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Discussion : Sexe et sentiments

bidibidibidi
le mardi 02 avril 2019 à 14h47
Maureen
Je ne voulais blesser personne en disant cela, c'est ce qu'une sexologue m'a dit ainsi qu'un psychiatre...maintenant ils se trompent peut être....
J'avoue avoir énormément de mal avec les psys en tout genre. Le souci, c'est que certains (beaucoup même) n'ont aucune conscience des renforcements qu'ils font aux normes sociétales. Un peu comme ces psys du siècle dernier (quoi qu'il en existe encore) qui voulaient soigner l'homosexualité. La parole des psychologues est en général valable dans la société dans laquelle ils vivent, mais pas souvent dans l'absolu. Et par leur parole, ils renforcent les conditionnements sociétaux. L'homme qui, comme moi, est incapable de concevoir le sexe sans autre chose (j'aime pas le terme sentiment qui suppose que l'amour arrive avant le cul) se sent bizarre, et ceux qui ont ce genre de comportements se sentent légitimés. Or, les psys ont une position de savoir qui leur permet d'imposer leurs croyances.
Enfin, ça me fait réagir (rien contre toi, je suis pas vexé), parce que, en tant qu'homme, je n'aime pas ce genre de généralités. Pour moi, ces comportements sont des comportements pathologiques, pas des comportements classiques. Et ultra visibles parce que ces hommes ont besoin de beaucoup de partenaires. Mais pas dit qu'ils soient si nombreux en pourcentage.
Edit : A titre d'exemple, si tu prends cette page que je trouve marrante : www.slate.com/articles/life/moneybox/2015/05/sex_h...
On peut constater qu'à mon age, la moyenne de nombre de partenaires sexuels pour un homme est de 7, alors que 10% des hommes en ont en moyenne un peu plus de 50. C'est à dire que ces 10% d'hommes couchent avec autant de femmes que les 90% restant de la population. Ou encore, la moitié de vos partenaires sexuels font parti de 10% de la population masculine. Assez facile de déduire des choses sur les "hommes" alors que ça n'est valable que pour un % réduit d'entre eux.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Question de genre (orientation, disposition) dans la parentalité

bidibidibidi
le mardi 02 avril 2019 à 14h07
Ne t'inquiète pas, je n'avais pas mal compris ton intervention. D'ailleurs, je t'en remercie. J'ai reçu quelques encouragements et jolis mots de membres du forum (en message privé), ce qui fait toujours très plaisir. Mais je reconnais que c'est avec toi que je peux échanger sur ma façon d'aborder la paternité. Ca me fait du bien. Et non, pour moi, tu n'écris pas trop. Je suis aussi un esprit analyste qui aime à comprendre pour appréhender, et donc tes longs textes ne me rebutent nullement, ils alimentent plutôt ma réflexion.
Je suis d'ailleurs amusé de te voir soudain si présent. Je vois tes contributions périodiquement sur ce forum, mais elles restent plutôt discrètes. La question de la paternité a l'air de te toucher tout particulièrement.
Ton message me ramène à ma conversation d'hier avec ma compagne où elle me disait : "Cette enfant, tu vas l'élever plus que moi." en rapport au fait que je travaille non loin de notre domicile et que je serai donc en charge d'un peu plus de choses qu'elle au quotidien. Bon, elle oublie dans son calcul les 3 mois du congé de maternité, mais je pense que sa remarque est plus en rapport avec la peur de me voir être trop envahissant ou de ne pas être assez présente que la réalité de mon envahissement. Mais, du moins, ça me fait aussi penser que je ne peux être un tyran qui prendrait la place "normée" de la mère, mais qu'il faut que je prenne ma place de père tout en lui laissant sa place de mère, "au milieu du pont" comme tu dis.
Par contre, je ne suis pas certain que mon positionnement aide à résoudre la question de la loi du plus fort. C'est un peu constitutif de notre société. Et je ne suis pas certain qu'on arriverai à supprimer totalement les rapports de compétition. Pour cela, il faudrait que les ressources existent en quantité telles que la compétition n'aie plus lieu d'être. Et encore, même dans cette optique, certains arriveraient à continuer cette lutte stupide, comme en témoigne l'état de notre planète. Enfin, on peut rêver d'un monde où l'entraide serait la base en lieu et place de la compétition.
oO0
Je pense que tu résumes bien les risques de rapport de domination dans la manière de prendre sa place de père dans une perspective que je n'avais pas esquissée : l'inversion des rapports de domination. Si je te comprends bien, lorsque l'homme contre la femme à le subordonner en lui laissant le soin de définir leur rôle de parents, il l'a contraint une position de domination qu'elle ne souhaite pas. Là, où il y a encore domination masculine, c'est qu'il peut se permettre de contraindre la femme à le diriger.
Je ne suis juste pas d'accord avec toi sur ce paragraphe. Je pense (par pure observation, donc c'est un avis totalement subjectif) que l'incapacité des hommes à se définir proprement en tant que pères les contraint à être dominés par les femmes au sein de leur foyer.
Par exemple, on lit/dit beaucoup qu'après le premier enfant, la sexualité (domaine supposément masculin) dans le couple s'écroule. On voit aussi des femmes faire des listes à leur mari quand elles partent en weekend. Des maris totalement dépassés parce que le gamin a un petit problème. Des femmes qui engueulent leur mari comme du poisson pourri parce qu'ils ne sont pas assez actifs à la maison.
Il y a vraiment une inversion des rôles quant à ce qui touche à la maison. Sauf que, comme l'enfant est là, l'homme ne peut pas trop se soustraire sans passer, au regard du monde, pour un père absent, immature ou incompétent. Alors, pas mal le font, au final (sans oublier que dans 72% des cas, c'est la mère qui récupère la garde, pour seulement 7-8% des pères qui la récupèrent). Mais, l'impression qu'il en ressortait, c'est que les pères qui partent ne s'en sentent pas vraiment fier ou glorieux. Sans oublier les pensions alimentaires qui les contraignent à bosser plus pour donner de l'argent à leur femme (parce que, quoi qu'on en dise, même si cet argent est pour les enfants, le chèque va à la mère).
D'ailleurs, le fait que les masculinistes pointent du doigt la domination féminine sur la question des enfants n'est pas, à mes yeux, un hasard. Je pense qu'ils se sentent vraiment en position de faiblesse dans ce domaine.
Enfin, voila. Hésite pas à me donner ton avis sur mon point de vue.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Sexe et sentiments

bidibidibidi
le mardi 02 avril 2019 à 11h16
Maureen
les hommes arrivent à cliver leur sexualité, les femmes beaucoup moins.
Je ne pense pas que le comportement soit si masculin. J'ai aussi eu des relations comme celles que tu décris, Maureen, et en nombre conséquent. Et me suis aussi senti blessé, au minimum un peu.
J'aime assez peu ce genre de phrases à l'emporte pièce qui mettent de côté complètement le cadre sociétal dans lequel elles s'appliquent.
Discussion : Rupture très douloureuse

bidibidibidi
le mardi 02 avril 2019 à 10h03
Ha oui, effectivement, à cet age là, on est censé avoir une bonne maîtrise de sa vie sentimentale.
J'ai du mal à te dire, mais peut-être que ton verdict est le bon. Je comprends que tu sois confuse face à ce genre de comportements.
Après, il n'a pas été totalement honnête avec toi une fois, donc il est possible qu'il ne t'ai pas tout dit rapport à sa dernière relation, que, par exemple, elle lui demandait l'exclusivité et que lui ne voulait pas la perdre. On peut aussi se retrouver bloqué, en tant que poly, face à des monos qui ne souhaitent pas devenir polyacceptant.
Enfin, j'essaye de te donner des idées pour comprendre, parce que je n'ai vraiment pas une bonne vision des choses.
Discussion : Rupture très douloureuse

bidibidibidi
le mardi 02 avril 2019 à 09h49
Bonjour Lulu.
Tu m'as l'air jeune, et je suppose que ton ex l'est aussi. Si c'est bien le cas, je pense qu'il vaut mieux être réaliste quant à votre maturité relationnelle. Ton ex comme toi êtes en plein mûrissement, et ça prendra du temps avant que vous sachiez exactement comment vous voulez et aimez vivre vos relations.
Ce que vis ton ex s'appelle une NRE, ce qu'on appelle en langage plus commun la passion des amours naissantes. Tous les polyamoureux te diront qu'une NRE mal gérée peut faire très mal. C'est manifestement le cas de ton ex (s'il est vraiment polyamoureux).
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, et ne pas considérer que ton ex est à l'image de tous les polyamoureux.
Sinon, pour la phase que tu vis actuellement, les ruptures sont toujours dures. Je ne peux que te témoigner mon soutien dans cette phase difficile. Laisse le temps passer, et quand tu t'en sentiras de nouveau l'envie, rencontre d'autres personnes. Tu verras, dans quelques années, cette tristesse aura laissé place à la nostalgie :-)
Discussion : Question de genre (orientation, disposition) dans la parentalité

bidibidibidi
le lundi 01 avril 2019 à 18h03
oO0
"Quels peuvent être les besoins d'un enfant ?" plutôt que "Qu'est-ce que devenir parents ?"
HeavenlyCreature
Bref, au delà des idées et des croyances, le contexte d'existence (couple, travail, etc.) joue énormément je crois sur la place des uns et des autres.
Je voulais répondre à cette phrase de oO0 et tu y as répondu avant moi. J'ai aussi la sensation que le couple est extrêmement important pour éduquer l'enfant. Que les besoins de l'enfant sont assez évidents à résoudre (du moins pour ceux qui prennent le plus de temps et d'énergie) et que le plus important c'est de conserver l'harmonie entre les deux parents. Inversement, si les parents sont en disharmonie, les besoins de l'enfant, même s'ils vont être remplis (je parle pas des cas d'abus sur enfants), le seront dans un climat anxiogène pour lui, destructeur pour ses parents, en gros, une bonne manière de vivre mal en famille et de déboucher sur des ruptures (divorce voire rupture avec l'enfant).
Pour moi, trouver ma place de père participe à la recherche de ce cadre idéal pour l'éducation de l'enfant.
Discussion : Question de genre (orientation, disposition) dans la parentalité

bidibidibidi
le lundi 01 avril 2019 à 17h57
Ton message est extrêmement long et soulève une foultitude de sujets. Je vais répondre en plusieurs messages pour fluidifier la discussion et permettre à d'autres personnes d'intervenir.
oO0
La première chose qui me semble nécessaire de te dire au vu de ma faible expérience personnelle, c'est que c'est avant tout aux hommes de se faire leur place de père, de s'approprier leur place. Pour la simple et bonne raison qui m'a été adressée, il me semble, est que si la femme doit faire la place à l'homme, elle se retrouve avec un autre enfant plutôt qu'un adulte pour la seconder. C'est un peu l'équivalent de la charge mentale, une charge parentale redoublée.
Je suis totalement d'accord avec ça. Si la femme "fait une place à l'homme" alors l'homme reste subordonné à la femme et à son envie/désir. C'est l'homme qui doit prendre sa place de père indépendamment de sa femme.
Pour moi, ça passe, en premier lieu, par l'acquisition d'informations. Ne pas savoir est une position qui te condamne à la subordination. Subordination forcée d'un côté, et bien pratique de l'autre (après tout, aucune charge mentale quand on ne sait pas). Il faut, pour que l'homme devienne père, qu'il puisse savoir indépendamment de sa femme. C'est la raison pour laquelle je cherche des informations un peu partout : J'ai besoin d'être partie prenante dans l'éducation de mon enfant sans avoir besoin de l'aide de ma femme.
Discussion : « Être féministe et en relation avec un mec cis »

bidibidibidi
le lundi 01 avril 2019 à 09h31
Post très intéressant, oO0. Es-tu père ? Si oui, j'adorerai savoir comment tu as vécu la chose (tu peux me l'envoyer par mp si tu ne veux pas surcharger ce sujet).
Ce qui m'étonne le plus avec la parentalité, c'est que le féminisme a l'air très loin d'être passé par là. En général, même quand l'autrice d'un écrit n'est pas féministe, on trouve un point de vue compatible avec le féminisme. Mais quand ça parle de parentalité...
Par exemple, hier, je lisais un livre sur la grossesse. Ecris par une femme à destination des femmes. Aucun problème avec l'accord au féminin, quand on parle parentalité, le féminin l'emporte sur le masculin. Je tombe sur le chapitre parlant du retour de la maternité, indiquant qu'il vaut mieux avoir tout prévu car on se laisse vite dépasser par les événements. Et cette phrase : "N'hésitez pas à vous faire aider par vos proches : Mari, compagnon, parents, amis..."
Le mari est un proche ? Tout le livre part du principe que la grossesse est une aventure personnelle, dont le mari est juste satellite (c'était pas la seule phrase similaire, c'est juste la plus représentative pour moi). J'avoue, j'en étais sur le cul. Mais, au delà de la position du mari, ce qui m'interroge, c'est que le livre à l'air de "souhaiter" cela. A aucun moment il n'y a un chapitre destiné aux futurs papas, ou des recommandations pour interagir avec le papa dans la parentalité. Tout est rédigé comme si la mère était la seule interface avec l'enfant et que ça ne pouvait être remis en question. Et, au fond de moi, la question : Est-ce-que notre statut de père est souhaité par les femmes ?
Pour synthétiser, je suis d'accord avec ta seconde phrase, mais je me demande si le déficit d'éducation ne se trouve que du côté masculin.
Par contre, tu m'as l'air assez négatif dans ton post. Je le serai moins : Les choses ont, malgré tout, changé. Les hommes sont plus présents pour leurs enfants. Alors, le rythme est lent, mais peut-être un jour seront-ils tous des pères responsables.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Ma première rencontre avec un autre homme (il est marié)

bidibidibidi
le dimanche 31 mars 2019 à 15h45
Ficelle
Au vu des informations que j'ai pu recueillir, j'ai l'impression qu'il ne cherche que du sexe dans le cadre d'une relation adultère, et cela me rend inconfortable.
Il y a déjà, là, un gros panneau stop. Si pour toi ça t'est inconfortable, alors il ne faut pas le vivre. Indépendamment de ce que nous, on peut penser.
Ensuite, sur ce site, tu auras divers points de vue. Certains sont contre l'adultère, considérant qu'ils se retrouvent partiellement responsable. D'autres te diront qu'ils s'en moquent, que c'est à lui de gérer ses affaires avec sa femme.
Un autre point que tu soulèves, c'est l'impact de l'adultère sur toi. Si tu souhaites une relation qui dépasse le coup d'un soir, tu vas indéniablement te trouver mêlée à l'adultère, avec notamment son besoin de secret, les rendez-vous limités (jamais quand elle est disponible), etc... Et puis, le moment où elle va le découvrir (il vaut mieux partir du principe que ça va arriver, c'est assez rare que ça passe inaperçu) et les conséquences (arrêt soudain de la relation indépendamment de ce que toi tu ressens, ou inversement lui qui se fait larguer et s'accroche à toi).
Voili voila.
Mon point de vue (purement personnel) c'est que c'est à lui de gérer ses affaires et que tu n'as donc pas fondamentalement à te sentir responsable vis-à-vis d'elle (surtout que s'il lui ment à elle, tu peux être à peu prêt certaine de ne pas avoir toutes les infos). Par contre, dans le cas d'une relation qui se veut durer, l'adultère risque d'être un frein considérable à ton épanouissement. Pour moi, il faut considérer cette relation comme légère et de courte durée.
Une autre solution consiste à le forcer à passer dans une configuration polyamoureuse, et donc à faire des aveux à sa femme, avant que tu n'acceptes d'aller plus loin. Attends-toi à un refus, sauf à ce qu'il t'apprécie tout particulièrement.
Par contre, au stade où vous en êtes (avant même le premier rendez-vous) je me poserai pas de question et refuserai tant que c'est encore facile. C'est pas comme si c'était difficile de rencontrer quelqu'un :-)
Discussion : [Outil] Le Spectre des relations amoureuse de Kirstin Rohwer, en Français.

bidibidibidi
le vendredi 29 mars 2019 à 20h21
Je crois voir ce que tu veux exprimer. Effectivement, c'est pas facile à définir. C'est un peu comme si tu étais dans une polyfamille ou communauté poly, sauf que les membres ne sont pas en relation entre eux (ou, du moins, pas nécessairement), juste avec toi.
Je pense qu'il te faut un terme unique pour exprimer ça. Si une idée me vient, je te la transmets.
Discussion : [Outil] Le Spectre des relations amoureuse de Kirstin Rohwer, en Français.

bidibidibidi
le vendredi 29 mars 2019 à 19h29
Lili-Lutine
J’espère que c’est le bon endroit pour mon post ? Sinon me dire où le déplacer? ou un.e des modos le fait ?
Je sais pas trop alors je te réponds ici.
Dur de trouver un bon terme (et puis, il n'en existe pas nécessairement un).
Tu dis vivre des relations priorisées, mais tes explications derrière me donnent l'impression qu'il n'y a pas de priorité réelle entre tes relations. Tu te laisses porter par tes envies du moment, tout en restant vigilante à ne pas rater les moments importants.
Donc, au premier abord, j'aurais envie de dire que c'est une anarchie relationnelle (assez idéale à mes yeux si tu arrives à ne pas garder de priorité malgré des enfants et projets communs).
Mais tu dis ne pas te reconnaître dans ce que vivent les anarchistes relationnels que tu connais... Quelles sont les différences que tu vois entre ce que tu vis et ce qu'ils vivent ?
Discussion : « Être féministe et en relation avec un mec cis »

bidibidibidi
le mercredi 27 mars 2019 à 10h42
Texte très intéressant (j'encourage la lecture complète).
Je te remercie, Lili-Lutine, de nous en avoir donné une transcription. Ca me permet, en tant qu'homme cis, de ne pas être exclu de votre démarche et de pouvoir aussi en tirer des fruits. D'être spectateur sans être perturbateur.
Certaines parties ont résonné en moi. Le début : "Comment éduquer les hommes, comment les aider à se déconstruire ?". J'avoue être parfois perdu face à un processus de déconstruction que personne dans mon entourage ne fait (je te remercie au passage Artichaut, tu es le seul que je connaisse dans ce processus, tes messages et nos conversations m'aident beaucoup).
L'image donnée de l'homme cis dans le texte n'est pas reluisante, mais j'aurais tendance à me ranger de votre côté : Les comportements masculins normés ont tendance à m'énerver de plus en plus, à fortiori quand c'est moi qui les exhibe :-D
C'est difficile de s'en départir...
Je devrais bientôt aborder la parentalité en tant qu'homme, et ça mériterai un sujet à part entière (je me demande si je ne devrais pas en faire un, d'ailleurs). On m'avait toujours dit que ma génération s'investissait dans l'éducation des enfants et... je déchante quand je cherche à me renseigner. Au final, j'ai l'impression d'aborder la parentalité à travers des sources destinées aux femmes. C'est amusant de voir les adjectifs me concernant accordés au féminin.
Et puis, bien sûr, si j'ai un garçon (je ne connais toujours pas le sexe). Autant je vais être obligé de lui apprendre les bases de la masculinité normée à de simples fins d'intégration, autant j'aimerai l'orienter vers des comportements pas trop toxiques... Et je trouve que lui acheter des poupées en plus des camions de pompier n'est pas une solution valable.
Enfin, je parle trop, mais je voulais saluer ton initiative, Lili. Merci.
Discussion : Sexe et sentiments

bidibidibidi
le mardi 26 mars 2019 à 09h52
Avec ma compagne, on est d'accord sur le fait qu'on n'éprouve absolument pas les mêmes émotions aux mêmes moments et avec la même intensité. Mes émotions sont largement inférieures aux siennes.
Le coup de foudre, j'en suis proprement incapable. Ca ne m'est même pas concevable, je mets déjà tellement de temps à accepter le fait d'aimer quelqu'un. La NRE est d'ailleurs assez abstraite pour moi, je ne l'ai jamais vécue.
Je pense que notre univers émotionnel est très complexe, et qu'il est dur de trouver des points communs entre les gens de ce côté là.
Discussion : Sexe et sentiments

bidibidibidi
le lundi 25 mars 2019 à 14h45
Aiemama
Mon compagnon de vie m’a toujours répété que les hommes prétendant ne pas dissocier le sexe des sentiments étaient de gros hypocrites !!! Même discours de tous ses potes également.
Je pense que beaucoup d'hommes ont en fait une sexualité très triste.
Et puis, les femmes surinvestissent un peu trop les sentiments.
Le juste milieu, toujours :-)
Discussion : Que dire lors de la première rencontre ?

bidibidibidi
le lundi 25 mars 2019 à 13h51
J'ai envie de faire un retour d'expérience, en espérant que ça pourra t'aider Frédéric.
Donc, déjà, j'ai toujours clairement affiché mon statut de polyamoureux, et ça ne m'a pas empêché de rencontrer des femmes (et non, je ne suis pas un un Apollon bien friqué, même si je ne suis ni pauvre ni moche). Ca a certainement eu un impact sur la façon dont mes relations se sont créées, sur quelles femmes ont accepté et quelles femmes n'ont pas accepté, mais j'aurais du mal à dire si l'impact fut positif ou négatif au final.
Une première chose importante à voir, c'est que souvent, on reçoit un refus d'entrée de jeu, avec parfois un retour quelques mois après. J'ai eu beaucoup de femmes qui m'ont questionné sur le polyamour, qui ont trouvé ça intéressant, mais qui m'ont dit ne pas être intéressées. Et certaines m'ont recontacté entre 6 mois et un an plus tard, et finalement une relation s'est créée. Tant que tu gardes des contacts amicaux avec elle(s), rien n'est joué. Dans le fond, la séduction était là, et elles n'oublient pas, c'est juste que le polyamour est méconnu (et qu'un polyamoureux peut, au premier abord, être confondu avec un queutard, la différence étant que le premier garde des relations amicales après un refus).
Deuxièmement, je pense qu'il faut aussi cibler les femmes intéressées par le polyamour. Si tu te balades sur Meetic en contactant les trentenaires apeurées par l'horloge biologique, tu trouveras jamais rien (et ce quel que soit ta manière de procéder).
Les femmes que j'ai trouvées qui furent le plus ouvertes aux polyamour (parmi les non polyamoureuses) furent :
- Les femmes en couple ouvert à distance.
- Les workaholic. La perspective d'avoir une relation sexo-affective sans trop d'investissement temporel leur plaît en général.
- Les femmes qui sortent d'une relation qui les a bouffées et qui fuient (momentanément) le couple.
- Les femmes non monogames. Libertines, travailleuses du sexe, femmes infidèles.
- Les femmes très jeunes (mais par contre, elles cherchent surtout des relations courtes, donc pas nécessairement l'idéal).
Voili voila.
Je suis contre le fait de mentir ou de manipuler. Je dis pas que ça marche pas, mais j'aurais jamais accepté de m'en servir comme technique de séduction.
Discussion : Sexe et sentiments

bidibidibidi
le lundi 25 mars 2019 à 09h16
cactus
@bidibidibidi Je n'ai pas trop compris de quelles généralités tu parlais en fait, mais faut excuser mon cerveau de fin de semaine de taf...
Je parlais de mélanger nature et culture pour faire des généralités.
Par exemple, quand on dit que les hommes aiment le sexe "par nature". On sait pas si c'est par nature, parce qu'on est incapable de dissocier nature et culture. Donc peut-être est-ce juste un apprentissage, et rien qui ait à voir avec leur nature profonde.
D'ailleurs, ce sujet en parle, il y a manifestement des hommes qui n'aiment pas le sexe sans sentiments. Le fait qu'on considère que les hommes aiment le sexe par nature fait qu'ils s'en sentent mal, sont touchés par un culte de la performance alors que c'est idiot.
Donc c'est pour ça que je parlais d'éviter de faire des généralités. Prêter aux hommes et aux femmes des comportements différenciés, c'est au final sexiste. Ca pousse à adopter les dits comportements, ou à se sentir mal si on ne les adopte pas. Ca les légitime aussi.
Diomedea
Personnellement, ce désengagement avec autrui ne me correspond pas du tout, je ne pourrais pas cautionner des mensonges et tromperies d'un(e) partenaire en poly...amour??...
Il y a deux choses différentes là. Je dis juste qu'on n'est pas censé se préoccuper de cette femme, ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas se préoccuper de l'homme. Si son comportement nous paraît inacceptable, il faut le larguer. Mais le mal qu'il fait à sa femme, il est le seul à le faire, on n'a pas de responsabilité là dedans. Il lui mentira qu'on soit avec lui ou pas, quoi qu'on fasse avec lui.
PS : J'aime bien les histoires d'Heavenly. C'est là qu'on réalise que les hommes sont bien différents, oui.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Que dire lors de la première rencontre ?

bidibidibidi
le vendredi 22 mars 2019 à 17h35
Avant le rendez-vous pour moi.
Que vous perdiez pas de temps avec un rendez-vous si vous ne cherchez pas du tout la même chose.
Aussi, durant le rendez-vous, il peut prendre ça pour une forme de trahison, genre : Maintenant qu'on est là, on va quand même pas annuler.
Discussion : Sexe et sentiments

bidibidibidi
le vendredi 22 mars 2019 à 17h13
cactus
J'allais répondre exactement la même chose que toi @bidibidibidi, mais en fait, là on ne parle pas d'inné et d'acquis, on parle de réaction différente homme/femme, qu'elle soit issue de l'inné ou de l'acquis (je crois).
Le truc, c'est que si c'est de l'acquis, alors, c'est pas vraiment et fondamentalement une différence entre homme et femme, c'est un truc qu'on leur a appris (ou pas appris). Alors, dans notre société, aujourd'hui, on pourrait se baser dessus, je suis d'accord. Mais j'aime pas l'idée de faire des généralités, ça permet de véhiculer des idées sexistes impunément.
Discussion : Qui sommes nous ? Humain dans sa diversité ou un catalogue ?

bidibidibidi
le vendredi 22 mars 2019 à 16h19
Lili-Lutine
Moi ça me stress les rencontres virtuelles... a peine inscrite il y a déjà trop de gens qui veulent communiquer avec moi.... impossible que je sois apaisée et tranquille avec ça.
Je te rejoins sur ça. Les sites de rencontre sont, à mes yeux, un environnement violent. Alors, c'est pas une zone de guerre, mais il y a quand même un mélange de sursollicitation, de non réponse, de goujaterie, de manque de certitude sur la personne en face. Dans la vraie vie, je reconnais qu'on est quand même beaucoup plus dans quelque chose de direct, de simple.
bonheur
S'assoir sur un banc et sourire aux gens, qui viendront (ou pas) s'assoir sur le même banc... "quel soleil magnifique, vous ne trouvez pas ?" et etc...
Quelque chose que je suis incapable de faire :-)
D'un côté, je n'aime pas les sites de rencontre. D'un autre, c'est l'une des rares manières que je connaisse pour rencontrer des gens et qui fonctionne pour moi.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Sexe et sentiments

bidibidibidi
le vendredi 22 mars 2019 à 16h10
Aiemama
Il aurait été pratiqué un test sur un pannel de célibataires masculins et un autre féminin aux EU.
Le problème c'est de dissocier l'apprentissage de l'innée. Dire que des zones du cerveau ont été activées ne suffit pas, le cerveau est plastique et s'adapte. Donc, oui, c'est possible. Juste, ça ne prouve rien "dans l'absolu", ça ne prouve que dans notre société avec nos éducations genrées.
Aiemama
S’il y a des techniques pour se cliver je suis preneuse!!!
Ca n'est pas du tout mon discours. Se cliver, c'est perdre une part de ce qui rend la chose merveilleuse.
Je ne comprends pas pourquoi tu voudrais te cliver, qu'y a t-il de mal à éprouver des émotions ?