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Discussion : "Les mecs lourds" de Natacha Henry

Drya
le mardi 16 février 2010 à 00h05
Est-ce que les hommes/femmes sur ce forum ont symétriquement des moments ou c'est dur avec leur féminité/masculinité?
C'est clair que je me sent toujours à la merci d'une remarque désobligeante insidieusement misogyne, accompagnée d'un "c'est pour rire", et d'autant plus que je sais à quel point ça me met hors de moi. J'ai beau me dire que "c'est comme ça et ça n'a rien de personnel".
En attendant que quelqu'un d'autre se manifeste, je vais déjà faire écho concernant la bise. C'est un truc pas anodin du tout pour moi, et j'apprécie vraiment de pouvoir tendre la main en faisant connaissance, et après un moment ensemble, de choisir de tendre encore la main ou de faire une bise.
C'est comme nous demander de faire les photocops et apporter le café, avec les femmes, c'est facile d'aller au contact par réputation.
En dehors de ça, j'aime bien les autres pays d'Europe où on ne fait pas la bise, même aux femmes: ça permet de voir le visage de la personne quand on lui dit bonjour !
Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

Drya
le lundi 15 février 2010 à 23h50
En fait, j'ai posé la question parce que plusieurs fils se recoupent, dont celui dont vous parlez sur la confiance, l'absence, le pragmatique, celui où il est question d'"utiliser" les autres pour répondre à nos besoins, etc...
Mon constat est qu'on ne choisit pas de qui on tombe amoureux ni avec qui ça va marcher, et on devient forcément dépendant de cette personne et de cette relation : c'est pour ça qu'on fait tout pour la garder ou la réparer, elle plutôt qu'en chercher une autre au moindre soucis. Si on sent qu'on a besoin d'amour, ça passe forcément par quelqu'un qui voudra bien nous en donner.
Renoncer à quelqu'un signifie renoncer à cette source d'amour et aussi à cette relation qui est unique et donc irremplaçable. En fait, le besoin d'amour n'est pas forcément présent au départ, il peut être créé par et pour cette personne précisément, donc encore moins remplaçable.
Tout ça pour dire que le besoin d'amour semble universel, mais sa concrétisation est toujours particulière. Ca me fait me poser la question de l'utilisation de la personne (même si c'est réciproque) pour nous donner l'amour dont on a besoin, la capacité à supporter son absence/refus, pourquoi un amour à sens unique, voire camouflé ou platonique, peut rester une consolation, etc... plutôt que s'en priver tout court.
Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

Drya
le lundi 15 février 2010 à 14h41
Aimer aimer/aimer quelqu'un... Je vais peut-être poser une question trop basique, mais au fond, pourquoi a-t-on besoin d'aimer ET d'être aimé ?
Peut-on se passer de l'un ou de l'autre ? pourquoi/comment ?
Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

Drya
le dimanche 14 février 2010 à 12h50
Selon moi "argumenter" et "convaincre", c'est donner des éléments (exemples, témoignages, images, théories,...) à l'autre qui lui permettront de "comprendre" le point de vue qui n'est pas le sien. Il faut aussi la volonté de comprendre et pas seulement l'impression qu'on veut à tout prix nous convaincre d'adhérer, la réaction sera forcément contraire. La réciproque est vraie.
En gros, "lui mettre le doute", ça serait pas plutôt lui faire comprendre pourquoi il préfère penser une chose plutôt qu'une autre, et réciproquement (donc comprendre son point de vue)?
Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

Drya
le samedi 13 février 2010 à 18h39
Oui, c'est contradictoire, mais c'est ce que je comprends en filigrane quand on dit "j'ai peur qu'il/elle rencontre des gens et les aime, parce que ça voudrait dire que je n'ai plus assez de valeur".
Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

Drya
le samedi 13 février 2010 à 18h26
Ce soit-disant "utilitarisme" existe autant dans le mono- que le poly-amour: quand il s'agit d'interdire à son amoureux/se de voir d'autres personnes, c'est "l'utiliser" pour se rassurer sur sa propre valeur. Quand on va voir des amis sans lui/elle, on lui dit "dans ce moment-là, je n'ai pas besoin de toi" ou "j'ai aussi envie de vivre parfois sans toi".
Discussion : Trente-quatre minutes pour tomber en amour

Drya
le vendredi 12 février 2010 à 14h16
C'est ce que je comprends aussi. Ce qui m'attriste c'est qu'autour de moi tout le monde vit dans l'objectif de SE protéger, donc j'y suis nécessairement confrontée, je suis face à des murs, que je vois les choses différemment ou non. Les moulins à vents...
Discussion : Trente-quatre minutes pour tomber en amour

Drya
le vendredi 12 février 2010 à 13h34
Je comprends bien que l'interférence n'a pas besoin d'être volontaire pour être problématique. Je voulais juste appuyer la constatation de Rosalie que la logique des barrières (= manifestation de la peur) largement constatée vient confirmer que tout le monde sait intuitivement que c'est très facile de tomber amoureux (34 min, quand le courant passe, c'est presque long!), sinon pourquoi mettre des barrières? (construire une relation est une autre paire de manches par contre...)
La peur n'est pas hors sujet je pense.
Le problème, c'est que ces barrières inhibent beaucoup les relations (et du coup à la longue les personnalités), qui sinon seraient naturelles et on serait tous heureux et on aurait beaucoup d'enfants...
Discussion : Trente-quatre minutes pour tomber en amour

Drya
le vendredi 12 février 2010 à 12h51
Rosalie
On reste dans notre petit monde , avec une façade. J'ai l'impression que si les gens se mettaient à se parler vraiment, à se regarder et à se toucher, il y aurait beaucoup plus d'amoureux et le polyamour deviendrait inévitable (de là à savoir si c'est souhaitable...)
La peur de tomber/rester amoureux? c'est bien ça le noeud: si une relation prend toute la place (par volonté d'exclusivité ou seulement parce que cette relation est très importante), on se ferme aux autres émotions fortes avec d'autres personnes, même si on ne tourne pas en rond et que c'est épanouissant avec cette seule personne, on fait bien sentir aux autres qu'ils pourraient être/rester dangereux s'ils s'approchent trop. Ca me semble totalement absurde de créer cette "peur par amour" et "peur de l'amour", comme si c'était une menace. Un couple tremble devant une seule personne qui pourtant n'a pas l'intention d'interférer entre eux... juste pouvoir exister aussi pour [lui]. Comment accepter cette aberration des barrières?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

Drya
le mercredi 10 février 2010 à 11h40
Allez, j'arrête de polluer le forum de mes questionnements insolubles... comme sur l'amitié hommes-femmes qu'à posé Rosalie.
Je continuerai de vous lire. :-)
Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

Drya
le mercredi 10 février 2010 à 11h18
Je crois que cette sensation d'obsession, serait l'expression d'un "combat" (...)
C'est clair! comme disait quelqu'un, "c'est au pied du mur qu'on voit le mieux le mur!"... mais j'ai tellement le nez collé dessus que je ne vois que les micro-fissures devant moi pour l'escalader, mais je ne vois pas la porte un peu plus loin ou l'échelle derrière moi. Pour ça il faut du recul, et je n'y arrive pas encore. C'est un travail en cours et laborieux.
Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

Drya
le mardi 09 février 2010 à 19h19
Effectivement, je me retrouve souvent dans ce que tu décris quand tu parles de toi ;)
Moi aussi je me dis que je ferais mieux de penser à autre chose, mais je ne peux pas, je ne veux pas, c'est trop important, même si je ne peux plus rien faire (ce que c'est que l'obsession :-/ ).
A bientôt j'espère !
Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

Drya
le mardi 09 février 2010 à 18h50
Ton messianisme est une véritable obsession ^^
De mon côté, je suis tout à fait consciente de mon côté dépendant des autres, puisque l'intérêt dans ma vie c'est de vivre (bien) avec les autres plutôt qu'en ermite, je sais que c'est pour ça que c'est si dur de m'en détacher, c'est le risque que j'ai accepté, mais ça ne le rend pas plus facile à surmonter... Ce forum est en tout cas une source d'inspiration importante pour essayer de prendre du recul, je ne peux que remercier tous les intervenants pour leurs contributions :)
Discussion : [Texte] Peut-on aimer deux personnes à la fois ? psychologies magazine, juin 2017

Drya
le mardi 09 février 2010 à 14h15
Il semblerait que ce point de vue "normal" sur le fait d'aimer plus d'une personne a des chances d'évoluer un jour: après avoir dû reconnaître que (p. ex.) le divorce ou le recours à l'IVG avait sa légitimité, même si beaucoup de gens contestent leur légitimité (ce qui est autre chose que dire "je veux éviter d'en arriver là"!) et que c'est pas encore complètement gagné, l'idée que c'est tenir compte des réalités humaines me semble, selon moi, être le fondement de leur "légitimité".
Jusqu'ici la possibilité d'aimer deux personnes à la fois est généralement considéré comme "impossible" ou c'est qu'il y a erreur dans les sentiments, seulement la vérité c'est que ce n'est pas une erreur, mais une vraie capacité humaine, mais que la majorité des gens ne le savent pas (éducation, etc.). De là à dire que c'est une vérité pour tout le monde, je ne sais pas, mais dire que c'est une vérité pour beaucoup de gens, c'est une base crédible. Vivre en en tenant compte me semble du coup essentiel, que l'on choisisse le PA ou l'exclusivité.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

Drya
le mardi 09 février 2010 à 13h33
Décidément Titane, ce que tu dis trouve quasiment toujours écho en moi.
Je suis bien consciente que je ne peux voir le monde que depuis ma fenêtre et imaginer ce à quoi je n'ai pas accès directement, je ne peux que deviner: deviner ses raisons, en vérité je les comprend, même! mais au fond de moi, ce que je ressens quand j'écoute attentivement, c'est l'impression d'être punie injustement et donc humiliée, alors je cherche à comprendre pourquoi MOI je sens ça, et je sais que c'est en partie indépendant de son idée à lui, mais je ne vis que de mon côté de la fenêtre.
La limite entre convaincre et respecter les raisons de l'autre est parfois difficile à cerner - moi je la situe au niveau de la compréhension respective, mais quand cette compréhension n'est pas créée, c'est celui dont la décision ne dépend que de lui qui l'emporte, et je reste avec l'impression que mon point de vue n'est pas pris en compte alors que je tiens compte du sien.
Encore une fois, c'est totalement subjectif et je ne l'en rends pas fondamentalement responsable, mais je ne peux que sentir les émotions que ça provoque chez moi, et c'est un sentiment d'injustice, parce que si j'accepte sa décision, ça revient à accepter de reconnaître que la fuite est préférable à l'effort de faire le tri et garder ce qui est positif, accepter que l'évolution est impossible, (et accepter accessoirement qu'on n'avait pas le droit de s'aimer, mais c'est encore autre chose) et je ne fonctionne pas comme ça, parce que ça reste une pure perte.
Mais voilà, j'ai fait ce que moi j'ai pu, le reste devra venir de lui. J'accepte de laisser le temps qu'il faut, c'est accepter le zéro espoir qui me révolte.
Discussion : Pourquoi suis-je si susceptible lorsque j'entends ou je lis des préjugés sur le polyamour?

Drya
le lundi 08 février 2010 à 19h06
Tiens, j'ai finalement testé les vautes : j'ai pas utilisé que de la farine, j'ai aussi mis en partie de la poudre de noisette et de coco: le tout nappé de sirop d'érable... Hmmm! <3
Merci pour la recette !
Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

Drya
le lundi 08 février 2010 à 18h56
Je me dis la même chose, mais est-ce que le sentiment d'être passé à côté de quelquechose de très important peut disparaître?
Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

Drya
le lundi 08 février 2010 à 18h42
Je sais, j'aime me faire plaindre, mais je constate seulement au travers de tout ce fil qu'on en revient toujours au même: on peut essayer de convaincre l'autre, mais si on l'aime (et même si non) on ne peut que respecter son avis, même si on ne comprend pas son entêtement et on se sent lésé. La vraie question c'est pas plutôt "comment accepter quelquechose qu'on prend comme très injuste?"
Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

Drya
le lundi 08 février 2010 à 18h28
Des fois je me demande à quoi bon vouloir démontrer que l'amitié après l'amour est possible à quelqu'un qui ne veut rien entendre et qui a décidé de me considérer à tout jamais comme dangereuse, parce que la rechute dans l'amour LUI semble inévitable? (je parle de moi hein, je rebondis juste sur vos derniers commentaires)
Je finis par prendre ça comme une punition injuste et humiliante parce que je ne peux pas satisfaire ce qu'il veut comme il veut, du coup il ne veut même plus donner une chance à notre amitié... Mais je ne peux rien faire d'autre qu'y croire pour deux, peut-être sans issue d'ailleurs :-(
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Accepter la monogamie ?

Drya
le samedi 06 février 2010 à 18h11
Elle est pas mal celle-là !! Je déduis de l'évolution de ce fil que la monogamie conduit à la lubrification... :-D
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.