encourage à poursuivre le lien. Evidemment pas que ça, mais c'est l'ingrédient essentiel. Ce n'est tant les mots eux-mêmes (qui ne sont que des mots) que l'expression de l'amour que l'on me porte et celui que j'offre.
Dans le sens où je ne couche pas, j'exclue de mon discours cet aspect là.
Question "sous le même toit", j'invite chez moi (pas dans mon lit) mes amours. J'ai ce bonheur de disposer d'une chambre d'amis. Je reconnais ne pas aller y dormir, même si je peux m'y allonger juste comme ça, gentiment, pour causer ou rester ensemble à se taire, juste respirer le même air, échanger des regards... Par choix, la porte sera ouverte, je n'ai rien à cacher. Je sais que cet instant d'intimité sera respecté.
Je hiérarchise ? Oui. J'ai lu ci-dessus "la crise de la quarantaine" et ça m'a fait sourire. Au début, j'ai cru à cela et nous avions mis le fait que je puisse aimer en dehors de mon couple, sur le dos de cela. Cela fait 14 ans que ma crise dure, ce n'est pas une crise. Une crise est éphémère. Juste, lorsque l'on regarde les humains avec également le coeur, l'amour survient aisément. Pas obligatoirement intensément dès le départ, mais il s'ancre assez facilement. Rien à voir avec une quelconque crise. Reste la possibilité déjà de la réciprocité, ensuite de l'équilibre et de l'acceptation. C'est là que ça se complique et que je délaisse aujourd'hui, aisément également.
#

Siestacorta
le vendredi 26 août 2022 à 13h22
alinea7
Tu aurais un/des exemples ?
Parce que là en projet de couple je me dis que "on continue de dormir toutes les nuits ensemble" ça pourrait convenir mais c'est concret et absolument équivalent à "pas de découchage".
Du coup si y a des exemples de règles pas concrètes qui seraient plus adaptées/moins risquées, je crois que ça aiderait à percevoir la nuance. Mais même sans rapport avec le découchage.
Oui, tu as raison de demander.
Pour dire ça : je crois que tout ce qu'on organise par défaut et sans y penser pour une relation exclusive a le potentiel de devenir quelque chose qu'on fait par choix dans une relation poly. Tout ce qu'on se disait "boh, on projettera et on en parlera ce soir, demain ou plus tard quand on y pensera ya le temps" demande finalement d'être plus concret pour représenter ce qu'on vit déjà ensemble et qu'on désire maintenir.
C'est à dire,donc : un resto ou telle sortie tels jours du mois, les hobbys communs maintenus s'il yen avait, à mettre en place peut-être si on avait pas pris le temps de le faire à une époque où yavait pas de contrainte en vue, les projets de vacances qu'on consolide d'autant plus qu'on doit dire aux tiers que ces dates ne seront pas dispo, des "coutumes" de retrouvailles à inventer après découchage (et même pendant : on se fait signe, on s'appelle, on se texte), des voyages et des w-e.
L'intérêt de voir ce genre de temps comme des projets, c'est justement de se projeter ensemble dans l'avenir. Plutôt que de contraindre le moment où on sera absent, on donne de l'attention aux moments où on se montrera qu'on aime être ensemble. Et savoir que ces moments vont exister, que pour le coup on s'engage à les faire exister, peut aider à limiter la crainte que la relation se perde dans le changement.
Attention, cet investissement "en conscience" de ces projets de couple doivent avoir un équilibre de quantité et de qualité pour ne pas devenir des stratégies d'occupation du terrain ne laissant pas de marge à la non-exclusivité.
Il y a une question de fiabilité : si on dit qu'on sera revenu à telle heure, on fait tout pour, et si ça change, on appelle en amont avant d'être déjà en retard, en expliquant, pour pas que l'attente inattendue se charge de stress supplémentaires.
Ceci-dit, il y a une limite plus "négative" à laquelle je suis plus sensible : quand tu manges avec moi, quand on fait un truc qu'on partage, tu textes pas un autre.
Bon, j'ai cette limite avec mes amis et ma famille, et ça passe pas pareil selon les gens et les cas. Mais pendant la NRE, ça peut piquer plus.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
#

Ayna
le vendredi 26 août 2022 à 14h20
Bonjour
Je suis un peu dans le cas de ta compagne.
J’ai ouvert une brèche dans son esprit avec mes désirs de liberté.
Il a finalement lui aussi rencontré qqn.
J’ai mis en pause de mon côté car trop souffrant pour lui.
Je le laisse découvrir qu’il est lui capable d’aimer plusieurs personnes sans que cela n’enlève de l’amour à l’une ou à l’autre.
Je le laisse découvrir qu’en terme de timing c’est possible aussi que tout le monde peut y trouver son compte.
On verra dans quelques temps ce qu’il se passe. J’offre ce que j’aurais envie de recevoir, sans savoir si je le recevrai un jour. Si ça se trouve je n’en aurai même pas besoin. Mes relations me manquent mais je préfère aller doucement. Même pour moi. Je crois que si on avait plongé dans des relations multiples des deux côtés directement cela aurait bcp trop déséquilibré notre relation à nous car émotionnellement il n’est pas toujours évident de démêler pourquoi je ressens ceci ou cela, pourquoi là et pas là, alors je préfère des situations assez simples au départ pour bien identifier ce qu’il se passe dans nos intérieurs et progresser tranquillement.
Quant aux « règles » je n’en mets pas. Je dis juste: « je crois que c’est plus facile pour moi quand ça se passe comme ci ou comme ça », et il fait comme il veut après. Comme il m’aime très fort, il est très à l’écoute. Pour l’instant ça se passe bien. Je ne pensais pas que ça allait me remuer comme ça, tout de même. Mais je ne reviendrais pas en arrière car j’aime l’évolution que cela nous apporte et je souhaite qu’il continue cette relation qui lui fait du bien. Et qui prendra la place qu’elle prendra.
Je suis assez d’accord avec les conseils de @Topper donc ne vais pas faire de redites, mais on peut échanger sur l’évolution de nos relations. Étant donné que je suis à l’autre place, cela peut être intéressant.
#

Karaboudjan
le vendredi 26 août 2022 à 15h12
J’ai décidé de fermer mon compte.
Merci à toutes et a tous dans ces derniers mois pour votre aide, votre soutient.
J’ai retiré mes participations dans l’optique de protéger un peu l’identité des personnes identifiées au fil de mes discussions, même si aucun nom n’a été donné.
Merci de votre compréhension.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
#

Karaboudjan
le vendredi 26 août 2022 à 15h25
J’ai décidé de fermer mon compte.
Merci à toutes et a tous dans ces derniers mois pour votre aide, votre soutient.
J’ai retiré mes participations dans l’optique de protéger un peu l’identité des personnes identifiées au fil de mes discussions, même si aucun nom n’a été donné.
Merci de votre compréhension.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
#

Karaboudjan
le vendredi 26 août 2022 à 15h34
J’ai décidé de fermer mon compte.
Merci à toutes et a tous dans ces derniers mois pour votre aide, votre soutient.
J’ai retiré mes participations dans l’optique de protéger un peu l’identité des personnes identifiées au fil de mes discussions, même si aucun nom n’a été donné.
Merci de votre compréhension.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
#

bonheur
le vendredi 26 août 2022 à 15h39
Le mot polyamour est très imaginé par les personnes qui ne connaissent pas réellement le sujet. De mauvaises interprétations peuvent se faire et c'est préjudiciable. Parler de soi, plutôt que définir par ce mot, qui peut revenir en pleine face comme un boomerang. Après, c'est difficile d'indiquer que l'on aime deux personnes, s'il est interdit par des règles internes d'aimer ? J'avoue que sur cela, je beug.
#

Ayna
le vendredi 26 août 2022 à 15h41
Il est possible de discuter en mode privé mais je n’ai pas activé la fonction sur mon profil. Je trouve que ce partage autour de ce qu’on vit de similaire peut servir à d’autres. Il y a qq années j’ai bcp lu sur ce forum et cela m’a fait grandir. Je connais aujourd’hui les noms de ceux qui ont une réflexion qui m’oblige à revoir mes acquis !!! S’ils avaient répondu aux gens de façon uniquement privée je n’aurais pas bénéficié de leurs lumières ;-)
#

Karaboudjan
le vendredi 26 août 2022 à 15h57
J’ai décidé de fermer mon compte.
Merci à toutes et a tous dans ces derniers mois pour votre aide, votre soutient.
J’ai retiré mes participations dans l’optique de protéger un peu l’identité des personnes identifiées au fil de mes discussions, même si aucun nom n’a été donné.
Merci de votre compréhension.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
#

Karaboudjan
le vendredi 26 août 2022 à 17h14
J’ai décidé de fermer mon compte.
Merci à toutes et a tous dans ces derniers mois pour votre aide, votre soutient.
J’ai retiré mes participations dans l’optique de protéger un peu l’identité des personnes identifiées au fil de mes discussions, même si aucun nom n’a été donné.
Merci de votre compréhension.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
#

bonheur
le vendredi 26 août 2022 à 19h09
@Mashkwa. Je voulais juste te préciser que sa quête (ta conjointe) et la tienne n'obligent pas à aboutir à la même conclusion et encore moins au même vécu.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
#

Karaboudjan
le vendredi 26 août 2022 à 20h36
J’ai décidé de fermer mon compte.
Merci à toutes et a tous dans ces derniers mois pour votre aide, votre soutient.
J’ai retiré mes participations dans l’optique de protéger un peu l’identité des personnes identifiées au fil de mes discussions, même si aucun nom n’a été donné.
Merci de votre compréhension.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
#

bonheur
le samedi 27 août 2022 à 10h52
@Mashkwa. Un entre deux que je te suggère et facile à mettre en œuvre. Tu achètes un cahier, tu y écris ce que tu vis et tu le laisses en libre accès de lecture à ta compagne. Ainsi, c'est elle qui fait le choix de te lire, ou non. Toi, tu respectes tes convictions, tu exprimes et elle fait à sa guise.
Dans l'autre sens, c'est plus compliqué. A toi de savoir si tu peux vivre sachant que tu ne sais pas ce que elle vit.
Après, vos différentes façons de percevoir si qui vous rend heureux, revient à ce dénominateur commun : faire le constat que l'autre est heureux, aussi en dehors du couple originel (compersion ?).