Participation aux discussions
Discussion : [Podcast] "C'est comment qu'on s'aime ?", France Inter, 47', 2012
artichaut
le mardi 19 novembre 2019 à 17h02
Extrait de l'émission
Il nous est apparu (…) que le couple était une sorte d'addiction et que arrêter le couple (…) était quelque chose de très important pour la santé (…)
Qu'est-ce qui fait que les gens se mettent en couple ? (…) Pour ceux qui sont en couple, on constate que ça rompt souvent et pour ceux qui ne sont pas en couple on constate qu'ils sont souvent seuls. Donc le couple est un vrai problème de société qu'on est pas arrivé à le cerner autrement qu'en l'éclairant négativement, c'est à dire en le traitant comme une addiction.Robert Macia, à 5'55
Discussion : [Livre] Le Contrat universel : au-delà du mariage gay, par Lionel Labosse (A Poil, 2012)
artichaut
le mardi 19 novembre 2019 à 16h47
Il est aussi question de ce livre dans le podcast « C'est comment qu'on s'aime ? » (France Inter, 47', 2012).
________________
Voir aussi la : Bibliographie commentée sur le polyamour.
Discussion : [Podcast] "C'est comment qu'on s'aime ?", France Inter, 47', 2012
artichaut
le mardi 19 novembre 2019 à 16h41
C'est comment qu'on s'aime ?
Émission Le Débat de midi
France Inter, 47', 2 juillet 2012
Mots clef : couple
Introduction
C'est une petite ritournelle, qu’on a tous en tête, un refrain qui dit j'ai l'honneur de ne pas te demander ta main, quand Brassens chante la non demande en mariage en 1966, il ne sait encore rien de la relative facilité avec laquelle on divorce 45 ans plus tard, encore moins du pacs ni du mariage homo.A ce moment là, on ne pensait que couple et la seule dissidence était de refuser le mariage. Mais aujourd'hui, que le divorce le pacs et bientôt le mariage homo sont passés par là, comment le couple peut-il continuer à évoluer ? Et si l’avenir du couple c’était de passer à trois ? Passer du couple, au trouple... ce nouveau couple à plusieurs.
Et pourquoi pas ? Comment on s’aime ? A quoi va ressembler le couple, c'est la question qu'on se pose ce midi. En remettant Brassens dans le contexte, le bon maitre me le pardonne, on pourrait presque dire, j'ai l'honneur de ne pas vous demander vos mains...
Les invités
- Éric Fassin, professeur de sociologie à l’Université Paris-8 Vincennes-Saint Denis dans deux départements : Science Politique et Études de genre, et chercheur au Laboratoire d'études de genre et de sexualité (CNRS).
- Sophie Cadalen, psychanalyste, spécialiste du couple
- Robert Macia, auteur
- Lionel Labosse, écrivain, enseignant, éditeur
Les références
- En finir avec le couple ! : la méthode miracle écrit par Robert Macia (Les petits matins, 2010)
- Le Contrat universel : au-delà du mariage gay écrit par Lionel Labosse (A Poil, 2012)
- Inventer son couple : préserver le désir au quotidien écrit par Sophie Cadalen (Eyrolles, 2006)
Dommage que les musiques/chansons diffusées n'aient rien à voir avec la thématique de l'émission…
Discussion : [Théâtre] Spectacles abordant le sujet du polyamour
artichaut
le mardi 19 novembre 2019 à 13h40
Une autre pièce de théâtre (mentionnée sur le lien indiqué dans ce message) :
Un amour qui ne finit pas, pièce d'André Roussin, Mis en scène en 2016 par Michel Fau au Théâtre Antoine.
Avec : Michel Fau, Léa Drucker, Pierre Cassignard, Pascale Arbillot, Philippe Etesse, Audrey Langle.
> captation de la pièce à voir sur dailymotion (Réalisation François Roussilon, 2016, 1h47).
Discussion : [Théâtre] "Sex friends", de Caroline Steinberg, 2014
artichaut
le mardi 19 novembre 2019 à 13h30
Je signale ici, la liste des Spectacles abordant le sujet du polyamour.
Discussion : [Théâtre] "Sous ma peau - Le manège du désir", Geneviève de Kermabon, 2012
artichaut
le mardi 19 novembre 2019 à 13h29
Je signale ici, la liste des Spectacles abordant le sujet du polyamour.
Discussion : [Théâtre] "Nos serments" Julie Duclos - Cie l'in-quarto, 2015
artichaut
le mardi 19 novembre 2019 à 13h29
Je signale ici, la liste des Spectacles abordant le sujet du polyamour.
Discussion : [Théâtre] Faire découvrir les idées polyamoureuses sur scène
artichaut
le mardi 19 novembre 2019 à 13h29
Je signale ici, la liste des Spectacles abordant le sujet du polyamour.
Discussion : Des ressources sur le polyamour...
artichaut
le mardi 19 novembre 2019 à 12h38
Siestacorta
Sur mon fox, je vois le document.
J'ai une vieille version (car vieux OS, car vieux ordi).
Je sais que c'est pour ça, mais je signale quand même, car je dois pas être le seul dans ce cas là.
Discussion : Des ressources sur le polyamour...
artichaut
le lundi 18 novembre 2019 à 19h18
C'est chouette tous ces liens.
(par contre pour info, ça ne passe ni sur mon Firefox, ni sur Safari, il me faut utiliser Chrome pour pouvoir le lire).
Quelques remarques :
- le lien pour donner son avis ne fonctionne pas
- Love without limits : non mentionné "(en)"
- je préfère que les "Rencontres à la Ferme" ne soient pas citées comme "évenements récurrents" dans cette liste
- je ne suis pas certain que ce soit judicieux de citer le "Dictionnaire polyamoureux" qui est un travail collaboratif non terminé
Sinon, plein de trucs chouettes. Merci.
Discussion : [Livre] élaboration d'une Bibliographie, commentée, sur le polyamour
artichaut
le lundi 18 novembre 2019 à 18h54
sur lien indiqué par ce message, il est mentionné :
- un Tag “polyamour” sur Booknode
Ah et tiens, on avait oublié de mentionner sur ce fil :
- La Jalousie amoureuse d'Anne Clotilde Ziegler, Solar 2018 (le fil dédié sur le forum)
- Le Contrat universel : au-delà du mariage gay, par Lionel Labosse, À Poil, 2012 (le fil dédié sur le forum)
et l'on peut ajouter :
- En finir avec le couple ! : la méthode miracle écrit par Robert Macia (Les petits matins, 2010)
Et aussi ce fil : Je me lance dans un roman polyamoureux de @kill-your-idols
Discussion : Filmographie sur le polyamour #1
artichaut
le lundi 18 novembre 2019 à 12h15
…et sinon, toujours en référence à Virginia Woolf, quelqu'un·e a vu Vita & Virginia de Chanya Button, sorti en 2018 ??
Vita Sackville-West est une écrivaine britannique à succès et une femme émancipée qui fume, conduit, signe ses livres de son vrai nom et vit une relation ouverte avec son mari, le diplomate Harold Nicolson, lui-même discrètement bisexuel. Vita vient de lire Mrs Dalloway, le dernier livre de Virginia Woolf, écrivaine qu'elle admire et souhaite rencontrer. (…) les deux femmes entament une idylle dans la résidence de la famille de Vita, Knole House, dont Vita n'a pas pu hériter. Leurs maris respectifs acceptent leur relation mais leur conseillent la prudence, car un scandale les ruinerait et les empêcherait de continuer à publier.
Source : wikipedia
Discussion : Filmographie sur le polyamour #1
artichaut
le lundi 18 novembre 2019 à 11h25
The Hours, de Stephen Daldry, 2003
Mots clefs : monotonie conjugale, HBLG.
Trigger warning : suicide, sexisme.
zéro coeur
—SPOIL—
Je cite ici ce film, bien que ce ne soit pas un film poly, selon le Test de Toinou.
Car c'est un film sur la découverte (le trouble) de la bisexualité et surtout sur l'indépendance féminine, et en ce sens on pourrait dire que c'est un film "pré-poly", à savoir que dans cette société patriarcale (celle de l'époque mais aussi celle d'aujourd'hui), l'indépendance féminine semble la condition sine-qua-non à la possibilité du polyamour.
Le polyamour, il n'en sera jamais question dans le film.
Deux femmes mariées (Virginia et Laura) embrassent chacune une autre femme, mais ça ne va pas plus loin, et personne d'autres (que les enfants qui assistent à la scène) ne semblent au courant. Rien jamais n'y est discuté entre partenaires respectifs. Tout au plus, une scène entre Clarissa et Louis (tout deux ex de Richard) ressemble —bien qu'en qualité d'ex— à une scène entre metamours, ou chacun·e reconnaît et accepte l'amour de l'autre pour Richard.
En revanche, même les autres thèmes du film (le suicide, la folie) participent à traiter la question de l'indépendance féminine.
Les souffrances morales incommunicables menant aux suicides (ou tentative) féminins semblent être, tant pour Virginia que pour Laura, le trouble bisexuel (ou lesbien) et l'emprise du patriarcat : « Quand on ne se sent plus du tout à sa place, il arrive qu'on ai envie de disparaître », dit Laura. Bien+ qu'une supposée "folie", c'est l'emprise du mari de Virginia, celle du corps médical, et la norme hétéro-monogame, qui semble la pousser au suicide. En ce sens la lettre laissée par Virginia a son mari (« Je ne pense pas que deux personnes auraient pu être plus heureuses que nous l'avons été. ») ressemble à un énième effort féminin pour faire bonne figure et soutenir au delà de sa mort, son (encombrant) mari, à l'instar de Laura qui jouera la femme modèle jusqu'au bout, maquillant ses pleurs dans des sourires, alors même qu'elle a décidé de quitter le sien de mari.
Laura fait le choix de la vie (ce qui passe par quitter son mari et abandonner ses enfants). Même à la fin de sa vie, elle ne regrette pas son choix (« On aimerais pouvoir dire qu'on regrette, ça serait plus facile, mais qu'est-ce que ça veut dire… À quoi bon dire qu'on regrette quand on a pas eu le choix… Il faut savoir ce qu'on peut supporter. »). Et le moment de tendresse entre elle et la jeune Julia, à la fin du film, sonne comme un message aux générations futures : ne vous laissez pas enfermer dans la norme hétéro-monogame, qui ne peut mener qu'au suicide (suicide social par renoncement à son individualité, ou suicide réel en mettant fin à ses jours).
—fin du SPOIL—
Discussion : [Outil] Le menu sexuel
artichaut
le dimanche 17 novembre 2019 à 20h55
Oui, cet outil ne te convient pas, mais je ne pige pas pourquoi tant insister pour le dire (qu'il ne te convient pas)…
Pis je n'ai rien compris à ton histoire de Y-Men, Z-Men… (j'ai fait des recherches via un moteur de recherche, mais vu que ça ne donnait rien, j'avoue que j'ai eu la flemme de chercher à comprendre +loin…). C'est chouette d'avoir des avis négatif sur un outil bien sûr (quoique je préférerais un avis négatif de quelqu'un qui l'aurais testé), mais là, bon, je pige pas où va cette discussion. Et j'avoue être +enthousiasmé à l'idée d'échanger avec des personnes, qui comme moi, trouvent l'outil super, et/ou auraient envie de le tester.
Discussion : Coming out mono
artichaut
le samedi 16 novembre 2019 à 21h10
HeavenlyCreature
il est sorti du déni et a reconnu qu'à MA place, il aurait pas supporté cette situation.
Dommage qu'il ai fallu en arriver une telle extrémité pour qu'il se mette "à ta place" et admette ta souffrance.
Mais au moins, as-tu réussi à le faire bouger.
Je te/vous souhaite que ça crée de la confiance entre vous et qu'à l'avenir les choses soient +simples (car vécues avec une meilleure compréhension mutuelle).
Qu'importe que vous soyez "poly" ou "mono", ce qui compte, c'est que vous puissiez vous comprendre et vous soutenir mutuellement. Sinon, à quoi bon…
Discussion : Coming out mono
artichaut
le samedi 16 novembre 2019 à 17h30
HeavenlyCreature
Depuis la reprise de notre couple cet été, mon copain a décidé de ne se consacrer qu'à moi, et de mettre des distances avec l'autre fille. Ça m'a rassurée un temps, mais il a continué de la voir en tant que pote ("pote" pour laquelle il a tjs du désir) et à chaque fois, la plaie qu'ils ont laissé en moi s'ouvre de plus belle : peur, tristesse, humiliation, colère...
Une relation est une relation. "pote" avec du désir, c'est une relation. Même juste pote c'est une relation. "Ex" aussi.
Et toute relation quelle qu'elle soit peut provoquer de la jalousie.
Surtout s'il y a du déni sur l'importance de la relation, ou sur le fait qu'elle puisse provoquer de la jalousie.
HeavenlyCreature
J'ai enfin la reconnaissance que j'attendais depuis tout ce temps...
Voilà selon moi le noeud du problème. La question n'était pas tant une histoire de "poly ou mono", qu'une histoire de déni ou de reconnaissance.
HeavenlyCreature
Je me demande, du coup, si j'ai tjs ma place ici. J'ai peut être fait mon temps ;)
C'est toi, et toi seule, qui décide si tu a envie de rester ici. Être "mono" ou "poly" n'a rien à voir dans l'histoire (et heureusement).
Si tout les "monos" du site s'en allaient, on serait bien à l'étroit dans notre bulle autosatisfaite à se regarder le nombril.
Discussion : [Outil] Le menu sexuel
artichaut
le samedi 16 novembre 2019 à 01h43
J'ai l'intuition que y'a un truc qui cloche dans cette discussion, mais je n'arrive pas à savoir quoi.
Bon l'outil ne vous parle pas, ok. Mais est-ce vraiment ça le noeud du problème ?
Discussion : [Outil] Le menu sexuel
artichaut
le jeudi 14 novembre 2019 à 00h07
bidibidibidi
Quant à connaître intimement sa vie sexuelle, encore moins de gens en sont capables.
Faire l'exercice solo, permet de faire le point sur sa vie intime. On ne prend pas si souvent le temps de le faire.
bidibidibidi
Ben si, il faut oser.
Outch. Ce "il faut" est bien injonctif (comme un "le consentement, c'est facile, il suffit de dire non"), c'est bien parce que parfois on ne peut répondre à cette injonction, que le formalisme peut nous aider.
bidibidibidi
Je trouve aussi qu'il y a un côté extrêmement passif d'indiqué dans cette idée de questionnaire, comme si un acte sexuel passait nécessairement par la passivité d'un partenaire et l'activité d'un autre.
Ah ??
On peut aimer… donner/prendre/recevoir/permettre (cf la roue du consentement)
bidibidibidi
En amitié, on remplit pas des questionnaires préalables pour donner tous nos goûts et éviter qu'on se trouve à aller voir un blockbuster parce qu'on ose pas dire "Attends, ça va pas du tout !".
Et je ne suis pas loin de penser que justement, même en amitié… on pourrait se poser ce genre de questions.
bidibidibidi
Autant le questionnaire relationnel me paraît poser une question intéressante, autant le questionnaire sexuel... pas trop.
C'est curieux comment, quand il s'agit de relation (polyamour bonjour) on peut reconnaître l'importance de la communication, et dès qu'il s'agit de sexe, il faudrait que ce soit "magique", plein "d'évidences partagées", etc.
Je pense que la plupart du temps on se trompe (même si j'aime aussi la "magie" et le non-verbal).
Caoline
Il est possible que ça puisse aider des personnes qui n'arrive vraiment pas à exprimer leurs envies ou refus sur le moment
N'est-on pas beaucoup plus incapable qu'on ne le croit trop souvent…
Caoline
c'est impossible pour moi de faire une liste à l'avance tant ça dépend de mon envie du moment ! Il y a des choses que je peux adorer à un moment et n'avoir aucune envie à un autre,
Je pense qu'il ne faut pas confondre ce qu'on aime (objet du questionnaire) et ce dont on a envie (à un instant T.).
J'aime la bière, mais je n'ai pas toujours envie d'une bière.
Grosso-modo j'ai l'impression que ce que j'aime ou déteste est assez fixe (j'aime la bière, je n'aime pas le whisky) ça peut changer mais c'est très long. Et j'accepte qu'on essaie de me faire changer d'avis, mais alors, pas de façon trop lourdaude, et pas avec un whisky 1er prix.
Par contre mes envies sont variables, bien sûr.
La base du consentement quoi : j'aime le thé, ce n'est pas pour ça que j'ai toujours envie d'un thé. (ou relationnellement idem : je t'aime, ce n'est pas pour ça que j'ai toujours envie de te voir).
Caoline
Je craindrais donc que ça fige, soit considéré comme des acquis, limite l'écoute sur le moment.
J'ai du mal à comprendre cette peur de figer les choses. Comme un genre de contrat immuable pour la vie.
Ça me fait penser à ça. Mais ça n'a rien à voir je pense.
Au contraire j'ai le sentiment que les non-dits, les sous-entendus, la pseudo connivence, ou les présupposés, figent bien plus les choses encore. Juste ça fige de manière invisible (comme la monogamie fige l'exclusivité).
Et comme elle (Ovidie) dit dans l'article : le nombre de couples qui croient se connaître au lit… (!)
Alors que commencer à en parler, c'est découvrir l'étendue de la face immergée de l'iceberg : à quel point on se ment à soi-même et à l'autre, à quel point on est pétris d'injonctions paradoxales, etc.
Avec le "menu sexuel" on est pas dans le consentement contractualisé, mais dans la découverte de soi et de l'autre (ce qu'on aime, ce qu'on n'aime pas, ce qu'on aimerais explorer).
Bon après je ne force personne, hein.
Et je pense important de ne pas se forcer en la matière.
(et c'est pourquoi je préfère cette proposition ouverte, que les QCM fermés).
En tout cas, ça me semble possiblement aidant. Mais ce n'est qu'un outil. Un outil n'est pas bien ou mal en soi. Tout dépend ce qu'on en fait, comment on l'utilise.
Moi par exemple j'adore faire des cunis, mais je n'aime pas plus que ça recevoir une fellation (ou alors dans certains moments particuliers). Si je ne le dis pas, je ne vois pas comment l'autre peut le deviner. On est tellement épris de "ce qu'il faudrait faire", de "réciprocité", de "clichés issu du porno", etc.
L'écoute c'est bien (et vraiment j'adore ça) …mais au même titre qu'en relation, pour moi, ça ne suffit pas.
Discuter aussi avec les mots, permet à mon sens, de mieux discuter avec les corps ensuite.
Et comme discuter avec les mots de ces sujets là ça peut faire peur (ou "casser la magie"), les discut' papier-crayon me semble permettre une distance, un cadre sécurisant et/ou rassurant.
Discussion : Le Deuil
artichaut
le mercredi 13 novembre 2019 à 23h15
Alors perso, ces étapes ne me parlent pas trop…
Je ne peux faire remonter mes souvenirs très loin, mais pour tous les derniers deuils que j'ai connu, j'ai commencé par :
- l'acceptation ("whoua, c'est comme ça, OK !" : baffe dans la gueule)
ensuite viens, il me semble
- la reprise de conscience (je me pose, et j'encaisse le coup, de préférence solo : je suis grogy alors je me laisse redescendre, reprendre mes esprits, et j'analyse la situation, je réfléchis, je stoppe tout ce que je fais et me recentre sur moi —ça peut durer une heure, ou plusieurs jours)
puis
- que puis-je faire ? (pour moi, ou pour la situation, toujours solo) suivi possiblement d'actions, et de prise de contact avec d'autres
puis
- la tristesse (ça peut être avant "que puis-je faire ?", ou en même temps)
- le travail (travailler cette tristesse, la laisser exister autant que travailler à la dépasser, ce qui comprend aussi demander de l'aide, me remettre en question, ré-évaluer mes choix de vie, faire de nouveaux choix, prendre soin de moi, etc)
- l'auto-suggestion ("je vais bien")
- vivre avec (ça fait partie de ma vie : phase de "rééducation" +ou- longue : apprendre à vivre avec ça)
enfin…
- sérennité
Voilà, en gros comment ça se passe pour moi.
Je ne sais pas si c'est aidant pour qui que ce soit.
Discussion : [Outil] Questionnaire relationnel
artichaut
le mercredi 13 novembre 2019 à 10h35
bidibidibidi
Le problème du questionnaire, c'est qu'il présuppose que la relation à un instant t a quoi que ce soit à voir avec la relation à un instant t+1. Or, une relation peut évoluer très vite, le plus évident étant ce qu'on dit en général sur le consentement, qu'un oui donné à un moment peut se transformer en non sans préavis. Remplir un questionnaire, ça ressemble un peu à signer un contrat.
Je pense qu'il ne faut surtout pas le voir comme un contrat, mais bien comme un partage d'infos à un instant T. ("ah nos formulaire sont super proche !", "ah tiens t'as mis ça toi ?", etc).
Rien n'empêche de recommencer aussi souvent qu'on le veut.
bidibidibidi
Il existe déjà un questionnaire, si on peut dire. Un questionnaire basé sur l'escalateur relationnel, mais qui fonctionne très bien dans ce cadre :
- Tu me passes ton numéro ?
- On prend un verre ?
- Ca te dirait un resto ce soir ?
- Tu veux venir chez moi ?
etc...
Ben, moi je ne sais pas faire ça. Je ne comprend pas les sous-entendus et je ne maîtrise (ou ne veut pas maîtriser) ces codes là.
bidibidibidi
Quand on veut être clair, il est assez simple de l'être. La vraie difficulté, pour moi, vient de notre capacité à accepter le non. C'est pour ça qu'on tourne autour du pot, parce qu'on ose pas vraiment demander, même si c'est simple. On ose pas parce qu'on saurait pas comment vivre un non. Ca nous touche l'égo, ça peut aussi entacher la relation de réaliser que nos objectifs divergent, mais c'est pourtant ce qu'il y a de plus sain.
Oui !
Moi, un des défauts que je vois à ce formulaire là, c'est qu'il est très orienté relations sexuelles, je trouve. Pas simple de le donner à tous ses ami·e·s. Ou alors faudrais y mettre +de choses.
Inversement pour du sexe, ça ne va pas très très loin dans les questions.
Disons que c'est une sorte d'entre deux, une manière d'aborder le sujet.
Peut-être on peut y intégrer les langages de l'amour (partager des moments de qualité, cadeaux, etc).
En tout cas, j'aime bien les deux dessins, avec le curseur : c'est pas des mots, c'est pas un chiffre, juste une croix et un rond sur une ligne.
J'aime l'idée du baromètre : « on en est là pour moi, et j'aimerais aller vers ( +) ou ( - ) ».