Participation aux discussions
Discussion : Pourquoi tant de cruauté?

Aki
le lundi 16 décembre 2024 à 17h48
Tu dis que "tu tombes toujours sur ce genre de gars".
Ca me questionne sur comment faire pour ne plus retomber sur ce genre de gars.
Personnellement, quand je rencontre une personne déjà en relation amoureuse/sexuelle (polyamoureuse, en couple ouvert, libertine, etc), je lui demande comment elle fonctionne avec saon/ses autres partenaires et je pose la question : Est-ce que je peux en parler avec eux/elles ? Pourrait-on se rencontrer un jour ou s'appeler ?
En fonction de la réponse, ça peut aider à se faire un avis sur la fiabilité de la personne.
Discussion : Critique de la relation socle

Aki
le lundi 16 décembre 2024 à 16h47
Qu'est-ce qu'une relation "non-socle", du coup, d'après vous ?
Le mot "socle" évoque la solidité, la pérennité.
En définissant une relation ainsi, est-ce que ça implique que les relations secondaires (ou plutôt "non-socles") seraient fragiles et éphémères (légères), qu'éventuellement on mettrait moins d'efforts pour la faire durer, prendre soin de l'autre, faire des projets ensemble, etc ?
Une relation "amicale" ou familiale peut-elle être considérée comme un autre type de relation-socle ?
Peut-on réduire la complexité des engagements, des pratiques et des attentes au sein d'une relation unique à un seul mot (comme on le fait avec "amoureux", "amie", etc) ?
Que définit cet adjectif "socle", en somme ?
Discussion : L'art d'équilibrer la passion dans le polyamour

Aki
le lundi 16 décembre 2024 à 16h23
@lydia74 : Peux-tu définir ce que tu entends par "passion" et le lien avec l'ENR, s'il-te-plaît ?
Discussion : Polyamour distance et jalousie

Aki
le lundi 16 décembre 2024 à 16h16
Bonjour Manick,
Je vais te répondre froidement car j'essaie d'être réaliste et logique par rapport à ce que tu dis (et à comment les gens réagissent en général dans ce genre de situation d'une banalité sans nom).
Je ne suis pas surpris que tu ne trouves pas de réponses aux questions que tu te poses ici. Ce forum est dédié au polyamour, c'est-à-dire à tout ce qui concerne les relations amoureuses non-exclusives consensuelles et éthiques (et pas directement à l'adultère, qui n'est ni consensuel ni éthique, par définition).
Il est normal que tu te sentes mal : c'est à cause du décalage entre ce que tu penses et ce que tu as fais. Tu dis ne pas vouloir mentir à ta femme mais tu l'as déjà fait en pleine conscience : tu l'as déjà trompée, concrètement parlant. Les éléments qui vous font peur et risquent de faire exploser vos couples réciproques sont donc déjà là, en fait.
Partant de là, comment peux-tu espérer que ta femme le vive bien et accepte cette nouvelle situation, alors même que tu as trahi sa confiance à la base ? Comment réagirais-tu dans la situation inverse ?
A toi de voir : est-ce que l'honnêteté sentimentale envers cette amie à plus d'importance pour toi que la confiance que ta femme t'as accordée ?
Garde de côté les considérations sur le polyamour pour plus tard.
Il faut déjà traiter le problème de base, auquel je vois 2 solutions (à minima) :
- soit tu n'en parles jamais à ta femme et tu persistes dans l'adultère, avec peut-être le poids de la culpabilité et le risque que le pot-aux-roses soit découvert (ça finit souvent par arriver un jour quelconque). Auquel cas, ce n'est pas le lieu pour en parler.
- soit tu lui en parles et donc, comment présenter la chose à ta femme ?
Le plus simple est de lui dire la vérité : tu l'as trompée, tu es amoureux et sexuellement engagé avec cette amie et tu aimerais la revoir.
Assume que ça risque (très probablement) de la faire souffrir, que tu vas devoir ramer pendant des mois (voir des années) pour regagner sa confiance, demande-lui ce qu'elle veut faire (accepter votre relation ... ou plus probablement t'imposer de ne plus revoir cette amie, te quitter, ou autre).
Bon courage.
Discussion : Trio asymétrique - Comment avancer sereinement ?

Aki
le vendredi 06 décembre 2024 à 16h38
As-tu discuté avec ta compagne de ce qui l'inquiéterait si tu étais en relation avec A. ? De quoi a-t-elle peur concrètement ? Qu'est-ce qui pourrait la rassurer ?
JohannS
Quant à A., j'aimerais beaucoup pouvoir en dire plus sur ce qu'elle pense, comment elle voit les choses, ce qui l'intéresse, ce qui l'inquiète... mais je n'en sais rien :-) !
Ah, ça serait pas mal d'en discuter avec elle, déjà, non ?
Qu'est-ce qu'elle aimerait vivre avec toi, clairement ?
A-t-elle des craintes par rapport à son amitié avec ta femme ?
Discussion : Je suis en train de tomber amoureux d'une polymamoureuse

Aki
le jeudi 05 décembre 2024 à 17h41
Bonjour Abu,
ton témoignage me touche car j'ai vécu une histoire un peu similaire : j'ai été en relations monogames pendant 18 ans.
Et après une relation de 5 ans, j'ai fini par me questionner sur la pertinence du modèle monogame (et la culture patriarcale) dans lequel j'avais été éduqué : les contes de fée, l'âme-soeur, les chevaliers et les princesses, l'amour romantique, tout ca, tout ca.
Comme toi j'ai rencontré une femme polyamoureuse incroyable,
avec qui j'avais les mêmes valeurs, et qui était déjà en relation avec d'autres personnes (que j'ai rencontrées rapidement). Son attitude bienveillante et le temps m'ont aidé à surmonter mes peurs, mes insécurités et mes croyances. Ca n'a pas été facile parfois, j'ai du affronter des moment terribles.
Mais aujourd'hui, je ne regrette pas d'avoir fait face à ces difficultés. Je suis moins anxieux qu'avant. Je suis inséré dans un réseau de personnes motivées par d'autres modèles relationnels, et je discute avec les personnes que je rencontre pour créer des relations qui nous ressemblent et qui fonctionnent.
C'est coûteux de changer de point de vue, de modifier ses habitudes et sa facon de réagir. C'est normal que tu souffres parce que les choses ne sont pas telles que tu l'aurais aimé, parce qu'elles évoluent. C'est normal que tu ais peur d'abandonner, parce que tu sais, au fond, que le jeu en vaut la chandelle. Beaucoup de gens sont passés par là, il me semble. Ce "combat", cette transformation, peut être longue et douloureuse, tu as raison.
Si j'ai un conseil à te donner c'est de penser à ce moment où tu te retourneras (dans quelques mois ou plus) et que tu verras toutes les épreuves que tu auras surmontées, avec cette personne incroyable à tes côtés. Si tu penses que cet amour est précieux, ne baisse pas les bras en chemin.
Discussion : Trio asymétrique - Comment avancer sereinement ?

Aki
le jeudi 05 décembre 2024 à 16h52
Salut @JohannS,
Je rejoins l'avis de @Topper.
En fait, les risques que :
- ta relation avec A. insécurise ta femme
- que cela nuise à son amitié avec A.
- que ca dégrade la relation actuelle entre toi et ta femme
- que ca mène à une perte de confiance de sa part (voir une rupture).
... ne sont pas négligeables du tout, et vous y seriez tous les trois perdants.
Je pense que tu es trop optimiste sur la tournure que ca pourrait prendre, d'autant plus que ta femme n'a pas l'air franchement enthousiasmée par cette aventure. Si ca n'est pas un grand "oui, faisons-le" de sa part, si elle l'accepte juste pour te faire plaisir, il y a peu de chances qu'elle parvienne à surmonter les difficultés qui inévitablement apparaîtront.
Tu semble déterminé à franchir ce cap.
Honnêtement, quelles sont les chances que ca se passe bien, d'après toi ?
Es-tu prêt à prendre ces risques ? Qu'est-ce que tu y gagnerais, qu'est-ce que tu y perdrais ? Et les autres personnes impliquées ?
Discussion : Construire la non-exclusivité en dehors du couple

Aki
le lundi 02 décembre 2024 à 17h23
Salut @crest.
Si ça peut t'aider, je te donne mon vécu et mes conclusions :
J'ai été pendant des années dans des relations de couple exclusif (hétéro) qui m'ont littéralement enfermées, pour lesquelles je me suis coupé avec le temps de mes amitiés, de mes passions, de ma famille, etc. Les ruptures (souvent accompagnées d'infidélité sexuelle de la part de mes partenaires) ont été dévastatrices (et certaines ont failli être fatales).
Aujourd'hui, le polyamour m'oblige à ne pas tomber dans ce travers de la monogamie (= "tous les deux, pour toujours, quoi qu'il arrive") et l'anarchie relationnelle me permet de vivre et valoriser d'autres formes de relation, notamment de fortes amitiés avec des femmes et une proximité physique avec mes amis.
Bref, les RAS ont moins une place centrale dans ma vie qu'avant, même si elles restent (très/trop) importantes.
Nourrir d'autres formes de relation, quelles que soit les conditions/pratiques/échanges, me semble essentiel pour être en bonne santé relationnelle (et acquérir une certaine résilience émotionnelle).
C'est comme favoriser la biodiversité dans un écosystème, ça le rend plus vivant et donc plus à même de surmonter des crises.
Sortir d'une vision hétéro et mono-normée de l'Amour, développer d'autres formes d'amour évite de mettre toutes ses attentes, espoirs, projets, rêves dans le même "coffre-fort" (ce qui par définition est risqué, lourd et coûteux).
Et surtout, il est important de développer la relation la plus important : celle à soi-même. Prendre soin de soi, faire des choses qui nous épanouissent, trouver des activités seul, faire des relations un plaisir parmi tant d'autres.
Discussion : Toute relation amoureuse et sexuelle est monogame

Aki
le lundi 02 décembre 2024 à 16h58
Est-ce que cette "monogamie intégrée" n'aurait pas un lien avec la relation que nous entretenons toutes et tous (ou presque) avec notre mère à l'origine ? Cette relation primaire, vitale et totale, n'influencerait-elle pas notre perception de nos relations futures et l'importance (voir la supériorité sur les autres relations) que l'on donne souvent aux RAS (=> "une seule personne nous suffit") ?
L'ENR n'est-elle pas tout simplement un effet biochimique (hormonal) ?
Quelle est la part de "mental" dans notre perception de l'ENR ?
N'est-elle pas une répétition de ce qui se joue avec notre mère (et qui par définition est une relation monogame) ?
Personnellement, je décris souvent le polyamour comme une extension par défaut de la monogamie par défaut (= un cumul de relations monogames) puisqu'on interagit, dans les faits, qu'avec une personne à la fois (sauf lorsqu'il s'agit de plusieurs personnes qui s'aiment toutes entre elles, comme en trouple). Déconstruire notre conception des relations, les sortir des cases socialement établies, relève plus de l'anarchie relationnelle, non ?
L'amour n'ayant historiquement pas été la raison principale pour laquelle les hommes et les femmes se mettaient en couple (mariages arrangés, par exemple) et n'étant devenu la raison principale que de manière assez récente (XIX-XXème siècle ?) peut-on dire que la primauté de la RAS sur les autres formes de relations est ancrée en nous ? Ou du moins, à quelle échelle temporelle ?
L'hétérosexualité (et dans une bien moindre mesure la bisexualité) est la norme parce qu'elle assure la procréation (donc la survie de l'espèce), comme chez toutes les espèces sexuées. Ca n'est ni "bien" ni "mal", c'est juste ce qui permet à notre espèce de se perpétuer. Bref, n'y aurait-il pas des causes bassement biologiques à cet état de fait ?
Et la monogamie (dans ce cadre hétéro) est la norme actuelle (depuis la civilisation ?) chez notre espèce, parce qu'elle est suffisante (minimale) et surtout, parce qu'elle sert les intérêts des hommes qui dominent historiquement les femmes et possèdent les ressources (filiation, transmission du patrimoine, etc).
Même si la polygamie/polysexualité marche aussi (puisqu'elle concerne 95% des mammifères et 79% des oiseaux, par exemple) nous (humains civilisés) restons sur un modèle de monogamie unique (mariage) voir sérielle (un-e partenaire à la fois) ... du moins en apparence (entre 0,5% et 12% des enfants ne sont pas de leur père "officiel" dans les pays riches, selon l'époque et la classe sociale, et 13% des gens trompent sexuellement leur conjoint).
Peut-être que je me trompe mais j'ai l'impression que la RAS est aussi une norme très récente. Elle n'est pas du tout la norme, historiquement, dans la majorité des peuples civilisés depuis l'avènement de la civilisation.
Peut-être, soit dit en passant, que les peuples plus anciens (ou non-civilisés actuels) donnaient plus d'importance à des choix de partenaires libres, sur la base des sentiments (et pas celle des intérêts des familles, des propriétaires, des dominants, etc) ?
La RAS n'est pas, en tout temps et en tout lieu, "sans aucune hésitation possible, celle qui se retrouve toujours au sommet du podium". Il existe pas mal de cas où les liens de parenté sont plus forts (beaucoup plus valorisés) que la RAS, par exemple.
Bref, voici pêle-mêle, quelques idées pour nuancer tout ça, AMHA.
Discussion : Être insecure et polyamoureux est-ce conciliable ?

Aki
le vendredi 22 novembre 2024 à 16h58
Concernant la possibilité de vivre en polyamour avec un type d'attachement insécure désorganisé, il peut être utile de lire les écrits de Clementine Morrigan, autrice de "L'amour sans urgence" (entre autres). Elle a un blog sur le sujet (en anglais)
Discussion : Ma compagne me propose d'ouvrir notre couple - je suis perdu

Aki
le lundi 18 novembre 2024 à 17h42
+1, en effet.
J'ai souvent vu des personnes poly qui étaient constamment les secondaires de couples principaux. Bin c'est pas toujours marrant quand ce couple prend certaines décisions sans les consulter (déménagement, désir d'enfant, par exemple). Ce type de relation demande un cadre bien clair, notamment sur la prise de décision.
Discussion : La fermeture du couple

Aki
le jeudi 14 novembre 2024 à 17h49
LeGrandStyle
La question sous-jacente, et qui me semble plus pertinente, c’est pourquoi nos cultures sont, pour la plupart, monogames.
Au doigt mouillé : des milliers d'années de civilisation et de culture patriarcale ? La domination des hommes sur les femmes, la propriété privée, le patrimoine, la filiation, etc.
(Quid des peuples premiers "non-civilisés" ? Les gens y vivent/vivaient-ils en couples hétéros ? En familles élargies ?)
Discussion : Ma compagne me propose d'ouvrir notre couple - je suis perdu

Aki
le mercredi 13 novembre 2024 à 22h49
Disons que le polyamour hiérarchique pose de nombreux problèmes éthiques (et pratiques). Ils ont largement été décrits dans le livre "More than two."
Avoir un couple principal implique qu'il y ait un ou des couples secondaires, et ça n'est pas forcément une situation confortable pour tout le monde. Qui a envie d'etre en relation avec une personne en couple sachant qu'il/elle passera toujours au second plan par rapport à ce couple ?
Discussion : Ma femme a plus de force que moi

Aki
le jeudi 07 novembre 2024 à 17h40
Ha ha, en effet, bonne question. :-D
Après les questions d'adultère : la musculation.
Discussion : Ma femme a plus de force que moi

Aki
le jeudi 31 octobre 2024 à 17h23
Et oui c'est normal : il y a certaines femmes qui sont plus fortes que certains hommes, y compris à masse inférieure. Tout dépend de votre musculature à chacun. Si en plus elle fait de l'exercice, ça s'explique.
Qu'elle soit dominante à la lutte ou au bras-de-fer n'a pas d'importance en soi, peut-être même que tu la battrais dans un autre sport.
Si qu'elle s'en soit vantée auprès de la voisine te gène, il faut lui exprimer et l'interroger sur les raisons qui l'ont poussées à faire ça. Qu'est-ce qui la motive là-dedans ?
Discussion : Du candaulisme à la relation libre (très) mal vécue

Aki
le jeudi 31 octobre 2024 à 17h16
De passage aussi ...
Ce sont elles qui sont à l'origine de la majorité des séparations.
Tes sources, stp ?
De passage aussi ...
Sur ce site on voit très peu de témoignages de femmes qui se trouvent dans vos situations.
Quelqu'un a-t-il fait des statistiques là-dessus ? :-D
Discussion : Ma compagne me propose d'ouvrir notre couple - je suis perdu

Aki
le jeudi 31 octobre 2024 à 17h06
De passage aussi
Parce que dans cette réponse, il manque un terme essentiel pour qualifier de polyamour, une banale relation adultère.
C'est le "consentement éclairé et non contraint " de la personne à qui on propose le polyamour.
@De passage aussi :
En effet, j'ai manifestement mal interprété la situation subie par AD32. S'il s'agit effectivement d'une banale situation d'adultère, pourquoi parler de polyamour (puisqu'il n'a pas pu donner son consentement éclairé et non contraint avant les faits) ?
Et du coup, si elle est "subie, pas claire et sans règle", en quoi cette situation a-t-elle lieu d'être discutée sur ce forum spécifiquement dédié au polyamour ?
Je suis désolé qu'autant de personnes soient trompées par leur conjoint (ça a été mon lot pendant plusieurs années) et ça peut s'expliquer en partie par le fait que notre espèce n'est qu'artificiellement monogame, à la limite monogame en série (seuls 5% des espèces de mammifères sont monogames). Socialement, on ne doit avoir qu'un-e seul-e partenaire à la fois et se séparer avant d'en avoir un-e autre.
Je ne voudrais pas vexer les personnes blessées et désespérées qui passent par là ; si sur ce forum on se concentre sur les cas d'infidélité chez les couples monogames (et où le "polyamour" est instrumentalisé pour faire de la merde), on est pas sorti de l'auberge, AMHA.
@AD32 : en effet, chercher à comprendre pourquoi ta femme agit ainsi peut être confrontant et douloureux (je sais de quoi je parle). Les raisons invoquées pas forcément très reluisantes. Mais ça semble nécessaire pour ne pas laisser cette situation perdurer et cesser de souffrir. Excuse-moi pour ma méprise sur ta situation. Courage à toi.
Discussion : Ma compagne me propose d'ouvrir notre couple - je suis perdu

Aki
le lundi 28 octobre 2024 à 17h03
Cette situation génère de la souffrance parce qu'elle est subie (et/ou pas claire, cadrée), non ?
Pourquoi vos femmes "vrilleraient"-elles ?
Ce terme est un peu jugeant, non ?
Peut-être qu'il est temps de sortir de l'idée que le seul modèle relationnel (romantico-sexo-affectif-etc) souhaitable est le couple monogame. Ce modèle peut être frustrant, voir faire souffrir discrètement, beaucoup de personnes, qui vont essayer des alternatives.
Quel mal y a-t-il à vouloir ressentir de la passion et partager de la sexualité avec d'autres personnes ? Les relations ne sont pas une compétition. Arrêter de se voir comme celle/celui qui comblera toutes les attentes, les envies et les besoins de l'autre permet de ne plus voir les métamours/amant-es potentiel-les comme des rivaux et comme une menace pour nos relations, mais comme un enrichissement pour la personne qu'on aime.
Si une personne qu'on aime à envie d'essayer d'avoir d'autres relations, quelle est la meilleure option : lui interdire, la quitter, la soutenir ?
Discussion : Comment accueillir le sentiment amoureux sans douiller ?

Aki
le mercredi 16 octobre 2024 à 16h02
Relativiser les attirances, personnellement, c'est très facile.
Il me suffit de trouver 1 ou 2 trucs qui ne me plaisent pas chez la personne. Et généralement c'est assez facile : elle fume/picole, elle mange de la viande, elle a des problèmes dentaires/de peau, elle a des enfants, elle ne sait pas ce qu'elle veut, elle a des troubles psychiques marqués, elle est négative et râle souvent, elle est monogame, etc. Et comme par magie, mon "amour" pour cette personne s'évanouit très vite. :-D
Casser le piédestal à la dynamite, ça marche bien pour moi. Mettre un "oui mais ..." face à mon attirance/désir/intérêt pour cette personne est une bonne stratégie.
Se poser la question "pourquoi ai-je des attentes spécifiques envers cette personne particulière" peut aider à désamorcer ce mécanisme d'attraction (qui fait souffrir parfois).
Discussion : [Outil] Un kit pour café poly (fiche-pratique) ?

Aki
le mercredi 16 octobre 2024 à 15h52
@Lili-Lutine : merci beaucoup pour tous tes conseils !
En effet, organiser un café poly reste quelque chose d'assez simple, finalement. Je remarque que la plupart des gens préfèrent des lieux privés pour discuter aux espaces publiques (par chez moi, tout le monde se connaît et défendre sa vie privée n'est pas simple).
J'ai du en organiser une bonne trentaine à ce jour, avec entre 4 et 40 personnes selon le contexte et la période de l'année. Ce sont souvent de bons moments. Certain.es habitué.es finissent par se lasser des questions de base récurrentes (la jalousie, les IST, etc) et aimeraient être parfois avec des personnes plus expérimentées pour discuter de problématiques plus vastes ou plus rares (parentalité, trouple, projets communs, etc).