Polyamour.info

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Paris (France)

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Discussion : Polygamie et Polyamour

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Tchu

le mercredi 28 avril 2010 à 15h19

Clementine
Chacun sa vision, plus c'est riche et plus on a de visions, mieux on peut se positionner.

Crachez le morceau, les gens !

Ben, moi, ce que je vois surtout, c'est que, en dehors de tout concept religieux polygamie = plusieurs femmes. Le terme ne prévoit pas que les femmes aient plusieurs hommes.

Ou alors, il faut utiliser le terme polyandrie. Est ce qu'il y a des sociétés, ou des religions, ou la polyandrie est pratiquée ?

Anyway.

Moi je me questionne aussi après avoir terminé les trois saisons de la série TV Big Love (sur les bons conseils de Junon) dont le synopsis est la vie d'un polygame mormon et de ses trois épouses. Il s'agit, pour les secondes et troisièmes épouses, de mariages religieux, la première épouse étant liée administrativement à son mari.

Selon leur principe religieux, ils sont polygames pour, en résumé rapide, faire croître leur famille : plus d'épouses, plus d'enfants à naitre, la contraception étant, au mieux, considérée comme un acte répréhensible, au pire, interdite. Toujours selon le principe, les hommes sont polygames, mais les femmes ne sont pas polyandres.

Légalement, la polygamie est interdite aussi aux USA.

Moi, je me demande pour quelles raisons. C'est une question ouverte !

- Raisons morales ?
- Ou raisons administratives, comme illustré par ce fait divers français, à cause des allocations ?

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Elle / il est déjà là... Il / elle arrive, oulala !

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Tchu

le mardi 27 avril 2010 à 11h04

Je ressens la même chose que toi Drya.

J'ai l'impression générale de négliger la plupart des gens que j'aime cette année, parce que je suis débordée par ma formation en alternance.

Je consacre le temps personnel qu'il me reste à moi, et à mon amoureux.

J'ai bien essayé de mener deux relations de front au début de l'année, mais j'ai eus les yeux plus gros que le ventre, le facteur temps a été majoritairement décisif, je ne m'en sortais plus.

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Discussion : Cette sensation de décalage entre les dire et les faits ?

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Tchu

le lundi 26 avril 2010 à 13h56

Parano_48

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Discussion : Elle / il est déjà là... Il / elle arrive, oulala !

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Tchu

le samedi 24 avril 2010 à 17h38

Pour répondre à Inso, je trouve qu'au contraire, si on se situe dans l'objectif d'une comparaison par ordre chronologique d'arrivée, c'est plutôt facile d'être une seconde.

On n'est pas en concurrence avec la Boss Lady, puisqu'on est autre chose. On a le champs libre pour construire avec monsieur quelque chose de personnel, qui sera peut être semblable avec son histoire avec Madame, ou peut être complètement différent. On est plutôt libre, quoi.

On n'a pas grand chose à craindre d'une troisième, puisqu'on sait que, concrètement, il y aura aussi cet aspect "nouveauté" mais que, si quelque chose s'est développé avec numéro 2, paisiblement, la même chose arrivera avec numéro 3, ou non, on n'en sait rien, mais ce n'est pas quelque chose d'inquiétant.

La seule chose qu'on a a redouter, c'est que ça batte de l'aile dans le couple primaire, parce qu'alors, on ne sait plus trop où est notre place dans toute ça.

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Discussion : Du libertinage au candaulisme et du candaulisme au polyamour

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Tchu

le vendredi 23 avril 2010 à 10h04

Tu te sens menacé par toutes ces femmes qui écrivent, poete ;-) ?

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Discussion : Elle / il est déjà là... Il / elle arrive, oulala !

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Tchu

le vendredi 23 avril 2010 à 10h02

Merci Lisea, tu as parfaitement répondu, ça me fait un peu cogiter (tu auras deviné que ma situation est semblable à la tienne) et je me permettrai de continuer cet échange en privé dans quelques temps :)

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Discussion : Elle / il est déjà là... Il / elle arrive, oulala !

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Tchu

le jeudi 22 avril 2010 à 20h25

Tu es la seconde dis tu ? Intéressant.

Comment tu ressens / vis ça ?

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Discussion : Découverte?

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Tchu

le mercredi 21 avril 2010 à 09h47

Ces histoires de déjeuner impromptus...

Moi une fois j'ai passé la matinée à me poser des questions existentielles sur la simple probabilité de manger un sandwich avec mon amoureux à l'improviste. A l'improviste, c'est à dire, comme ça, en dernière minute, sans qu'il en ait préalablement discuté avec Madame, que ça soit pesé, validé par un accord tripartite avec un emploi du temps tout ça tout ça.

(bon j'exagère évidemment).

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Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly

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Tchu

le mercredi 21 avril 2010 à 09h29

Junon
Une découverte, le film quasi clandestin de Lou Ye, Nuit d'ivresse printanière. Une errance sensuelle dans la chine d'aujourd'hui où les couples homos et hétéros se font et se défont.
Poignant mais il m'a trop touché pour que j'en parle maintenant car il me parle trop, de moi et mes histoires.

Tu as eus mon texto ? Ben tout pareil hein. Il nous a bouleversés ce film.

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Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly

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Tchu

le lundi 19 avril 2010 à 20h38

Merci bien, noté :) Tu vas mieux ?

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Discussion : Vos différents partenaires se connaissent-ils ?

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Tchu

le lundi 19 avril 2010 à 09h33

C'est quoi, un polyamoureux confirmé ? Je sais pas si je suis une polyamoureuse confirmée :)

Et puis chacun a sa propre définition du PA on va pas revenir là dessus, donc ça complique souvent les choses, et les différentes définitions se heurtent.

Si tu remontes le thread j'y parles un peu de ma prise de conscience du polyamour (il me semble). Si ce n'est pas le cas (ça fait un moment que je poste ici me souviens plus de tout) just ask.

En fait j'ai constaté que, m'avouer polyamoureuse, c'était claquer définitivement la porte à ma monogamie en série, le fait de jouer à saute mouton sur les garçons parce que j'avais peur de m'attacher (c'est MA définition, pas une définition universelle, hein).

Et ça, c'est un bienfait énorme pour moi. Le polyamour, en me libérant de la notion de possessivité (celle des autres envers moi, moi ça fait longtemps que je ne suis plus quelqu'un de possessif) (ce qui suppose donc de rencontrer des partenaires de vies qui sont au moins poly-curieux) et de "peur" de ne pas "trouver" quelqu'un après une rupture, m'a fait prendre conscience que j'avais beaucoup moins à perdre en me laissant aller, en faisant confiance, en prenant des décisions à long terme sur ma vie amoureuse, qu'en vivant simplement au moment présent en attendant que l'amour se lasse et qu'arrive le prochain sur la liste.

J'ai beaucoup moins de pression, donc forcément, je suis détendue.

Bon, ce speech là, c'était uniquement par rapport à moi.

Le reste du polygone est un peu moins facile à gérer pour moi, et j'en apprend tous les jours, et je me plante souvent en beauté, et je provoque des trucs pas cools sans forcément le faire exprès. J'y reviendrai.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly

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Tchu

le dimanche 18 avril 2010 à 20h24

Tu l'as vu où Junon ? On se cherche un film pour mardi soir.

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Discussion : Vos différents partenaires se connaissent-ils ?

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Tchu

le dimanche 18 avril 2010 à 20h21

Ui je vais développer.

Faut juste que je vois comment rédiger le bilan-avancées-problèmes-solutions.

Là je peux dire juste une chose : me révéler polyamoureuse a radicalement changé mon rapport aux hommes et à l'engagement.

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Discussion : C'est mon genre, ou c'est pas ton genre?

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Tchu

le jeudi 15 avril 2010 à 22h26

Clementine
Mdr...

Oh voui, un mec qui élague un peu, tient ses oreilles propres, ses ongles taillés, sent discrètement bon... Ca a pas besoin d'être somptueux, mais juste de montrer qu'il a souci de se magnifier la moindre.

Qu'il fait gaffe à s'offrir du temps pour être à l'aise, quoi. Qu'il s'aime assez pour croire que c'est important.

Voilà.

Pour moi, un mec qui fait un minimum attention à son apparence, c'est plutôt important.

Je suis sortie avec un mec qui était gorgeous de partout quand il était tout nu, mais qui se sapait comme un sac et qui utilisait du déo quand il y pensait.

J'ai vraiment du museler toutes mes envies femelles et maternisantes de relooking, parce que j'ai horreur qu'on me fasse la même chose, mais fiouh...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Vivre en couple, mais chacun chez soi

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Tchu

le jeudi 15 avril 2010 à 22h22

Moi, je crois que je serai Clem quand je serai grande.

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Discussion : Vos différents partenaires se connaissent-ils ?

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Tchu

le jeudi 15 avril 2010 à 10h03

Tiens, ça fait un moment que je n'ai pas discuté ici, moi.

Je me pose pas mal de questions en ce moment... C'est fou le chemin parcouru en quelques mois.

Je suis tellement moins pacifique qu'au début. Et moins en colère aussi.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : C'est mon genre, ou c'est pas ton genre?

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Tchu

le jeudi 15 avril 2010 à 09h22

Boys don't cry.

Mon amoureux pleure trois fois plus que moi.

Moi, je dois pleurer (pour de vrai, les grosses larmes, le chagrin, par les larmichettes d'émotion devant un film ;-) ) une ou deux fois par an :-D

Sinon, en terme d'éducation, comme Junon, et le trio tentacarien, élevée avec les bouquins, qui pour la plupart n'étaient ni de mon genre, ni de mon âge.

Aucune objection parentale, de fait, père absent car très pris par son boulot, et mère, heu, comment dire, juste formidable. De celles a qui on peut raconter des histoires de péniches sans qu'elle ne s'offusque, et qui même, cherche à savoir, sans curiosité malsaine, juste pour comprendre.

C'est par elle et aussi par ses trois soeurs que, garçon manqué timide et mal dans sa peau, je suis devenue féminine, par mimétisme. Par exemple, même si vestimentairement ma maman a un look plutôt sportif et décontracté, et très masculin (on a toutes les deux un look birkin d'ailleurs, c'est souvent troublant) elle a toujours passé un temps certain à se pomponner dans la salle de bains. On est toutes les deux de grosses consommatrices de cosmétiques.

Ma mère et ma grand mère paternelle m'ont transmit ça. Etre coquette, prendre soin de soi, ça n'a rien de futile ou de "pétasse". Non seulement, ça fait plaisir, mais aussi, ce sont des moments à toi. Etre une femme, c'est aussi relou que d'être un homme, parfois. Alors une bonne manucure, une nouvelle paire de chaussures ou bien ouvrir un nouveau pot de crème pour le corps, oui, ça rend léger.

Mon père, à qui je ressemble d'avantage physiquement, m'a surtout légué du mental, qui n'a pas vraiment de genre. Par contre, lui, plus conservateur, aurait eut tendance, si ma mère lui en avait laissé l'occasion, à nous éduquer de manière plus sexuée. Y'a encore des allusions, parfois, sur ma façon de conduire (bon ok je suis un danger public), sur mes choix de carrière, sur ma façon de me comporter.

J'ai une langue paternelle, aussi, je parle avec les couilles. C'est pourquoi je m'entends mieux avec les garçons en général, je suis des leurs assez rapidement. Et puis aussi, je suis très grande. Je n'ai jamais pu passer, physiquement, pour une petite chose fragile et délicate. Quand j'étais ado, je faisais tout pour le planquer. Maintenant, j'en joues, autant pour la séduction que dans mon boulot. Je mets toujours des talons quand j'ai un challenge : quand tu as une nénette d'1m90 en face de toi, ton point de vue change forcément.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Vivre en couple, mais chacun chez soi

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Tchu

le mercredi 14 avril 2010 à 09h38

Non merci, sans façon. Le coté communautaire me rebute complètement.

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Discussion : Vivre en couple, mais chacun chez soi

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Tchu

le mardi 13 avril 2010 à 20h20

Je n'ai pas attendu de me révéler polyamoureuse pour comprendre que vivre seule tout en étant en couple me convenait mieux que la cohabitation amoureuse.

Je suis quelqu'un d'un peu territorial. J'ai besoin de mon cocon. Partager mon espace de vie avec quelqu'un a toujours été difficile. D'ailleurs j'ai toujours eus la chance, chez mes parents, d'avoir une chambre spacieuse, où l'on n'entrait pas sans frapper. De l'intimité, quoi.

J'ai habité avec un amoureux pendant 5 ans. Lorsqu'on a emménagé ensemble, ce n'était pas vraiment par choix, mais par nécessite : emplois du temps difficiles à concilier pour se voir aussi souvent que nous en avions besoin, volonté de disposer de plus d'espace pour moins cher.

Avec du recul, c'était moins le quotidien qui me pesait (parce que le quotidien, ça se change, ça se bouleverse, ça se transforme), mais le fait de, souvent, me sentir mal à l'aise dans ma propre maison. Très vite, moins d'un an après notre emménagement, je me suis sentie soulagée lorsque j'étais seule à la maison.

C'est probablement lié à notre histoire de couple personnelle, bien sûr. Nous étions des solitaires patentés, et moi, j'ai affirmé au fil du temps ma volonté d'indépendance.

Ça fait trois ans que je vis seule. Au début, j'assumais mal cette indépendance pourtant choisie, et je considérais cette situation comme temporaire "en attendant de me caser" (huhu :D)

Un ex pour qui j'avais des sentiments m'avait proposé d'emménager avec lui, j'ai hésité, et finalement, j'ai refusé. Il a rompu avec moi en partie pour cette raison, mais je ne lui en veux plus.

Parce qu'en fait, j'adore ça. Présentement je suis à la maison, peinarde, avec un masque qui pue sur la figure, et je n'ai aucune intention de cuisiner ce soir, parce que j'ai une flemme monumentale.

Faire ça tout en habitant en couple demande des compromis que je ne veux plus faire, parce que j'ai la ferme impression que c'est sacrifier trop de libertés acquises pour quelque chose qui, étant donné mon caractère, risque de mal tourner.

Ca ne signifie pas que je ne m'engage pas avec les personnes que j'aime. Je m'engage autrement et tout aussi durablement.

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Discussion : Prévention mst/ist

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Tchu

le lundi 12 avril 2010 à 12h29

Bon, alors, heu comment dire...

Moi les nounourseries sur les menstrues me laissent de bois.

Surement parce que mes règles, je n'en fais pas tout un pâtacaisse. Je suis sous pilule, elles arrivent à point, ça remplit ma mooncup(*) de fluides divers et variés pendant deux jours, je vide deux fois par jour et au bout du 4e jour, je vide plus, je fais bouillir la cup dans du bicarbonate, et je la range pour le mois prochain.

C'est le seul changement dans ma vie quotidienne, pendant trois jours j'ai du silicone à l'intérieur de moi. Je continues à vivre, parler, manger, faire l'amour, normalement.

Si je souffrais le martyr, ou si, au contraire, je glorifiais ce précieux quoique falsifié hormonalement rebut de membrane utérine comme étant l'Essence De La Vie De La Femme, alors oui, je prendrai en considération l'intérêt masculin pour cet évènement.

Seulement, à partir du moment où moi ça m'est bien égal je trouve ça extrêmement incongru que le bonhomme en face s'avoues passionné par le flux menstruel.

Je suis la seule dans ce cas ?

(*) coupe menstruelle en silicone, réutilisable chaque mois pendant au moins 5 ans si bien entretenue qui ressemble un peu à un diaphragme, et qui, nonobstant sa totale inefficacité anticonceptionnelle, s'insère de la même façon. Destinée aux femmes Barbara Gourdes qui aiment que leur petit intérieur ne soit pas récuré façon tampon jex par les tampons. Et accessoirement pour les écologistes-radines.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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