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Acajou

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Acajou

le samedi 07 janvier 2017 à 17h43

JenaAurelien
polyamour.info est en train de perdre toute crédibilité par la seule présence de mecs dans ton genre, qui revendiquent que les oppressions n'existent pas, ne les concernent pas, revendiquent de mal penser, ou de ne pas penser du tout. Ceux qui se posent en autorité parce qu'ils vivent, et clament que les autres ne vivent pas, probablement parce qu'ils ne vivent pas comme eux.
t où elles pourront lire, écrire et vivre sur le sujet.

La différence c'est que Maxence s'en prend à un certain nombre de personnes, féministes extrémistes, alors qu'Anachamory s'en prend à tous les hommes.
Certes Maxence, je trouve, dénie les formes ordinaires d'oppressions, mais il n'en nie pas les formes graves (vu ses propos défendant l'IVG, et contre les violences physiques envers les femmes).

Anarchamory nie la plupart des oppressions que les hommes peuvent vivre, pas de prise en compte du vécu individuel, et même surtout les rend par défaut coupables de ces oppressions. Alors certes moi comme beaucoup d'autres j'ai des choses à me reprocher, mais néanmoins il faudrait peut-être se questionner sur les raisons autres que les privilèges pour expliquer les comportements des hommes.

Toute forme d'extrémisme peut rendre une personne oppressive, autant les privilèges que d'avoir été violenté dans son enfance. Il serait temps de faire la part des choses.

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Acajou

le samedi 07 janvier 2017 à 17h02

Anarchamory
L'homme cisgenre est un oppresseur par défaut en raison du privilège cismasculin. Je suis un homme cisgenre, je suis donc un oppresseur par défaut.

Le problème c'est que ça éclabousse tous les hommes sans distinction. Ça ne peut pas passer un truc comme ça. Si toi tu penses avoir été privilégié, personne ne peut te le reprocher. En revanche beaucoup hommes n'ont pas eu la même vie que toi.

Tout est une question de juste milieu. Si deux points de vue divergent, il faut trouver un compromis, et ça passe par le respect de l'autre et de soi-même. Tu peux valoriser ton point de vue sans pour autant t'en prendre aux autres.

gdf
Je pense que si tu disais à quelqu'un "tu as fait ceci ou tu as dit cela, et c'était oppressant", ça permettrait à cette personne de" reconnaître ses erreurs"

Si tu dis à quelqu'un "tu es un homme donc tu es oppressant", comment veux tu qu'il "reconnaisse ses erreurs" ? Ce n'est pas une erreur d'être un homme!

Tout à fait. Et c'est bien pour ça qu'en justice, on juge les actes d'une personne, et non des personnes.

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Acajou

le vendredi 06 janvier 2017 à 22h29

Maxence, laisse, te prends pas la tête

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Acajou

le vendredi 06 janvier 2017 à 21h20

Loic
@Acajou : si tu as l'impression de constituer un groupe opprimé par l'ensemble des femmes à toi tout seul, c'est probablement que le problème est ailleurs.

Sous-entendu le problème viendrait d'où ?

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Acajou

le vendredi 06 janvier 2017 à 19h15

Loic
Avant de connaître véritablement la personne, je préfère partir de l'hypothèse qu'elle a déjà subi des manifestations d'oppression sur son non-privilège, plutôt que l'inverse.

Plus je le dis, en tant qu'homme cis blanc hétéro etc, plus je permets aux autres hommes cis blanc hétéro de prendre conscience de leurs privilèges. Ainsi qu'à moi-même, parce que je l'oublie parfois.

Pour ma part j'en ai subi autant des hommes que des femmes. Etre non-privilégié ne vaccine pas non plus contre la bêtise et la méchanceté. Cela n'a juste rien à voir.

Par contre à un homme blanc cis hétéro tu préfères prendre le risque de le blesser en lui disant qu'il est privilégié ? Et de ne pas lui demander s'il vit mal les choses ?

En tout cas dans mes relations amicales, et amoureuses surtout, j'ai eu beaucoup de propos humiliants de la part des femmes, alors que les hommes étaient globalement plus à l'écoute et plus compréhensifs. J'ai été humilié parce que j'avais des sentiments, c'était dingue quand même. En réponse j'avais souvent des propos dégradants sur mon physique surtout. Pourtant à l'époque je n'avais franchi aucune de leurs limites, juste exprimé ce que je ressentais.
La 1e fois où le refus était respectueux, je devais avoir 20 ans, j'en avais chialé même, tellement ça m'avait touché que cette personne puisse me dire, que malgré qu'elle ne soit pas disponible, elle me dise "c'est des choses qui arrivent" (d'être amoureux). Elle respectait ce que je pouvais ressentir.

Mon ex, avec qui j'étais resté quand même un an, qui me sort "C'est sûr si je m'étais arrêtée à tes oreilles je ne serais pas sortie avec toi !!" Et encore ça c'est un millième de ce que j'ai pu entendre.

Même dans les cafés poly, une personne qui est bien connue d'entre vous, féministe, qui monopolise totalement la parole, pendant des heures. Une autre que je ne connais pas qui me braille dessus "T'as des présupposés !!" juste parce que j'ai inféré interrogativement (au lieu de formuler la question, sur un truc que je ne pouvais pas deviner, je ne sais plus quoi).
Une qui s'énerve en m'ordonnant de ne pas être comme je suis, mais d'être moi-même.
Enfin bref...
Si ça n'avait été que ça, ça aurait été, mais ça s'est trop répété, beaucoup trop répété.

Ça m'aurait fait plaisir qu'on me demande ce que je ressens, surtout.
Les hommes eux le font aisément avec moi, pas les femmes généralement.

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Acajou

le vendredi 06 janvier 2017 à 16h30

Loïc sur le fond je suis d'accord, mais je rajouterais juste une chose.Les critères qui sont repris pour déterminer les oppresseurs des oppressés sont beaucoup trop rigides, et ne tiennent pas compte de l'individualité, du vécu personnel.

Un exemple, moi j'ai un handicap auditif et une malformation auriculaire (bon tout ça c'est relatif, il y a des cas bien plus graves), et pour certains vu de l'extérieur ça fait souffrir alors que moi non personnellement, même si ce n'était pas toujours facile, ce n'est pas ça qui m'a causé le plus de problèmes. J'ai rencontré des gens très compréhensifs, comme des gens irrespectueux. Et par ailleurs, les choses dont je me plains ne sont pas aisées à verbaliser et ne sont pas forcément bien comprises de l'extérieur.

Donc l'oppression se définit en l'écoutant chez la personne, comment cette personne la vit, et pas seulement sur le point de vue extérieur sur des critères généralisants.

Junon
Je vous remets ici mes deux interventions, j'attends qu'on me montre où j'y ai proféré une quelconque insulte.

"Amusant comme la critique de la "ghettoïsation" , de l'"entre soi" vient toujours très majoritairement de non concerné-e-s, privilégié-e-s sur ces questions là...

Je pense que ce n'est pas moi qui ai parlé d'insultes, mais je pense que ce que tu as écrit n'est pas forcément vrai. Si des gens se sentent concernés c'est qu'ils le vivent réellement, et ces gens ne sont pas nécessairement privilégiés, peut-être de ton point de vue, mais pas forcément du leur. Étonnant quand même que des gens pas concernés s'intéressent au sujet.

Là où je m'accorderais vraiment dans ton sens, c'est par rapport à la manière dont ils s'expriment.

Maxence, je pense que les mots que tu utilises sont très mal choisis. Ce que font les autres et que tu vis mal, ça se voit clairement, ça a l'air de te tenir très à coeur, seulement tu ne parles que des autres, et pas en quoi toi ça te touche ou te blesse personnellement.
Si tu penses être bienveillant, il faut l'être réellement jusqu'au bout, et ça inclus de prendre le point de vue des féministes avec plus de recul, sans prendre personnellement des agressions que tu n'as pas commises. Parfois juste besoin d'écouter.

Là où je me sens un peu dépassé, c'est de lire partout que l'homme cis blanc hétéro est toujours l'oppresseur, le parfait privilégié. J'en ai marre de lire ça sérieusement.
La violence physique que j'ai pu vivre était en quasi totalité due aux hommes, mais en revanche, les abus psychologiques, humiliation, rejet et mépris, principalement des femmes. Après c'est mon expérience personnelle, elle n'est évidemment pas universelle, mais il serait temps qu'elle soit entendue. Ce n'est pas tellement que ça ait pu arriver, c'est l'absence de prise de conscience et le déni presque total de la part des femmes qui me font subir ça (pas toutes évidemment, il y en a qui sont tout à fait compréhensives là-dessus).

Après il est indéniable que les personnes trans, comme les homo subissent des discriminations. J'ai entendu beaucoup d'insultes au cours de ma vie sur ces personnes. N'en croisant jamais je fermais presque les yeux, mais aujourd'hui je n'ai plus le même point de vue. Tout dépend comment ces personnes le vivent et de leur attentes. Certains veulent qu'on ne pose pas de questions, d'autres qu'on les soutiennent, etc...c'est une question d'écoute je crois.

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Acajou

le vendredi 06 janvier 2017 à 11h58

Esdevcird
chouiner sur le sort du petit mec blanc éduqué

C'est justement une cause de discrimination d'être éduqué. J'ai grandi dans un quartier sensible, et certes j'avais le privilège de réussir scolairement, par contre on me l'a fait payer. Par la violence. Pour s'intégrer dans un groupe, il fallait être violent, sinon on en était exclu. Mes parents ne m'ont pas appris la violence, et j'ai refusé tant que je pouvais ce système. Même seul je n'étais pas tranquille. Il y a une période (surtout en CM1) où j'étais tabassé, harcelé par d'autres élèves, avec la complicité de la directrice de l'établissement (qui a été par la suite radiée de l'éducation nationale pour avoir fait ça aussi à d'autres élèves), et ça a duré, duré, jusqu'à ce qu'on soit obligés de déménager à l'étranger (pour des raisons professionnelles) et mes souvenirs de CM2 étaient d'un calme incroyable.

Ces épisodes ont eu un retentissement sur ma vie affective, et notamment sur le comportement que je pouvais avoir envers les femmes. En CM1 même j'avais été renvoyé de l'école pour avoir fracassé une camarade. En CM2, rien à voir, les garçons étaient amoureux de telle ou telle de la classe. Ce n'était pas le même monde. J'ai pu m'y faire, la violence n'était plus le critère d'acceptation sociale. Mais j'ai été à nouveau exclu, car même l'amour et la douceur, j'avais du mal à m'y habituer. Le passé avait eu trop de retentissement.

Et évidemment je n'en veux pas aujourd'hui à ceux qui me battaient, je sais quelle était leur vie.

Murtiat1
Je suis 'achement impressionné par la quantité énorme de bits et de rhétorique dépensée pour tenter de se préserver dans le camp des gentils démocrates qui n'ont pas de privilèges.

C'est pas grave d'avoir des privilèges, hein. C'est juste plus facile de bosser sur les systèmes oppressifs si on reconnaît leur existence que si on la nie, quoi. Vouloir à tout prix les nier, même si ce n'est pas forcément le cas, c'est quand-même un peu risquer de donner l'impression qu'on et très bien dans sa situation de dominant.

J'aimerais bien que tu dises où est-ce que dans les dernières interventions il était dit que les hommes n'ont pas de privilèges.

Juste je demande à ce que j'ai vécu soit reconnu tout simplement, ça ne vient pas en contradiction avec l'oppression que beaucoup de femmes vivent (l'un n'empêche pas l'autre). Ça ne cautionne pas mes mauvais comportements. Je demande juste de l'écoute et de la reconnaissance. Tout comme je suis prêt à écouter toute personne qui a été également victime. Ce que je demande juste c'est le respect. Je demande juste aux féministes de parler de ce qu'elles vivent avec respect pour les autres. Le vécu de chacun est unique, et ce n'est pas qu'une histoire de genre.

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Acajou

le jeudi 05 janvier 2017 à 17h41

Maxence_Lascombe
Faut dire que lorsqu'on se prends pour @Dieu

Qui se prend pour Dieu se prend également pour Satan.
Et qui se prend pour Satan se prend également pour Dieu.
L'un ne va pas sans l'autre.

On est tous oppresseur et oppressé à la fois.
Et c'est pour ça que ce genre de discussions à se renvoyer la balle perpétuellement n'aboutit jamais.

Les deux camps tiennent un discours oppressif.
Alors que les deux ont des sensibilités qui leurs sont propres.
Différentes certes, mais qui méritent à ce que chacun s'écoute.
Peut-être serait-il temps de parler de vous-mêmes, au lieu de vous invalider réciproquement...
De parler de ce que vous aimez et non de ce que vous détestez.

Après si vous voulez vous haïr réciproquement il faut que les choses soient claires, le tout est d'être sur la même longueur d'onde après tout, seulement ce n'est pas comme ça que c'est formulé. Chacun est persuadé d'être une bonne personne.
Et ça c'est un problème. Il faut aussi accepter d'avoir des mauvais côtés. A force de vouloir être trop bon on finit par être mauvais.
Il vaut mieux dire à un moment donné "je suis une mauvaise personne", ou "j'ai la haine envers...les féministes/les masculinistes (etc)" que d'essayer de se persuader d'être bien, d'aller au-delà de ses limites dans un terrain qu'on ne maîtrise pas. On est tous 50% bon et 50% mauvais, sinon on ne s'en sort pas, ce n'est pas possible autrement.

En ayant fait cette réflexion, il sera possible ensuite de s'entendre sur des différences de genre, et d'avoir autre chose que de l'opposition.

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Acajou

le mercredi 04 janvier 2017 à 18h59

Junon
Amusant comme la critique de la "ghettoïsation" , de l'"entre soi" vient toujours très majoritairement de non concerné-e-s, privilégié-e-s sur ces questions là...

Oui notre genre joue dans nos relations et il est plus facile d'être cisgenre (ce n'est pas une insulte mais un état de fait!) que trans ou non binaire, comme il est plus simple d'être hétéro que non hétéro. Le nier est un confort de dominants.

Peut-être que le rêve intérieur de ces personnes est justement de faire partie d'un nouvel "entre-soi". Sinon ils ne se poseraient même pas de questions sur le sujet. Pas sûr que tous les dominants recherchent la simplicité ou le confort. Si pour beaucoup de ceux qui y pensent, changer les stéréotypes de genre est un rêve impossible, c'est bien parce qu'ils partagent le même combat que toi, et le même vécu de rejet par la société ou la famille. D'où la difficulté à s'exprimer quand on prend conscience de tout ça.

C'est ce que je comprends en tout cas quand je lis Istelie écrire "ce sont les autres qui m’intéressent, ceux qui ne pensent pas comme moi".

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Discussion : Une sexologue me dit qu'il n'est pas possible d'érotiser 2 corps à la fois ?

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Acajou

le dimanche 20 novembre 2016 à 13h21

Le jour où on trouve un(e) sexologue qui est ouvert à 7 milliards de conceptions différents de la sexualité et des relations amoureuses, on m'appelle.
Chacun a une manière de voir les choses qui lui est propre

Ann, tout simplement, celle que tu as vu ne conçoit pas le poly, tout simplement ce n'est pas la bonne personne pour t'aider. Un psy ne peut aider qu'une certaine catégorie de personnes. Ils sont tous différents, et tous complémentaires, heureusement. On vit dans un monde complexe, la diversité est importante, et personne n'a les moyens aujourd'hui de s'ouvrir à tout.

Après qu'il y ait des gens qui ne partagent pas ton point de vue, c'est une chose, mais on ne peut pas passer sa vie à lutter contre les gens qui ne pensent pas comme nous. Tu peux valoriser ton point de vue, et te trouver toi, c'est le mieux à faire. Il s'agit de parler de toi avant de parler des autres.

Exemple :
Ton père est violent > Tu es douce.
Tu penses que c'est un problème d'être polyamoureuse et bisexuelle > Il y a plein de côtés positifs à être poly et bisexuelle
Tu n'est pas pour un système économique libéral > Tu est pour une alternative, sûrement plus coopérative/humaniste.

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Discussion : Un jeu de dettes et de contre-dettes ?

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Acajou

le lundi 31 octobre 2016 à 00h08

Et moi aussi..
(comme quoi)

Cela dit je ne sais pas si ça a fait de moi quelqu'un de bien.

L'amour inconditionnel j'ai arrêté d'être comme ça car je me rendais compte que l'abnégation c'était toxique, je finissais par ne plus mettre des limites et il y a des choses au final que je ne pouvais pas si facilement accepter.

Sinon pour le sujet des dettes et contre-dettes, c'est une question assez récurrente dans mon couple, mais néanmoins ça ne se base pas sur la jalousie (parce que ni elle ni moi ne sommes jaloux). Je n'ai aucun souci avec ce qu'elle fait avec les autres, j'ai un souci avec ce qu'elle ne fait pas avec moi. Je lui demande des choses qu'elle ne fait avec personne, c'est pour ça que je ne considère pas ça comme de la jalousie.

J'ai souvent tendance à accepter des choses dont je n'ai pas envie, parce que je me dis que ça leur fait plaisir, mais je me retrouve avec une certaine frustration. J'ai besoin qu'on pense à moi, et à ce dont j'ai besoin (et pas ce que les autres croient que j'ai besoin). J'ai toujours du mal à demander ça dès le départ, car j'ai peur justement que l'autre ne se sente pas satisfait. Je me dis, si je blesse les autres en demandant ce dont j'ai envie, c'est normal qu'il/elle ne veuille rien me donner. Du coup je me sens obligé de dire d'abord oui à l'autre sans me préoccuper de moi, et je me retrouve après embarqué dans une démarche malhonnête...bref c'est difficile de se démêler de ce truc.
Abnégation à la con.

S'il y a des gens, c'est la jalousie qui les fait réagir, moi non, c'est le fait de me sentir étouffé ou possédé par quelqu'un. La jalousie de l'autre en fait, pas ma mienne qui est quasi-inexistante.

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Discussion : Découverte

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Acajou

le vendredi 28 octobre 2016 à 00h12

Vis à vis de l'autre, comme la famille et amis, ça dépend quelles sont les attentes de chacun. Après moi personnellement je pense que la famille et amis n'ont rien à dire, mais ce n'est peut-être pas si simple pour toi, peut-être que le polyamour peut être rejeté de leur part...

Par contre je lis "je suis aussi très attiré par ce mode de relation si libre" est-ce que le polyamour est quelque-chose qui t'intéresse toi aussi personnellement, ou c'est uniquement pour faire plaisir à ta compagne ?
As-tu peur que cela défasse les attaches que tu as avec elle ?

Le meilleur conseil que je donnerais c'est d'exprimer ce que tu ressens toi personnellement.

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Discussion : [TW Propos homophobes, violents...] Questionnements d'hommes cisgenre, et des autres

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Acajou

le mardi 25 octobre 2016 à 10h30

gdf ce n'est pas tout à fait l'idée que je défends.

Je ne suis pas sûr que ça soit toujours les victimes qui souffrent le plus. Et le meilleur exemple que j'ai sous la main c'est moi-même. J'ai été victime de handicap (surdité) et de violence à l'école quand j'étais petit, mais pour autant, ce sont mes proches qui en ont le plus souffert (surtout mon père), de loin. Parce qu'ils s'imaginent des trucs qu'ils ne vivent pas autrement que par leur sensibilité/empathie et imaginent souvent même pire.
Eux m'en parlent aujourd'hui comme quelque-chose qu'ils ont pas vraiment accepté/digéré, alors que moi sincèrement je m'en fiche un peu de ce qu'on a pu me faire, je n'ai plus de rancoeurs, je ne considère même pas les personnes qui ont pu m'embêter comme des agresseurs. Je les vois juste comme des personnes qui au fond ne savaient pas vraiment comment accepter le handicap d'autrui, qui ne savaient peut-être pas comment communiquer, qui n'avaient pas mauvais fond, qui étaient juste perdus face à un problème qu'ils ne vivent pas autrement qu'à travers autrui.

Et moi du coup quand je dis que l'agression sexuelle sur moi ne me fait rien et que par contre la voir chez l'autre est insupportable, ben je me retrouve dans la situation inverse. A ressentir une souffrance chez autrui mais que je suis incapable de verbaliser ni de comprendre, non pas parce que je ne la ressens pas mais parce que je ne la maîtrise pas.

Du coup pour la question de la justesse, de la véracité, franchement je ne sais pas qui souffre le plus dans l'histoire, dans certains cas j'ai des doutes. Moi j'avais nettement plus mal à voir mes parents souffrir de s'inquiéter pour moi, parce que je les aimais, que de prendre des coups à la récré.

Dans tout ça je pense que la composante sensibilité/empathie y joue pour beaucoup à l'incompréhension générale, des souffrances qu'on peut vivre soi, ou projeter sur l'autre, je pense en tout cas dans mon cas que c'est ça que j'ai eu besoin de verbaliser, quand je ne savais pas vraiment si ce que je vivais m'appartiens, ou si la souffrance d'autrui est bien réelle.

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Discussion : Totale

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Acajou

le lundi 24 octobre 2016 à 23h55

Khaleesi89
Le problème qui se pose avec mon conjoint M. c'est que toute communication avec lui est peine perdue... il ne veut pas être mis face à certaines choses pourtant évidentes et je ne m'en sors pas...

Toutes les fois où j'ai voulu entamer une discussion cela s'est clôturé par des larmes, des cris, des insultes et un silence de sa part

Ça doit être un enfer.
La moins pire des choses que tu puisses faire c'est d'exprimer les choses que tu ressens toi pour lui et pour l'autre. Pas des choses banales, ce qui te tiens à coeur, tes rêves... Ca sert à rien de se mentir, tout ce qui tient sur des non-dits sera bancal un jour ou l'autre. Alors c'est sûr que de se retrouver seule est peut-être encore plus difficile..

Ça peut demander beaucoup de préparation. Moi je fais tous ça à l'écrit avec mon journal intime. Il faut des moments où tu te retrouves toi pour penser à toi.
Et surtout un espace de parole que personne ne peut consulter, sécurisé (par mot de passe si possible), et où tu peux tout dire sans aucune limite. Ça reste de l'écrit personnel. Et c'est justement quand on se dit les choses les plus impensables qu'on se fait du bien.

Khaleesi89
je ne me vois pas assumer le fait que je puisse aimer deux hommes... j'ai déjà du mal à assumer ma propre image... alors le regard des autres

Et pourquoi pas ?

Khaleesi89
Je ne fais que m'oublier dans ma vie amoureuse et j'arrive à un moment de ma vie où j'ai besoin de m'épanouir réellement...
...
On va dire que j'ai toujours été ce que les autres voulaient que je sois et pas ce que moi j'aurai voulu... J'ai toujours fait tout dans le sens des autres jamais dans le mien...

Et aujourd'hui j'en ressens le besoin...

Il serait grand temps de penser à toi.

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Discussion : Bla bla bla

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Acajou

le lundi 24 octobre 2016 à 23h38

Ce qui est sûr c'est qu'il va falloir réapprendre à t'aimer toi-même. On ne peut aimer quelqu'un d'autre, ou plusieurs, qu'en s'aimant déjà soi-même d'abord.

Qu'est-ce que tu haïssais chez toi ?

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Discussion : [TW Propos homophobes, violents...] Questionnements d'hommes cisgenre, et des autres

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Acajou

le lundi 24 octobre 2016 à 23h27

Je pense que déjà l'idéal serait que chacun des intervenants résume sa pensée en essayant de faire synthétique.
Les mieux placés pour résumer sont les intervenants eux-mêmes. Avec la règle d'or, essayer de s'exprimer en fonction de ce qu'on ressent soi. Ce n'est pas toujours évident.

Je pourrais résumer ma pensée mais je trouve que beaucoup de personnes n'ont pas dit ce qu'elles ressentaient vraiment. Je préfère leur laisser la parole avant. J'en rêve même d'entendre les personnes qui n'ont pas pu s'exprimer. Moi je dis des trucs, mais je ne sais pas si je me suis vraiment fait comprendre, je ne sais pas si on me croit quand je dis que je suis sensible. Je ne sais pas comment c'est perçu de la part des autres. Je n'ai rien, j'ai juste le silence des autres par rapport à ça précisément.

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Discussion : Accepter le polyamour de mon conjont...

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Acajou

le vendredi 14 octobre 2016 à 10h21

Ah bah ça tu l'aimais ton mari, tu ne voulais sûrement pas lui faire de mal.

Même elle tu lui reconnais certaines qualités, tu parles d'elle comme si elle pouvait être quelqu'un de bien, en tout cas avec ton mari, même si c'est la guerre entre elle et toi.
Tu te dis bi-curieuse, mais est-ce que tu ressens de l'amour pour cette femme ?

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Discussion : Accepter le polyamour de mon conjont...

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Acajou

le vendredi 14 octobre 2016 à 00h20

Moi je trouve que tu t'exprimes spontanément, c'est bien.
Vous avez des attentes qui sont assez différentes, tu t'attaques à une situation difficile, avec beaucoup de courage.

Tu sais quand tu dis "je me demande seulement si ce sera long avant que je puisse trouver l’équilibre", pour moi ça veut dire que la situation actuelle est juste insupportable pour toi, et que la seule chose à laquelle tu penses c'est quand est-ce que ça s'arrête.

Et puis l'honnêteté ça n'implique pas que les désirs, de loin la première chose ce sont les émotions : le ressenti, l'amour, ça personne ne peut te le reprocher et puis c'est souvent ce qui fait le plus souffrir. Il ne peut pas te demander d'être honnête en amputant la partie la plus essentielle de toi-même.

Le jardin secret c'est vital justement, ne serait-ce que pour protéger ceux qu'on aime, des choses qu'on dirait de manière blessante.

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Discussion : En couple, mon ami a 2 amours

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Acajou

le jeudi 13 octobre 2016 à 19h07

Je pense quand même que s'ils ont décidé de venir faire 400 km pour s'installer près de toi c'est qu'il y a quand même un certain attachement durable.

Ce qui t'embête serait donc davantage comment gérer son autre compagne, que lui-même ? Et qu'il y aurait donc un risque d'interrompre une si belle relation ?

Du coup comment elles sont les relations entre elle et toi, est-ce que vous arrivez bien à partager sans vous sentir lésées ? J'ai l'impression que vous l'aimez toutes les deux très fort en fait, peut-être d'un amour différent, lui a peut-être besoin des deux, et il ne prendra peut-être pas le risque de choisir. C'est ça qui fait la richesse de votre pluralité finalement.

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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Discussion : Accepter le polyamour de mon conjont...

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Acajou

le jeudi 13 octobre 2016 à 18h57

mellieroyavec une ouverture pour une aventure a trois car je suis bi-curieuse et que j'aimerais experimenter avec une femme donc je crois en la periode d'adaptation et bien sur j'ai imposer mes limites a leur relation actuelle ...

Est-ce que ça correspond vraiment à ce que tu veux idéalement ?

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