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Discussion : Mon compagnon se découvre polyamoureux.

Caoline
le dimanche 20 octobre 2019 à 15h42
@LowLight Pourquoi toi ne l'as tu pas appelé ? Tu considères que c'était forcément à lui de le faire ? Lui c’est peut-être dit "Si elle ne m'appelle pas, c'est qu'elle n'a pas envie de me voir"
Je te comprends car je pense que j'aurais fait la même chose mais de l'extérieur je me dis que parfois, on provoque peut-être des choses négatives pour confirmer nos peurs...
Bon courage
Discussion : Mon compagnon se découvre polyamoureux.

Caoline
le samedi 19 octobre 2019 à 20h39
LowLight
je culpabilise de nous comparer constamment dans mon esprit et de "perdre" à tous les coups (elle est plus jeune, plus mince, plus jolie, plus ouverte, plus "sexuelle" j'imagine, elle pratique le shibari, la passion de mon compagnon, elle comprend le domaine dans lequel il travaille, etc.).
La comparaison non plus ce n'est jamais bon car ça peut être totalement faux. Rien ne dit que ton compagnon préfère les femmes plus jeunes, plus minces, qu'il la trouve plus jolie...
Et puis, tu as quelque chose dont elle n'aura jamais plus que toi, 19 ans de relation amoureuse, de bons moments, de difficultés franchies ensembles.... et si il est resté en relation tout ce temps avec toi, ce qui est rare à notre époque, c'est bien que tu lui conviens comme tu es !
Discussion : Mon compagnon se découvre polyamoureux.

Caoline
le samedi 19 octobre 2019 à 20h28
LowLight
Je sais, cela n'augure rien de bon mais, s'il vous plaît, dites-moi que les relations mono-poly ne se terminent pas toutes par une rupture, surtout après 19 ans d'amour !
Ca je peux te l'affirmer puisque j'ai commencé à vivre émotionnellement mon polyamour au bout de 19 ans d'amour et sexuellement au bout de 20 ans. C'était il y a 9 ans et nous sommes toujours très bien ensembles.
La chance que nous avons eu c'est que l'homme dont j'étais amoureuse vivait à plusieurs centaines de kilomètres donc ça a laissé le temps de discussions et de l'acceptation.
Je ne sais trop quoi te faire comme suggestions. Je pense que la demande de renégociation de ton compagnon peut s'expliquer par sa peur de transgresser vos accords dans le feu de l'action et donc de perdre ta confiance ou pire, de mon point de vue, d'être tenté de te mentir. Je me souviens que la première fois où je suis allée chez l'homme dont j'étais amoureuse, j'avais demandé mon voyage comme cadeau d'anniversaire, j'ai dit à mon compagnon que je ne voulais y aller que si il pensait pouvoir bien vivre les choses quoi qu'il se passe car je ne me sentais pas forcément capable de m'imposer des limites. Donc je le comprends, même si je comprends aussi tout à fait que ce soit très difficile pour toi.
La culpabilité est un très mauvais guide, elle fait beaucoup de mal et aucun bien. Tu fais de ton mieux et vraiment énormément d'efforts donc aucune raison de culpabiliser de ce que tu ressens et demandes pour essayer de mieux vivre cette évolution.
Bon courage à vous deux, vous trois même car la place de troisième n'est jamais facile non plus, pour cette période de transition difficile.
Discussion : Bienveillant altruisme/ possessivité enrobée d hypocrisie, quelles nuances ?

Caoline
le jeudi 17 octobre 2019 à 09h37
Juste un avis comme ça en passant.
@LesRaisonsDuCoeur Tu me sembles soit être manipulée par ton conjoint soit chercher à t'autopersuader pour supporter ce que te fait subir ton conjoint. Bon courage pour regarder les faits en face. Je ne parle pas de vérité car elle est subjective mais de faits.
Pour moi quelqu'un qui ment n'a aucun respect pour la personne à qui il ment. Il lui dénie le droit de faire ses choix en fonction des données qui le concernent.
Discussion : Faire dormir ses amants à la maison quand on a des enfants ?

Caoline
le dimanche 08 septembre 2019 à 18h14
Pour moi le mot amant a une connotation soit adultère soit partenaire sexuel, il n'exprime vraiment pas d'attachement sentimental. Et si quelqu'un était juste un partenaire sexuel, j'aurais probablement plus de mal à lui présenter mes enfants.
Le terme lit conjugal me fait sourire. Il y a deux lit où nous dormons régulièrement. Il est arrivé régulièrement qu'un autre amoureux dorme avec moi, ou avec nous deux d'ailleurs, dans un des lits où je dors couramment avec mon compagnon historique oui. Il est vrai que celui là est isolé du reste de la maison, je trouve que ça facilite. Mais si nous ne l'avions pas je pense que ça serait arrivé qu'on dorme dans celui plus proche des enfants. Nous aurions peut-être juste été plus sages... c'est le cas aussi avec leur papa, quand on veut faire des folies on va dans celui plus éloigné. Il faut dire que les pièces sont très très mal isolées phoniquement chez nous.
La première fois où c'est arrivé, nos enfants avaient entre 4 et 14 ans.
Discussion : Faire dormir ses amants à la maison quand on a des enfants ?

Caoline
le dimanche 08 septembre 2019 à 15h59
Le mot amant me dérange beaucoup...
J'évite les rencontres avec mes enfants en début de relation, j'attends en général de penser que la relation a des chances de durer. Par contre quand j'espère en une certaine pérennité de la relation, ça me semble normal que mon autre amoureux et mes enfants se connaissent. Où on dort ensemble ça dépend surtout du ressenti des adultes je trouve. Chez nous ça ne pose pas de souci.
Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

Caoline
le mercredi 21 août 2019 à 12h16
Pour moi et fort heureusement pour mon compagnon personne n'a le droit de décider de la vie de quelqu'un d'autre. C'est un principe de base quel que soit le domaine et le lien entre les personnes en fait. Être en couple marié ou non ne donne pas de droit sur l'autre. Quand je lis je l'autorise à ceci mais pas cela... ça m'est insupportable. J'ai même essayer d'appliquer ça avec mes enfants en dehors des règles de sécurité avec danger important. SI parfois je n'ai pas trouvé de solution qui puisse convenir à tout le monde j'ai imposé mais en ne niant pas que c'était profondément injuste qu'un enfant soit dépendant de son parent et doive donc parfois subir les incapacités de celui-ci.
Par contre chacun doit être conscient et attentif aux conséquences de ses actes.
alinea7
Refuser est un indicateur de limite personnelle au delà de laquelle il y a souffrance. Donc je ne comprends pas la différence de situation ni de réaction que tu décris.
On peut refuser sans contrôler : je refuse que tu engages des relations amoureuses dans le contexte où nous sommes en relation amoureuse. Je respecte ton envie de relations plurielles mais c'est hors limite pour moi.
Je ne comprends pas ce que tu veux dire par "sans contrôler" ni "je respecte ton envie". Tu veux dire que si ça ne convient pas à celui qui souhaite vivre autre chose, il peut toujours mettre fin à cette relation là ?
alinea7
J'ai l'impression que ce qui compte pour toi est moins le refus en tant que tel que te faire imposer quelque chose et je ne suis même pas sûre que ce soit le cadre relationnel. Je ne vois pas en quoi le fait qu'un partenaire exprime dans quel cadre de relation il accepte d'être t'impose cette forme de relation. Soit ça te convient et ça n'est pas imposé, soit ça ne te convient pas et l'incompatibilité est claire sans torture pour personne.
Si c’est une discussion claire préalable à un début de relation en effet.
Mais si c’est une discussion dans un couple bien établi avec un accord tacite d'exclusivité car sujet non discuté donc norme de la société, ou parce que la personne qui se savait poly à pensé pouvoir y renoncer ou la personne qui se découvre poly plus tard, c’est beaucoup plus complexe. SI la personne en désir d'autre relation en parle c'est qu'elle souffre du manque de vivre ses envies donc il y a au moins elle qui souffre.
alinea7
Par ailleurs, dans l'hypothèse où ça ferait souffrir ton partenaire, vouloir que ton amoureux accepte d'endurer cette souffrance et exprime sa limite après plutôt que posément avant, ça me paraît pour le coup abusif.
Je n'aime pas trop cette idée qu'une personne exclusive n'est légitime à dire qu'elle ne veut pas ouvrir la relation que si elle est au bord du gouffre, éplorée et suppliante. Chacun est responsable de soi et il est très sain de pouvoir exprimer ses limites avant qu'elles ne soient franchies, donc posément. Il y a moyen d'étendre les possibles dans une relation sans violer d'abord les limites d'autrui.
Pour commencer je n'ai jamais dit que je n'écouterai une souffrance que "au bord du gouffre, éplorée et suppliante" ni face à une relation déjà commencée. La souffrance peut être ressentie et écoutée au moment de l'envisager.
Par contre que l'autre puisse dire non parce que je ne veux pas risquer de souffrir, c'est l'autoriser à faire souffrir l'autre sans aucune prise en compte de sa souffrance.
alinea7
Simplement, formulé comme tu le fais, j'ai l'impression que tu acceptes d'entendre "s'il te plaît ne me fais pas souffrir" mais pas "je ne veux pas te laisser me faire souffrir". Et je ne comprends pas.
Euh non, déjà parce que le "s'il te plaît", je ne le tolère que si vraiment c'est uniquement si l'autre à vraiment le choix sans conséquence de ne le faire que si la personne a envie, toutes les formules de soit disant politesse qu'on dit sans réfléchir au sens ne sont pas à mon goût. Bon, je ne fais pas un discours de 3 h quand on me le dit et il m'arrive peut-être même de le dire, c'est difficile de se séparer de certaines habitudes sociales, mais dans un échange de réflexion, je ne peux laisser passer.
Et puis tout simplement il n'y a pas de demande à faire, si je ressens chez l'autre ou si une personne que j’aime, même une autre d'ailleurs, m'exprime de la souffrance du à mes actes ou désirs, je vais en tenir compte, c'est automatique, il n'a pas besoin de le demander. Ca ne veut pas dire que je vais forcément renoncer, cesser... car pourquoi sa souffrance de mon acte serait elle plus importante à prendre en considération que la mienne d'y renoncer ? Donc on va en discuter, prendre du temps, essayer de trouver une solution qui convienne vraiment aux deux... et au pire celui qui souffre le moins, mais comment le savoir, va renoncer/accepter.
Si la discussion n'est pas possible, que la personne veut juste m'imposer ce qui la protège elle, ben je crois juste que je me dirais que je n'ai rien à faire dans une relation intime avec cette personne, c'est bien trop opposé à mes convictions.
Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

Caoline
le mercredi 21 août 2019 à 09h11
Je viens d'écrire à quelqu'un qui ne comprenait pas trop comment notre polyamour pouvait fonctionner et ce que j'ai écrit m'a fait repenser à cette discussion qui je trouve mérite d'être remontée donc je copie ce que j'ai écrit ici.
"Je suis polyamoureuse depuis toujours, déjà à la maternelle, ce qui est courant, mais moi ça ne s'est jamais arrêté. J'ai juste fait le choix de ne pas vivre mes autres attirances au départ car mon compagnon pensait que si j'aimais un autre c'est que je ne l'aimais pas assez, puis par manque de temps, de confiance en moi... La question s'est reposée après 19 ans de vie commune et j'ai recommencé à vivre mes envies quelques mois de discussion plus tard, peu après nos 20 ans d'amour. Ce qui rend cela possible c'est que mon compagnon ne connaît pas la jalousie, il éprouve pour moi un amour tellement puissant et désintéressé, que la seule chose qu'il souhaite c'est que je sois la plus heureuse possible. Il est aussi, comme moi, profondément libertaire sur les questions individuelles, il n'est pas concevable pour nous que quelqu'un décide de la vie de quelqu'un d'autre. Par contre il ne l'est pas plus qu'une personne qui dit aimer une autre ne tienne pas compte des effets produits par son comportement sur la personne aimée. Je ne peux avoir aucune certitude mais je pense que s'il avait refusé que je vive d'autres relations, risque qui n'existait pas en fait, vu qui il est et c’est bien une des raisons pour lesquelles on s'aime, mais dans cette hypothèse, je pense que je l'aurais quitté. Par contre si il avait souffert du fait que je les vive, je pense que j'aurais arrêté."
Discussion : Rencontres à la Ferme 2019

Caoline
le mercredi 14 août 2019 à 18h02
Bonsoir
Vous avez jusqu'à demain soir pour vous inscrire si vous souhaitez que votre inscription puisse être validée ce mois-ci.
Discussion : Besoin de me confier

Caoline
le mercredi 07 août 2019 à 12h47
Bonjour Sophie,
J'ai envie de te dire que penser qu'il a pris la fuite car tu ne lui plaisais pas c'est vraiment ne voir qu'une seule des nombreuses possibilités. EN fait si c'était ça, je pense que ça aurait été assez simple de te le dire. C'est probablement plutôt la situation qui l'a fait fuir. Soit la peur de faire éclater ton couple, peut-être la honte vis à vis de ton conjoint ou de son entourage, soit le fait qu'il aurait eu envie de plus que de l'affection... Il y a probablement encore bien d'autres possibilités donc ça ne doit absolument pas te faire douter de toi, ta capacité à plaire... Et même si il n'avait pas d'attirance et/ou sentiments pour toi, on ne peut pas plaire à tout le monde, tout le monde te plaît toi ? Je ne pense pas ;-) Si tu souhaites travailler sur ce point, plaire au autres commence souvent par se plaire à soi, même si j'avoue que ça fonctionne dans l'autre sens aussi...
Pour ce qui est de ne pas cacher qui tu es, je comprends tout à fait. Mais y a t'il beaucoup de personnes avec qui tu parles de ton intimité, tes sentiments ? En général on le fait soit avec des très proches qui peuvent nous comprendre, soit avec des inconnus. Si les très proches te jugent ben c'est que ça ne valait pas le coup de les avoir comme très proches, ça fait du tri et les inconnus ça n'a aucune importance. Donc sois toi même :-)
Discussion : Rencontres à la Ferme 2019

Caoline
le mercredi 07 août 2019 à 11h44
Virement bien reçu merci, pour le reste je laisse quelqu'un d'autre te répondre.
Discussion : Comment j'ai planté mon couple. Et après ?

Caoline
le mardi 06 août 2019 à 09h34
Il y a aussi des psys très respectueuses et compréhensives de ce mode de vie. Je le mets au féminin car celles que je connais pour les avoir croisées ou parce qu'elles m'ont accompagnées sont des femmes, mais j'imagine que ce n'est pas forcément lié au genre.
Et sur les sites de rencontres, d'après quelques amis cette recherche est aussi sincère que celle des hommes...
Discussion : Mono en déconstruction

Caoline
le dimanche 14 juillet 2019 à 07h53
Je peux me tromper bien sûr mais je continue à expliquer ma pensée.
Tu sembles lui mettre une pression terrible car tu considères qu'elle te doit des relations sexuelles épanouissantes ce qui pour moi est inacceptable. Personne ne devrait jamais devoir de sexe à personne même si la société patriarcale dans laquelle nous vivons parle encore de devoir conjugal, personnellement rien que le mot me donne la nausée.
Visiblement toi et ta compagne avez encore cela bien encré en vous. Donc comme elle subit ta pression et qu'elle a intériorisé cette norme sociétale, elle trouve un moyen pour réussir à y satisfaire. Le porno, c'est pourtant assez rare que ça excite une femme, et, désolée d'en rajouter une couche mais je souhaite essayer que tu vois les choses en face, probablement en pensant à un autre, elle se laisse faire ou peut-être s'active en pensant à autre chose pour réussir à remplir le rôle qu'elle croit devoir remplir et pour lequel tu lui mets la pression. Je ne vois là aucun consentement enthousiaste.
Une relation sexuelle sans consentement c'est de l'abus ou du viol. Le viol n'est pas forcément une relation sexuelle avec contrainte et violence, ou plutôt ça peut être une violence insidieuse, transmise par la culture du viol, le devoir conjugal...
Elle n'a plus envie de toi et si je me souviens bien c'était déjà le cas avant sa nouvelle relation. La seule différence c'est qu'avant tu pouvais te dire qu'elle n'aimait pas/plus les relations intimes et sexuelles. Maintenant tu vois que c'est faux, que c'est juste avec toi et forcément ça te remet douloureusement en question. La seule solution me semble de trouver les causes qui n'ont rien à voir avec l'autre. Qu'est ce qui, dans ton attitude, dans votre relation, l'organisation de la famille (le classique quand une femme a tout ou principalement géré seule : enfants, maison, courses..., ou même uniquement la charge mentale de tout ça, il ne faut pas s'étonner qu'elle ai juste envie de dormir est peut-être à interroger) a engendré ce manque de désir pour toi ?
Es-tu prêt à travailler sur ces causes et à ne plus lui mettre aucune pression avec tes attentes de sexe pour lui laisser le temps de revenir vers toi, avec l'éventualité que ça ne revienne jamais ?
Si ce n'est pas le cas, il me semblerait plus sain de constater que votre relation n'est plus viable. Même si bien sûr c'est très difficile de faire le deuil de la vie qu'on souhaitait, plus les contingences matérielles... Pour les enfants, j'en ai vu assez souffrir des conflits violents ou larvés de leurs parents pour penser que la séparation n'est pas pire, surtout si les parents savent les garder comme priorité et s'arranger en bonne intelligence par rapport à eux.
Voilà, tu pourras rejeter en bloc tout ce que je dis, comme je le dis au départ, je peux me tromper, mais je trouvais important que tu ai au moins lu une fois cette vision.
Bon courage
Discussion : Mono en déconstruction

Caoline
le samedi 13 juillet 2019 à 21h44
PointG
Et il faut trop d'aide comme regarder un porno ... Il n'y a pas de préparations en amont, comme si c'était plutôt un accomplissement du devoir conjugal. Du mécanique en somme.
Pour moi si ça ce n'est pas du viol conjugal ça en est très proche.
Oui tu as droit à ton équilibre mais le sexe avec quelqu'un n'est jamais un droit ! Sans consentement enthousiaste c'est de l'abus.
Discussion : Mono en déconstruction

Caoline
le samedi 13 juillet 2019 à 19h48
Un petit point de vocabulaire pour commencer, l'autre homme c'est ton metamour a toi, c'est à dire l'autre partenaire de ta compagne. Par rapport à elle c'est juste son autre partenaire.
D'après ce que j'ai pu lire, s'attendre à ce que la sexualité dans un couple de plusieurs années que dans une relation toute fraîche. Dans mon couple historique, ça arrive parfois et encore, dans les concret pas dans les échanges à distances, mais il y a aussi des périodes où c'est très calme, doux, tendre.
C'est très dur pour moi de te lire, j'ai l'impression de sentir une pression, une exigence de ta part et je pense que c'est contre-productif. Tu as vraiment envie qu'elle se force au devoir conjugal ?
Avoir une autre relation peut rebooster la libido mais peut-être pas si il y a jalousie, attente de la même chose...
Tu ne penses pas que tu te fais plus de mal que de bien à aller lire leurs échanges ? Je suis pour une transparence totale mais si ça doit faire du mal de voir, je pense qu'il vaut mieux éviter.
Si tu savais qu'il n'y aura plus jamais de sexualité épanouissante avec ta compagne, resterais tu avec elle ? C'est un des avantages du polyamour de pouvoir vivre la relation parentale et certaines autres chose qu'on apprécie tous les deux, et avoir d'autres relations pour ce sur quoi on est pas sur la même longueur d'ondes.
Tes essais avec d'autres pas épanouissants, c'est peut-être parce que tu n'es pas tombé sur la bonne personne, il faut peut-être persévérer un peu.
Bon courage à vous deux et même 3 car l'autre doit avoir des répercutions de vos tensions puisque tu parles de plusieurs tentatives de ralentissement.
Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

Caoline
le vendredi 12 juillet 2019 à 11h18
Intermittent
" De toute façon, si l'autre n'est pas capable de réfréner ses envies, elle va les vivre quand même et si il y a eu un refus catégorique, peut-être mentir ce qui abîme encore la confiance et la relation."
Non, ce n'est pas toujours le cas. Il y a des personnes plus résistantes à la frustration que d'autres ....
Il y a des exemples sur ce site, de poly-amoureux ayant attendu, parfois assez longtemps, que leur partenaire soit sécure pour ouvrir leur couple.
Je n'ai jamais dit que c'était toujours le cas. J'ai dit "si".
Dans mon cas, j'ai attendu, mais je dois avouer que je ne sais pas si j'aurais attendu aussi facilement si l'autre homme dont j'étais amoureuse avait vécu à proximité, peut-être, peut-être pas, ça aurait été différent en tout cas probablement.
Dans une relation déjà établie avec le consentement de l'autre par contre, j'aurais beaucoup de mal à revenir en arrière, on pourrait probablement trouver des moyens de prendre en compte le ressenti de mon compagnon originel mais arrêter une relation, je trouverai ça trop irrespectueux pour mon propre ressenti et celui du troisième. Nous avons tous les 3 des émotions.
Je précise que consentement pour moi signifie enthousiasme, envie des phrases comme 'je souhaite qu'on expérimente" ou "je trouve vraiment cette solution adéquate" et pas "bon d'accord on essaye" ou "je tolère, mais..."
Intermittent
"moi les mots "je l'autorise", "je refuse", "j'impose cette limite", "je ne suis plus d'accord" me heurtent profondément."
La façon dont vous envisagez le polyamour me choque.
Vous assimilez les réticences du partenaire à ouvrir le couple à un contrôle. Votre discours est particulièrement agressif sur ce sujet.
Tu m'as visiblement très mal comprise, c'est ces mots qui indiquent clairement un contrôle, une possession qui sont inadmissibles pour moi. Et pas seulement dans le cadre d'une ouverture de couple, je le vivrais exactement de la même façon par rapport à une sortie entre amie, une activité en solo, un choix de vie quelconque, si c'est exprimé sous forme d'autorisation ou de refus pas l'autre.
Par contre que l'autre exprime son ressenti c'est à dire ses craintes, peurs, réactions physiques et psychiques, ou son enthousiasme, son envie d'essayer... c'est tout à fait pertinent et je ne conçois pas que ce ne soit pas écouté et pris en compte au sein d'un couple qui s'aime.
Intermittent
On pourrait tout aussi bien tenir le même discours du côté de celui contraint d'accepter.
"On m'impose cette ouverture" puisque si je ne l'accepte pas, on me menace de séparation. Donc, on m'impose une séparation dont je ne souhaite pas être à l'origine.
Il serait tout aussi intolérable pour moi qu'une personne qui souhaite vivre une autre relation le fasse en ne tenant pas compte du ressenti de son partenaire initial en disant des choses du genre "c'est ton problème" "c'est ma vie, je fais ce que je veux" dans l'absolu la seconde partie oui mais dans un couple qui s'aime, pas sans tenir compte de l'effet sur l'autre. Pour moi en fait ça signifierait qu'il n'y a plus d'amour si quelqu'un agit comme ça.
Intermittent
Sauf si le contrat de départ mentionne explicitement le couple libre, toute remise en cause ultérieure passe par une négociation.
Évidemment, chacun est libre de quitter l'autre dans ce cas si aucun accord n'est possible.
Le mot négociation ne me convient pas, il ne s'agit pas d'une transaction commerciale. Pour moi ça nécessite partage, écoute, prise en compte des ressentis de chacun, coopération.
Et oui, si il n'est pas possible de trouver une solution qui convienne à tout le monde, chacun, pas plus l'un que l'autre, est libre de mettre fin à la relation. La aussi, je l'ai déjà dit plusieurs fois, je ne sais pas du tout ce que j'aurais fait si mon compagnon n'avait pas bien vécu le fait que j'ai d'autres relations. J'insiste sur le bien vécu, je ne parle pas d'accepter ou refuser, je sais et je savais déjà avant que ce n'est pas une conception possible pour lui, ce n'est pas pour rien que nous sommes ensemble depuis 28 ans ! Je ne sais pas si je me serais résignée ou si j'aurais été trop frustrée et aurait fini par le quitter. La seule chose que je sais, c'est que je n'aurais jamais pu lui mentir, lui cacher une relation ou même mes ressentis et sentiments.
Intermittent
S'il n'y a aucun enfant en commun, la chose est difficile mais pas insurmontable.
Quand il y des enfants, les enjeux et les conséquences sont bien plus lourdes à gérer.
Et rester ensembles si on a plus la même vision de la vie, si on est plus vraiment heureux ensembles, c'est dévastateur pour les enfants.
Intermittent
Et c'est bien souvent pour cela que les poly-acceptants n'ont guère le choix.
Entre perdre leur famille ou accepter ce qu'impose le conjoint, leur choix est assez vite fait ... et ce d'autant plus que cette annonce souvent brutale les mets en situation de faiblesse psychologique et de dépendance affective vis à vis de leur partenaire.
Donc le conjoint n'a pas le droit d'imposer mais lui a le droit d'imposer que la relation ne se vive pas ou se vive à ses conditions ? Pour moi ce n'est vraiment pas plus acceptable dans un sens que dans l'autre.
Intermittent
Je reste persuadé que le polyamour n'est équilibré que quand les deux sont pratiquants.
Et comme il existe déjà un déséquilibre de possibilité de rencontre entre les hommes et les femmes dans ce contexte, l'équilibre n'est pas évident.
Ça veut dire quoi équilibré ? Pour moi ce qui compte c'est que les 2 soient épanouis. Je pense qu'on peut voir là la même différence qu'entre l'égalité et l'équité. Mon compagnon n'a pas de désir d'autres relations amoureuses, il aime passer des moments seul, c'est un solitaire à la base même si il aime aussi notre vie de famille. Devrait-il se forcer pour que notre relation soit équilibrée ou a t'il le droit de savourer durant mes absences le fait d'être seul ou seul avec les enfants ce qui change la dynamique pas rapport à quand je suis là ? Je précise qu'il se prend aussi des moments seuls, même si rarement, quand je suis là avec les enfants.
Il se considère polyamoureux car il est en parfait accord avec la philosophie. Il n'exclue pas d'avoir un jour une autre relation si quelqu'un lui en donnait envie, mais il n'en éprouve pas le besoin.
Je complète mon témoignage par mon impression de comment j'aurais vécu les choses si c'est lui qui avait souhaité avoir une autre relation en premier. Je pense que je l'aurais très mal vécu. J'aurais probablement exprimé plein de peurs, de tristesse, de sentiments d'abandon... car j'étais alors dans la dépendance affective dont je ne me suis départie totalement que depuis un peu plus d'un an. Mais il ne me serait jamais venu à l'idée non plus de l'interdire ou l’autoriser. Maintenant je pense que j'aimerai beaucoup et il le sait mais je ne me vois pas lui mettre une quelconque pression, je trouverai ça ridicule qu'il le fasse pour me faire plaisir, il est évident que ça serait pour son épanouissement avant tout. Je pense donc que la capacité à accepter est très liée à l'absence de dépendance affective car lui n'en a jamais eu, il m'aime infiniment mais justement, au point qu'il a toujours dit que si je devais être plus heureuse sans lui il préférerai que nous ne soyons plus ensembles et que je sois plus heureuse. C’est maintenant aussi le cas pour moi et le chemin que j'ai du faire pour en arriver là, il se fait seul.e donc l'autre peut être patient, écouter, épauler, mais ne peut faire à la place.
Voilà juste mes ressentis, mon vécu ou mes impressions, qui ne sont forcément pas universels mais qui peuvent donner des pistes.
Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

Caoline
le jeudi 11 juillet 2019 à 14h12
Mark
Tenir compte du ressenti de l'autre n'implique pas d'être en capacité d'accéder à son besoin.
Je me demande dans quel sens tu dis cela. Mais que ce soit dans l'un ou dans l'autre pour moi ça ne légitime pas de décider pour l'autre.
Si une personne se sent trop mal à l'idée que l'autre vive ses envies, elle peut l'exprimer et espérer, il n'y a en effet pas de garantie, que l'autre en tienne suffisamment compte pour que la situation soit acceptable pour elle. Ca change que d'interdire, d'autoriser seulement ceci ou cela, à part abîmer la confiance et la relation ? De toute façon, si l'autre n'est pas capable de réfréner ses envies, elle va les vivre quand même et si il y a eu un refus catégorique, peut-être mentir ce qui abîme encore la confiance et la relation. Je m'exprime en fonction de mon propre ressenti bien sûr, mais je peux dire que pour moi être dans cette notion d’autoriser/refuser, serait de façon presque certaine conduire à la fin de la relation.
J'ai énormément d'empathie, je préfère souvent m'abstenir en cas de doute de risque de faire du mal à une personne que j'aime, mais je n'ai aucune tolérance au contrôle.
Il me semble qu'en laissant l'empathie de l'autre s'exprimer on a des chances de trouver des solutions ensembles alors que le contrôle, les blocages me semblent des sources de cristallisation et de conflit.
Discussion : Besoin de me confier

Caoline
le jeudi 11 juillet 2019 à 13h34
Bonjour @Sophie72
Il y a un peut trop de public ici pour partager sur mes chagrins d'amour mais on peut le faire en perso si tu veux.
Ta vidéo pour rire ne me fait pas vraiment rire mais je la trouve très pertinente.
Pour ce qui est des hypersensibles et de savoir si ils sont plus représentés parmi les polys, c'est impossible à savoir vu qu'on ne connaît qu'une partie de polys, que ce qui s'expriment sont probablement ceux qui en ont le plus besoin, potentiellement car leur vécu émotionnel est très intense, que le climat bienveillant de ce forum et des rencontre polys incitent les gens à se livrer donc on peut s'en rendre plus facilement compte que dans la vie quotidienne classique... donc je peux juste dire une chose, nous sommes beaucoup ;-)
Plein de courage, je comprends totalement ta culpabilité d'avoir autant de peine, je l'ai tellement vécue, mais malheureusement, culpabiliser ne fait qu'empirer les choses donc une petite suggestion : plonge, laisse toi aller à ta peine c’est le meilleur moyen de l'évacuer.
Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

Caoline
le jeudi 11 juillet 2019 à 13h15
Merci @Mark d'avoir lancé ce sujet auquel je songe depuis plusieurs semaines sans prendre le temps de le lancer.
Comme tu le sais mais je l'exprime pour les autres, moi les mots "je l'autorise", "je refuse", "j'impose cette limite", "je ne suis plus d'accord" me heurtent profondément. Pour moi les mots employés sont souvent symboliques de la pensée profonde et donc ceux-la montrent probablement souvent que les personnes concernées sont dans une relation de possession vis à vis de l'autre partenaire.
Autant je peux concevoir cette notion de possession dans une relation très spéciale basée sur cette notion, comme peut l'être une relation D/s et dans ce cas ça ne me semble acceptable que si c'est la personne soumise qui souhaite le contrôle de l'autre qui accepte de l'offrir, et même là je me questionne de plus en plus sur le fait que ça puisse être sain si c'est sur l'ensemble de la vie de la personne; autant dans une relation classique, prétendument équilibrée où cela n'a pas été discuté ça me choque.
Être en couple et avoir décidé/accepté d'être monogame ne sous-entend absolument pas pour moi que l'un ai le droit de décider des actions et donc de la vie de l'autre.
J'arrête là mes propos théoriques et je parle de mon expérience. Quand après presque 20 ans de relation exclusive, j'ai dit à mon compagnon que j'aimerais comme cadeau d'anniversaire un billet de train pour aller voir l'homme dont j'étais tombée amoureuse, mais que j'avais besoin qu'il soit ok avec le fait qu'il se passe quoi que ce soit entre nous car je n'avais pas envie d'y aller si je devais me frustrer dans mes envies, je pense que je n'aurais pas supporter qu'il me dise "je refuse que tu y ailles". Je ne sais plus comment j'avais formulé ma question mais ce que j'attendais c'était savoir comment il se sentait avec cette idée. Si il m'avait dit qu'il se sentait très mal avec l'idée que je puisse avoir des relations sexuelles, j'aurais préféré ne pas y aller ou j'y serais allé en préférant ne pas en vivre, je ne sais pas. Par contre si il avait dit je refuse ou je t'autorise à ceci mais pas cela, je pense que ça aurait très sérieusement ébranlé notre couple. Je pense que je lui aurait répondu "Pour qui tu te prends pour décider de ce que je peux faire ou pas ?"
En fait ça ne risquait pas puisque nous sommes sur la même longueur d'onde sur ce point. La suite nous a montré qu'il n'était pas prêt à bien le vivre et je ne saurais jamais si c'est parce que je m'en doutais que je n'ai à ce moment là pas eu de relations sexuelles mais je pense que ça a joué.
Après plusieurs mois de discussions de temps en temps, je l'ai senti prêt et il l'était puisqu'il a été immédiatement dans la compression par rapport à mes relations avec d'autres. Le jour où il a exprimé que c'était difficile pour lui de me voir consacré tous mes week-ends (je précise que nous étions ensembles 7j/7 24h/24 à l'époque donc ça nous laissait 5 jours ensembles) eh bien je l'ai entendu et j'ai réduit le temps passé loin de lui et nos enfants ou plutôt organisé différemment, d'une manière qu'il vivait mieux. Si à ce moment là il m'avait dit je ne veux plus que tu vois d'autres personnes tous les week-end je pense que ça nous aurait mené au clash.
Je ne raconte pas tout ça pour me poser en exemple, dire que c'est comme ça qu'il faut faire, juste pour montrer une façon possible. Je considère que si on contrôle on transmet indirectement à l'autre qu'il n'est pas capable de tenir compte de notre ressenti, qu'on a besoin de bloquer, d'imposer des limites. En quelques sortes c'est lui dire "je n'ai pas confiance en toi, en ton empathie, en ton amour" Personnellement, quelqu'un qui penserait ça de moi, je n'ai plus envie d'être en relation avec cette personne. Il me semble que c'est beaucoup plus les hommes qui sont dans ce contrôle, peut-être y a t'il là matière à réflexion sur le fait que leur compagne ne soit pas suffisamment en mesure de les rassurer. N'auraient ils pas induit cela par leurs propos ?
Discussion : [Podcast] Amours Plurielles

Caoline
le vendredi 28 juin 2019 à 10h27
@Adena Autant je trouve chouette que ce dernier podcast existe autant je ne le trouve pas à sa place sans explications dans cette thématique surtout qu'aucun lien n'est fait dans celui ci entre BDSM et polyamour.
Pourtant je suis moi même polyamoureuse, je pratique parfois le BDSM et JD est un ami, donc je n'exprime pas l'avis d'une personne choquée, juste je trouve que ça manque vraiment de contextualisation. Ca aurait permis de dire que polyamour et BDSM n'ont rien à voir mais qu'il se trouve que les pratiques BDSM mènent parfois, pas toujours, à la non exclusivité et que comme on attache dans ce milieu aussi, beaucoup d'importance à la communication et à la sincérité, il se trouve qu'on y rencontre beaucoup de polyamoureux. Et que dans ce milieu le consentement a encore plus d'importance et que c'est donc de ça que vous avez choisi de parler.