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Discussion : Lutter contre une IST : la gale
Aki
le mardi 18 novembre 2025 à 13h03
@Pollen
Oui, Ascabiol fonctionne plutôt bien.
@Allyah148
Je compatis tellement !
Ca peut en effet prendre des mois et des mois d'insomnie, de gêne, de doute, d'incompréhension.
Le pire dans cette histoire, à part l'errance médicale et la perte de relation avec des personnes chères, a été l'attitude légère (parfois hautaine) des médecins et pharmaciens, des "sachants". La plupart avaient un manque cruel d'empathie qui influait sur leur détermination à prendre le problème à bras-le-corps en faisant leur boulot (mais comment pourraient-iels savoir ce que ça fait de vouloir arracher sa propre peau, en dormant seulement quelques dizaines de minutes par nuit ?).
Une pharmacienne, dont le collègue refusait de me donner un traitement en l'absence d'observation direct du sarcopte (ce que je n'arrivais pas à obtenir), m'a même prescrit de l'homéopathie pour traiter mon "eczéma" et ma "dyshidrose", après m'avoir vendu des crèmes hors de prix et totalement inefficaces, évidemment.
J'ai alors repensé à mon frère qui avait eu une tumeur cérébrale à 18 ans et à qui plusieurs médecins prescrivaient simplement de l'aspirine. Notre mère, infirmière, avait du exiger des examens approfondis (IRM ?), ce qui avait permis de l'opérer (pendant 8h) et de lui sauver la vie à temps.
Là je me suis dis "stop, il faut que ces gens arrêtent de raconter n'importe quoi et reconnaissent qu'elles sont ignorantes et démunis, que je trouve des professionnel-les aptes". J'ai donc changé de pharmacien, et de médecin.
Si vous avez mal, si vous savez "à priori" ce que vous avez (infection connue, maladie familiale, etc) et qu'on ne vous écoute pas, ne vous laissez pas faire.
Message modifié par son auteur il y a 2 jours.
Discussion : Lutter contre une IST : la gale
Aki
le mardi 18 novembre 2025 à 04h15
Je n'ai pas précisé quelques éléments de contexte de la situation que j'ai vécue :
- la personne qui m'a infecté avait été infecté, une semaine avant que nous ayons un rapport, par un homme qui prétendait n'avoir rien de grave et disait avoir consulté un médecin lui ayant dit qu'il avait juste "des acariens". Il vivait dans des conditions très insalubres et portait énormément de piqûres. Il avait lui-même été infecté lors d'un voyage en Europe de l'Est (je ne sais pas comment).
Cette partenaire ne m'avait pas prévenu qu'elle avait couché avec lui une semaine avant (et donc qu'elle était potentiellement porteuse). Je l'ai découvert en l'appelant, suite à mes premières "piqûres" aux mains, 3 semaines après.
- j'ai pris 2 traitements oraux ("Ivermectine" en 2 doses) à un mois d'écart, dès les premiers symptômes, puis un traitement externe. Les symptômes diminuant, un médecin m'a annoncé que j'étais guéri et que j'avais juste de l'eczéma (je n'en ai jamais eu de ma vie). Cette confusion n'est pas rare, selon mes investigations auprès d'autres personnes ayant eu cette maladie. Il est possible que les traitements n'aient pas bien marché et/ou que je me sois réinfecté par l'environnement ou une autre partenaire, quelques temps après avoir guéri.
- aucun professionnel de santé ne m'a jamais fait aucun examen (à part une analyse de prélèvement sur des plaies aux mains, 6 mois après, qui a révélé uniquement une infection au staphylocoque doré ... mais pas de sarcopte). Je n'ai donc jamais eu aucune preuve tangible d'avoir eu cette maladie (mes partenaires oui) !
- en parti à cause du déni, d'un manque flagrant de professionnalisme et des erreurs de diagnostic de la part de nombreux médecins que nous avons consultées, au moins 6 personnes ont été infectées après moi (jusqu'à 3 niveaux). Il a fallu que certain-es d'entre nous insistent fortement pour obtenir un diagnostic correct (observation du sarcopte) pour obtenir un traitement et un suivi. Nous ne savons pas clairement qui a réinfecté qui, ni quand.
- nos colocs respectifs, ami-es (et certains métamours) n'ont étrangement jamais contracté la gale, malgré une certaine proximité (vie commune, câlins, etc). C'est pourquoi il faut la considérer comme une IST.
Conclusion : si ça vous gratte, ne faites plus de sexe avec personne, ne croyez pas les médecins qui vous font des diagnostics à l'emporte-pièce ou au doigt-mouillé, demandez des examens approfondis, traitez-vous ainsi que votre entourage et votre environnement en respectant les recommandations des autorités de santé et des fabricants. Recommencez jusqu'à n'avoir plus aucune démangeaison pendant un mois.
Discussion : Lutter contre une IST : la gale
Aki
le lundi 17 novembre 2025 à 20h39
Je ne sais pas si le sujet est au meilleur endroit, ni s'il peut être pertinent. Je n’ai pas trouvé de sujet spécifique sur le forum. Libre aux modérateur-risses de le supprimer / déplacer.
Merci d’apporter vos remarques, vos témoignages, pour compléter ou corriger ce texte !
Je le mettrai à jour régulièrement.
AVERTISSEMENT :
Ce sujet parle de parasitisme. Il ne contient pas de photo.
TEMPS DE LECTURE : 15 minutes
CONTEXTE :
Suite à une mésaventure affreuse (qui aura duré plus de 6 mois et m'aura fait perdre des dizaines d'heures de sommeil, et des relations !), je voulais témoigner et donner des conseils concernant une maladie peu connue et peu fréquente (0,3 % des français), considérée comme une IST, et qui peut potentiellement ruiner nos relations polyamoureuses.
J'ai nommé : la gale. :-/
Tout d'abord, il n'est pas simple d'avoir une information claire et exhaustive sur le sujet, quand bien même cette maladie est connue et documentée depuis des siècles par une grande partie de l'humanité. Vous pouvez trouvez quelques informations d’ordre général sur la page Wikipedia dédiée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gale
Je ne peux faire l’économie de m’attarder sur la description de la maladie et des traitements, ce qui m’a beaucoup manqué quand je l’ai attrapé, pour comprendre comment ça marche, comment en préserver mon entourage et comment me (re-re-re)soigner. Je voudrais surtout donner des conseils pratiques, issus de mon expérience et de celle de personnes de mon réseau relationnel qui ont été touchées.
EN GÉNÉRAL, AU QUOTIDIEN :
- demandez systématiquement à tout-e nouveau-elle partenaire sexuel-le si elle a des IST (test en laboratoire pour le VIH, hépatites, bactéries, virus, etc) ET si iel se gratte. Si un-e partenaire vous affirme qu’iel est « clean » mais qu’iel a des lésions aux zones typiques de la gale (voir plus bas), méfiez-vous et parlez-en ensemble. Le préservatif n’est d’aucune aide pour éviter sa transmission.
- ne portez pas de vêtements trouvés en friperies ou prêtés par des inconnus sans les laver à 60°C minimum (idem que pour les puces, punaises, etc). Si c’est impossible, laissez-les dans un sac fermé pendant une semaine minimum (aspergés d’un acaricide acheté en pharmacie, si possible).
- méfiez-vous des lits dans les lieux collectifs (gîtes, squats, auberges, etc). Apportez votre propre couchage (matelas, drap, couette, duvet, oreiller) si possible. Sinon, changez toujours la literie vous-même et restez attentif-ve à vos sensations de peau dans les semaines suivantes. En cas de démangeaisons nocturnes inhabituelles et répétées, consultez immédiatement un médecin (idem que pour les puces de lit et autres).
- évitez de serrer la main aux inconnu-es qui se grattent manifestement beaucoup et/ou ont des lésions de grattage aux mains.
EN CAS DE DÉMANGEAISONS :
- si vous ressentez plusieurs jours d’affilé des démangeaisons inhabituelles dans certaines zones du corps (voir plus bas) vous devriez :
- suspecter la gale ;
- cesser immédiatement toute activité sexuelle avec d’autres personnes, câlin peu habillé, massage, caresse, etc, jusqu’à nouvel ordre ;
- vérifiez si, au cours des 2 derniers mois, l’un-e de vos partenaires sexuel-les n’aurait pas eu la gale (oui, les gens mentent ou cachent des choses parfois) ;
- prévenir toutes les personnes avec qui vous avez partagé un lit (a fortiori nu-es), chez qui vous avez dormi (famille, ami-es, métamours, etc), ou à qui vous auriez emprunté des vêtements au cours des semaines précédentes ;
- éviter de serrer la main aux gens. Préférez le salut, la bise ou une simple accolade.
- prendre rendez-vous avec votre généraliste puis éventuellement un dermatologue, le plus vite possible, avant que l’infection ne s’aggrave.
DESCRIPTION DE LA MALADIE ET DE LA VIE DU PARASITE :
- la gale se manifeste, quelques semaines après infection, par des démangeaisons plus ou moins fortes provoquant un grattage irrépressible (« prurit ») entre les doigts des mains et/ou des pieds, aux coudes, aux aisselles, aux genoux, aux fesses, aux cuisses et/ou à l’entrejambe (bref, dans les zones externes potentiellement humides), surtout au début de la nuit (ou pendant). Elle ne touche normalement pas le visage, les cheveux ni la barbe (suspectez plutôt des poux, ou autre chose). Elle provoque de petites « piqûres » qui saignent quand on les gratte, mais peut aussi entraîner des démangeaisons sans anomalie apparente de la peau (gale dite « des gens propres »).
- le parasite adulte responsable de la maladie, le sarcopte (d’une taille de 0,2 à 0,35 mm) est un acarien difficilement observable à l’œil nu ; mais il est possible de le voir avec une loupe x10 ou l’appareil photo d’un smartphone suffisamment grossissant. La tête des femelles dépasse parfois de la peau et forme comme un « deltaplane » foncé. Faire une recherche de photos d’exemple sur le web. On ne peut pas le confondre avec grand-chose d’autre de connu (tique, puce ou autre).
- le parasite est mobile (1 cm / heure environ) et actif surtout la nuit. Les femelles fécondées creusent des sillons sous la couche externe de la peau pour pondre, et les mâles se déplacent en surface et se cachent à la base des poils. Les sillons contenant les œufs sont visibles à la loupe ou avec un « test à l’encre » (voir un dermatologue).
- les œufs éclosent au bout d’environ 5 jours, les larves se transforment alors en nymphes puis en adultes. Ceux-ci deviennent féconds au bout de 3 semaines environ (c’est souvent le début des premières démangeaisons après infection, car les femelles s'activent). Les mâles meurent peu après la fécondation et les femelles peuvent vivre encore deux mois et se reproduire plusieurs fois.
- les sarcoptes meurent en dehors du corps humain en quelques jours (3 à 5 jours selon les sources) et ne se transmettent normalement pas aux autres animaux domestiques. Iels peuvent rester vivant-es quelques jours sur certaines surfaces. Iels résistent au savon et à l’alcool hydroalcoolique. Iels meurent exposé-es à une température supérieure à 50°C. Je n’ai pas trouvé d’info sur leur résistance au froid.
- la transmission se fait principalement de peau à peau, par les zones infectées du corps (mains, sexe, cuisses, notamment), beaucoup plus rarement par les tissus (mais ça arrive !). Plus le temps de contact est prolongé, plus les risques sont grands. En résumé, partager du sexe avec une personne infectée puis dormir ensemble dévêtus vous assure quasiment de l’attraper, même si la personne se gratte peu ou plus du tout. C’est pourquoi, en cas de suspicion de gale, il faut se préparer à ne plus partager de sexualité avec personne, pendant au moins un mois, le temps d’évaluer l’efficacité du traitement.
CONSEILS POUR LE DIAGNOSTIC :
- cette maladie ne peut pas se guérir d’elle-même. Notre corps est incapable de détruire des acariens logés sous notre peau. Inutile donc d’espérer une quelconque auto-guérison. Je répète : vous ne guérirez pas sans traitement. Si vous ne faîtes rien, vous allez certainement être de plus en plus infecté-e, jusqu’à vous arracher la peau jusqu’au sang et ne plus pouvoir dormir du tout, à en devenir complètement épuisé, voir dingue.
- d’après toutes les personnes à qui j’en ai parlé (médecins, laborantin-es, pharmacien-nes), les erreurs de diagnostic sont assez fréquentes. Peu de médecins européens ont en effet directement observé la gale au cours de leur carrière (0,3 % des personnes l’ont en France, mais 300 millions dans le monde). Ils peuvent donc facilement confondre les symptômes de la gale avec ceux d’une autre maladie de peau, voir être dans le déni. Certain-es professionnel-les de santé pourront vous diagnostiquer de l’eczéma, une dyshidrose, une dermite atopique, une maladie de peau quelconque, etc. Il est même possible qu’un test en labo (observation sur prélèvement) soit négatif. En cas de doute, faîtes vérifier que vous avez bien la gale (et éventuellement d’autres maladies) par différents professionnels de santé.
- montrez toutes vos lésions à votre médecin généraliste (y compris dans les zones intimes), décrivez ce que vous ressentez physiquement depuis le début, en oubliant aucun détail (horaires, partenaires infecté-es, etc). Si vous avez eu des diagnostics différents avec d’autres médecins / infirmier-es / pharmacien-nes, dites-lui (vous avez peut-être chopé d’autres maladies entre temps).
- si iels ne vous fait aucun examen (prélèvement, observation directe au dermatoscope ou test à l’encre), qu’iel vous baratine en vous disant que "vous n’avez pas la gale" ou que vous avez "juste autre chose", insistez pour qu’iel le fasse. Si iel refuse de vous ausculter et/ou de vous donner un traitement, changez de médecin !
CONSEILS JUSQU’A LA GUERISON COMPLETE :
- respectez les mesures préventives citées plus haut (ne faites pas de sexe, d’aucune façon). Vous pouvez faire de rapides câlins habillés (mais c'est potentiellement un tout petit peu risqué).
- dormez seul-e, si possible dans votre propre lit, et ne le prêtez à personne.
- ne mélangez pas vos vêtements (pull, gants, bonnets, écharpes, chaussons, etc) avec ceux de vos conjoints, coloc, etc. Ne les prêtez pas. Mettez votre linge sale en sac fermé une semaine ou lavez-le à 60°C.
- évitez si possible de partager les sièges de voiture, fauteuils, canapés, etc, avec d'autres personnes (surtout avec des vêtements légers).
- expliquez à vos cohabitants la nécessité des traitements personnel et de votre environnement commun (voir les modalités plus bas).
- dites la vérité à vos partenaires intimes, à vos proches, expliquez-leur la situation et ce que vous mettez en place pour vous soigner et limiter la propagation. Soyez clair-e et concis-e. Si des inconnu-es vous voient vous gratter et vous posent des questions là-dessus, vous n’avez pas à leur répondre, sinon éventuellement que vous êtes malade (et que vous attendez un diagnostic / traitement). Si vous êtes salarié-e, parlez-en à votre hiérarchie, elle ne devrait normalement pas trop insister pour que vous veniez travailler malgré tout.
- coupez-vous tous les ongles, sinon portez des gants épais la nuit pour ne pas vous blesser dans votre sommeil.
- essayez de vous gratter le moins possible (je sais, ça peut être atrocement difficile). Préférez frotter avec la paume de la main autour de la zone. N’utilisez pas d’objet abrasif (brosse). Si vous saignez malgré tout, désinfectez et protégez vos plaies pour éviter les surinfections. Ne vous baignez jamais dans des eaux non-traitées (lacs, rivière, mer, etc) qui peuvent contenir des bactéries pouvant vous infecter par le sang (staphylocoque doré, par exemple). Si la gale traîne à être soignée, vous aurez peut-être à traiter plusieurs maladies de front, dans un certain ordre. Si vous avez d’autres symptômes que ceux de la gale, parlez-en immédiatement à votre médecin.
- votre peau risque d'être en PLS à cause de la gale et potentiellement des traitements, il est possible que vous fassiez des réactions inhabituelles. Evitez donc tout contact avec des choses irritantes ou allergisantes : poussière, tissus de canapé, herbes sauvages, animaux domestiques, produits d'entretien, etc.
- l'eau chaude a tendance à aggraver les démangeaisons (surtout le soir au coucher), apprenez à prendre des douches tièdes, voir froides. Paradoxalement, l'eau brûlante peut amener un mieux chez certaines personnes. Vous pouvez utiliser des pains de glace entouré de tissu (ou des poches de gel refroidissant) pour calmer localement (et dormir un peu).
- soignez votre peau avec des produits désinfectant et des produits hydratant, si besoin. Lavez-vous et changez-vous régulièrement.
- si possible, prenez des photos datées de vos lésions, gardez une trace de l’évolution de la maladie (emplacement des « piqûres », état de la cicatrisation, autres maladies suspectées, etc) pour évaluer l’efficacité du traitement plus tard.
CONSEILS POUR LE TRAITEMENT :
- contre la gale, il existe des traitements oraux (cachets) et des traitements externes de la peau (crèmes, lotions). Vous pouvez prendre l’un, l’autre ou les deux en même temps (il n’y pas d’étude démontrant de « meilleure » méthode). Lisez bien les modes d’emploi et respectez les délais entre les deux prises (voir ci-après). Les traitements oraux rendent le sébum de la peau toxique pour le système nerveux du parasite (mais pas ses oeufs). Les traitements externes sont des acaricides (qui ciblent spécifiquement ces parasites). Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien-ne.
- il est fortement conseillé de se traiter soi-même ainsi que ses cohabitants (conjoint, coloc, famille, personnes de passage) en même temps et de respecter des mesures préventives (voir ci-dessus). Inutile de traiter vos animaux (et surtout pas avec des traitements pour les humains !).
- prenez le(s) traitement(s) en fin de journée. Il agira pendant la nuit, au moment où le parasite est le plus actif. Pour les lotions / crèmes, mettez bien 2 couches, en laissant sécher votre peau entre deux (10-15 minutes à température ambiante). Ne vous lavez pas les mains pendant 24h. Si c’est impossible, portez des gants étanches.
- vous devez, le lendemain matin, traiter aussi votre environnement immédiat pour éviter de vous réinfecter : lit, chambre, fauteuils, canapés, moquettes, etc. Bref, tous les trucs où vous restez longtemps assis-e ou couché-e d’habitude. Changez toute votre literie, retournez votre matelas et utilisez des produits acaricides en aérosol sur les tissus (à acheter en pharmacie). Lavez tout le linge sale (n’oubliez pas les chaussons, gants, écharpes, bonnets, etc) à 60°C si possible, sinon enfermez-le dans des sacs plastiques une semaine (le temps que les potentiels sarcoptes meurent) ou traitez-les à l’acaricide si vous en avez besoin rapidement. Personnellement, je traitais tout, fermais ma chambre et partais de chez moi le lendemain matin du traitement, pendant une semaine (avec des vêtements et ma literie propres).
- la première dose tue les femelles (et éventuellement les mâles) en moins de 24h. Vous devrez prendre la deuxième dose (selon le traitement et la notice du fabricant) au moins 7 jours après la première (et au plus tard 3 semaines après). C’est la « fenêtre » pendant laquelle les derniers œufs pondus (potentiellement la veille du traitement) ont éclos mais où les parasites ne sont pas encore adultes (et sont donc encore inféconds).
- important : les traitements peuvent être agressifs pour certaines peau et entraîner des sensations légères de brûlure et/ou de picotement, pendant quelques jours (lire la notice du produit). Votre corps peut continuer à réagir aux traces de sarcopte jusqu’à plusieurs semaines après le traitement. Vous ne saurez donc pas si vous êtes totalement guéri-e avant au moins un mois, si des démangeaisons persistent.
- vous pouvez éventuellement faire une réaction au traitement. Dans ce cas, consultez la notice et contactez le numéro indiqué par le fabricant.
- dans les collectivités, vous pouvez théoriquement retourner au travail 3 jours après le traitement. Ça ne veut pas dire que, même si vous faîtes tout correctement, vous serez réellement guéri-e.
- si malgré les mesures préventives et les traitements, vous avez des personnes dans votre entourage qui se grattent, recommencez tous-tes à zéro. Conservez un historique de qui a quoi, depuis quand, partagez les gestes préventifs, documentez l’évolution de la maladie, communiquez les informations que vous avez obtenues sur la maladie, appelez votre médecin pour des conseils, etc.
- si votre corps réagit mal au traitement, si les démangeaisons ne baissent pas en intensité en quelques jours, si vous en avez à nouveau après quelques semaines, retournez voir votre médecin, refaites faire des observations de vos lésions, refaites le traitement (voir demandez à en essayer un autre). Bref, ne désespérez pas : recommencez en continuant à garder les mesures préventives, jusqu’à être soigné-e.
- une fois que votre peau a bien cicatrisé, que vous n’avez plus aucune nouvelle piqûre ni démangeaison, vous pouvez recommencer à toucher, masser, partager de la sexualité et / ou dormir avec d’autres personnes (ouf !). (+)
Sources : - dermato-info.fr J'espère que ce retour d'expérience vous aura aidé. N'hésitez pas à me contacter en MP (ou mieux, à contacter un professionnel de santé) si vous avez des questions personnelles.
Message modifié par son auteur il y a 2 jours.
Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly
Aki
le lundi 17 novembre 2025 à 14h57
"Plurielle" du groupe Cosmopoly.
Ce sont des copaines qui jouent en bal folk depuis plusieurs années.
Malheureusement, je n'ai pas trouvé d'enregistrement en ligne de cette chanson. Elle est très touchante et agréable à danser en mazurka, donc à deux (ou plus).
Vous trouverez les paroles (et leurs prochaines dates) sur leur site officiel.
Discussion : Les images qui pourrissent la vie
Aki
le lundi 17 novembre 2025 à 14h40
MouseCependant dès que je sais qu’il va y avoir de l’intimité entre lui et ma meta j’ai plein d’images désagréables qui tournent en boucle dans ma tête et qui m’angoissent. Je finis presque par essayer de déconstruire le lien magique qui nous unit pour me protéger.
Tu visualises facilement des situations dans ta tête ?
J'ai beaucoup vécu ça quand j'ai arrêté d'être monogame et que j'ai été "poly-acceptant" avec ma première partenaire poly. Ca a été plusieurs fois très difficile (et ça s'est aggravé lorsqu'on a totalement cessé de partager de la sexualité ensemble), et j'ai rompu au bout de deux ans. en ayant déconstruit le lien magique qui nous unissait, comme tu dis. Mais on est redevenus ami-es, puis colocataires, quelques années plus tard.
Avec l'expérience, en rencontrant des personnes déjà en couple ouvert ou poly, ce problème s'est grandement résolu. Ces images sont devenues moins fréquentes et ont fini par disparaître.
Mes stratégies ont été, selon les cas, de :
- ne pas avoir à visualiser ces scènes, en faisant autre chose qui stimulait mon imaginaire ailleurs : films, romans, jeux vidéos, etc. Déni ou divertissement ?
- les visualiser, au contraire, et me rendre compte que ça faisait mal mais que je n'en mourais pas et que la personne revenait vers moi (souvent de bonne humeur). #thanksherman
Avec le temps, j'ai fini par constater les impacts positifs de la non-exclusivité à plusieurs niveaux (la liste est longue). Ce qui fait que ces images désagréables au départ sont devenues de plus en plus associées à des sentiments positifs (je rejoins @Neels, là-dessus). Dans le domaine de la sexualité, ça m'a même rendu parfois un peu trop curieux car je trouvais ça sympa d'imaginer mes amoureuses et mes métas ensemble.
Mais j'ai arrêté de convoquer cet imaginaire et laissé de côté ces images de choses qui, au fond, ne me regardent pas.
Bon courage @Mouse.
J'espère que tu trouveras une manière de ne plus être importunée par ces images et que tes angoisses s'apaiseront aussi.
Discussion : Mon copain ne conçoit pas le polyamour
Aki
le lundi 17 novembre 2025 à 13h36
@Aureliea : Quels sont les "détails exprimés" qui font que tu considères qu'un espoir est permis" ?
Je ne les ai pas vus.
"Amorcer un immense travail de déconstruction" !?
Mais que fait-on de l'avis de la première personne concernée (l'amoureux d'Ash_12), de son consentement ?
Je trouve que chercher à changer le choix de quelqu'un (qui a clairement exprimé son refus préalablement !) concernant quelque chose d'aussi structurant dans la vie que les relations affectives est problématique. Pour moi, ça flirte gravement avec la manipulation.
Est-ce qu'on propose de la documentation (et à fortiori une consultation chez un professionnel) à sa/son conjoint-e quand ielle ne souhaite pas avoir d'enfants, ne souhaite pas/plus avoir de rapports sexuels, ne souhaite pas faire un crédit immobilier, changer de religion ou déménager à l'autre bout du pays ... et qu'ielle a déjà exprimé un refus clair et net à ce propos ? Ne devrait-on pas respecter les choix de vie des gens (quand ils n'impliquent pas de violences sur autrui bien sûr) ?
Discussion : Déséquilibre dans la sexualité de mon couple poly
Aki
le lundi 17 novembre 2025 à 13h07
Le sujet a 4 ans et demi. Il n'est sans doute plus du tout d'actualité.
C'est beaucoup moins facile pour un homme de collectionner les relations intimes.
C'est statistiquement faux : le nombre moyen de partenaires sexuel-les en 2024 étant de 8 pour les femmes et de 16 pour les hommes âgé-es de 18 à 69 ans.
Peut-être que les uns surestiment ce nombre et que les autres le sous-estiment, l'enquête étant purement déclarative.
Peut-être aussi qu'hommes et femmes n'ont pas la même définition d'un rapport sexuel.
En tout cas, bien que le nombre de partenaires déclaré augmente plus vite pour les femmes que pour les hommes depuis 1992 (réalité ou honnêteté ?), il reste deux fois inférieur. Donc non, ça n'est pas "moins facile" pour les hommes, c'est même l'inverse.
Un homme n'a, à priori, aucun risque à tenter d'avoir un rapport sexuel avec une femme. C'est sans aucun danger et il sera au pire déçu.
Une femme, en revanche, en plus d'être juste déçue, risque beaucoup (beaucoup) plus de ne pas être respectée, pas écoutée, d'avoir mal, d'être contrainte, violée, voir frappée (voir tuée !).
Discussion : Mon copain ne conçoit pas le polyamour
Aki
le lundi 17 novembre 2025 à 12h10
Bienvenue Ash_12, tu es au bon endroit pour en parler.
Tu trouveras plein de ressources dans la section Articles et des outils ICI.
A mon humble avis, si ton copain actuel est persuadé d'être monogame, éprouve un rejet catégorique pour le polyamour et qu'il ne "partage pas cette manière de fonctionner", il me semble honnête d'en accuser réception et d'admettre qu'il ne sera pas possible de vivre en relation non-monogame avec lui.
Chercher à le convaincre, même avec patience et douceur, ne me paraît pas être une bonne idée sur cette base-là car vous n'êtes manifestement pas compatibles (c'est un peu comme si tu souhaitais avoir des enfants ou te marier et lui non, par exemple). Ce n'est pas un détail, c'est quelque chose de fondamental qui touche à sa façon (conventionnelle et sans doute inculquée) de concevoir les relations amoureuses. Chercher à changer les gens et à leur faire accepter des choses qu'ils rejettent est plutôt casse-gueule (et souvent éthiquement discutable).
En fait, le choix est assez simple (et pas facile) : soit tu restes avec lui en respectant votre contrat relationnel (exclusivité romantique) donc en gérant ta frustration, et cela jusqu'à ce qu'hypothétiquement il remette en question cette exclusivité, de lui-même (ou jusqu'à la fin de votre relation) ; soit tu reconnais que tu es fondamentalement polyamoureuse, auquel cas il faut lui dire et accepter sa réaction quelle qu'elle soit. Ce serait manifestement la rupture, comme il l'exprime ; mais il n'est pas totalement exclu que ses sentiments pour toi le fasse réfléchir au sujet.
Je te dis tout ça parce que, personnellement, j'aurais bien aimé que mes ex (quand j'étais monogame) aient été honnêtes envers elles-mêmes et envers moi, en m'accordant ce choix de les quitter ou d'avoir une relation ouverte, plutôt que de me tromper salement comme elles l'ont fait.
Voilà mon petit avis. Sans doute que d'autres personnes auront d'autres éclairages sur ta situation.
Discussion : La fin de l'amour
Aki
le jeudi 13 novembre 2025 à 16h48
La fin de l'amour, c'est quand ça fait tellement longtemps que votre partenaire n'a pas répondu à vos messages que vous en avez oublié son numéro !
Discussion : Sondage IPSOS de février 2024 sur la sexualité des Français
Aki
le mercredi 12 novembre 2025 à 23h55
C'est instructif, j'y ai appris des choses sur lesquelles j'avais des préjugés :
- 41% des adultes n'ont aucun rapport sexuel (dont 25% de célibataires)
- 1 couple sur 4 n'a jamais de rapport
- les religieux-ses font plus de sexe que les athées
- la même proportion de femmes a des rapports, quelle que soit leur corpulence (leur masse ne compte pas) ; alors que pour les hommes, ça baisse avec l'augmentation de leur masse
- 70% des chômeurs ont au moins un rapport par semaine, contre 56% des PDG
- les femmes se déclarant "très féministes" sont les plus nombreuses à avoir un rapport par semaine, les hommes "très féministes" les moins nombreux.
- les hétéros font globalement un peu plus de sexe que les non-hétéros
- la proportion de femmes qui ont l'impression de "ne pas faire assez de sexe" a doublé depuis 1996
- plus les femmes ont eu de partenaires dans leur vie, plus elles sont nombreuses à considérer qu'elles "n'en font pas assez"
- les hommes les plus frustrés sont les Républicains, les femmes les plus frustrées sont les Ecologistes
- 46% des hommes, déclarent qu’il leur arrive de "faire l’amour sans en avoir envie" (52% des femmes)
- 78% des hommes célibataires sans activité sexuelle sont davantage en manque de tendresse que de sexe (92% des femmes)
- etc
Il n'y a quasiment aucune info sur les personnes non-monogames. C'est regrettable.
Message modifié par son auteur il y a 6 jours.
Discussion : Introspection et sites de rencontres
Aki
le mercredi 12 novembre 2025 à 17h25
LookingForYouJe suis très transparent avec ma compagne et elle est au courant que j’aimerais rencontrer quelqu’un d’autre, cela ne lui pose aucun problème tant que cela reste modéré.
Là, c'est pas clair du tout.
Quelles sont les modalités qu'elle serait prête à accepter ?
Que veux-tu vivre exactement comme rencontres et relations ?
Il est important que vous clarifiez ça ensemble, avant toute chose.
LookingForYou
Etant très très timide et avec peu de confiance en moi, internet est je trouve ma seule porte de sortie.
Les sites de rencontre n'augmenteront pas ta confiance en toi.
La plupart sont simplement créés pour générer du profit en monétisant ta frustration (qui sera plus grande si tu galères, de base). Il y a effectivement un ratio défavorable aux hommes qui entraîne une compétition féroce (et des comportements problématiques qui rendent les femmes extrêmement méfiantes, à raison). Si tu es timide, ça ne va pas s'améliorer dans ce contexte, voir s'aggraver.
Je te conseille plutôt de travailler ta confiance en toi, d'abord.
C'est de toute façon un prérequis pour créer des relations.
Et ensuite d'aller rencontrer des personnes en vrai. Pour rappel, un tiers des personnes se rencontrent dans le cadre de leur travail et un tiers dans le cadre d'activités associatives, sportives, culturelles, etc (et 16% sur des sites de rencontre).
En allant dans des milieux où le ratio est plus équilibré (voir inversé) tu subiras moins de concurrence de la part des hommes plus entreprenants et sûrs d'eux (voir tu seras sollicité). C'est le cas dans certains sports, dans les milieux de la danse, notamment. Ces activités auront dans tous les cas un impact positif sur ton bien-être et ta confiance en toi.
Et effectivement, il y a peu de gens qui recherchent activement des relations non-exclusives, c'est vrai (probablement moins de 5% ?). Attends-toi à ce que ça soit (très (très)) long.
Courage. (+)
Discussion : Suis-je polyamoureux ?
Aki
le mercredi 12 novembre 2025 à 16h46
Seraph
Je n'arrive pas a savoir quelles sont les questions a se poser pour savoir si je suis un Polyamoureux ou pas. Est-ce que juste j'essaie de justifier l'envie qu'on beaucoup d'hommes d'aller voir ailleurs par le polyamour ? Est-ce que je suis prêt à en parler à ma femme ?....
Salut @Seraph,
j'avoue qu'à la lecture de ton premier message, je n'arrive pas non plus à résumer ce que tu cherches à vivre, au fond, concrètement. Peut-être faudrait-il commencer par ça (j'ai l'impression que tu prends la question à l'envers et cherches une étiquette). C'est un exercice, pas forcément évident, d'honnêteté.
Peux-tu, par exemple, nous décrire une (ou plusieurs) situations relationnelles que tu aimerais vivre ?
Que souhaites-tu partager avec d'autres femmes ? Que veux-tu faire avec elles ?
Je pense qu'il faut que vous ayez une discussion franche tous les deux sur ce qui vous plaît, sur vos envies, sur vos peurs et surtout sur ce qui se joue, sur vos besoins (se sentir en sécurité, se sentir choisi-e, explorer, plaire, flirter avec l'interdit, etc) et ça sans juger l'autre ni chercher à le convaincre.
Discussion : Accompagner notre couple dans la non-exclusivité
Aki
le vendredi 07 novembre 2025 à 11h36
@crest :
Certains scénarios sont invraisemblables et/ou incohérents parfois.
Même si des trolls peuvent aujourd'hui utiliser des outils d'IA pour semer la zizanie sur les forums, ne présumons pas que c'est le cas face à un message de ce type. Après tout, il existe vraiment des situations improbables et encore des personnes qui écrivent correctement (heureusement) !
Discussion : Perdu dans cette vie
Aki
le mardi 28 octobre 2025 à 16h18
Je vois, merci pour ton analyse, @Topper.
"Obtenir du sexe" ne doit pas être bien compliqué. Mais "obtenir du sexe" qualitatif, en étant respectée, et sans passer des heures à faire le tri, ça doit être une autre paire de manches.
Discussion : Si on aime quelqu'un qui est déjà avec quelqu'un, est-ce du polyamour ?
Aki
le mardi 28 octobre 2025 à 16h07
Est-ce que tu tombes amoureux de ces personnes avant ou après avoir appris qu'elles sont célibataires ?
Est-ce que tu tombes amoureux de plusieurs personnes (non-célibataires) en même temps (dans la même période) ?
Discussion : L'envie d'être présent lors des moments importants
Aki
le mardi 21 octobre 2025 à 18h12
En effet, aller à un mariage quand t'es poly, c'est un peu comme aller à un barbecue quand t'es végane. Ca peut bien se passer ... ou pas.
@PolyAmoi : est-ce que tu connais bien son/ses autres partenaires ?
Est-ce que vous avez déjà passé des moments à plusieurs (pas forcément des mariages mais disons, en soirée, par exemple) ?
Discussion : Première expérience difficile
Aki
le vendredi 17 octobre 2025 à 16h13
Merci pour les précisions, j'espère que ça t'a un peu aidé à sentir ce qui se joue en toi. Dans tous les cas, il ne faut te forcer à quoi que ce soit, si tu n'en as pas envie. Tu peux lui partager ton ressenti, ta gêne, de l'imaginer avec une autre personne. Peut-être que tu as besoin de temps pour te sentir en confiance à nouveau.
J'espère que vos retrouvailles se passent bien.
Discussion : Relation libre : Gérer l’envie de rencontrer vs La souffrance de mon/ma partenaire
Aki
le jeudi 16 octobre 2025 à 12h29
Love-etc
J’en profite pour donner quelques nouvelles [...] même si je suis encore loin de ressentir systématiquement de la compersion ou de l’excitation mais je vois que par petite touche cela arrive !
C'est super que vous ayez pu avancer sereinement et ensemble sur ces questions.
Love-etc
Je précise que notre ouverture se limite à des relations sexuelles non-suivies, ce que nous souhaitons tous les deux, et nos partenaires en sont informés au préalable.
Du coup, je suis curieux de savoir pourquoi vous etes venu en parler sur un forum dédié spécifiquement au polyamour. J'entends que vous avez des besoins et des questionnement liés à des questions de non-monogamie, mais il s'agit (à ce que j'ai compris et sans jugement) de sexe récréatif ; et pas de polyamour.
Est-ce qu'un forum dédié au libertinage ou au couple ouvert, par exemple, n'aurait pas été plus ciblé ?
Je demande ça parce que la sexualité non-exclusive, en tant qu'aménagement du couple conventionnel, est un sujet qui revient souvent ici (et dans certains cafés polyamoureux).
Bref, je me questionne vraiment sur comment les personnes lambda comprennent le terme "polyamour". N'y aurait-il pas une confusion avec la poly-sexualité ?
Discussion : Première expérience difficile
Aki
le jeudi 16 octobre 2025 à 11h52
Déjà, vous séparer et faire un peu le deuil de votre relation exclusive était surement une bonne idée pour aller vers un nouveau cadre.
Est-ce que c'est ce que vous aviez défini en vous séparant que chacun-e était libre de vivre ce qu'il/elle souhaite ?
Je ne sais pas ce que vous avez convenu entre vous, mais en général quand on est séparés, on ne prévoit pas de s'embrasser ou d'avoir des rapports. Manifestement vous vous aimez encore beaucoup l'un-e l'autre. Etes-vous vraiment séparé-es ?
Peux-tu définir plus précisément ce qui te fait souffrir et hante tes pensées ?
Est-ce que tu as l'impression qu'elle t'a trahi ? Est-ce que le problème vient du fait qu'elle ait touché quelqu'un d'autre ? Qu'est-ce qui provoque ce rejet chez toi ?