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Discussion : Couple gay tombé amoureux partenaire plan à 3

bonheur
le mardi 11 septembre 2018 à 13h11
Je vous souhaite une bonne communication et une suite heureuse :-) (+) .
Discussion : Comment mettre fin à un amour impossible ?

bonheur
le lundi 10 septembre 2018 à 12h00
L'amour est lié à soi, aux personnes aimées (je met au pluriel :-) ) et à l'interaction, enfin à chaque interaction et à l'ensemble que forment toutes les interactions, en polyamour (lien avec les métamours).
Je crois en effet, qu'il faut à la base tenté de dépasser les incompatibilités. Mon expérience m'a montré que celles-ci se révèlent en fait rapidement. On ne veut pas toujours les voir ou alors on les minimise. Parfois, on met le doigt dessus et l'autre fait en sorte de les réduire... durant un temps. Chasser le naturel, il revient au galop.
Oui, la communication est un atout, c'est vraiment indéniable. Il ne résous pas toujours tout. La communication, c'est aussi savoir dire non. C'est important de ne pas l'oublier. Nous avons tous ce nous nommer communément ici des limites. Celles-ci se révèlent généralement tôt. Parfois, on dépasse celles-ci et finalement, on vit bien malgré tout. Parfois non.
L'émotion amoureuse n'est pas toujours simple (le "je" ainsi que le "tu"). Le relationnel, le "nous", c'est vraiment compliqué. Déjà, quand on réalise cette complexité, on fait une avancée majeure.
Deux livres très intéressants sur les amours impossibles :
- "l'amour impossible - la folie nécessaire du coeur" de Jan Baur
- "les amours impossibles - accepter d'aimer et d'être aimé" de Saverio Tomassella
J'ajouterai :
- "se libérer de la tyrannie des répétitions amoureuses - plus jamais ça !" d'Yves-Alexandre Thalmann
Ce livre peut s'avérer également intéressant lors d'amours impossibles à répétition. Je devrai peut être le relire.
Discussion : Comment mettre fin à un amour impossible ?

bonheur
le lundi 10 septembre 2018 à 11h05
Livre « le psy de poche – nous disposons tous des ressources nécessaires pour donner un sens à notre existence » de Susanna Mc Mahon. Marabout poche psy 9782501084857 à 5,99 €
Partie III : questions relationnelles
Chapitre 75 : comment savoir jusqu’où je dois aider les autres ?
D’abord, assurez-vous que l’autre a envie de ce que vous lui donnez. Ne partez pas de l’hypothèse qu’il a besoin de vos bons offices et ne donnez rien tant que vous vous sentez vous-même frustré. Cela se retournerait contre vous. Fuyez comme la peste le besoin d’être nécessaire aux autres. C’est un piège dans lequel il est facile de tomber. Vérifiez et contrôlez que ce dont vous faites cadeau – votre temps, votre énergie, vos services, votre sacrifice – est donné de bon cœur et sans la moindre arrière-pensée de votre part. Quand on vous demande de donner quelque chose, que vous n’en avez nulle envie mais que vous vous y sentez contraint, prenez toutes les mesures pour que cet état de chose ne perdure pas ; entourez-vous de garanties dès le départ. Sachez jusqu’où vous irez et où vous vous arrêtez. Si vous êtes incapable de faire cela, mieux vaut à long terme ne rien donner de vous-même. Si vous vous trouvez coincé dans une position où vous avez l’impression de devoir donner trop, jusqu’à en concevoir de l’amertume et de la colère, cessez de donner. Nul don à autrui ne vaut la peine de vous détruire. Si vous avez commencé à donner, nulle loi ne vous oblige à continuer. Méfiez-vous des gens qui attendent toujours quelque chose de vous. Ils manquent d’estime d’eux-mêmes, ils ne vous encourageront jamais à vous prendre en charge.
La fable qui suit est un bon exemple pour illustrer le danger qu’il y a à trop donner.
Dans une sombre forêt végétait un marécage en état de dépression chronique, profondément insatisfait de son sort. Par une belle journée ensoleillée, un tracteur frais émoulu de la chaîne de montagne partit se promener dans la forêt. Le tracteur sifflotant et chantonnant, heureux de vivre comme personne, tomba au détour du chemin sur le marécage :
- Bonjour ! lança-t-il au marécage. Quelle belle journée !
- Beurk, répondit le marécage. Tu parles ! Moi, je suis condamné à vivre dans ces sous-bois sombres où je ne vois jamais un rayon de soleil. J’en ai assez d’être un vieux marécage glauque.
- Mon pauvre marécage ! s’exclama innocemment le tracteur. Que pourrais-je bien faire pour t’aider ?
Le marais prit un instant de réflexion :
- Eh bien, si tu désires véritablement me rendre service, tu pourrais aller me chercher de la terre jusqu’à me remblayer complètement : ainsi, je cesserais d’être un marécage.
- Qu’elle bonne idée ! acquiesça le tracteur. Je serai enchanté de t’aider.
Et voilà notre tracteur qui se met à pelleter de la terre pour combler ce pauvre marécage. Il se donne du mal et charrie des tonnes de terre, des heures durant. Mais le marais, dépité par les maigres résultats de tant d’efforts, commence à maugréer :
- Je ne crois pas qu’à ce train-là, tu parviennes à changer grand-chose.
- D’accord, acquiesça de nouveau le tracteur, je vais faire plus vite.
La journée s’écoule et, au soir, le petit tracteur est épuisé. Hélas, le marécage n’a guère changé depuis le matin. Et le voilà qui se met en colère :
- Si tu m’aimais vraiment, ça se verrait. Je n’ai pas l’impression que tu y mettes beaucoup de bonne volonté.
Après avoir œuvré toute la journée pour aider son ami, le tracteur prend encore plus à cœur son rôle salvateur : il doit faire tout ce qu’il peut pour changer son ami. Malgré la fatigue, il redouble d’efforts, pelletant toute la nuit, tandis que le marais dort à poings fermés ; le jour suivant, il poursuit inlassablement son travail. Mais le marais s’obstine à ronchonner et ne cesse de se plaindre : de si piètres résultats prouvent bien que le tracteur manque vraiment de cœur. A bout de forces, le tracteur se tue à la tâche, puis s’enfonce lentement dans la vase gluante du marécage. Il disparaît, ne laissant derrière lui aucune trace de son passage. Le marécage est toujours marécage, il attend l’arrivée du prochain tracteur pour lui demander de le sauver de lui-même.
Qu’aurait dû faire le tracteur ? S’il avait appris l’estime de soi – la façon dont on peut se prendre en charge -, il aurait demandé au marécage ce que ce dernier était disposé à faire pour changer. Il aurait également pu passer à côté du marécage et se rendre compte qu’il constituait un piège dangereux. Ou, s’il était un tracteur bien intégré socialement, il aurait peut-être offert au marécage une aide momentanée. Ensuite, comprenant que sa contribution était inutile, il aurait passé son chemin, content d’avoir essayé, même si le marécage était toujours marécage. Dans tous les cas, si ce tracteur avait appris l’estime de soi, il n’aurait jamais donné sa vie pour le marécage.
Il y a des gens qui sont nés tracteurs (les donneurs) et ils sont attirés par ceux qui sont nés marécages (les preneurs). Pour que l’histoire se termine bien, il faut que tous les marécages et tous les tracteurs du monde apprennent, individuellement, à se prendre en charge. Les marécages doivent apprendre à s’occuper d’eux-mêmes et les tracteurs doivent apprendre à les laisser faire. Il faut que les tracteurs laissent les marécages continuer à être marécages. En payant de sa personne, le donneur met le receveur en position d’infériorité, en position de victime ; une victime qui tend à en vouloir à son soi-disant sauveur, voire à le haïr. On comprend aisément le rôle destructeur des preneurs, mais il y a également un grand pouvoir de destruction dans le fait de trop donner. L’objectif du donneur – se sentir bien et s’attribuer le mérite du changement – risque de dépasser largement les besoins du preneur.
Souvenez-vous du symbole de la bonbonnière : commencez par remplir la vôtre, puis vous pourrez penser à celle des autres. Donnez votre superflu, non votre nécessaire ; donnez quand votre bonbonnière à vous est pleine, donnez quand vous êtes sûr que ce dont n’est pas, pour vous, une privation. Sacrifiez-vous pour les autres tant que vous voulez, à condition de ne pas avoir l’impression de sacrifier quoi que ce soit. Dès que vous sentez que ce sacrifice vous coûte, cessez de donner et défendez vos propres intérêts.
Discussion : Comment mettre fin à un amour impossible ?

bonheur
le lundi 10 septembre 2018 à 11h03
Concernant l'alcool. Un alcoolique considère sa boisson comme un ami, un ami véritable. Il a conscience de se détruire en buvant, mais quand il boit, il retrouve un ami indéfectible. Le lien alcool - alcoolique est extrêmement puissant. Egalement un alcoolique prend constamment de bonnes résolutions... qui s'évaporent aussitôt.
Il n'y a qu'une prise en charge sérieuse et sur la durée qui peut venir à bout de l'alcoolisme. Ton amour n'y changera rien. C'est faux de penser que l'amour peut aider. L'amour est au contraire une charge supplémentaire et une raison en plus de boire. Dans les cures, la première chose, est de couper l'alcoolique du reste du monde. C'est difficile également pour l'entourage.
Après, tu sembles mélanger, étoile02, ce que tu ressens et votre lien. Les amours impossibles existent. On aime intensément, mais cet amour est ce que l'on ressent. Ce que l'autre ressent, est différent (pas absent, différent). Ensuite, il y a le lien, le "nous". Personnellement, un "nous" constitué de situations chaotiques, de mensonges, d'efforts d'un côté et de j'm'en foutisme de l'autre... je ne peux pas. Je romps. A la longue, tu vas y laisser ton âme, ta santé, et tout ce qui fait de toi quelqu'un de génial. J'espère qu'il ne te fais pas culpabiliser (comme quoi tu ne l'acceptes pas comme il est, ou autres). C'est ton droit de ne pas accepter cette situation, si tu l'as vit mal.
Chaque amour est unique. L'amour, par contre, n'est pas nécessairement exclusif. Aimer ET aimer est sain (dans de bonnes conditions, avec considérations et respects mutuel). Afin de ne pas chargé ce message, j'en indique un autre à la suite, avec un extrait de livre. Je te recommande ce livre, si tu lis volontiers !
Discussion : Sans nouvelle

bonheur
le dimanche 09 septembre 2018 à 19h24
@Acajou : l'appréhension peut en effet réduire à néant toute approche affective. Une personne qui n'ose pas, c'est compréhensible. Une personne qui jongle entre être bien et remettre systématiquement en question...
Je crois que Daniel Balavoine indiquait dans une chanson "contre le passé y a rien à faire". Le passé, d'après moi, nous sert à évoluer, suivant justement ce que l'on vit bien ou ce que l'on vit mal. Nous avons une mémoire inconsciente, il ne faut pas le nier. Nous avons de nombreuses mémoires, enfin plusieurs "types" de mémoire (visuelle, sensorielle, etc).
Tu sais, je crois qu'il y a une nuance entre tenir compte de son vécu et s'endurcir de telle façon que l'on se créée une carapace. Aussi, on vit de toute façon en interaction avec les autres. Toutefois, on vit pour soi avant tout, même si l'on peut concéder à certaines personnes ce que l'on refuserait à d'autres. Ceci parce que la personne en question nous touche d'une façon particulière. Je ne parle pas de toucher notre empathie, mais de toucher notre "âme", enfin je veux dire ce qu'il y a de plus profond en nous.
Vivre en mode "reclus", permet en effet une protection, mais justement ne permet pas une ouverture. De toute façon, l'abandon offre avec justesse, celle de l'instant et sans anticipation. Et d'ailleurs, que l'on se méfie ou que l'on s'abandonne, l'issue sera certainement la même.
Aujourd'hui, toi comme moi, savons ce que ça fait, que d'être soudainement inconsidéré. Je crois qu'il ne faut pas chercher à changer les autres. Tu disais que j'avais chuté, certes... à moi de me relever. Quand on a mal, ça demande du temps. Après, je reconnais, et là est un agrément du polyamour, c'est que j'ai un mari attentif. Comme je dis souvent, il est mon meilleur parachute :-D . En plus, je crois que j'ai une bonne capacité de résilience. Alors, je sais, je suis persuadée, qu'avec un peu de lest et de temps, je serai de nouveau vite moi-même. Il est indispensable d'avoir cette force en soi, ou alors on se perd et on devient, en effet, comme ceux qui nous ont fait du mal. Libre à chacun-e de ne pas devenir ainsi, même si on fait plus comme on peut que comme on veut.
Discussion : Sans nouvelle

bonheur
le dimanche 09 septembre 2018 à 09h45
Nous sommes d'accord Acajou et ça parait tellement de bon sens, que de dire "stop" lorsque l'on veut stopper. Après, les raisons, c'est parfois moins évident à exprimer, même pour des personnes qui s'expriment et échangent facilement.
Hier soir, comme nous étions réunis tous les 4 à table (avec mon mari et nos deux jeunes adultes 20 et 22 ans), j'ai aussi annoncé qu'il allait certainement bien aux "enfants" et qu'il me laissait certainement volontairement sans nouvelle. J'ai expliqué que j'étais certainement un "dommage collatéral" d'une histoire de famille et d'une volonté de changer de vie. Ils ont eu du mal à comprendre. Pour la famille, ils comprennent, mais qu'il me laisse moi, comme ça... ils ont trouvé cela dégueulasse vis-à-vis de moi. Je ne leur donne pas tort.
Ils vont également devoir se départir de l'idée qu'il réapparaisse un jour. J'ai d'ailleurs indiquer que si c'était le cas, je ne l'accueillerai plus favorablement (une mise au point et au revoir).
Je comprends ton raisonnement et ta méfiance, Acajou. Mais comment prévoir un avenir ? On est impermanence, l'individu évolue et ne peut savoir comment. Je sais par expérience que les routes toutes tracées n'existent pas. Quand je suis amoureuse, je m'abandonne et sur mes gardes, je ne peux l'être (ce n'est pas dans ma nature).
Je ne suis justement pas comme ton ex, le parfait n'existe pas. Une rupture est à mes yeux une façon de se libérer, de se soulager, d'un vécu difficile. Donc, à mes yeux, le terme échec est mauvais. Ce n'est pas un échec de se libérer. Au moins dire "je te quitte" (ce qui ne veut pas dire je ne t'aime plus).
Il est ailleurs et ne m'intègre plus à sa vie, soit. J'aurai voulu le savoir et surtout ne pas passer deux mois à me faire du soucis inutilement. C'est ça qui est dégueulasse dans son comportement.
Après, il fait l'autruche face à ce qu'il laisse derrière lui. Je ne parle pas de moi. Je parle d'une propriétaire en colère, d'une famille en colère et de son bordel dans cet appart. Je me désengage de tout ça... même si je lui avais proposé mon aide début juillet pour y remettre de l'ordre.
Comme tu le dis Acajou, le minimum est de prendre en considération. Moi je n'attend que ce minimum : être prise en considération.
Le tout est pour moi aujourd'hui de ne pas lui en vouloir (pas trop) et de ne pas en vouloir non plus à ce gendarme. Lorsqu'il m'avait téléphoner, je lui avais dit que s'il avait des nouvelles, que je voulais bien en avoir. Il n'en n'a donné ensuite que parce que j'ai refait la démarche individuelle d'en demander. Ca aurait été sympa et correct de sa part de me rappeler ou de m'envoyer un sms, juste me dire qu'il allait bien. Il m'avait indiquer qu'il le ferait au cas où, et ne l'a pas fait. Après, je n'oublie pas qu'un gendarme est un militaire... et non une assistante sociale ou une assistante familiale ou autres.
Discussion : Sans nouvelle
Discussion : Sans nouvelle
Discussion : Sans nouvelle

bonheur
le samedi 08 septembre 2018 à 14h57
Ca m'aurait en effet soulagée qu'une fin plus franche et nette me soit signifiée. Je suis heureuse qu'il refasse sa vie loin de tout ce tumulte, c'est vrai. D'ailleurs je l'encourageais à cela. Avec ou sans moi, de préférence avec, évidemment. Mais pas comme ça. Ca craint ! Je ferai avec.
Je lui souhaite "tout le bonheur du monde" (pour reprendre la chanson) :-) , mais je ne subirai plus.
Discussion : Sans nouvelle

bonheur
le samedi 08 septembre 2018 à 08h07
elfi
Recontacter le gendarme peut être une excellente idée.
C'est ce que j'ai fait. Le 25 juillet, la propriétaire m'avait dit que les gendarmes avaient une piste pour le contacter. Ensuite, la famille (ses deux soeurs) m'ont dit que non, que c'était une fausse piste, que personne ne savait où il est et qu'il n'avait pas été joignable. J'en étais resté là... pas de nouvelles.
Le gendarme m'a renvoyé un sms, m'indiquant qu'il avait pu le joindre le jour même (donc le 25) et qu'il allait bien. Que par contre, il n'avait pas plus de renseignements à ce jour.
Autrement dit, il va bien, il a au moins un moyen de communication.
Face à tout cela, je fais le deuil de notre lien. Ce petit jeu ne m'amuse pas du tout. Je tire ma révérence !
Merci à tous, vraiment, sincèrement. Je vais certainement pleurer encore quelques temps, ça passera.
elfi
Les histoires de famille c'est toujours prise de tête....
Ca je le savais déjà, avec la mienne. Je crois que je suis au milieu d'une histoire qui en fait ne me concerne pas. Je vais donc en décrocher.
Discussion : Couple gay tombé amoureux partenaire plan à 3

bonheur
le samedi 08 septembre 2018 à 08h00
Lysal, je perçois chez de nombreux poly cette hyperémotivité et cette hypersensibilité, que je vis également.
L'hyperémotivité : on ressent d'une façon amplifiée, donc on ne peut passer outre (sauf à grand renfort d'intellect, et là encore, nos ressentis nous rattraperons tôt ou tard)
L'hypersensibilité : on perçoit le ressenti d'autrui assez justement. Non que l'on soit en l'autre, c'est impossible. Mais on arrive à établir une connexion suffisante.
Discussion : Proposer le polyamour

bonheur
le vendredi 07 septembre 2018 à 11h19
Amour et Obligation ne font pas bon ménage. Après, si tu dictes des règles et qu'elle te répond oui, juste pour ne pas entrer en conflit, vous faites un énorme grand écart. Elle part dans un sens et toi dans un autre. Au bout du compte, vous vous éloignez au lieu de vous rejoindre.
Je rejoins Diomedea, ce n'est pas de la communication, en tout cas pas saine.
Pour ce qui est de la remarque de ta fille, demande lui de corriger le terme amant qui n'est pas juste à tes yeux. Explique lui que tu préfères le terme amimour (ça pourrait l'amuser ce mot) qui prêtera moins à confusion. Une enfant ne comprend pas toujours les enjeux. Elle ne peut appréhender que "ce n'est pas si simple". Elle a découvert une nouvelle personne et elle n'a aucun a priori envers cette personne... qu'elle perçoit avec son regard neutre. Aussi, les enfants ne se formalisent pas qu'aimer et aimer soit difficile.
Discussion : Sans nouvelle

bonheur
le vendredi 07 septembre 2018 à 11h10
Oui, Diomedea, merci pour cet échange, prévenant envers moi, comme toujours (+) . Réaliste aussi :-/
Non, TrioBulle, il est difficile d'imaginer tout ce qui me traverse émotionnellement parlant. J'allais mieux, mais depuis hier matin que je suis tombée sur ce lien, et compris que je n'étais que... rien.
Merci Elfi, je sais que nous avons une sensibilité proche. Celle-ci dans l'agréable comme dans les difficultés.
Acajou. Que dire. Sans te nommer en juillet, je lui avais parlé qu'aujourd'hui tu voulais pouvoir t'exprimer sur une fin éventuelle dès le début d'une relation. Sa réaction première avait été d'indiquer que quand on se met en lien avec quelqu'un, ce n'est pas pour prévoir une fin, même si rien n'est éternel.
Ne pas pouvoir établir de lien affectif stable ? En tout cas, ceux qu'ils avaient eu jusqu'à présent étaient chaotiques.
Une personne de sa famille, peu après l'ouverture de l'appartement, est venu me dire direct que "de toute façon, quoi qu'il est dit sur sa famille, qu'il n'en n'avait pas ou autres (et puis elle s'est reprise, vu que quand elle s'est présentée à moi, j'ai indiqué que ce n'était la soeur que j'avais l'habitude de côtoyer)... quoi qu'il est sur moi et sur le reste de sa famille, c'est faux". Ceci avec une suffisance désagréable style je prend de haut tout le monde parce que moi, je suis quelqu'un de bien. Ensuite, elle a tenté le chantage, que ses parents se faisaient beaucoup de soucis, que si je savais où il est, que je devais le dire, pour eux ET que je n'avais pas le droit de faire de la rétention d'informations." Mon amoureux m'avait parlé d'elle, qu'il ne pouvait pas se retrouver ensemble sans que ça parte en cacahouète. Elle lui reprochait d'avoir divorcé, de ne pas vouloir d'enfants, de vouloir vivre seul et blablabla. Elle fait office de chef de famille, d'ailleurs, la seconde soeur, beaucoup plus simple et humaine, n'ose rien faire sans son approbation. Pfff !
Tout le monde s'est tourné vers moi, car j'étais la seule à être en lien "positif" avec lui. Sa proprio, ses soeurs (chacune à sa façon), les gendarmes. Et aujourd'hui, je ne suis rien ni personne. Quand ça arrange je suis !
Après Acajou a sans doute raison. Il ne peut aimer sur la durée et fuira éternellement, parce que des rencontres, il en fera toute sa vie.
J'avais gardé le numéro du gendarme qui m'avait appelé à l'époque. C'est un 06 donc je vais peut-être envoyer un sms.
Discussion : Sans nouvelle

bonheur
le jeudi 06 septembre 2018 à 21h06
Merci pour le mp et pour les messages ici.
justement, cette question de "s'il arrivait quelque chose, je ne le saurais pas" je n'y prêtais pas attention car justement, j'avais le numéro de sa propriétaire et je savais comment joindre une membre de sa famille. Je suis devenue poly après avoir eu peur pour la vie d'un proche... alors oui, c'est une question essentielle pour moi. Je me croyais à l'abri de cela. La peur n'évite pas le danger et là, il se trouve que je ne craignais pas le "s'il arrivait quelque chose". Il faut croire que l'on n'est jamais à l'abri de rien :-/
Les gendarmes ont fait une démarche d'ouvrir son appartement et c'est tout (avec les pompiers). Il n'y a pas de recherches autres, aucune demande étant faite. Avec la canicule, il s'en dégageait une odeur de chez lui et il fallait s'assurer qu'il n'y ai pas de "cadavres" dedans (juste des sacs poubelle non descendus + son bordel de célibataire).
C'est fatigant et surtout, je n'aime être dans une situation d'impuissance. Ne rien pouvoir faire et ne pas savoir s'il faudrait faire quelque chose. Je n'aurai jamais imaginé cela, il y a deux mois j'étais tellement aux anges.
Discussion : Sans nouvelle

bonheur
le jeudi 06 septembre 2018 à 11h38
Je m'excuse par avance auprès de ceux-celles qui pensent que ce fil de discussion n'a rien à faire ici.
Mon amoureux a disparu. Il n'est pas chez lui, son appartement a été ouvert par les gendarmes le 25 juillet dernier. Il est "parti" (volontairement ou non ?) avec son chat, son fidèle compagnon de vie. Son téléphone a été retrouvé dans son appart. Sa propriétaire n'a plus de nouvelles, sa famille, avec laquelle il venait d'avoir un clash non plus. Il ne se sentait plus heureux dans sa vie et il envisageait de partir... ce que j'encourageais. Le 10 juillet au soir, il me disait au téléphone qu'il avait une perspective d'avenir ailleurs et que du coup, il faudrait que je l'appelle souvent souvent :). Le 13 il m'indiquait via sms partir en vadrouille et m'embrasser très fort. Le 25, les gendarmes m'appellent pour savoir si j'avais ses clés et si je savais où il est (non et non). Depuis, je suis en contact avec une personne de sa famille et sa proprio mais nos échanges se cantonnent à : "non, je n'ai pas de nouvelles, on se tient informé si"
Je viens de consulter ce site d'Etat :
www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/ F31558
S'il y a parmi vous des personnes qui pourraient me dire comment je dois faire, étant donné qu'il est largement majeur et que je pense, la famille ne fera pas de déclaration. On ne se connaissait que depuis quelques mois (enfin bien avant, mais pas en lien). Cette "attente" est difficile à vivre. Beaucoup de questions en moi. Est-ce volontaire ? Pourquoi laisser son portable sur place ? Est-il en vie ? Va-t-il bien ?
Il était en phase de découvrir un monde nouveau, en ma compagnie (merci à la personne qui lui avait prêté son écoute lors de la dernière rencontre que j'avais organisée en juillet).
Je l'aime !!! S'il me lit (?), je t'aime !
Désolée, si vous jugez ce message culcul la praline ou autres... Si les modérateurs veulent supprimer cette discussion, qu'ils le fassent, je ne leur en voudrais pas. Je suis juste démunie face à une situation que je n'arrive pas à appréhender.
Discussion : Couple gay tombé amoureux partenaire plan à 3

bonheur
le jeudi 06 septembre 2018 à 11h23
Comme tu le dis, Lysal, il ne faut pas vous ENFERMER. Oui, pour l'instant, vous devez déjà trouver un équilibre. Je disais cela plus pour votre avenir. Il doit se déconstruire pour accepter la situation actuelle mais il ne doit pas se construire avec à l'esprit que ce sera un acquis permanent.
Aussi bien pour son avenir à lui, que pour le tien que pour ton amoureux de vie.
Ce désir sera dur à cerner parce que vous en faites intellectuellement une contradiction : soit on est exclusif, soit on ne l'est pas. La vie n'inspire pas à cela. Une période exclusive peut se transformer sur autre chose. D'ailleurs, c'est peut être lui qui tombera amoureux d'une personne que vous apprécierez sans doute mais pour laquelle vous n'aurez pas d'amour. Je veux dire, votre couple s'ouvre, mais lui ne doit pas se fermer. Vous devez garder à l'esprit les rencontres futures, qui impacteront individuellement ET collectivement, mais de façon peut être différente. Vous devez envisager votre avenir comme étant des individus au sein d'un collectif et non comme une nouvelle entité fixe.
Discussion : Questionnement et discussion d’un curieux ^^

bonheur
le jeudi 06 septembre 2018 à 10h06
Bonjour MorganWilliams,
Je ne reprend pas ce qui a été indiqué précédemment. De belles réponses, de belles histoires :-)
Mon histoire est différente. Pour reprendre les propos de Scarlett (je vais avoir 50 ans), il n'y avait pas internet quand on avait ton âge. J'avais vécu un coup de foudre... dans la demi-heure qui suivait nous étions collés l'un à l'autre. Une idylle qui a duré quelques mois. Il a rompu soudainement (il évoluait dans un milieu de drogue et deal...), me disant de l'oublier. J'avais déjà eu des chagrins d'amour, car depuis petite, j'étais souvent amoureuse, ne comprenant pas pourquoi le fait d'aimer devait empêcher d'aimer à nouveau. Bref, pour faire court, je me fiance en 1988 et, cet ancien coup de foudre, ayant finalement réapparu dans ma vie, j'ai dû lui écrire la nouvelle. Tu vois Morgan, écrire cette lettre fut plus douloureuse que tout le reste dans ma vie. Pourquoi ? Parce que j'ai fait ce que je ne voulais pas faire : un choix amoureux. Par contre, aujourd'hui encore, je ne remet pas en question le couple que je forme avec mon mari (mariage en 1989, enfants en 1990-1996-1997) et la vie de couple. Je me suis mariée avec la bonne personne. Notre partage de vie est heureux. Nous vivons magnifiquement ensemble.
Sauf que, en 2007, badaboum. Je fais une rencontre, les émotions amoureuses que je pouvais avoir et que j'avais enfuie toutes ces années (de 1986 début de mon couple à 2007), sont remontées à la surface. Il faut dire que j'ai eu peur pour la vie de cet homme (ah oui, je suis une femme) et ça a créé un instant T. Je me suis retrouvée dans un état de choc. Cette peur, cette révélation intérieure, puis le soulagement (non il n'est pas mort ou gravement blessé, ça va, plus de peur que de mal).
J'ai alors transformer ma vie. Dis à cet homme que je l'aimais (enfin écris) et exprimer cela à mon mari. A son tour d'être en état de choc. Là où je disais "simplement" que j'aime, lui comprenait que je voulais divorcer, que j'allais l'abandonner, faire vendre notre nid de vie, lui arracher nos enfants... Aussi, il a culpabiliser : qu'est-ce que j'ai mal fait ? Bref, il endossait la situation alors que c'était moi qui en était à l'origine. De nombreuses discussions et une énorme remise à plat... avant une remise en question totale de vie. J'ai repris ensuite contact, avec l'accord de mon mari, de... mon coup de foudre d'autrefois. Et là, ben toujours pas de polyamour. Cet homme, lui veut que je divorce... avant de se marier à une autre à qui il ne parle pas de moi...
Bref, il y a l'amour, il y a l'individu et ses attentes, ses idéaux, il y a chaque lien qu'il faut entretenir en toute franchise et honnêteté, il y a "les regards" extérieurs sur lesquels il faut passer outre.
Tout ceci sans connaitre le terme de polyamour. Je m'étais rapproché de personnes en dehors du commun (j'ai une fascination envers le travestissment et les personnes transgenre). C'est lors d'une conférence sur le libertinage (2011, donc 4 ans après l'instant T) que j'entends parler de polyamour.
A ce jour, je me dis polyaffective ET mariée sous le signe de la non-exclusivité affective. J'organise 5-6 fois par ans des rencontres (près de Dijon), chez nous, en présence de mon mari et de nos deux derniers jeunes adultes. Je vis cela en famille. Mes parents sont informés mais j'ai pris mes distances avec eux : ils ne comprennent pas vraiment. Mes collègues savent et libre à eux d'en penser ce qu'ils en veulent. Si on m'interpelle sur le sujet, je réponds. Si on ne me demande rien, je me tais. J'ai constitué un petit dossier pour ceux-celles qui veulent s'informer. Ma patronne l'a parcouru. Elle est ouverte.
J'ai laissé le temps au temps. Mon discours est celui d'une personne qui a évolué, en plus de 10 ans. A l'aube de mes 50 ans, je suis enfin entière. D'ailleurs, les personnes pour lesquelles je ressens cet état naissant, ce déclencheur intérieur, sont toujours nettement plus jeunes que moi (entre 25 et 35 ans). Peut-être que celles, plus proche de moi en âge, sont éteintes intérieurement à ce niveau-là. Celles que je croise, tout du moins, me paraissent avoir peur d'être amoureuses, plus que les "jeunes".
Si tu lis, je peux te recommander des lectures sur le polyamour et sur des visions moins "socialement construites" de l'amour. Le développement personnel n'est pas pour les personnes mal dans leur peau, mais justement pour celles qui désirent être bien. Etre soi, demande du travail individuel, avec les autres.
Discussion : Couple gay tombé amoureux partenaire plan à 3

bonheur
le jeudi 06 septembre 2018 à 09h29
Inventer, tout en se réinventant (se définissant). Chaque entité doit se découvrir et se réapprendre. Quant à l'ouverture du regard du monde...
Ce qui compte, ce sont vos mots à vous. Que chacun doit pouvoir s'exprimer en étant compris le plus justement possible par les deux autres.
Après, tu parles d'une exclusivité à trois. C'est la situation actuelle, mais un jour peut-être. Ne vous enfermez pas dans un tel schéma. Ce n'est pas parce que c'est une réalité aujourd'hui que votre évolution s'en satisfera.
Discussion : Amours Pluriels

bonheur
le mardi 04 septembre 2018 à 09h39
Bien reçu ! Merci ! J'ai fait une première pré-lecture (les textes courts, je fais souvent ainsi, une première approche). J'ai stoppé après 5.1
Discussion : Présentation, questions- attention, roman..

bonheur
le dimanche 02 septembre 2018 à 17h56
nonothenoodle
j'aime bien ce ton léger que tu as, tes messages me font sourire, je me retrouve plutôt bien dans ce que tu écrit.oui c'est bien d'avoir et ressentir des émotions, mais quand elles prennent le pas sur la raison, c'est bien aussi de les contrôler.
La "légèreté vient avec le temps". Je n'ai pas toujours pu m'exprimer ainsi. Seule une acceptation totale de soi entraine cela.
J'aime beaucoup les sourires, ils font du bien. Heureuse d'avoir contribuer à cela.
J'aurai tendance à te dire, ne pas faire d'amalgame entre raison (neurones et intellect en conscience) avec ton émotionnel. Quelque soit le type de contrôle que tu voudras consciemment avoir, les émotions seront présentes. Certes, tu vas les aliéner et les enfouir... pour un temps. Quand ça remonte, si tu es comme moi, ça devient encore plus difficile à vivre. Alors aujourd'hui, je ne matraque plus mes émotions à grand renfort d'intellect. Le moins possible.
C'est ma façon, enfin celle que j'ai développé, pour mieux vivre. Ceci dit, ce n'est pas un conseil, tu n'es pas moi... du coup aucune recette miracle.
D'ailleurs, j'explique souvent cela, afin que mon entourage n'interprète pas mes émotions et me laisse les vivre. Si je pleurs, n'en soit pas affecté. Mes larmes n'ont de sens que pour moi. D'ailleurs, souvent, mes perles d'extériorisation sont plus la résultante d'une surcharge d'émotions (donc indéfinie) que d'une seule émotion distincte. Je n'impute pas des larmes à simplement de la tristesse (ou émotion proche). Il m'arrive de pleurer de joie. Il m'est même déjà arrivée de pleurer de plaisir (orgasme). Il m'est arrivé de pleurer en recevant un premier "je t'aime", effet de soulagement lié à l'annonce elle-même. Je ne pleure pas seulement parce que j'ai de la peine ou de la souffrance. Je fais partie de ces personnes qui "pleure de joie". C'est déroutant pour l'entourage, car depuis tout petit on apprend à décrypter les larmes comme étant la résultante d'une situation négative. Pas chez moi !
C'est comme les silences. Ne pas les interpréter. Ils sont juste une conséquences à une incapacité d'expression. Après, un silence prolongé, il faut s'interroger : est-ce une volonté ou une incapacité ? etc...