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Discussion : [Fil chantier] propositions de nouveaux axes pour un questionnaire poly-typologique

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 10h12
À propos de questionnaires, je signale ces trois fils :
- Questionnaire relationnel
- Questionnaire Polyamoureux
- RBDSM, outil de communication relationnelle
Discussion : [Outil] Questionnaire relationnel

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 10h11
À propos de questionnaires, je signale ces deux autres fils :
- RBDSM, outil de communication relationnelle
- [Fil chantier] propositions de nouveaux axes pour un questionnaire poly-typologique
Discussion : [Outil] Questionnaire relationnel

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 10h09
JF
J'ai fini par etoffer un questionnaire (…) Récemment je l'ai mis en ligne là, si ça peut enrichir la discussion: https://diatopique.org/Questionnaire-Polyamoureux....
Et depuis une page spécifique a été crée à ce propos.
Discussion : [Outil] Questionnaire Polyamoureux

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 10h02
Le tableau dont-il est question en note présente les modes de transition du VIH et 8 autres IST (notamment en fonction des pratiques, mais pas que) et les fluides pouvant les transmettre ou non, avec une légende d'évaluation des risques.
Si les liens ne fonctionnent pas, je l'ai également trouvé ici.
D'autres tableaux du même genre existent.
Discussion : [Outil] Questionnaire Polyamoureux

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 09h52
Ça ne fonctionne pas sur Firefox chez moi, ce qui est dommage.
Voici une sauvegarde :
Questionnaire Polyamoureux
Questionnaire
Ces questions gagnent à être discutées au plus tôt dans la relation, y compris avant que la relation ne s’engage. C’est aussi l’occasion d’aborder en transparence la question polyamoureuse quand votre interlocuteur.trice ne connaît pas bien cette philosophie.0) Est-ce que tu souhaites savoir que j’ai d’autres relations affectives et sexuelles ?
Si tu ne souhaites pas le savoir, est-ce bien une relation polyamoureuse que tu souhaites ? Et si oui comment la distingues-tu d’une relation libertine ? Où places-tu l’éthique dans ce cas ?1) Comment et quand souhaites-tu entendre parler de mes autres relations ?
A ta demande ou à mon initiative ? Par écrit, par téléphone, en face à face ? Dès que j’ai conscience qu’il peut se nouer quelque chose ou après que la relation soit clairement engagée ? Est-ce qu’il y a des circonstances particulières à éviter ou à préférer ?
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...2) Que souhaites-tu savoir de mes autres relations ?
Quel niveau ou type de détail veux-tu connaître ? Au sujet des liens que je noue ? Au sujet des personnes elles-mêmes ? Est-ce que tu veux les rencontrer ou est-ce que tu préfères ne jamais les voir ? Que veux-tu savoir de la manière dont j’investis mes relations (hiérarchie relationnelle, anarchie relationnelle) ?
De ton côté, organises-tu tes relation comme une anarchie relationnelle ou comme une hiérarchie relationnelle ? Dans ce dernier cas quelle est la relation principale ?
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...3) Qu’est-ce que je peux dire de toi et de notre relation à mes autres partenaires ?
Est-ce que je peux donner ton nom ? Est-ce que je peux parler de ce qui se passe dans notre lit ? Est-ce que je peux parler de ta famille, de ton boulot, de ton histoire etc ? Est-ce que je peux parler de tes autres relations ?
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...4) Quelles assurances/tests souhaites-tu avoir concernant mon hygiène, en particulier sexuelle ?
Quels tests de dépistage d’Infection Sexuellement Transmissible (IST) voudrais-tu que je réalise ? Comment souhaites-tu que je te communique ces résultats ? En cas d’accident ou d’infection sommes nous d’accord pour communiquer au plus vite, sans autre forme de timidité ? Même question en cas de grossesse ?
De ton côté, quels tests as-tu ou penses-tu réaliser ? Serais-tu d’accord pour me montrer les tiens afin que je puisse attester à mes autres relations les avoir vu et ne pas avoir à leur demander de te faire confiance alors qu’elles ne te connaissent pas ?
Pour être totalement rassuré, je souhaiterais : ...5) Quels moyens de protection contre les IST veux-tu utiliser ? De contraception ?
Étant donné les éventuels tests, quels sont les moyens de protection que tu souhaites utiliser avec moi ? Quels sont les moyens de protection que tu utilises avec tes autres partenaires ? Quels moyens de contraception entre nous ? Quels sont les risques que tu souhaites prendre avec moi ? Avec tes autres partenaires ? Par exemple un rapport bucco-génital non protégé ? Y-a-t-il d’autres questions d’hygiène intime que tu voudrais que l’on aborde ? Par exemple : est-il envisageable de dormir dans les mêmes draps qu’une autre relation ? En ce qui concerne tes préférences ou tes aversions sexuelles, y-a-t’il quelque chose que je dois savoir ?
-> pour une meilleure compréhension des enjeux ce tableau peut aider [1]
En ce qui me concerne, voilà comment je fonctionne : ...6) Quels sont les signes publics d’affection que tu envisages ?
En ce qui concerne les signes (gestes et mots) d’affection en public (baisers, caresses, proximité physique, mots tendres, diminutifs) qu’est-ce qui est acceptable ou souhaitable pour toi ? Lorsque l’on est tous les deux seuls ? Lorsque l’on est tous les deux en présence d’inconnus ? Lorsque l’on est en présence de partenaire(s) à toi ? Lorsque l’on est en présence de partenaire(s) à moi ? Y-a-t’il d’autres publics auxquels faire attention (les enfants, la famille, les collègues etc.)
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...7) Quels contacts souhaites-tu avoir avec tes autres relations lorsque nous passons du temps ensemble ?
Lorsque l’on est tous les deux, qu’est-ce qui est souhaitable pour toi comme contact distant (chat, mail, téléphone) avec tes autres relations ? Qu’est-ce qui est confortable pour toi que j’aie comme contact avec mes autres relations en ta présence ? Si nous passons plusieurs jours d’affilé ensemble, est-ce que cela change quelque chose ? Est-ce que les contacts doivent être discrets ? Ou est-ce que cela t’intéresse de voir comment je communique avec mes autres relations ? Qu’est-ce qui te semble "trop long" comme temps consacré à quelqu’un d’autre quand nous sommes ensemble ? D’un autre coté, est-ce qu’il y a un temps maximal que tu souhaites que l’on passe ensemble ? Et/ou un temps minimal ?
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...8) Quelle sont les fréquences maximales et minimales qui te semblent naturelles pour nos différentes formes d’échanges ?
A quelle fréquence trouves-tu normal de se voir ? D’avoir des relations intimes ? A quelle fréquence trouves-tu normal d’avoir des nouvelles ou d’échanger à distance (téléphone, textes, etc) ?
Toutes les heures ? Une fois par semaine ? Une fois par mois ? Est-ce qu’il y a des choses auxquelles faire particulièrement attention concernant cette communication ? (Ne pas appeler la nuit ? ne pas laisser 24h sans répondre ? Ne pas laisser une semaine sans nouvelle ? ...)
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...9) Est-ce que tu as besoin de précautions particulières de la part de ceux avec qui tu partages une relation affective et/ou sexuelle ? S’il y a des enfants, quelle est leur position vis à vis du polyamour du parent ? Position du reste de la famille ? Est-ce qu’il y a des lieux à éviter (par exemple chambre conjugale du couple principal dans un relation hiérarchique) ? Des sujets tabous, des gestes anxiogènes, des traumatismes, des parties de ton corps problématiques, des déclencheurs physiques (toucher, dysmorphophobie, pratiques sexuelles...) ou psychologiques (mots, attitudes...) ?
Conclusion
Il est impossible de répondre de manière définitive à ce test. La sensibilité évolue, l’expérience permet de mieux se connaître et d’affiner ses préférences. Il est donc important de comprendre que quelles que soient les réponses données, elle peuvent être mises à jours à tout moment.Il est donc important de re-poser ces questions régulièrement.
Le principe n’est pas d’avoir une situation immuable, mais de permettre à chaque moment de la relation à chacun.e de pouvoir agir honnêtement et de manière éclairée au mieux des connaissances et des consciences partagées pour que la relation soit belle et nourrissante. Et par conséquent... :
ceci n’est pas un contrat c’est juste une base de discussion ! Nul n’est tenu d’être cohérent avec ses réponses précédentes on a le droit d’évoluer ! En revanche, on peut apprécier l’effort que notre partenaire fait avec les informations dont il dispose.
P.-S.
Ce questionnaire est le résultat de nombreux échanges et retours d’expériences sur ce mode de relation affective et sexuelle. Merci à tou.te.s celleux qui ont permis de l’améliorer. Il s’est enrichi au gré de problèmes rencontrés, avec toujours cette même question : de quoi aurions-nous pu parler en amont pour éviter que ce problème ne devienne grave et/ou douloureux ?Notes
[1] Ce tableau qui décrit les risques classés par pratique vient de https://preventionsida.org/fr/depistage/le-depista... il peut aussi être trouvé sur https://corevih-sud.org/ist/
Source : DiAtOpIqUe - D’un sujet à l’autre
Questionnaire Polyamoureux
dimanche 1er septembre 2019, par Julien Falconnet
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le mardi 26 août 2025 à 12h12
J'en profite pour ramener ici un post d' @Alabama à propos des attentes, qui peut se rapprocher de ce que j'énonce ci-dessus, même si je le formule autrement ou via un autre registre.
Alabama
Dans mon expérience des dernières années, ce n'est pas vouloir changer mes attentes qui m'a permis de me sentir plus tranquille. C'est au contraire, de les assumer pleinement, et de les dire. Et aussi, lâcher prise (facile à dire mais punaise, ce que ça a été laborieux de comprendre ce que ça veut dire vraiment concrètement) sur l'avenir de ma relation amoureuse. Accepter pleinement que je n'ai aucune prise sur l'issue d'un lien avec une personne. Peut-être que cela rejoint l'abandon de la toute-puissance dont parle @artichaut, mais sur un autre plan. Accepter pleinement que ce n'est pas moi qui vais décider si cette relation continue, s'arrête, fait une pause ou je ne sais quoi d'autre. Ça va se faire. Et il n'y a rien à faire d'autre qu'être là, avec ce qui est à l'instant T. Et je ne parle pas de vivre sereinement des choses qui nous bousculent. Non. Parfois, accepter ce qui est, c'est accepter que c'est dur, que ça fait mal, que c'est pas comme je veux et que ça me rend triste et en colère. Et moi, j'ai cette tendance à chercher la solution, à trouver quoi faire pour rétablir l'équilibre. J'ai appris que je pouvais aussi ne rien faire.Source : #
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le mardi 26 août 2025 à 11h44
LeGrandStyle
Personnellement je ne fais pas la différence entre envies et attentes.
La façon de communiquer est importante, mais il y a dans les deux cas une pression exercée.
Je peux partager les différences que je vois.
Il y a les notions
- une envie je dirais que c'est… réceptif : quelque chose naît en nous, et nous invite à agir
- une attente c'est quelque chose de passif, on attend et la chose devrait (nous) arriver
Il y a la direction
- une envie émane de soi et éventuellement se dirige vers l'autre
- une attente émane du dehors, et quelque chose est censé venir à soi
Dans les deux cas, on peut la ressentir, la conscientiser (ou pas), l'accueillir (ou pas), on peut (ou pas) la nommer (à soi-même et à d'autres), on peut la vivre (ou pas) vs la faire exister, lui donner de l'importance.
Si on la nomme…
Il y a les mots
- « J'ai envie de… »
- « J'attends que… », ou « Je m'attends à ce que… »
J'ai le sentiment qu'on ose plus facilement nommer une attente comme si elle devait advenir (« si je suis en relation je m'attends à ce qu'on se voit une fois par semaine »). Mais certaines envies nommées peuvent donner cette même impression (« j'ai envie de sexe »), notamment quand présentées comme « j'ai besoin… »
Le choix des mots peut être important
- en matière d'envie « J'adorerais… » n'est pas la même que « Je veux… »
- en matière d'attente « Je trouverais normal que… » n'est pas la même que « J'exige que tu… »
…mais les mots ne font pas tout. Surtout s'ils ne traduissent pas notre vraie pensée, mais cherche à manipuler pour obtenir.
Il y a les intentions
Pouquoi la nomme t-on (l'envie, l'attente) ? Pour exiger qu'elle advienne ? Pour nommer qu'elle est là et se demander quoi en faire ? Est-on vraiment sincérement ok avec le fait qu'elle n'advienne pas ?
Perso j'ai tendance à penser que l'envie est première (consciente ou inconsciente) et qu'elle se transforme (ou pas) en attente.
Selon d'une part si on choisit de faire exister cette envie, de lui donner de l'importance, d'en faire une exigence. Selon aussi si on s'en empare pour la vivre, lui donner des chances qu'elle se réalise, ou si on attend d'un tiers (ou de l'univers) qu'elle advienne.
*
Perso prendre consience de la différence entre envies et attentes, m'a permis de mieux comprendre mes mécanismes internes.
J'ai compris que j'avais des besoins et que j'avais beaucoup tendance à les ignorer. Que je m'autorisait peu à avoir (et encore moins nommer) des envies. Entre autre car nommer une envie (même juste à soi-même) c'est prendre le risque qu'elle ne se réalise pas (ou pire faire une demande c'est prendre le risque de recevoir un non) et que c'est plus facile d'exiger et se plaindre.
Et qu'en revanche je fonctionnait beaucoup par attentes (conscientes ou non) et donc par frustration.
Donner moins d'importance aux attentes, et plus aux envies (où l'on ne peut pas ne pas considérer qu'on a notre part active dans le fait qu'elle se réalise ou non).
Je trouve plus facile de regarder une envie et de voir qu'elle ne se réalise pas (aussi de notre fait, donc quelque part par choix), que de regarder une attente qui ne se réalise pas (donc frustration). Et plus facile alors de me dire « tiens, comment pourrais-je la transformer ? » et de voir qu'elle est ma part dans ces choses qui n'arrivent pas, au lieu de me morfondre et me complaire dans ma frustration.
Me rendre compte aussi que j'ai encore du chemin pour conscienter (et m'autoriser à avoir) des envies.
Arrêter de considérer certaines choses comme des choses qui nous sont dûes. Arrêter de croire que ça va nous tomber tout cru dans le bec. Arrêter d'exiger ou de faire le forcing pour obtenir.
Et tâcher d'être au clair avec moi-même : Telle envie est-elle réelle ? Est-elle vraiment moi ou juste une injonction sociétale ? Il se passe quoi réellement si elle ne se réalise pas ? Suis-je en train de la transformer en exigence ? Ne cache t-elle pas des attentes inconscientes, d'autres envies que je n'ose pas dire, un forcing qui ne dit pas son nom ?
De même que pour apprendre à accueillir les non, c'est un long chemin.
Et pour moi quitter le registre de l'attente pour être dans le registre de l'envie, est ce chemin.
C'est aussi quitter un hypothétique futur, pour être plus dans le présent.
À commencer déjà par voir ce qui est au lieu de ce qui n'est pas.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le mardi 26 août 2025 à 07h30
LeGrandStyle
Mais d’un autre côté, si nous savons exactement comment satisfaire nos besoins, il est un peu dommage de ne pas expliciter ses attentes.
D'une part je trouve qu'on fonctionne beaucoup avec des oeillères (ou des scripts tout fait), on croit savoir comment satisfaire nos besoins, on croit avoir besoin de ci ou ça. Alors qu'il y a des immenssités inexplorées en la matière.
D'autre part, s'il on est effectivement capable de précision, comme dans l'exemple des pieds que tu donne, et qu'on a pu vérifier que c'est pas juste une réponse automatique normée à un stimuli sociétal, on peut tout aussi bien exprimer des envies ou faire des demandes ponctuelles, au lieu d'expliciter nos attentes (et en gros laisser le soin à l'autre de gérer ça à notre place).
Dans le fait de nommer des attentes, je trouve qu'il y a bien moins souvent partage de vulnérabilité, et bien plus souvent quelque chose d'injonctif voire de culpalisateur, quand c'est pas carrément du chantage affectif. Car les attentes ont souvent des frontières floues et ça peut directement mener à des "zones grises" du consentement.
C'est pas « aurais-tu envie de me lécher les pieds ce soir », mais « je m'attends à ce que tu (souvent formulé en "j'ai besoin que tu") me lèche les pieds régulièrement ».
Après soyons clair, une personne qui ne travaille pas ses attentes, qui se contente de dire "moi, je n'en ai pas" risque de les imposer plus sournoisement qu'une personne qui les nommes. Risque d'être dans des formes d'exigences non-dites, sans même en avoir conscience. Et le consentement sexuel est malheureusement à cet endroit un exemple patent.
Mais le consentement relationnel n'est pas a ignorer non plus.
Avoir des attentes sexuelles (nommée ou non nommées), et les faire porter à son partenaire, a des conséquences généralement pires que d'avoir des attentes relationnelles (nommée ou non nommées), et les faire porter à son partenaire ; mais dans les deux cas il y a un endroit où l'on exerce une pression sur l'autre, et où il y a de grand risque de forcer.
Ce qui me gêne c'est le « tu dois » (tu me dois) quelque soit la manière dont il est exprimé. Et également quand il n'est pas exprimé, mais qu'il est vécu dans les tripes, et donc tout autant réclamé à l'autre, exigé de l'autre, sous peine de représailles (fin de relation ou pire).
Ce qui me gêne c'est le forcing dans nos manière d'exprimer (ou de ne pas exprimer) nos attentes.
Et selon nos construction genrées je trouve que ce forcing tend à s'exercer ni de la même façon, ni au même endroit, mais je considère qu'on a tous et toutes un gros gros taf à faire sur nous-même sur ces questions. Et encore plus si on veut être poly (because multiplication des emmerdes et des enjeux de consentement).
Ce qui me gêne c'est le forcing dans nos manière de "relationner".
Et trop souvent j'ai le sentiment que dans ce monde (mono autant que poly) la notion de relation, ou pire celle de couple, sous-entend un engagement à renoncer à son propre consentement, ou un droit tacite à empiéter sur le consentement de l'autre.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le lundi 25 août 2025 à 14h55
Mark
et pour rebondir sur la remarque d' @artichaut au sujet des sites de rencontres, l'étude, en anglais, est très intéressante.
En tout cas le titre est un peu naze : C’est prouvé, les couples qui se rencontrent sur les applis sont moins épanouis.
Comme je le dis ici, ma critique des "sites de rencontres", ne vise pas à négativer en soi l'usage des dits sites, mais à regarder de plus près ce qu'ils sont, fabriquent et impliquent. En l'occurence déjà à visibiliser qu'il s'agit plutôt de sites de recherche ou de rencards que de réel sites de rencontres. Mais heureusement on peut aussi rencontrer et s'épanouir par ce biais. C'est juste que ça ne va pas du tout de soi et que l'outil en tant que tel n'est pas forcément aidant.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le samedi 23 août 2025 à 04h22
Au moins chez les poly ou non-monogames, il y a ce truc de ne pas faire porter toutes nos attentes sur une seule personne. Cette possibilité de se créer un puzzle affectif, partager ci avec telle personne, ça avec telle autre, et diminuer la charge attendue que l'on fait peser sur chacun·e.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le samedi 23 août 2025 à 00h36
Et du reste ce sujet des attentes me renvoie a un autre sujet, celui de rencontrer l'autre ou pas dans son altérité.
J'ai dévelloppé ailleurs la question dynamique de rencontre vs dynamique relationnelle. J'ai l'impression que y'a un truc bien ancré en nous (et ultra validé par la monogamie, le capitalisme et les sites de rencontres) c'est de chercher à se mettre en relation, non pas pour découvrir une altérité, mais pour obtenir des choses précises.
Je cherche un profil type, des caratéristiques précises (j'ai des attentes) et non pas une personne (avec sa complexité).
Et du coup les attentes commencent même avant la rencontre, pour éventuellement accéder au pass magique relation, si tant es que tu coche toutes les bonnes cases. Et pourtant pas de bol on finit toujours déçu·e, puisque de fait l'autre est une altérité et ne collera jamais à notre imaginaire fantasmé.
À quel moment on arrête de jouer à ce jeu là ?
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le samedi 23 août 2025 à 00h28
Siestacorta
Je corrige.
Merci pour les explications. Je comprends mieux.
hum…
B. J'ai l'impression que tu confonds attentes et vulnérabilités (pour lesquelles la métaphore de l'anus fonctionne bien, je trouve). Certes il peut y avoir (partage de) vulnérabilité dans le fait de nommer ses attentes à l'autre, et accueil de vulnérabilité dans le fait de prendre en compte celle de l'autre… mais
C. Si l'on fait un gros travail de connaissance critique de soi et de dialogue, pourquoi s'arrêter aux attentes, et ne pas creuser un tout petit peu plus loin ? C'est un peu comme constater/nommer qu'on est jaloux, et refuser d'aller voir ce qu'il y a derrière.
D. J'ai l'impression que tu pose un postulat
- amoureux (pas le temps pour à la fois être vraiment sage et vraiment vivre ma vie, amoureuse y compris)
- d'un format de type relation (on ne peut pas faire semblant que ça compte pas pour notre relation)
…ce qui me renvoie encore à la monogamie…
ce qui n'est pas forcément mal en soi, mais oui en monogamie, prendre en compte les attentes de l'autre, me semble de fait faire partie du deal (implicite), CQFD (partir d'un postulat pour arriver a l'un des implicites du postulat).
Enlever l'implicite et en faire un sujet, je trouve ça cool. Sincérement.
Mais perso j'ai envie de creuser un peu plus loin. Aller voir ce qu'il se passe derrière la facade des attentes.
Et plutôt commencer ça tout de suite, sans attendre de se mettre en relation (et que tous les scripts se déroulent, les implicites, les escalators, les déclarations, les attentes immergées générant des attentes émergées, et ainsi de suite).
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le vendredi 22 août 2025 à 19h58
Siestacorta
Pour répondre à la question un peu rhétorique du sujet, quand je parle d' "attentes", j'ai deux aspects en tête :
A : ne pas en avoir je crois que c'est rarissime
B : c'est comme l'anus, tout le monde en a
C : je met implicitement un recul ou/et une autocritique
D : une fois qu'on connait cela de soi et de l'autre
Deux ou quatre ?
Et du coup, pour toi : toutes ces propositions sont vraies ?
Je pige pas l'articulation du propos.
Discussion : [Humour] Blagues (très) poly (humour et polyamour)

artichaut
le vendredi 22 août 2025 à 17h20
Je ne savais pas où poster, alors je poste ici.
Vidéo facebook d'Amandine Lourdel sur les relations polyamoureuses, les capsules, la déconstruction et les partouzes bienveillantes.
Extraits :
Amandine Lourdel
Franchement, quelqu’un qui te conseille le polyamour quand toi ça fait des mois et des mois que t’as vibré pour personne parce que t’as le coeur en granit depuis ta dernière rupture, ça fait clairement l’effet d’un multi-propriétaire foncier qui dirait à un SDF « attends t’as pas de résidence secondaire, toi ? Même pas un petit appart au ski pour t’aérer la tête ? Mais tu devrais, ça fait un bien fou ! » Les polyamoureux en fait c’est l’aristocratie des relations humaines, quoi.
Amandine Lourdel
Je me suis embrouillée avec un mec (…) je lui ai dit « T’es polyamoureux, toi non ? » (…) Il a précisé « Enfin moi j’ai envie d’ouvrir notre couple, mais ma copine n’est pas encore assez déconstruite, on en parle beaucoup. » C’est juste un mec qui a envie de tromper sa copine et qui lui envoie des liens de podcasts féministes pour justifier que y’a pas que le patriarcat que tu a envie de démonter. T’as beau mettre du vernis sur tes actions et sur tes ongles, ça fera pas de toi un mec bien.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

artichaut
le jeudi 21 août 2025 à 15h40
Perso, je ne comprend pas trop (et donc n'aime pas trop) le concept très en vogue de responsabilité.
Ça mériterais peut-être un fil spécifique pour ne pas polluer ce fil-ci, mais voilà, je pose ça là.
Discussion : Mon histoire
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le vendredi 15 août 2025 à 14h32
Bienvenue ici @Catiiiiiiiiii
Catiiiiiiiiii
En fait, attendre de l'autre qu’il n’ait pas d’attentes... c’est pas déjà une attente ?
Oui, de même que les comportements genrés sont des attendus sociétaux.
Une fois qu'on les a identifiés, il est en soi possible de choisir ce que l'on veut garder, ou pas (même s'il est toujours plus facile de rester dans tel comportement genré qui nous a été assigné, et moins facile d'aller ailleurs), de choisir où placer le curseur.
Aujourd'hui je pensais au fait que dans la vie je déteste attendre, être dans une situation d'attente (attendre quelqu'un, attendre une réponse, attendre une échéance, attendre quelque chose qui ne vient pas). Certes attendre quelque chose ou quelqu'un, n'est pas la même chose qu'attendre quelque chose de quelqu'un. Mais je pense que dans mon cas il y a un lien.
Aujourd'hui par exemple j'attends une réponse et ça m'énééérve. Je n'arrive à rien faire d'autre. Je n'arrive pas à me lancer dans une autre activité (qui ne dépend pas de cette réponse). Et je m'en veux d'être là à attendre, de focaliser sur ça.
Peut-être aussi parce que ma nature est de toujours anticiper le pire. Donc si j'attends, outre de trépiner sur place, la plupart du temps je projette le pire (selon les cas : que rien ne vienne, ou que le pire arrive). Je préfère alors ne rien attendre (on pourrait dire "attendre" le rien, mais je ne le vis pas comme une attente), et si une chose arrive, c'est une belle suprise.
Discussion : [Vocabulaire] Relation ou pas ?

artichaut
le vendredi 15 août 2025 à 02h56
Alabama
artichaut
Ça implique de ne compter sur personne en particulier, mais faire plutôt confiance au global.
Mouais.
Je trouve ça joli sur le papier.
Dans la vie réelle, bof.
Je conçois le bof. Et j'ai pu l'habiter aussi.
Pourtant j'ai le sentiment qu'il y a là quelque chose de vraiment intéressant, et très important pour moi.
L'idée du réseau affectif, plutôt que de continuer, autrement, le système monogame est dévelloppé depuis longtemps en Espagne, et pas juste comme une jolie théorie.
Plus largement je suis convaincu que l'amour appelle l'amour, que le don est contagieux.
Quand je donne (du temps, des coups de main, de l'argent, de l'amour…) j'essaie de ne rien attendre en retour.
Je n'aime pas le sentiment de redevabilité, et les services boomerang que l'on rend à la personne qui nous a donné.
J'aime l'idée d'une solidarité (même en amour) élastique et rézotique. On peut donner à l'un·e et recevoir d'un·e autre.
J'aime les groupes où quand l'un·e a besoin de soutien, et qu'un·e autre n'est pas dispo, un·e autre autre peut-être est dispo (et parfois personne n'est dispo est c'est pas grave).
Quand j'invite chez moi je pars du principe que je vais tout faire : faire les courses, prendre la charge mentale d'imaginer des repas, faire les repas, faire la vaisselle… je ne m'attends à aucune aide, et du coup tout aide qui pourrait venir, devient comme un cadeau de la vie.
Ces temps-ci je vivais ce que je pourrais nommer des phases quelque peu dépressives (pardon, je ne veux pas voler un terme médical, à des personnes vivant réellement une dépression, mais l'image météorologique me semble parlante) et je pouvais me sentir esseulé, peu en contact, peu en connexion avec mes proches, et même en perte de sens quand à ce que je fais de ma vie.
Et soudain une proposition est venue d'un endroit où je ne l'attendais pas du tout (et en l'occurence d'un homme) et ça m'a fait me dire « artichaut, tu as raison de faire confiance à la vie ».
Cette proposition, si je l'avais attendue, je pense que je l'aurais trouvée "normale" donc peu satisfaisante.
Se réjouir de peu, de ce qui est là et pourrait ne pas être là. Cesser de vouloir toujours plus, comme dit @Topper.
C'est un fil ténu, c'est pas facile tous les jours, mais je trouve la récompense à la hauteur de l'enjeu.
C'est mon vécu, et mes tentatives — paradoxales peut-être — de quitter le territoire de la frustration.
Et plus j'avance dans la vie (l'âge qui avance, le corps qui répond moins bien, ne plus être dans la tranche d'âge des personnes désirables, la vie post-covid déshumanisée, la retraite, la mort qui approche de plus en plus…) plus ça me semble le bon chemin, en tout cas pour moi.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le jeudi 14 août 2025 à 19h23
Préliminaire :
Je pense que tout le monde à des Attentes, de même que tout le monde vit —ou est suceptible de vivre— de la Jalousie. Ceux qui prétendent que non, pour moi sont dans le déni. Mais la question pour moi — comme pour la Jalousie — c'est surtout : qu'est-ce qu'on en fait ?
Préliminaire lexical :
Je différencie Attentes/Besoins/Envies/Désir/Limites/Demandes/Stratégies/Exigence/Information etc.
(Je mets ici des majuscules pour identifier quand je fais référence à des mots-concepts)
On ne mets pas forcément les même sens derrière ces mots, on n'a pas forcément le même vécu avec ces mots, etc.
Ce que je vais dire vaut pour moi, avec ma grille de lecture et mes compréhensions/définitions de ces mots-là.
Pour une fois, et c'est chose rare, je vais faire référence à la CNV (bien qu'ayant beaucoup de griefs quant à la manière dont elle a été inventée et dont elle est utilisée, mais je ne vais pas rentrer ici dans ces considérations-là).
Je vais globalement utiliser les mots Besoins, Stratégies et Demandes dans le sens où la CNV les définit.
Pout le reste, je m'en éloigne. Et je ne sais pas trop ce que la CNV dit des Attentes.
En gros, pour la CNV :
- un Besoin est un quelque chose de fondamental et abstrait (ex : "j'ai besoin de connexion", et non pas "j'ai besoin qu'on se voit 3 fois pas semaine")
- une Stratégie, est un moyen par lequel on tente de répondre à un Besoin (ex : faire une Demande, envoyer des textos en espérant en recevoir, etc)
- et une Demande, est une proposition concrète, précise, limitée dans le temps, à laquelle l'autre a la possibilité de répondre Oui, Non, ou de proposer des aménagements.
Les Limites sont un gros gros sujet pour moi, et qu'à mon sens la CNV prend très peu en compte.
Je définirais peut-être les autres concepts, mais passons déjà aux Attentes.
Une Attente n'est pas un besoin fondamental (sinon c'est un Besoin), pas plus qu'une Envie ou une Demande.
Exprimer une Envie (ex : "j'ai envie de sexe", "j'ai envie de sexe avec toi") n'engage pas l'autre (en tout cas ne devrait pas), c'est juste une Information. Encore faut-il apprendre à exprimer son Envie sans mettre la pression à l'autre, et sans la transformer en Exigence (avec par exemple représailles à la clef).
Exprimer une Demande implique l'autre directement, et attends généralement une réponse. Mais l'autre peut répondre Non ou négocier. Sinon, idem c'est une Exigence.
Une Attente est pour moi quelque chose auquel on s'attend que l'autre fasse (ex : "je m'attends à ce que tu me réponde si je t'envoie un texto"). C'est ok d'avoir plein d'attentes, et tout le monde en a. Mais faut-il les exprimer (comme les Besoins, les Envies, les Demandes) ou les taire ?
Certes en soi exprimer ses Attentes pourrait être une simple Information : l'autre, comme pour une Envie, pourrait répondre "ok, merci pour cette information", sans forcément en tenir compte.
Mais pour moi dans l'Attente exprimée, il y a une sorte d'injonction implicite, de demande non dite (ou mal formulée).
Perso, si on m'exprime ses Besoins, ça me connecte souvent direct à de l'empathie pour l'autre ("ah tu a besoin de connexion et de douceur"), mais quand on m'exprime des Attentes ("je m'attends à ce que tu…", "j'ai besoin que tu…", "j'ai besoin qu'on…") ça tend direct à me faire fuir. J'ai la sensation qu'on va vouloir me contrôler, et ne pas me laisser mon libre arbitre, ma possibilité de dire Non, quitte à en assumer les conséquences.
Là ou l'expression d'une Envie ou d'une Demande (pour autant qu'elles soient bien formulées) me fait beaucoup moins vivre ça (même si ça arrive aussi bien sûr) et me connecte moins à de la culpabilité (idem).
Conscientiser ses Besoins et ses Attentes est une chose. Nommer ses Besoins me semble fort appréciable (et j'aimerais arriver à le faire plus et mieux), ça permet de mieux se comprendre. Mais Nommer ses Attentes est pour moi autre chose. Quelque chose où l'on ne se prend pas soi-même en charge et où on ne fait pas l'effort de formuler des Envies (ça ne concerne que nous, et on ne l'impose pas à l'autre) ou des Demandes (claires, explicites, limitées dans le temps).
Bref, dans l'idéal (et ok, cet idéal peut aussi être mis en balance en fonction de qui j'ai en face, nottament liés à des différences de privilèges, et certes je ne fonctionne pas moi-même toujours selon cet idéal) j'estime que c'est normal d'avoir des Besoins, que c'est ok d'avoir des Attentes mais que le mieux est d'exprimer ses Besoins (et ne plus subir l’injonction à se taire dessus) et de faire l'effort, de faire le taf d'exprimer des Envies et des Demandes claires, en explicitant nos émotions, mais sans mettre la pression à l'autre.
Quitte bien sûr à prendre acte des réponses à nos Demandes et à en tirer les conclusions qui parfois s'imposent. Il ne s'agit pas de tout accepter sans broncher mais de prendre sa part dans le taf relationnel qui nous concerne nous.
Tout ça encore une fois est à nuancer. Et si je dis "je n'ai pas envie d'entendre tes attentes" c'est aussi en soi, une simple Information. Ce n'est pas une totale interdiction et pas tout à fait une Limite (j'expliquerais une autre fois ce que j'entends par là). Mais clairement ça ne me fait pas plaisir, et souvent ça va avoir le résultat de me faire fuir. Bon après probablement que ça peut dépendre aussi de comment c'est formulé.
J'en suis là aujourd'hui. C'est un petit recul je pense par rapport aux années précédentes. Mais c'est aussi que je suis parfois allé trop loin dans certaines relations, que j'ai dépassé, et laissé dépasser (car pas sû nommer, ou mal nommé) certaines Limites. Et qu'aujourd'hui les Attentes nommées me provoquent un stress immédiat réactivant des douleurs passées. Je ressent un fort "besoin" de me protéger à cet endroit-là.
Et me concernant, je ne trouve pas que mes Attentes soient en soi légitimes à être nommées à la personne concernée (à la rigueur je préfère les nommer à d'autres, pour les entendre résonner, ou réussir à les formuler en Envies). Et je n'ai pas l'impression que ne pas les nommer me crée de la frustration. Au contraire ça me fait de la joie quand j'arrive à mieux me comprendre, à conscientiser le Besoin qui se cache derrière mes Attentes (de même que pour ma Jalousie, etc) et quand j'arrive soit à trouver de multiples moyens/stratégies pour répondre à mes Besoins (je suis "poly", bordel), soit à faire confiance à la vie et au Rézo (j'y reviendrai dans un autre fil), soit à nommer mes Besoins et formuler des Demandes (j'avoue c'est diffiiiciiiiile) en respectant par avance la possibilité du Non (comme on dit : un Non à l'autre, est un Oui à soi-même).
Ce n'est pas un dogme. Mais un chemin vers lequel j'ai envie d'avancer.
Discussion : [Lexique] Poly par défaut

artichaut
le jeudi 14 août 2025 à 18h58
Lili-Lutine
Je comprends l’idée de "choix par défaut" mais je trouve que ça rend invisible les déterminants sociaux ou personnels qui orientent ce "défaut"
Nommer ces forces-là (privilèges, exclusions, contraintes intériorisées, etc.) me semble plus éclairant que de rester sur l’impression qu’on "a juste choisi faute de mieux"
Oui